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Vinyl and Octavia : University Days [...]

Une fiction traduite par Lostrios.

Chapitre 10

Le temps avait beau être gris et pluvieux, il n’avait aucune influence sur l’humeur de la jument grise, souriante, la tête plongée dans son oreiller. Elle avait des pensées bien trop chaleureuses.

Son amie, sa meilleure amie, était allongée dans un lit à moins de six mètres, pouffant sous sa couverture. Un léger pianotage se fit entendre, et comme prévu, son téléphone se mit à sonner quelques secondes plus tard. C’était la troisième fois aujourd’hui. La première l’avait réveillée et la deuxième l’avait informé de la coupable.

La violoncelliste leva un sabot et le tira vers elle, y répondant d’une voix sèche.

« Allo ? »

Un léger rire lui parvint en même temps qu’elle l’entendait à l’autre bout de la pièce. Elle attendit patiemment que l’auteur mystérieux de cet appel se ressaisisse et reprenne avec une voix comiquement profonde. « Est-ce que votre réfrigérateur marche ? »

« …Est-ce que tu me poses sérieusement la question ? »

« Madame, je dois vraiment savoir. Est-ce que votre réfrigérateur marche ? »

« Je n’ai pas de réfrigérateur. Les cuisines des chambres appartiennent à l’université. »

« Alors vous devriez courir… heu, attendez une seconde. » La ligne, et la chambre, retrouvèrent le silence le temps que Vinyl trouve comment s’en sortir. « Hum, est-ce que le réfrigérateur de l’université marche ? »

« Je ne sais pas, je ne m’en suis jamais servi. »

La DJ sorti la tête de sous sa couette. « Bon sang, Octavia ! »

Lui tirant la langue, la jument en question glissa hors du lit et s’approcha. « Voila pourquoi il ne faut pas essayer de m’avoir avec le plus vieux tour connu. »

« Comment est-ce que tu peux connaitre les appels truqués de toutes façons ? » Vinyl se décala légèrement et Octavia la rejoignit sur le lit.

« Je viens de le dire : le tour le plus connu. J’en ai lu quelques uns dans ‘guide de préparation à l’université’. C’était plus sur comment les éviter que sur comment les faire mais- »

« Combien de livres comme celui là tu as lu ? » Les verres bordeaux se tournèrent vers elle avec curiosité.

Octavia s’en voulut de ne pas s’être levé suffisamment tôt pour la voir sans. « Je… un certain nombre. Je m’ennuyais beaucoup, tu te souviens. »

« Tu as essayé de faire des trucs pour arrêter de t’ennuyer ? » La licorne se mit à lui caresser distraitement la crinière.

La violoncelliste fronça les sourcils. « Comme quoi ? »

« Laisse tomber. Je disais ça comme ça. » La voix de Vinyl tremblota légèrement.

« Tu peux être très étrange parfois, Vinyl. » Ria-t-elle. « Pourquoi tu me touche la crinière ? »

S’arrêtant un instant, l’esprit de la DJ se mit à carburer. « Parce-que c’est… ce que font les meilleures amies. Entre autres. Jouer avec la crinière de l’autre, tu sais. »

« Vraiment ? Qu’est-ce qu’il faut faire d’autre ? Je devrai faire des recherches là-dessus. » Octavia se mordit la lèvre et plongea ses sabots dans la crinière de son amie, gémissant.

« Calme-toi ! Tu n’es pas censée me scalper. Mais bref, tu n’as pas besoin de faire de recherches, je suis là pour ça ! Je te dirai tout ce qu’il faut savoir. »

« Oh merci Vinyl, je ne saurai vraiment pas quoi faire sans toi. » Elle se rapprocha et lui embrassa la joue avant de sauter hors du lit. « Tu devras remettre la leçon à plus tard parce-que j’ai un cours qui va bientôt commencer. »

Un courant d’air suivit Vinyl alors qu’elle courait vers la salle de bain. « Je prend une douche ! » Cria-t-elle.

« Heu, ok ? » Un instant plus tard, la jument grise ne pensait plus à l’étrange comportement de la DJ et commençait à se préparer.

