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Vinyl and Octavia : University Days [...]

Une fiction traduite par Lostrios.

Chapitre 20

Le matin sous l’organisation de Bonbon était presque militaire. Octavia observait au travers de ses paupières entrouvertes alors que la propriétaire courait pour préparer la journée. Lyra était poussée à table pour le petit déjeuner puis placée dans une douche dès qu’elle avait terminé. Octavia se demanda quel rôle la licorne pouvait avoir dans l’organisation de la boutique. Elle n’était pas en charge des clients tout de même ? Lyra avait fait de grands progrès d’après ce qu’Octavia pouvait voir, mais c’était surement toujours trop pour elle.

Vinyl était en train de ronfler sur le second canapé, encore inconsciente du monde qui l’entourait, et resterait ainsi pour encore une ou deux heures. Octavia était démangée par l’envie de la rejoindre pour être plus près d’elle, mais préféra s’abstenir en vue leur compagnie. Même si elles étaient amies désormais, Octavia voulait éviter de pousser la limite trop loin, et se câliner à la vue de toutes aurait été très impoli.

Finalement la précipitation se calma et les deux juments descendirent les escaliers, discutant de l’agenda du jour. Apparemment il y a avait un sous-sol où Bonbon confectionnait toutes ses merveilles sucrées, et elle était impatiente d’en refaire une fournée.

Laissée seule dans le salon, Octavia se redressa enfin et ouvrit grands les yeux. Tout avait une chaleureuse ambiance, elle pouvait voir que chaque petite décoration avait été choisie sans savoir si elle s’accordait au reste ou non. Bonbon choisissait simplement ce qu’elle trouvait joli, et Octavia préférait cela à tout le Feng Shui du monde.

Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas pensé à ce genre de choses. Etre loin de sa mère lui avait permis de comprendre ce qui comptait réellement pour elle. Les apparences ne cachaient qu’un temps, tôt ou tard le cœur devait briller. Et à ce moment, il était éblouissant.

D’excellente humeur, Octavia se leva et s’étira les pattes. Cet endroit partageait beaucoup de qualités avec leur chambre qu’Octavia n’avait pas remarquées hier soir. La compagnie de Lyra et Bonbon réchauffait tout le bâtiment de la même manière la présence de Vinyl le faisait. Elle se sentait en sécurité, relaxée. Il n’y avait aucune raison de s’inquiéter ni de s’alarmer. Juste le simple plaisir d’une calme matinée d’hiver.

Octavia plongea son sabot dans sa crinière, avant de se rappeler qu’elle avait oublié de ramener son téléphone. Elle haussa les épaules et se dirigea vers la cuisine. Pas grave. Ce n’est pas comme si je m’en servais souvent. Bonbon avait laissé de la pâte à crêpes sur le comptoir. La gentillesse de cette jument ne connaissait donc aucune limite. Elle trouva rapidement une poêle et se mit aux fourneaux. Elle se demanda inconsciemment combien de temps elle devrait marcher pour bruler toutes les calories qu’elle allait avaler, tandis que ses pensées lui disait poliment de simplement profiter.

Vinyl ne semblant pas se réveiller, Octavia finit de cuir toute la pâte et dévora son repas avec une férocité que seule la solitude peut permettre. Elle put à peine retenir un petit soupir de satisfaction au prix d’un gargouillement de ventre affirmatif. Son petit déjeuner avalé, elle retourna aux canapés, s’approchant cette fois de Vinyl. Après un coup d’œil autour plus par habitude que par logique, Octavia posa ses lèvres sucrées sur celles entre-ouvertes de la DJ. Souriant doucement, elle partit vers la salle de bain pour faire sa toilette. Un début parfait de ce qui allait clairement être une journée parfaite.

---

Vinyl ouvrit les yeux alors que la porte de la salle de bain se refermait. Pourquoi j’ai les lèvres sucrées ? Se demanda-t-elle confusément, clignant des yeux devant la lumière du soleil entrant par la fenêtre donnant sur la rue. Elle chercha instinctivement Octavia mais ne la trouvant pas elle retomba sur le canapé en grognant. Se réveiller aux cotés d’Octavia était la seule chose qui rendait les réveils supportables. Enlever la jument revenait simplement à des yeux douloureux et des muscles endormis.

Lentement, le son étouffé de l’eau tombant au sol se fit entendre. Vinyl tourna son regard léthargique vers la source du son. La pensée d’Octavia sous la douche la réveilla rapidement, envoyant des petits frissonnements familiers le long de sa colonne vertébrale. Elle était sur le point de charger et d’interrompre la toilette de son amante lorsque l’odeur des crêpes lui atteint le museau. Son estomac gargouilla et prit immédiatement le dessus sur ses précédentes envies, dirigeant ses pas vers la cuisine.

