Twilight ne retourna pas dans son petit lit.
Au lieu de ça, elle se retrouva en train de marcher d’avant en arrière sur le palier en haut des escaliers. Devant elle, une multitude de couleurs tombaient au sol, se diffusant dans la nuit qui restait accroché autour dans le couloir en bas.
L’arbre d’Hearth’s Warming restait hors de vue, du côté opposé du living room plus bas, faisant jaillir sa lumière à travers la maisonnée endormie.
Bon, presque entièrement endormie. Twilight était en fait là, debout, sautillant sur place, et réfléchissant à toutes sortes d’horribles crimes contre la magie et la nature.
Elle… elle, elle, elle, elle pouvait faire apparaître un cadeau avec sa magie ! Oui ! Juste utiliser sa magie pour faire apparaître une sorte de cadeau de nulle part… en suçant à travers les confins du temps et de l’espace, et ouvrant un fossé entre les dimensions.
Ça pourrait marcher ! Il pourrait y avoir quelques monstrueuses abominations d’impliquées, mais hé, c’était l’Hearth’s Warming !
Ou… ou, ou, ou, ou elle pouvait aller dans le sous-sol et barboter dans quelque expérience chimique ! Oui ! Okay ! Juste faire un cercle de transfiguration et utiliser les bonnes vieilles règles d’un échange équivalent ! Bien ! Oui ! Pourquoi pas ?! Il y avait une chance modérée qu’elle fasse apparaître une horde de morts-vivants !
Ses sabots dansèrent alors qu’elle autorisait son esprit analytique à accéder à des endroits où elle n’aurait jamais pensé aller. N’importe quoi. Elle était prête à faire n’importe quoi pour sauver son Hearth’s Warming. S’il vous plaît, supplia-t-elle, elle voulait juste qu’il…
Son sourire s’agrandit à nouveau et sa mèche se leva une fois de plus de sa tête avec un ‘twang !’ pas vraiment subtil.
« Uh oh », dit une petite voix, et elle arrêta sa marche. « Uh oh », redit la voix. Twilight se tenait là dans les airs, retenant sa respiration et espérant qu’il retourne dormir, jusqu’à ce que la physique refuse plus longtemps d’être ignorée et qu’elle se fracasse sur ses sabots.
Twilight sentit Spike se soulever lui-même. Il se pencha contre sa nuque, grimpant jusqu’à sa tête. Il passa doucement par sa corne, et sur ce, il reposa la mèche en bas pour qu’elle se repose encore contre elle.
« Tu sais, Twi », dit-il en frottant l’endroit derrière une de ses oreilles, le sommeil toujours traînant dans sa voix en faisant cela, « tu sais que j’ai toujours détesté ce son… »
Elle le sentit descendre de son dos. Ses pieds faisaient de petits pas sur le tapis quand il marchait en avant. Il fit courir sa main sur elle avant d’arriver à son épaule. Elle baissa les yeux vers lui tandis qu’il faisait courir sa main de haut en bas de son sabot avant, le petit semblant lutter à la fois contre sa fatigue et sa quête des mots.
« Ce bruit… je sais pas ce qui le cause, mais quoi que ce soit, ça veut dire que tu vas encore t’enfoncer bien loin. J’ai toujours détesté ça », dit-il en marchant devant elle. Elle baissa ses yeux pour regarder dans ceux d’émeraude qui étaient les siens.
Spike étendit sa main gauche, et en sachant qu’il avait quelque chose qu’il souhaitait lui dire, elle baissa la tête vers lui, reposant sa mâchoire là. Cela ne la surprit pas le moins du monde lorsqu’il leva sa main droite et commença à dessiner de haut en bas sur l’espace entre ses yeux, la caressant doucement de sa corne jusqu’au bout de son nez…
…essayant ainsi de la calmer. Essayant de l’aider à se recentrer.
« J’ai toujours détesté ça depuis qu’on est petit, ce bruit, parce que ça veut toujours dire que tu es contrariée. »
Il continua à la regarder dans ses yeux tout en la caressant, essayant de sortir ce qui pouvait bien contrarier le poney.
« Je n’aime pas te voir comme ça, tu sais ? Ça me dérange vraiment à chaque fois que tu te mets comme ça, Twi. Vraiment, vraiment. »
Il chercha le violet dans ses yeux. Il traça doucement l’espace du haut de sa corne jusqu’en bas de son nez pendant de longues minutes pendant que les lumières d’Hearth’s Warming des maisons voisines tombaient sur eux à travers la fenêtre.
Plus bas, les odeurs de la nourriture de cette fête traînaient longtemps après que la vaisselle avait été nettoyée et rangée. Les bonbons et cookies offraient leurs senteurs, sortant du buffet dans le couloir et se stabilisant autour de la paire qui se tenait en haut des escaliers.
Spike arrêta de toucher son nez avec ses doigts.