Elle commença par préparer ses livres et cahiers. Elle enchainerait ensuite sur ses étirements matinaux. Enfin, comme elle transpirerait, il lui faudrait une douche, complétée par quelques petites touches supplémentaires. C’était tout un travail de ne pas briser cette routine.

Pure, inoubliable honte.

Elles descendirent les escaliers sans se regarder.

« Est-ce qu’on va en parler ? » Tenta Octavia

« Non. » Lui répondit Vinyl.

« Mais on ne porte jamais de vêtements de toutes façons, où est la différen- »

« J’étais à la douche ! »

« J’avais oublié ! J’étais occupée, je ne savais plus que tu étais là ! »

« Tu n’as pas entendue l’eau couler ? »

« J’étais…très concentrée sur ma routine. »

« Ouais, sans blagues. »

La DJ poussa la porte de sortie et s’arrêta pour laisser passer la violoncelliste. Octavia sourit nerveusement. « Alors… on est toujours amies ? »

Vinyl sembla ébranlée dans se colère. « Quoi ? Ouais ! Evidemment qu’on est toujours amies. Juste… Ne parlons plus jamais de ça, d’accord ? »

Souriant de soulagement, Octavia hocha la tête. « Ok. »

« Cool. Maintenant fait moi un câlin et part en cours. » L’accolade se termina trop vite et Octavia partit vers sa salle.

Vinyl rentra dans l’immeuble et remonta les escaliers le plus vite possible. Elle n’avait pas cours aujourd’hui, ce qui voulait dire qu’elle devrait trouver quelque chose à faire avant le retour de son amie. L’université offrait beaucoup d’occupations sur les campus comme des tables de billard, des films à louer ou des bars, mais rien ne l’attirait particulièrement.

A la place, elle remonta dans se chambre, fermant la porte derrière elle. Dans un flash de magie, sa table de mixage (qui s’était retrouvée derrière le bureau se réveilla et se brancha joyeusement, comme un animal accueillant son maitre. De plus, l’ordinateur s’alluma à son tour, affichant tout un tas d’écrans à la DJ.

Relevant doucement ses lunettes sur son front, Vinyl sentit sa bouche s’étirer en un sourire. Elle n’avait pas vraiment eu le temps de composer ces temps ci, mais là elle avait du temps et de l’inspiration.

J’espère que ces murs sont solides.

En quelques minutes, la fenêtre vibrait sur un son très bas, presque imperceptible, semblant emplir la pièce. L’échine de la DJ en tremblait. Elle commençait toutes ses musique ainsi, pour faire venir l’énergie et faire battre son cœur. Ce son lui donnait toujours envie de bouger, de se concentrer à fond sur la musique

Mais c’était différent aujourd’hui, elle rajoutait des sons habituels, se demandant comment leur donner vie, lorsque un instrument attira son attention.

Peut-être… Juste un test.

En une pression de bouton et une pulsion de magie, un son profond, menaçant, sorti des enceintes. Un violoncelle, jouant une seule note. La qualité du son était presque parfaite, on aurait put croire que quelqu’un jouait dans la pièce.

Et… c’était bien.

Ca donnait aux basses une signification particulière, sombre et effrayante, contrastant avec l’énergie qu’elles dégageaient avant.

Vinyl commença immédiatement à essayer de nouvelles notes, des choses simples, rien de vraiment incroyable. Mais lorsqu’elle écouta sa musique avec ces changements, elle failli crier de bonheur. C’était quelque chose auquel elle n’avait jamais pensé. Qui aurait deviné qu’un instrument aussi vieux pourrait s’accorder aussi bien avec de la musique moderne ?

Une heure et demie passa, Vinyl essayant toujours plus de choses avec d’autres instruments à cordes. La DJ avait l’impression d’avoir découvert un nouveau monde dans la musique.

Et c’était grâce à Octavia.

Comme si elle avait besoin d’une nouvelle raison de-

La musique monta soudainement, détruisant toutes les pensées de la licorne. Elle serra les dents et se pencha sur l’écran, mais c’était inutile d’essayer de se concentrer maintenant.

Avec un soupir, elle redescendit le volume à un niveau raisonnable. Ces pensées traitresses revinrent doucement, chuchotant des possibilités et vérités qu’elle n’était pas prête à affronter. Mais elles s’en fichaient et tournaient à l’arrière de la tête de la DJ.