Une assiette de crêpes avait été disposée pour elle comme un cadeau des cieux. Elle n’hésita pas avant de plonger directement dedans, enfournant le plus de nourriture possible dans sa bouche. Elles n’avaient jamais vraiment l’occasion de cuisiner quelque chose dans la cuisine du campus, principalement parce-que la moitié des équipements était cassée. C’était donc un changement agréable par rapport la cafétéria froide habituelle. Oh Célestia, elle avait oublié à quel point des crêpes maisons étaient bonnes.

Une fois son orgasme alimentaire achevé, elle s’essuya la bouche et trotta vers la salle de bain, ayant entendu l’eau s’arrêter quelques minutes plus tôt. Un peu de vapeur s’échappait de sous la porte, virevoltant en se faisant déranger par Octavia, de l’autre coté de la porte. Vinyl toqua deux fois et entra.

"Oh heu, occupé !" Octavia était en train de se sécher la crinière et ne pouvait pas voir l’intruse. Vinyl sourit et s’approcha, referma la porte avec le flanc pour ne pas que la chaleur ne s’échappe. "Bonbon ?" La violoncelliste pinça les lèvres, confuse par l’absence de réponse. Sans perdre un instant, Vinyl se pencha et l’embrassa, restant ainsi pour un bon moment juste pour le plaisir. Alors qu’elles se séparaient, Octavia essayait très visiblement de ne pas sourire. "J’espère vraiment que c’est Vinyl.

-Bon de savoir que tu penses à moi lorsque tu embrasses des juments étrangères." Vinyl lui tapota le museau.

Octavia réussi enfin à attacher la serviette sur sa tête, révélant ses grands yeux violets, pétillants d’espièglerie. "J’ai en effet tendance à être attirée par les plus étranges." Elle se rapprocha et posa ses lèvres contre celles de Vinyl pendant un moment extrêmement bref, avant de se retourner et sortir de la salle de bain, laissant la DJ les lèvres tendues d’anticipation. Après un instant, Vinyl toussota de gêne, se sentant un peu idiote, puis suivit son amante.

"C’est un bel appartement, pas vrai ?" Remarqua Octavia, se tenant devant la grande fenêtre surplombant la rue.

"Ouais, je dois avouer que je suis un peu jalouse." Admit Vinyl, rejoignant la jument grise.

"Mais je préfère tout de même notre chez nous." Octavia donna un petit coup de hanches à Vinyl, lui souriant chaudement.

"Je suis d’accord." Après un instant, Vinyl ajouta. "Je pense qu’on devrait rentrer maintenant. Je rêve de te faire des choses qu’on ne peut pas faire ici.

-Toujours aussi subtile ma chère. " Octavia soupira et retira la serviette, la rangeant dans une pile de linge. "Je suppose que l’on devrait rentrer. On ne voudrait pas abuser de leur hospitalité."

Ensembles, elles enfilèrent leurs vêtements d’hiver (Vinyl ne se souvenait même pas les avoir enlevés) et trottèrent au rez-de-chaussée. Le magasin était encore silencieux, la journée n’ayant pas commencée. Des sons de quelqu’un en plein travail venaient du sous-sol. Lyra se tenait au milieu des décorations, et en lançait quelques unes au travers de la pièce avec sa magie. Lorsqu’elle remarqua le couple, elle hocha la tête pour les accueillir. «Vous partez ?

-Oui, on ferrait mieux de sortir de vos pattes avant que les clients n’arrivent. Cet endroit est magnifique d’ailleurs." Dit Octavia, se remplissant les yeux des couleurs de la boutique.

"Merci. Vous ferriez mieux de ne pas déranger Bonbon, elle a besoin de se concentrer sur ce qu’elle fait. Je la préviendrai que vous êtes parties."

Alors qu’elles lui passaient devant, Vinyl s’arrêta et tendit le sabot vers la licorne verte. Après un instant d’hésitation, Lyra tapa dedans avec son propre sabot. Tout était dit, et elles quittèrent la boutique rapidement.

Dehors, l’air était plus chaud que prévu, bien que de la neige recouvrait toujours le sol. Quelques braves poneys étaient déjà dans les rues, les pauvres âmes malchanceuses que le devoir appelait. Le couple se dirigea dans la direction du campus, appréciant l’isolation que leurs bottes leur offraient face à l’épaisse couche de poudreuse. Le soleil levant se reflétait sur les toits blancs et illuminait la rue d’une lumière jamais vue.