« On court et court et court autour de la maison depuis maintenant une heure et demie. Tu peux m’dire ce que c’est cette fois, Twi ? Je veux t’aider. Tu sais que je veux toujours t’aider. Je suis ton assistant numéro un, Twi, et il n’y a rien que je ne ferais pas pour toi. Tu peux me le dire, s’il te plaît ? » implora-t-il, mettant sa main libre sous son menton.
Twilight poussa un long soupir. Elle ferma les yeux, cligna, et puis replongea dans ceux d’émeraude qui étaient les siens.
« Tu me promets que tu ne te mettras pas en colère ? » demanda-t-il d’une voix faible.
Spike recula d’un pas et la regarda. Il fit danser ensemble ses doigts, soupira et retourna son regard vers elle.
« Non », dit-il, « je ne peux pas te promettre que je ne me mettrais pas en colère. Je veux dire, on n’a pas de contrôle sur ce genre de trucs, hein ? Mais, Twi, je te promets que si je le fais, ça ne comptera pas. »
Il sourit vers elle, et elle lui sourit aussi en retour. Elle baissa ses hanches, et il grimpa vers sa place familière sur son dos.
Elle leva ses sabots, et ensemble, ils commirent le péché cardinal de l’Hearth’s Warming, un que chaque enfant sait qu’il ne doit pas faire, ou risquer d’avoir les windigos qui feraient s’envoler les cadeaux.
Ou, découvrirait que ce sont les parents qui les mettent, ce qui est à peu près pareil au niveau psychologique.
En résumé, Twilight et Spike regardèrent l’arbre d’Hearth’s Warming et tous les cadeaux en-dessous avant le matin de l’Hearth’s Warming.
« Bon sang ! Regarde tous ces cadeaux ! » cria Spike en descendant de son dos. Elle le regarda avec joie se dandiner vers la montagne de cadeaux, les couleurs des lumières tombant sur ses écailles pendant qu’il regardait les piles.
A proximité, le feu de cheminée réagit à leur présence, rugissant de vie alors que quelques bougies à thé dans leurs tasses colorées prirent vie sur le manchon.
Twilight s’assit devant le sofa, ne voulant pas être trop confortablement installé. Elle regarda avec un petit sourire le dragon qui se leva, se remit à quatre pattes, et se remit à nouveau debout, comme si il ne savait pas comment réagir en étudiant les papiers brillants et les hautes tours de présents.
Elle rit en voyant sa queue bouger quelques fois de gauche à droite, comme un chiot heureux, quelque chose qu’elle ne se rappela pas avoir vu avant.
« Twi ! » dit-il, sautant en l’air. « Il… il y a des cadeaux pour moi ! P-pas juste des bonbons et un livre ou deux… mais des vrais cadeaux, Twi ! »
Il dit à haute voix les noms sur le « De » à chaque étiquette. Cadence et Shining, Madame Maman et Monsieur Papa (comme ils les appelaient depuis longtemps). Chaque paquet doré et argenté des princesses elles-mêmes se tenaient là, attendant leur ouverture demain matin. Il ne pouvait pas savoir, pensa-t-elle, que d’autres attendaient pour lui à leur retour à la bibliothèque grâce à ses amies de Poneyville.
Seul un nom manquait, et son visage fit apparaître la déception. Il semblait qu’il allait découvrit lequel.
« Tu l’as fait, Twi ! Tu as vraiment trouvé un moyen pour que tous mes poneys préférés me donne des cadeaux qui… qui, ne déclenche pas…. Mon problème ! » dit-il, essayant de rire après son aveu.
Twilight grimaça. Elle se demanda si, peut-être, s’ils avaient commencé à lui donner des cadeaux il y a longtemps, peut-être qu’il aurait développé une sorte d’immunité à la poussée de croissance d’avidité ? Mais, est-ce qu’un dragon était censé conservé des jouets ?
Non, attendez. Quelque chose avait été dite. L’esprit de Twilight retourna à l’explication de Spike.
D’un coup, elle se leva, et ses yeux s’écarquillèrent.
« Spike », murmura-t-elle, « tu… tu sais tout sur la liste que j’ai donné à nos amis ? Les critères pour les cadeaux qui ne feraient… eh, pas sortir cette partie de toi ? Tu sais, Spike ? J’aurais juré que j’avais gardé ça… »
« Secret ? » rit-il. A sa surprise, Spike souriait. Il s’assit juste en face d’elle, juste assez loin pour que les lumières de l’arbre dansent toujours autour de lui, et ses jambes se croisèrent devant lui quand il se pencha vers elle.
« Allez, Twi, tu sais qu’on n’a pas de secrets. Je veux dire, pas après cette année. O-on sait tous les deux quelles sont nos peurs, on sait quels sont nos espoirs. Tu sais ce qu’il y a dans le petit livre que je garde sous l’escalier, je sais ce qu’il y a dans ta grande boîte de la table de nuit… »
La mâchoire de Twilight s’ouvrit. Bon, d’accord, wow. C’était inattendu… et embarrassant. Et vrai.
Twilight mit son petit aveu de côté jusqu’à ce qu’elle puisse formuler une discussion sur l’intimité. En espérant que cela soit dans quelques mois. Au lieu de ça, elle se concentra sur ses mots pendant qu’il continuait sa litanie de révélations.