Et si…

Peut-être…

« Dégagez ! » Hurla-t-elle, frappant la table d’un sabot. Mais les pensées ne partirent pas, et elle s’enfoui la tête dans ses pattes.

Quand est-ce que ça s’arrêterai ?

Le vent ébouriffa immédiatement sa crinière au moment où elle sortit de la salle. Soupirant, la violoncelliste essaya vainement de remettre un peu d’ordre avant d’abandonner, se concentrant sur le chemin.

Plus loin, proche de l’entrée des bâtiments des chambres, se retrouvaient deux juments dont l’une était une certaine licorne vert-menthe qui leva la tête dès qu’Octavia s’approcha.

Le cœur battant pour essayer de trouver quelques insultes, Octavia essaya de les ignorer poliment.

« Hey. » L’interpella Lyra. L’autre jument leva la tête a son tour, sa crinière orange soufflée par le vent. Octavia continua d’avancer, mais un second cri l’atteignit. « Hey, attend une seconde. »

« Je dois vraiment rentrer- » Dit-elle par-dessus son épaule, ralentissant très légèrement.

« Juste un moment. Bon sang, on dirait que t’as peur que je te frappe. » La licorne s’approcha et sourit. Son œil au beurre noir disparut légèrement mais restait visible.

« Oui, ça serait ridicule. » Dit Octavia en se forçant à rire.

« Ecoute, heu, tu n’es pas fan de cette Vinyl Scratch hein ? »

Oh non, oh non, on n’a pas été très discrètes ces temps-ci. Est-ce qu’elle nous a vues ? Est-ce qu’elle sait qu’on est colocataires ?

Puisque aucune réponse ne lui vint, elle hésita rapidement sur le plan à suivre. « Non… pas du tout. Elle, heu, me tape vraiment sur les nerfs. »

« Ouais, pareil pour moi. Et c’est la même chose pour pas mal de gens, d’après ce que j’ai entendu. » Un sourire méchant se dessina sur le visage de Lyra. « Prête pour une vengeance ? »

Une colère froide apparue chez le violoncelliste. « Vengeance ? » Demanda-t-elle froidement. « Vengeance pour quoi ? »

Le sourire disparut un moment. « Pour… heu, tout ce qu’elle t’as dit en cours. »

« Des petites provocations et des insultes ridicules ? »

« … Ouais. Est-ce qu’elle ne t’insupporte pas ? »

« Oui, jusqu'à ce que je quitte la salle. Je n’y pense presque jamais hors des cours de psychologie. Je pense que c’est un peu puéril de vouloir se venger pour ça. »

« Mais je paris que quand vous étiez ensembles, pour le cinéma par exemple, c’était encore pire ! Vrai ? » La licorne perdait rapidement le contrôle de la situation, déstabilisée par la réponse inattendue.

« Parfois. Mais comme je te l’ai dit, quand je ne la vois pas, j’y pense à peine. Je refuse que des sentiments aussi négatifs ne m’envahissent. » Octavia s’approcha d’un pas avec un froncement de sourcils déçu. « Mais apparemment c’est l’inverse pour toi, Lyra. Plutôt que d’admettre que ta petite dispute avec Vinyl n’était rien, tu préfères malheureusement chercher d’autres poneys pour te venger. De plus, non seulement tu laisses Vinyl contrôler tes actions, mais ça aura de terribles conséquences pour ton futur. A chaque fois qu’un patron critiquera ton travail ou qu’un passant te hurlera dessus, lancera-tu une guerre contre eux ? Dis-moi, tu penses que ça peut te rendre heureuse ? »

La bouche de la licorne s’ouvrit et ses yeux grands ouverts clignèrent rapidement comme si elle était en train de chercher une réponse. « Je- Je ne- pourquoi- »

« Tu dois réfléchira à quel sorte de poney tu es en train de devenir. Réfléchis-y, parce-que si tu ne le fais pas, Bonbon ne sera pas la seule à te donner des yeux aux beurre noir. » C’était juste une supposition, mais il sembla qu’elle avait touché juste.