"J’aurait dû prendre mes lunettes." Marmonna Vinyl, aveuglée par le reflet.

"Je me suis toujours demandé ce que ça ferait d’avoir mes rétines brulées. Je suppose que c’est mon jour de chance." Ajouta Octavia, levant un sabot pour cacher ses yeux.

"On sera toutes les deux aveugles. On peut toujours s’attacher une corde autour du cou et se guider l’une et l’autre." Pouffa Vinyl à cette pensée.

"L’aveugle guidant l’aveugle ? Connaissant ma chance, on tomberait dans un trou et n’en sortirait jamais.

-Au moins la compagnie serait agréable."

Le temps qu’elles arrivent au campus, le soleil était déjà plus haut dans le ciel et la ville était belle et bien réveillée. Heureusement, l’angle avec lequel elles avançaient était le même que la réflexion lumineuse, leur offrant un repos agréable. Elles voyaient les étudiants sortir en plissant les yeux et grimaçant douleur. Deux étalons se tenaient à l’entrée, les yeux humides de larmes alors qu’ils refusaient catégoriquement de les couvrir. Vinyl se demanda s’ils pouvaient quand même se concentrer. A la vue de leurs yeux injectés de sang et de larmes, elle eu sa réponse.

Alors qu’elles entraient dans le jardin central, elle ne put s’empêcher de s’émerveiller un peu. "Ces gardes sont vraiment engagés dans leur mission hein ?

-Engagés est une façon de les décrire. Idiots en est une autre." Octavia secoua la tête. "Sérieusement, pourquoi ne vont-ils pas se chercher une paire de lunettes."

La cour verdoyante n’était pas vraiment verte ces derniers temps. Tout était, comme partout ailleurs, recouvert de neige. Alors qu’elles la traverser pour rejoindre les dortoirs, une pensée traversa l’esprit d’Octavia.

"Oh Vinyl…" Commença-t-elle gentiment.

"Ouiiiiii ?" Répondit la DJ, soudainement prudente.

"Est-ce qu’on pourrait s’arrêter voir Psych avant de rentrer ?"

Les épaules de Vinyl s’affaissèrent alors qu’elle imitait un chiot à la perfection. "Mais… Mes rêves de choses que l’on ne devait pas faire…

-On aura encore du temps après. S’il-te-plait ? C’est mon anniversaire." A peine ces mots avaient-ils quitté ses lèvres qu’elle sut qu’elle avait gagné.

Vinyl se redressa et la prit par le sabot en faisant sa plus belle imitation du noble de Canterlot. "Mais bien sûr ! ! Mâdâme obtiendra tout ce que mâdâme désire en un jour si particulier !" Contenant à peine leurs rires, les deux juments se mirent en direction du bureau de Psych. Octavia fut un peu triste lorsque Vinyl lâcha son sabot. Elle savait que la Dj ne faisait qu’essayer de ne pas attirer l’attention mais c’était tout de même dérangeant qu’elles soient obligées de faire attention après tant de mois de tranquillité.

La réceptionniste leur adressa un sourire à l’instant qu’elles entraient dans le bâtiment. Elle eu l’air d’oublier complètement le poney qui se trouvait devant elle. "Oh Octavia ! Te voilà. Allez-y sans tarder !" Elle rayonnait, mais ces yeux ne reflétaient pas le moindre sourire.

"Merci ?" Octavia échangea un regard avec Vinyl avant de s’engager dans le couloir. Elles avaient déjà parlé de l’étrange comportement du personnel dans ce bâtiment mais rapidement seulement. Elle nota mentalement de ramener le sujet pour en parler plus en profondeur.

Des voix résonnaient depuis le bureau de Psych, mais elles ne furent pas arrêtées. Ca ne serait pas la première fois qu’elle interromprait une séance de psychologie. Bon, techniquement la seconde fois, mais peu importe. Cette fois c’était une voix de jument adulte qui accompagnait celle du psychologue. Alors qu’elles approchaient de la porte, leurs voix devinrent plus claires… et le cœur d’Octavia faillit exploser.

"Je sais qu’elle est venue vous voir Psych, ne pensez même pas à me mentir." Dit sa mère.

Les sabots d’Octavia étaient liés au sol. Elle se pencha en avant et mordit la queue de Vinyl alors que la licorne essayait d’avancer. Vinyl était complètement perdue jusqu'à ce qu’elle voit l’expression sur le visage d’Octavia.