« ….mais c’est pas vraiment l’intérêt, Twi. Le fait est, euh, que ça veut dire… ça veut dire beaucoup pour moi. Ça veut dire beaucoup pour moi que tu fasses ça. Vraiment, vraiment, vraiment beaucoup. Alors, quand je t’aie vue toute fatiguée et hystérique… eh bien, et quand j’ai vu qu’il ne restait qu’un nom sur la liste de poneys, et créatures, pour laquelle tu avais besoin d’acheter un cadeau… »
Twilight inspira profondément. C’était juste là dans le grand livre. Elle pensait qu’elle avait caché sa longue liste bien profondément… mais encore, qui était la seule personne vivante au monde qui se reposait contre elle quand elle faisait ça ? Ses yeux restèrent écarquillèrent quand il avoua avoir fait ça… quand il avoua…
« … Je n’ai rien dit. Tu étais exténuée, et il était déjà très tard. C’est bon, Twi. Je sais que tu ne voulais pas oublier de me trouver un cadeau. C’est bon, vraiment. Je m’en fiche. »
Il était assis là, lui souriant, frottant juste sa main contre sa tête. Il était juste assis là, dans la lumière de l’arbre, grattant sa nuque et souriant béatement.
Il avait raison. Tout cela avait été une entreprise massive. Pas seulement développer les critères pour ses propres cadeaux, mais le travail fait ensemble pour trouver les bons cadeaux pour les amis et êtres aimés. Quand ils arrivèrent ici dans la maison de leurs parents, ils étaient tombés sur le seuil de la porte comme une paire de marathoniens finissant une course.
Twilight secoua sa tête lentement de chaque côté.
« Ça… ça aurait été facile pour toi… de juste laisser la page ouverte, ou mentionner… », commença-t-elle. Très vite, la conversation se termina, et elle tendit son sabot vers lui.
« Je suis vraiment désolée, Spike. Je suis tellement désolée ! Je voulais vraiment trouver quelque chose de parfait, trouver quelque chose qui te montrerait vraiment combien je suis fière de toi, à quel point je suis heureuse de t’avoir avec moi, surtout après cette année. Je suis tellement désolée d’avoir oubliée de te trouver un cadeau ! Je le suis vraiment ! »
Il s’avança dans son câlin, et se blottit près d’elle.
Twilight, espèce de cornichon ! se gronda-t-elle. Cette année, de toutes les années possibles, oublier de lui trouver un cadeau !
Cette année, après qu’elle était devenue un monstre… et maintenant savoir qu’elle devrait gérer cette partie d’elle pour toujours. Cette année, après avoir voyagé pour découvrir qui il était… et être horrifiée par ce qu’il avait découvert. Cette année, après qu’il ait fait éclore son petit phénix… et finir par être assez fort et courageux pour donner Peewee à Philomena pour que l’oiseau puisse apprendre chez les siens.
Cette année, après lui avoir montré sa plus grande peur… que la pire chose qui pourrait lui arriver serait d’être séparée d’elle. Cette année, une année où il s’était dévoué pour rester à ses côtés, et avait repoussé ses limites pour l’aider à restaurer une race de poneys qu’il n’avait jamais rencontré.
Pourquoi fallait-il que ça soit cette année, de toutes les années possibles, qu’elle laisse tomber son petit dragon ?
Avec tout ça à l’esprit, elle se demanda, était-ce pour ça que ses yeux s’embuaient pendant qu’il se tenait là dans son étreinte et parlait comme un champion ?
Elle le tint, et elle caressa ses écailles. Elle prit de longues inspirations, et puis elle le sentit bouger, se levant du chaud cocon entre ses pattes arrière et sa poitrine.
Il sourit à nouveau vers elle.
« Tu pensais que ça me rendrait triste, hein ? » dit-il en riant. Twilight leva un sourcil, et elle le regarda sourire. « Twi », dit-il d’un ton factuel, « je vais te donner ton cadeau maintenant, d’accord ? »
Avant qu’elle puisse l’arrêter, il se dandina une fois de plus dans la pièce. Il sauta dans la pile de cadeaux, pêchant dedans pour le petit paquet qu’elle avait à peine vu posé dans un coin de son sac de selle.
Elle tendit son sabot sur sa bouche, étouffant un rire. Seule sa plus grande écaille sortait du tas pendant qu’il cherchait sous l’arbre. Il avait l’air d’un requin de fête, un qui naviguait à travers un récif fait de lumières alors que ses couleurs de l’arbre tombaient en cascade autour de lui.
« Aha ! » cria-t-il, bondissant hors de l’arbre, envoyant un ancien ornement, un cordon de guirlande, un collier de perles, et quelques lumières s’écraser au sol au milieu des présents.
Il retourna là où il s’était assis, tendant le cadeau vers elle.
« Oh, euh…. désolé pour l’emballage. Je suis pas encore très bon pour ça », dit-il.