« H-Hey ! Tu n’as aucune idée de ce qu’il se passe entre Bon et moi, alors n’en parle pas ! »

Octavia abaissa la tête humblement. « C’est vrai. Je suis désolée. Mais mes mots restent vrais, et tu le sais. »

Le visage de Lyra semblait en bataille, méfiance contre acceptation. « Tu… Tu devrais y aller Octavia. »

La violoncelliste se tourna pour partir, mais marqua une pause. « Tu y pensera ? »

« Je… peut-être. »

Hochant la tête, Octavia partit le long du chemin. Derrière elle, la conversation reprit lentement.

« Belle façon de me soutenir, C-Top. » Murmura Lyra

« Belle façon de te faire détruire, Lye-Lye »

« Pourquoi tu n’as pas aidé ? »

« Parce qu’elle a raison. »

« Non elle n’a pas raison, je ne suis pas comme ça… Pas vrai ? »

Même à cette distance, la voix de ‘C-top’ sonna comme du poison. « Tu m’as déjà dit de me taire trois fois aujourd’hui. Je ne sais même pas pourquoi je continue de te parler. »

Et la dernière chose qu’Octavia entendit fut un petit, mais oh combien mémorable, mot.

« …Désolée. »

Elle s’autorisa un petit sourire victorieux une fois entrée dans le bâtiment.

J’ai explosé le record de mensonges dans cette conversation, mais ça en valait la peine.

Un étrange son se fit entendre alors qu’elle avançait vers les escaliers. Ca semblait venir d’en haut, quelque part près de la chambre 10…

« Oh mon dieu. » Les yeux d’Octavia s’élargirent au souvenir de la quantité d’appareils musicaux qui se trouvaient dans sa chambre… et qui se trouvaient sous la garde de la DJ. « Ooooooooh mon dieu. »

Elle dépassa la pégase bleu dans les escaliers, mais continua à monter les marches à vive allure. A mi-chemin, des sons supplémentaires se firent entendre. Violons, violes…violoncelles ?!

« C’est un antique, stupide licorne. » Siffla-elle, accélérant sa course.

Comment Vinyl avait put toucher à son bien le plus précieux ! Comment osait-elle jouer du violoncelle ! Et… comment osait-elle être douée !

Chargeant le long du hall, la vraie violoncelliste dérapa devant sa porte et entra rapidement, sans prévenir pour pouvoir l’attraper sur le fait.

Du coin de l’œil, elle aperçut son violoncelle là où elle l’avait laissé, mais son attention fut immédiatement attirée vers l’ordinateur, occupé par la licorne blanche.

La musique… Tout venait de l‘ordinateur et de la table de mixage. Tout, des violes jusqu’aux violons, orchestrés depuis l’ordinateur. Comment pouvait-elle les combiner avec autant de précision ? C’était une supposition assez sûre de dire que Vinyl n’était jamais allé dans un cours de musique classique, et pourtant elle en créait une. D’où lui venait l’inspiration ?

Le sac d’Octavia tomba silencieusement sur la tapis tandis qu’elle fermait discrètement la porte pour ne pas déranger l’artiste.

Dessiner était peut-être plus qu’un hobby, et elle avait définitivement du talent, mais ça, voila pour quoi Vinyl était née. Ca se passait de toutes questions. Sa posture, détendue mais concentrée, ses mouvements, poussés par la précision du talent et de l’expérience combinées, et son œuvre, magnifique, tout prouvait que sa cutie mark lui seyait plus que tout.

Tandis que la chanson continuait, changeante et constante, s’améliorant avec les changements, Vinyl devenait de plus en plus agitée. Elle agitait la tête comme pour disperser des pensées, et se murmurait des choses de temps en temps.

La DJ monta soudainement le volume à un niveau indécent, faisant presque trembler tout le bâtiment. Octavia ne put s’empêcher de sursauter à l’explosion des basses, mais Vinyl ne pouvait l’avoir entendue par-dessus la musique.

C’était trop fort pour vraiment en profiter, et même la licorne semblait partager cette opinion, redescendant le volume à un niveau correct. Mais elle restait aussi agitée qu’avant, gigotant sur sa chaise en permanence. Octavia regardait cette queue bleue se déplacer au sol, et se mit distraitement à remuer en même temps que la musique.