"Tu es sûre ?" Murmura-t-elle. Octavia acquiesça. "On doit partir d’ici, immédiatement !" Octavia acquiesça à nouveau, perdue.

Pas maintenant, pitié pas maintenant.

La voix de Psych s’éleva légèrement. "La réceptionniste pas vrai ?

-En effet, simple mais efficace." Répondit une fois de plus la voix vénéneuse.

"Ca a toujours été votre style. Pas de mots en trop, pas de temps perdu pour que votre proie ne puisse s’échapper. Vous voyez toujours au travers des tentatives pour vous éviter, vous et vos plans"

Octavia réalisa soudainement que Vinyl avait peut-être été visible pendant un instant lorsqu’elle s’était avancée. Les ouvertures autour de la porte étaient suffisamment larges pour apercevoir la couleur, et Psych les aurait reconnues n’importe où. Etait-il possible que pendant une seconde Vinyl ai pu être visible, que le psychologue l’ait reconnue, avait déduit de qui été avec elle et ai décidé de les avertir discrètement ? Qui pouvait penser aussi rapidement ?

Ses yeux s’élargirent. Je viens de le faire !

Sans une seconde de plus, elle laissa Vinyl l’attirer vers les escaliers, toutes les deux essayant de ne pas faire trop de bruits. Juste avant d’atteindre les marches, la porte s’ouvrit et un sabot bleu ciel en sortit.

"Toutes les flatteries du monde ne m’arrêteront pas Psych. Je découvrirai le sujet de vos conversations, même si je dois aller chercher le dossier moi-même."

Avant qu’elle ne puisse faire un autre pas, le psychologue répondit rapidement. "Vous parlez du dossier que j’ai juste ici ?" La remarque arrêta la jument terrifiante une seconde, donnant juste assez de temps au couple pour sauter dans les escaliers et se cacher. Alors qu’elles respiraient un moment, essayant de se remettre d’aplomb avant de traverser l’accueil, elles entendirent la mère soupirer d’exaspération.

"Ce n’est qu’un morceau de papier avec écrit ‘Haha’ dessus. Arrêter de me faire perdre mon temps."

Les gloussements de Psych attinrent les deux juments alors qu’elles galopaient vers la porte. La réceptionniste les regarda partir, toujours souriante.

A la seconde elles se retrouvèrent dans le froid, Octavia eu l’impression d’avoir prit un seau d’eau glacée sur la tête, la réveillant immédiatement. Vinyl les menaient rapidement vers leur chambre, mais elle s’arrêta immédiatement. "On ne peut pas retourner chez nous. Tu n’as pas entendu ? La réceptionniste va prévenir ma mère qu’on est de retour au campus !"

Vinyl s’arrêta à son tour en se mordant la lèvre et regardant tout autour d’elle nerveusement. "Qu’est-ce qu’on fait alors ?

"J’ai besoin de temps pour réfléchir. On a besoin d’un endroit sûr."

Vinyl acquiesça. "Chez Bonbon. Elle comprendra."

Toutes les années d’éducation d’Octavia lui crièrent que retourner là-bas était très impoli, mais elle les ignora. Il n’était pas question de manières, mais d’amies. Et si elle il y avait bien une chose qu’elle avait apprit sur les amies, c’est bien qu’elles faisaient toujours tout pour s’entre-aider.

Si les douleurs qu’elles avaient à l’estomac étaient bien une indication, elle aurait besoin de toute l’aide possible.

---

Psych regarda par sa fenêtre, les sourcils froncés d’inquiétude. Vinyl et Octavia étaient réellement arrivées au mauvais moment. S’il avait eu quelques minutes de plus il aurait peut-être pu décourager cette satanée jument de poursuivre sa chasse puérile, mais dans la situation actuelle elle était partie plus déterminée que jamais. Il avait «laissé échapper» que la réceptionniste avait accès aux dossiers, ce qui lui donnait quelques minutes de sursis.

"Psych ?" Dit un étalon sur le pas de la porte.

"Ah Lush, te voilà. Entre." Psych se détourna de la fenêtre pour faire face au poney.

"J’ai le dossier que tu voulais. Octavia c’est ça ?" Lush posa le dossier sur la table.

"Oui exactement. Excellent travail ! Dit moi, comment la réceptionniste à réagis lorsque tu lui as demandé le dossier ?

-Elle était très distraite. Deux élèves sont passées derrière moi et se fut comme si elle m’avait oublié.