Il était toujours un dragon honnête, la plupart du temps, et le cadeau le montrait.
Il était plus soumis au papier qu’enroulé dedans. La surface plissée et inégale était enveloppé de suffisamment de ruban adhésif qu’il semblait être glacé comme la surface d’un beignet. L’étiquette, le rouleau de ruban, un crayon, et sa paire de ciseaux manquantes semblaient tous coincés dedans, comme des insectes prisonniers de l’ambre.
« Ouais, euhhh », répéta-t-il, « pas encore très bon à ça. Ou pas du tout. »
Elle prit le cadeau, et pendant que sa magie faisait léviter le paquet, il la regardait, presque débordant de joie pendant qu’elle faisait de son mieux pour se réjouir.
Elle mit de côté ses bons ciseaux pour qu’elle puisse les récupérer plus tard, et reposa le regard sur le cadeau en lui-même.
Il lui coupa le souffle.
« Tu l’aimes, Twi ? » dit-il, sa joie sortant d’une façon qui était presque d’une obscénité adorable.
Il sortit le collier du joyau du papier. Il n’était pas très long, mais le parfait rose du rubis brillait de sa propre lumière. Cela aurait suffi mais…
« Regarde, Twi, regarde ! » l’appela-t-il, le tenant en hauteur pour qu’elle puisse mieux l’étudier. Elle dût cligner des yeux, croyant presque que ce qu’elle vit était seulement un tour des couleurs qui tombaient de l’arbre…
Le cœur du rubis était transparent, et à l’intérieur…
« L’intérieur est du méthyle, alors chacune des figures flotte ! Regarde, Twi… c’est nous ! » dit-il, l’amenant encore plus près de ses yeux.
Elle scruta le cœur transparent. Là, deux petites figures flottaient, une où elle pouvait presque voir qu’ils étaient tous les deux dessus… maintenant qu’il lui avait expliqué. Autour d’eux flottaient des confettis, ou quelque chose de similaire, qu’il avait dû placer à l’intérieur il y a longtemps pour qu’ils grandissent dans un rubis si complexe.
Il avait dû grandir depuis… eh bien, depuis le dernier Hearth’s Warming.
Tout ça pour dire qu’ils n’avaient pas de secrets l’un envers l’autre !
Celui qu’il avait donné à Rarity était un chef d’œuvre en termes de facettes, de masse et de lumière pure et inaltérée. Ça ? C’était délicat, petit. Il devenait meilleur à l’ouvrage, et elle se rattrapa elle-même avant qu’elle puisse se demander s’il allait avoir une marque de beauté en gemmologie, comme une mère s’inquiéterait…. En tout cas, si les dragons avaient des marques de beauté.
Elle écarta ses pattes avant autour de lui en se remettant au sol. La lumière du feu de cheminée, l’arbre, et les bougies brillaient à travers en tournant encore et encore, faisant ressortir chaque pièce de confetti qui lui tapait dans l’œil.
« Les feuilles ? » demanda-t-elle pendant qu’il s’installa contre son cou et son épaule.
« Toutes les saisons où on a été ensemble… »
« Les étincelles ? »
« Ta magie ! »
« Les lettres ? »
« Tout ce qu’on écrit… »
« Le bouton ? » demanda-t-elle alors qu’un petit bouton rond naviguait dans la longueur de la chambre transparente.
« Beurk ! » soupira Spike, en se pinçant le bout du nez. « C’est tombé dedans pendant que je scellais le tout ! »
Twilight gloussa, et attendit qu’il reprenne ses esprits.
« Les cœurs ? » dit-il avec un sourire entendu.
A sa surprise, il se mit debout. Il baissa les yeux sur elle, et fit nerveusement courir ses mains à travers ses écailles.
« Twi ? » commença-t-il, doucement. « Quand on se disait bonne nuit là-haut, et que tu m’as demandé si j’étais heureux d’être… à la maison, tu as entendu ce que j’ai dit ? »
Twilight réfléchit un moment. « Hmmm », fredonna-t-elle avec une touche d’introspection. « Non, en fait, non ! » avoua-t-elle. « Qu’est-ce que tu as répondu, Spike ? »
Spike se rassit en face d’elle, se penchant légèrement en avant, amenant sa queue dans ses mains.
« Quand je vivais dans la nurserie… ça, ça n’a jamais été bien. Je me sentais seulement heureux et en sécurité quand tu venais jouer avec moi », commença-t-il. Elle pencha sa tête d’un côté, se rappelant qu’il lui avait dit que son premier souvenir d’elle était qu’elle faisait « coucou » avec lui dans son berceau.
« Quand… euh, quand ils ont commencé à me laisser venir ici, quelques fois, c’était génial. C’était vraiment génial. Mais, quand tu étais à l’école, et que c’était juste moi et Monsieur Papa et Madame Maman, ou même Cadence… ben, c’était pas bien non plus. »
Elle le regarda jouer avec sa queue, comme s’il jugeait ses mots.