Sans préavis, Vinyl frappa son sabot sur le bureau et cria « Dégagez ! » avant de s’enfouir la tête dans ses pattes.

La peur frappa Octavia comme de l’eau glacée. Vinyl avait du la voir dans un reflet. C’était comme être prit en train d’observer quelqu’un dans un moment intime avec son amant, peu importe vos vraies intentions, ils penseront toujours le pire de vous.

« Désolée. » Dit-elle doucement. « Je… ne voulais pas t’interrompre. » Vinyl coupa la musique dans une pulsion de magie désespérée et se tourna vers son amie. Au vue de la surprise se peignant sur son visage, les suppositions d’Octavia étaient fausses.

La violoncelliste crut que toute la réalité autours d’elles retenait son souffle devant la vue qui s’offrait à elle. « Rouges… »

Murmura-t-elle presque inaudible ment.

« Non ! Heu, désolée. Ce n’est pas, heu, à toi que je criais. » La licorne blanche essaya de rire mais sa voix craqua et détruit toute tentatives de nonchalance.

Octavia s’approcha. « J’ai entendu…ta musique. » Dit-elle, essayant de remplir avec quelque chose ressemblant à une conversation, bien que son attention fût ailleurs.

Evidemment qu’ils étaient rouges.

Personne n’a les yeux rouges, alors évidemment que les siens le seraient.

Vinyl avait l’air gênée par le regard intense, continu posé sur elle, mais la jument grise ne pouvait s’arrêter. Depuis des semaines elle se posait la question et essayait de les apercevoir. Ces deux, profondes orbes qui l’avaient occupée si longtemps étaient désormais visibles.

Et ils étaient magnifiques.

« Pourquoi tu portes des lunettes ? » Sa propre voix semblait venir d’ailleurs alors qu’elle continuait d’avancer vers la licorne.

« Je-Je…heu… » Vinyl ne pouvait pas non plus détourner le regard, coincée par la proximité d’Octavia.

Il n’y avait pas un mètre entre elles. La jument blanche semblait terrifiée ; sans ses lunettes derrière lesquelles se cacher ; il n’y avait rien entre elles. Octavia se rapprocha encore et toucha la joue de la DJ.

La licorne sentit la chaleur monter le long de son cou, et tous les sons s’effaçaient. La fourrure de son amie avait l’air si douce… et son sabot, la maintenant gentiment en place, comme si elle voulait bouger, comme si elle voulait re-bouger un jour…

Elles restèrent ainsi un moment, la chambre disparaissant comme un rêve. Inquiétude et doutes papillonnaient dans la tête de la licorne, mais ses peurs étaient enterrées sous le regard brillant d’Octavia.

De son coté, la violoncelliste n’avait jamais eu autant de résolution de toute sa vie. Elle ne savait pas très bien ce qu’elle faisait, pas encore, mais ça lui semblait la bonne chose à faire. Et après une vie entière de faits inutiles mais vérifiés, appris en cours, elle décida que c’était suffisant, du moins pour le moment.

Tout ce qui comptait était les derniers pas à faire.

Tout ce qui comptait était la respiration de Vinyl sur sa peau.

Tout ce qui comptait était ces derniers…quelques…centimètres.

Tout ce qui comptait était le baiser.

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GhostPonyRider
GhostPonyRider : #5389
Ouf... Je rentabilise plutôt bien mon défibrilateur d'urgence ces derniers temps.
L'auteur à selon moi trois qualités principales ! Il maîtrise le choix des mots, il maîtrise la narration, et il maîtrise le lecteur !
J'ai terriblement envie de lire la suite mais... J'ai l'impression que ça pourrait me tuer ! X'D
Il y a 3 ans · Répondre
spiritsprint
spiritsprint : #2237
woaaah magnifique ce chapitre
Il y a 4 ans · Répondre
Lostrios
Lostrios : #409
Bac blanc terminé ! je m'y remet ne vous inquiétez pas :D
Il y a 4 ans · Répondre
Spirit
Spirit : #404
Argh! Tellement d'émotion,la suite vite!! :)
Il y a 4 ans · Répondre
Mydaline
Mydaline : #266
M'Aaw ! J'ai tellement hâte de savoir la suite !
Il y a 4 ans · Répondre

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