-Oh, voilà qui est bien pratique. Tu m’as sauvé quelques minutes très précieuses Lush, merci."

L’étalon rougit et se frotta l’arrière de la tête. "C-Ce n’est rien Psych. Quand tu veux, vraiment." Avec un rire étrange, Lush se retira.

Je me demande si sa femme sait qu’il est gay ? Psych commença à se poser la question, avant de se donner une petite claque. Concentre-toi !

"Par pitié aujourd’hui, par pitié aujourd’hui" Marmonna-t-il en ouvrant le dossier. Tout en haut, la date de naissance d’Octavia brillait tel un phare. Psych sourit, le soulagement envahissant sa poitrine comme du chocolat chaud chassant le froid.

Juste à cet instant, le monstre à la crinière bleu foncé réapparu dans son bureau, le regard prêt à foudroyer le premier malheureux qui le croiserait. "Assez de plaisanteries Psych, elle m’a dit que seul vous avez la clé pour les dossiers, et que quelqu’un venait de passer vous voir. Je vois que vous avez fait ramener le dossier pour l’un de vos idiots d’amis juste sous mon nez. Donnez le moi." Sa voix ne laissait aucun choix.

"Et bien…" Psych se frotta le menton d’un air nonchalant, sachant qu’il énervait la jument au plus haut point. "J’ai bien peur de ne pas pouvoir.

-Excusez-moi ?" Oh bon sang cette jument n’était pas habituée à être contrariée !

"Parce-que, depuis minuit de la nuit dernière, Octavia est une adulte légal. Vous ne pouvez pas accéder à ses dossiers personnels." Dit-il, gardant un ton courtois. Il n’avait pas besoin d’être provocateur, ses mots suffisaient d’eux-mêmes.

"En tant que mère, je-

-Peux demander à Octavia la permission de voir son dossier. Ce qui semble difficile puisqu’elle n’est pas là."

Les lèvres de le jument tremblaient d’énervement. Tout n’allait pas comme elle l’avait prévu. "Si l’enfant est soupçonné d’avoir des troubles psychiques, les parents ont le droit de voir le dossier avec le psychologue. Octavia n’est clairement pas dans son état normal."

Psych pouffa. "Elle semblait parfaitement normale selon moi. Vous savez, son psychologue.

-Vous n’êtes clairement pas objectif et êtes donc incapable de donner une opinion rationnelle." Elle attaquait sur tous les fronts, peu disposée à abandonner.

"Vous confondez incapable et respectueux du secret professionnel. Croyez-moi, j’adorerai vous aider mais mes sabots sont liés. Désolé madame, c’est la loi."

Enfin, la jument resta silencieuse. Elle le regarda simplement, se yeux pleins de haine le rendant un peu nerveux. "Vous allez le regretter Psych. J’espère que vous n’aimez pas travailler ici." Sur ce, elle se détourna et disparue.

Le danger enfin passé, Psych s’enfonça dans son fauteuil en laissant échapper un long soupire après avoir retenu sa respiration sans même s’en apercevoir. Un sourire se dessina sur ses lèvres, et malgré le fait qu’il sache qu’il allait regretter chacun de ses mots, il ne put s’empêcher de rire doucement et de s’allonger dans son fauteuil.

"Oh bon dieu, c’était plus fou que ma première fois !"

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SupernovaStar
SupernovaStar : #40483
Psych bordel merci d'exister **
Il y a 2 ans · Répondre
Zapfire
Zapfire : #39190
Psych était déjà super cool dans le chapitre 11, mais alors la, haaaanw! °u°
Il y a 2 ans · Répondre
spiritsprint
spiritsprint : #20267
sa y et je l'adore psych c'est grasse a lui que vinyl et octy son enssemble mais en plus il fais taire l'autre conna...heuu snobe serieux ce mec est un dieux
Il y a 3 ans · Répondre
EdwardHyde
EdwardHyde : #11418
Psych est un professeur particulièrement amusant.
Il y a 3 ans · Répondre
constantoine
constantoine : #10659
Je veux Psych en prof ! Meilleure réplique du monde : Vous parlez du dossier que j’ai juste ici ?"
"Ce n’est qu’un morceau de papier avec écrit ‘Haha’ dessus. Arrêter de me faire perdre mon temps."

Il y a 3 ans · Répondre
fredericdu2375
Il y a 3 ans · Répondre
KaitoKurayami
KaitoKurayami : #8702
Tout cela devient très intéressant! J'ai hâte de lire suite, tu fais du super boulot sur cette traduction ^^
Il y a 3 ans · Répondre

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