« Tu te souviens quand on vivait dans ta chambre à l’école ? Tu te souviens de la première nuit où tu m’as mis dans le berceau, la première nuit où tu m’as dit que je ne pouvais plus dormir avec toi dans ton lit ? » dit-il en riant, comme pour masquer sa gêne.
« Tu as gémi toute la nuit », dit-elle en ajoutant son propre rire. « Tu promettais d’être un bon garçon, comme si tu croyais que je te punissais pour quelque chose. Je ne parvenais pas à te faire comprendre que quand tu muais, ça se mettait dans ma crinière ! »
Les deux rirent, leurs voix s’élevant à travers la verdure du houx et de l’hiver qui se tenait dans la salle décorée.
« Je voulais juste ne pas être loin de toi, tu vois. C’est tout ce que j’ai toujours voulu, Twi, être avec toi, près de toi. J-j’aime toutes les aventures qu’on a vécues, et je n’ai pas peur de faire n’importe quoi si tu es là quand on doit aller le faire. J’étais excité pour aller à Poneyville, parce que ça voulait dire voir de nouvelles et excitantes choses avec toi. »
Il leva à nouveau ses yeux vers elle. Il agrippa fermement sa queue.
« C’est drôle, j’imagine… mais, Twi, la maison ? La maison, Twi… c’est partout où tu es. Je suis à la maison seulement quand je suis avec toi, je suppose. Est-ce, euh, est-ce que tu comprends ? »
Il lutta avec ses mots, les cherchant comme le ferait n’importe quel enfant d’à peu près douze ans.
« Twi, les cœurs montrent à quel point je t’aime, à quel point tu comptes pour moi. Tu es le poney le plus important de ma vie, Twi, et tu comptes beaucoup beaucoup ! J-je ne sais pas comment serait ma vie si, ben, si tu n'étais pas là…. »
« Oh, Spike ! » dit-elle, levant son sabot vers lui. Il sourit à pleines dents en se penchant vers elle. Il s’attendait à ce qu’elle lui fasse un câlin, mais fut surpris de sentir quelque chose de doux le toucher. Il cligna des yeux, et trouva son nez pressé contre le sien.
Lentement, Twilight frotta son nez contre le sien, commençant au départ par un petit mouvement, un qui s’étendit très vite en un cercle, et puis un huit. Elle soupira de joie et essuya encore son visage contre le sien, une fois, deux fois, trois fois, puis l’amena dans un énorme câlin.
« Les cœurs montrent à quel point nous nous aimons, Spike », dit-elle, faisant courir son sabot contre son dos pendant qu’il restait assis dans l’endroit chaud et confortable qu’était sa poitrine, « rappelle-toi de ça, d’accord ? Te regarder grandir depuis ton petit œuf, te voir apprendre à lire et écrire, être là quand tu as commencé à parler… c’était incroyable pour moi, Spike. Tu as été là durant certains des moments les plus importants de ma vie. Tu as raison, Spike, j’imagine qu’on n’a pas de secrets l’un envers l’autre. Il n’y a aucun poney, ou dragon, qui en connaît autant sur moi que toi, pas même maman, papa, et Shining. »
Elle leva brièvement son sabot, l’amenant à ses yeux.
« On prend soin l’un de l’autre, on se soucie l’un de l’autre, et on s’aime l’un l’autre. Tu es si spécial pour moi, Spike. Si spécial que je ne pense pas qu’il y ait des mots pour le décrire… »
Ils s’assirent ensemble alors que l’Hearth’s Warming Eve continua à s’envoler. En le berçant lentement, passant son sabot sur ses écailles et son dos, elle essaya de penser à ces mots.
Elle avait déjà fait ça avant. Elle l’avait fait tant de fois à travers les années. Mais toutes ses vastes connaissances ne parvenaient pas à faire sortir un mot.
Ils ne venaient tout simplement pas. Maternel ? Non, ils en avaient beaucoup discuté, ils étaient trop égaux. Il était plus mature qu’elle dans certains aspects… même si ça lui faisait du mal de l’admettre.
Fraternel ? Peut-être. Mais, là encore, peut-être pas autant. Il avait des devoirs qu’aucun frère ne devait faire, et il était bien trop indépendant d’elle maintenant pour qu’elle puisse dire qu’il était son petit frère.
Meilleur ami ? Est-ce qu’elle l’aimait comme un meilleur ami ? Cela impliquerait qu’elle l’aimait juste autant qu’elle aimait les filles de Poneyville. Elles lui étaient tous très chères, et elle les aimait toutes profondément… mais, elle les connaissait depuis quoi, trois ans ?
Elles n’avaient pas été là pour elle pendant plus d’une décennie, n’avaient pas partagées autant de ses souvenirs. Elles ne la connaissaient pas de la même façon que Spike la connaissait. Malgré toutes les merveilleuses choses qu’elle pouvait dire sur elles, tout l’amour et les louanges qu’elle pouvait leur tresser… aucune d’entre elles ne l’aimait comme Spike l’aimait elle.
Comme elle l’aimait lui.
Il avait toujours été son supporteur, son confident, et son plaisantin. Il croyait entièrement en elle. Il avait toujours était le premier à aller la réconforter quand elle échouait et était toujours le premier à lui crier dessus pour qu’elle se lève.
Meilleur ami ? Non, c’était juste une petite partie de ce qu’elle ressentait pour lui, et la façon dont il la voyait. Mais ça ne pouvait pas tout définir.
Elle sourit et avoua encore que ça ne tenait pas compte de toutes les fois où elle s’était sentie comme, et voulait être, sa grande sœur.
Et ça n’allait pas avec les plus rares et beaux moments, ceux quand une petite partie d’elle rêvait de la vie qu’elle mènerait si elle était sa mère.
Aucun de ces mots ne suffisait. C’était si unique, la façon dont le petit dragon blottit contre elle allait dans son monde. La façon dont il s’y adaptait. Tous les mots marchaient, et aucun ne marchait. C’était juste une soupe compliquée. Le seul ingrédient qui faisait tout tenir ensemble était l’amour. C’était cet amour bizarre, inhabituel, peu conventionnel… beau, honnête et gratifiant qu’ils partageaient.
Quoi qu’ils fussent l’un envers l’autre, quel que soit le mot parfait, heureux et sans doute inexistant qui pouvait le définir… à la fin, elle était son grand, et il était son petit.
Le petit leva sa tête, sourit, et puis atteignit le papier d’emballage jeté. La grande le regarda en sortir quelque chose de long et brillant.
« J’ai oublié, Twi », dit-il en riant, sortant une chaîne dorée à travers une boucle cachée sous le bijou. « Tiens, tu peux le porter comme un bracelet aussi si tu veux. »
Elle se pencha en avant, et elle sentit le chatouillis de ses mains griffues toucher sa nuque, souriant à lui. C’était la seconde pièce de bijouterie qu’il lui donnait, si le collier pas cher fait de quelque chose en faux or qu’il avait gagné pour elle à la foire il y a trois ans comptait.
Et oui, elle le comptait… malgré la façon dont il avait fait passer du violet au vert son pelage quand il avait frotté contre elle.
Tu vas rendre une fille très, très, très heureuse un jour, Spike, pensa-t-elle, luttant pour ne pas rire en sentant le chatouillis de ses mains pendant qu’il luttait pour verrouiller le collier.
Il recula vite dans les lumières colorées qui tombaient de l’arbre. En levant les yeux, le joyau brilla contre son cou.
« Joyeux Hearth’s Warming, Twi », souffla-t-il. « Tu l’aimes ? »
« Je l’adore, Spike », répondit-elle en le levant. Elle le secoua un peu, et tous les éléments dedans tournèrent autour. A l’intérieur, les petites figurines de Spike et Twilight bondirent l’une contre l’autre, et se blottirent l’une contre l’autre dans ce qui semblait être un câlin. « Je l’aime tellement, Spike. Merci beaucoup. »
Elle le laissa reposer contre sa poitrine, et ensemble, ils restèrent là pendant que la dernière partie de l’Hearth’s Warming Eve s’échappait. Il revint, s’assit entre ses sabots avant, se penchant dans la chaleur de sa poitrine et faisant courir ses mains de haut en bas de ses pattes.
Ils regardèrent ensemble le feu de cheminée, les bougies, et l’arbre. La joie de la fête les traversa en restant assis ensemble, proches l’un de l’autre.
Twilight prit une longue inspiration. Elle le sentit commencer à s’éteindre. Tous les signes familiers du sommeil commençant à le réclamer les rejoignirent entre les cadeaux, lumières et bougies.
Elle devait essayer, au moins une fois, avant qu’il ne s’endorme.
« Spike ? » demanda-t-elle. Le dragon remua sous elle, et en se penchant en arrière, il s’assit entre ses pattes avant, la regardant avec des yeux larmoyants et fatigués.
« Spike, ça veut dire beaucoup pour moi que tu m’ais vue aussi fatiguée, que j’avais l’air si épuisé. C’était gentil de ta part de ne pas me déranger avec ton cadeau », dit-il, se penchant pour lui ébouriffer doucement les écailles pour l’avoir laissé oublier quelque chose. Après tout, il avait un travail.
« Mais, Spike », continua-t-elle tandis qu’il souriait. « Eh bien, je veux être dérangée par des choses comme ça. Depuis le jour où les princesses t’ont placée sous ma protection… je voulais être dérangée. Spike, nos cadeaux, ils montrent à ceux qu’on aime ce que nous voulons dire pour eux. »
Elle se pencha en arrière pour qu’il se repose encore entre ses pattes avant. Leurs nez se touchèrent une fois de plus, et il se pencha en avant pour le lui caresser avant qu’elle continue à parler.
« Spike », dit-elle, reposant sa tête entre ses propres pattes, faisant ainsi pour qu’elle le regarder, « il n’y a pas quelque chose que je peux te trouver, ou faire pour toi ? Il n’y a aucun, aucun cadeau que je peux te donner pour l’Hearth’s Warming ? Juste pour que je puisse te montrer à quel point tu comptes pour moi ? »
Il sourit d’un air fatigué, et fit courir quelques fois ses doigts dans sa crinière. Un air choqué le traversa soudainement, et il s’effaroucha. Les yeux de Twilight copièrent sa surprise alors qu’une rougeur se lut sur son visage…
« Spike ? » demanda-t-elle, doucement. « Spike, qu’est-ce qui ne va pas ? »
« Rien ! » dit-il. Il se calma, puis répéta sa déclaration. « Rien, Twi, je pensais juste à quelque chose de drôle… »
« Eh bien », dit-elle avec juste une pointe d’exaspération dans sa voix, « qu’est-ce que c’est ? »
Spike se leva et regarda tout autour de la pièce. A sa grande surprise, il se dirigea vers le sofa tout proche et retira les coussins. Il alla ensuite vers l’autre canapé, et les autres chaises.
Partout où il pouvait trouver des coussins, oreilles, et couvertures, il les rassembla et les plaça au centre de la pièce.
Twilight regarda, pensant que peut-être, il faisait une sorte de nid, ou une hutte… un morceau d’art abstrait, peut-être ?
Il finit très vite, et devant lui, un tas de toutes sortes se tenait au sol, tout près de la chaleur de la cheminée et de la lumière de l’arbre.
« Twi », dit-il sans se retourner vers elle, « si, peut-être… est-ce que tu penses qu’on peut revenir dans le temps, juste un peu ? Revenir…. Quand on était juste un peu plus petit, quand je ne muais pas autant que maintenant… »
Il entendit ses doux et familiers bruits de sabots derrière lui. Twilight se pencha sur lui, et lentement, elle le gratifia d’un autre câlin.
« Spike », demanda-t-elle, « est-ce que tu essaies de me dire que ce que tu veux pour l’Hearth’s Warming… est un bon et long câlin ? »
« Hé », rit-il en posant sa main sur ses écailles. « Eh bien, ouais… on pourrait dire ça… »
Elle pouvait faire ça. C’était faisable. C’était dans son budget, ses moyens…. et ses envies.
Il n’y a pas de façon délicate de dire ce qui arriva ensuite. Il n’y avait rien de gracieux ou serein à ce propos. Ce n’était ni beau ni posé. Il n’y avait rien d’élégant dans la façon dont elle le prit et l’enfonça dans les coussins.
En résumé, elle s’y effondra.
Des couvertures et oreilles tombèrent autour d’eux pendant qu’il se levait, et en essayant de réparer la structure, il se retrouva à la regarder droit dans les yeux.
« Un long et bon câlin », dit-elle, penchant son cou en avant. « Un qui dure jusqu’à… oh, disons, jusqu’à ce que maman nous réveille pour le petit-déjeuner ? Est-ce que ça te semble un bon cadeau, Spike ? Tu aimerais ça ? »
Spike rougit légèrement en tenant un oreiller pour qu’elle repose sa tête dessus et finissant de tout arranger. « Ouais, Twi », dit-il consciemment. « S-si tu le veux bien. E-est-ce que tu le veux bien ? »
« Spike », dit-elle, « je t’ai toujours donné des câlins et bisous. Est-ce qu’il y a une créature à qui j’en ai donné plus ? »
Elle pencha sa tête plus près de là où il se tenait, le regardant en levant légèrement les yeux.
« Je continuerais à te donner des câlins, des étreintes, et des bisous même si j’ai des enfants. Je te les donnerais quand je serais une vieille mémé. Je te les donnerais même quand tu seras grand et que tu pourras à peine sentir mes sabots autour de ta taille. Et, Spike, tu sais quoi ? »
Elle pencha sa tête encore plus près, l’atteignant jusqu’à ce que son visage se trouve à quelques centimètres de son corps.
« Quoi, Twi ? » demanda-t-il alors que le violet de ses yeux attrapa la lumière du feu.
« Je continuerai à faire ça aussi. »
Sur ce, elle lui fit un prout sur le ventre.
Le rire du petit dragon s’éleva dans la pièce tandis qu’elle continuait son assaut. Très vite, elle lui touchait avec ses sabots les endroits sensibles qu’elle avait découverts il y a longtemps, faisant résonner ses cris de joie à travers le living room.
Il fit semblant de se défendre, mais dès que son doux toucher tomba dans l’espace entre ses bras, la base de son cou, et la pique de sa queue, il ne fit rien d’autre que de s’approcher plus près d’elle et de rire joyeusement.
Après quelques instants, la séance prit fin. Il glissa le long de l’espace où son corps gisait sur la montagne de coussins, les déplaçant et se taisant.
Twilight baissa les yeux vers lui. Elle fit encore courir son sabot sur lui, regardant ses yeux refléter les lumières de l’arbre et fixant la scène de fête.
« Twi, merci », dit-il, toujours de la direction opposée à elle. Son corps commença à se détendre contre le sien. « Aucun autre dragon n’a d’Hearth’s Warming. Aucun autre dragon n’a autant d’aventures. Aucun autre dragon n’a autant d’amis qui l’aiment. »
Il tourna son dos contre sa fourrure, se collant plus près de la chaleur de son pelage de mammifère.
« J’aime tellement ma vie, Twi. Je l’aime vraiment, vraiment », dit-il, la voix devenant de plus en plus basse. « Et tout ça parce que tu es avec moi… et que je peux venir avec toi. Merci… merci infiniment, Twi. »
Elle ne répondit pas avec des mots.
Au lieu de ça, Twilight étendit ses pattes. Une sous sa tête, le levant au même niveau que le sien. Leurs têtes reposèrent ensemble sur l’oreiller avec ses sabots avant enroulés autour de lui. Ses petits bras l’encerclaient, l’amenant plus près de lui, et elle pouvait sentir son sourire grandir sur son visage alors que ses mains frottaient de haut en bas de ses sabots.
Du bout de sa queue, entre ses genoux, dans tout son corps collé au sien, jusque tout en haut de sa tête situé sous son menton, Spike était inondé par la sensation, l’odeur et chaleur familière de la créature qu’il aimait le plus au monde.
Il se tortilla juste un peu, s’enfonçant aussi loin que possible dans sa chaleur, et il était un petit dragon très heureux.
En toute honnêteté, Twilight Sparkle se sentait juste un tout petit peu excitée.
Oui, elle se sentait à nouveau excitée. Elle l’avait trouvé, le parfait cadeau pour son assistant numéro un, son petit dragon… son grand petit gars.
C’était un qu’elle pouvait donner avec joie, librement et complètement. C’était le cadeau d’être là pour lui, pour être juste la partie forte de lui-même qu’il voyait en elle. Même quand elle était allongée là avec lui, elle pouvait le sentir tomber dans un sommeil paisible. Elle pouvait sentir ses petits cœurs ralentir leur rythme syncopé contre son sabot alors que son corps se calmait.
« Twi ? » dit-il, la voix légèrement étouffée par la fatigue et la proximité de son corps. « On… on est nos cadeaux pour l’autre, hein ? »
« C’est très bien dit, Spike », répondit-elle. « Et c’est vrai aussi. Nous sommes nos cadeaux… et t’avoir avec moi me rend très, très heureuse. »
Elle leva légèrement sa tête, juste assez pour qu’elle ait un angle pour frotter son visage contre le sien, le câlinant encore et encore alors qu’il s’approchait de plus en près du moment où il tomberait dans le pays des rêves.
« Twi », souffla-t-il d’un ton distant, « Je t’aime. Joyeux Hearth’s Warming. »
« Je t’aime aussi, Spike », lui dit-elle, murmurant doucement les mots. « Dors bien, joyeux Hearth’s Warming. »
Elle leva sa tête, sourit, et toucha doucement son front avec ses lèvres.
Et, parce qu’elle n’avait aucune raison de ne pas le faire, elle recommença encore.
Elle continua à baisser les yeux vers lui jusqu’à ce qu’elle sente le rythme contenu de sa respiration.
Elle plaça sa joue contre la sienne pendant un moment, sentant la fraîcheur de ses écailles. Levant sa tête, elle commença à la replacer sur l’oreiller, mais elle s’arrêta d’elle-même.
Au-dessus du manchon, les bougies, sentant le sommeil qui envahissant la pièce, commencèrent à s’éteindre une à une.
Elle plaça ses lèvres sur sa joue, les laissant le toucher là pendant un long moment. En levant sa tête, les coins de sa bouche tournèrent dans le plus petit des sourires. C’était l’image qui resterait dans son esprit en replaçant sa tête sur l’oreiller, reposant son menton au-dessus de sa tête.
Elle parvint juste à entendre la grande horloge dans le couloir carillonner paisiblement l’heure en refermant ses yeux. Tandis que minuit passait, une nouvelle journée commençait. L’Hearth’s Warming Day était devant elle, et elle ne pouvait être plus heureuse de ses cadeaux.
En quelques instants, le feu de cheminée sentit qu’il n’y avait plus aucune créature éveillée dans la pièce, et il régla ses flammes pour garder au chaud ceux qui dormaient là, pendant que la pièce devenait de plus en plus noire.
L’arbre resta allumé, les lumières magiques brillant fièrement dans le noir. Elles tombèrent sur les deux qui flottaient dans les couleurs, les joyeuses ombres les atteignant même dans les rêves joyeux qu’ils partageaient en étant blottis l’un contre l’autre.
Alors, la grande et le petit, c’est ainsi qu’ils passèrent la nuit, blottis l’un contre l’autre….
…. Tout comme ils l’avaient fait il y a des années, lorsque l’excitation de l’Hearth’s Warming avait traversé une petite pouliche et son tout petit dragon.
Dehors, la plus douce des chutes de neige flottait dans la capitale. Les flocons glissaient sans bruit, capturant les lumières de la fête qui sortaient des maisons, remplissant les rêves de ceux qui y vivaient de bonnes nouvelles et de doux souvenirs.
FIN
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