« Comment ça tu n’as rien trouvé ? »
« Ça veut dire que je n’ai rien trouvé. La famille Apple a les sabots propres. Chaque accord commercial, chaque transaction financière, chaque contrat, tout est en règle. Leur attention sur les détails est assez stupéfiante. Mêmes les contrats les plus détaillés ont une ou deux erreurs trouvables, mais ici, rien du tout. Ça ne me surprendrait pas s’ils utilisaient le scribe royal de la Princesse Twilight pour revérifier chaque document. »
« Le scribe royal ? » s’enquerra Blueblood avec un sourcil levé avant de comprendre. « Bien sûr. Ce lézard parlant que cette ‘princesse’ garde comme un animal de compagnie. » Il s’affaissa dans sa chaise, regardant les papiers disposés devant lui. « Deux semaines que tu y travailles », cracha-t-il en jetant les papiers d’un coup de sabot, regardant Red Tape assister à la chute de son labeur devant ses yeux. « Deux. Semaines. Et tu reviens sans rien. »
« Parce qu’il n’y avait rien à trouver, Prince », répliqua patiemment Red Tape. « Si il y avait quelque chose, je l’aurais trouvé. Il n’y a aucune trace d’accords illicites, pas d’évidence de favoritisme venant de la cour royal. Rien du tout. »
Blueblod ouvrit sa bouche, et la referma aussitôt. Il fronça les yeux en penchant légèrement sa tête, tapotant du sabot au bord de son bureau. Cela n’était pas prévu. Son élément d’honnêteté n’était pas à prendre à la légère. « Eh bien. Si tu n’as rien sur eux, alors il ne nous reste qu’une option. Crée quelque chose. »
Red Tape cligna des yeux. Deux fois. « Je…Quoi ? »
Blueblood soupira d’exaspération. Sa magie entoura le mug de café sur son bureau, et il le lévita jusqu’à sa bouche pour en prendre une gorgée. « Crée », dit-il lentement sur un ton condescendant, une pause entre chaque mot comme si il parlait à un enfant, « quelque chose. »
Il prit une longue gorgée de café et continua. « Nous devons trouver quelque chose de scandaleux qui pourra attirer les médias, et peut-être même avoir leurs avoirs gelés le temps d’une enquête et d’un audit. »
La bouche de Red Tape bougea sans un mot pendant quelques minutes. « Mais », commença-t-il, « qu’est-ce qui en sortira de bon ? Si les charges sont fausses alors-- »
Blueblood le coupa en agitant son sabot. « Peu importe si c’est vrai ou pas. Peu importe si les Apples sont finalement disculpés. L’intensité de la lumière médiatique durant l’enquête, le stress combiné à la perte de business et le départ des clients », il prit une autre gorgée de café, sans même essayer de cacher son sourire machiavélique qui infusait chaque mot, « se termina sur le même résultat. Je ferais en sorte de porter mon inquiétude envers mes amis de l’élite de Canterlot, qui suivront mon avis. Personne ne veut être vu en train de faire du business avec quelqu’un qui a la suspicion au-dessus de sa tête. »
Red Tape connaissait la réputation de Blueblood, qu’il n’était pas un enfant de chœur, mais venir ici dans son bureau, voir le regard dans ses yeux, entendre l’intensité de sa voix ? Rien n’était aussi proche de la vérité.
« Tu vois », dit Blueblood, « des concepts simples comme ‘honnêteté’ et ‘juste’ sont fait pour les faibles. Ils sont accrochés à ces idéaux comme si cela leur appartenait, sans comprendre la réalité du monde. Les vraies décideurs sont ceux qui disent ce qui est juste ou non, ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas », finit-il. « C’est ce que nous essayons de maintenir, toi et moi. C’est pour le meilleur, tu vois. »
A cet instant, tout devint clair pour Red Tape. Ce pourquoi il était VRAIMENT là. Ce n’était pas seulement à propos de Luna et Mac, c’était à propos de Blueblood lui-même. C’était à propos de Canterlot. C’était à propos de la noblesse, pour en protéger le statu quo à n’importe quelle prix, peu importe les conséquences. Quelqu’un comme lui ? Il était juste un outil ? Sa seule valeur aux yeux de Blueblood était ce qu’il pouvait lui offrir, son utilité, et lorsque qu’il cesserait de l’être, il serait enfermé dans un donjon sans avoir le dire de cligner des yeux.
« Je…vois », osa-t-il, l’esprit en se demandant quelle sorte de coup de bluff attirerait l’œil des médias pour gâcher le business des Apples. Les inquiétudes concernant cette relation pourraient attendre, il y avait du travail à faire. « Nous pourrions les accuser de pots-de-vin, de tentative d’utilisation de leur célébrité pour leur gain personnel, les accuser d’essayer de manipuler le marché pour favoriser leurs produits. Ça ne serait pas trop difficile de trouver des marchands qui ont un compter à régler avec la famille Apple. »
« Et tu penses que ça suffira à leur mettre la pression ? » demanda un Blueblood qui n’avait pas l’air convaincu.
« Non, non, pas au départ, et pas par lui-même. » Red Tape commença à tourner autour du bureau de Blueblood. « Mais une fois que les médias auront l’œil sur eux, nous pourrons faire fuiter les rumeurs. Les accuser de, je ne sais, utilisation illégale de magie pour pousser leurs blés, productions illégales… »
« Je dois dire que je suis un peu surpris… »
Le commentaire de Blueblood interrompit la vague d’idées et Red Tape semblait perplexe. « Par quoi ? »
« La vitesse à laquelle tu t’es faite à l’idée de faire chute la maison Apple. Trouver des malversations est une chose, mais ce que tu proposes, c’est la ruine systématique de poneys honnêtes. Je ne pensais pas que tu allais être si…disposé à ça. »
« J’ai…des comptes à régler avec la famille Apple et vous en êtes conscient », lâcha Red Tape. « Mais il n’y a pas à vous en inquiéter. Soyez juste rassurés de savoir que les voir en faillite m’apportera une certaine satisfaction personnelle. »
« Eh bien, pas besoin pour moi de justifier tes raisons tant que le travail est fait. Combien de temps pour mettre tout cela en place ? »
« Il me faut du temps le temps de mener certains enquêtes qui doivent rester discrètes. J’ai une liste de villes et d’endroits où les Apples font du business, et je dois voir les marchands afin de connaître leurs sentiments et opinions, voir si l’un d’entre eux peut porter plainte contre les Apples. Pendant que je fais ça, il serait utile que vous commenciez à répandre des rumeurs sur leurs activités. »
« Moi ? » grommela Blueblood. « Je pense que tu as oublié à qui tu parles. Je ne trempe pas mes sabots dans ce genre de choses. »
« Et vous semblez avoir oublié que nous sommes deux, Prince », répliqua-t-il. « Je ne fais pas tout le travail ici. Vous avez des contacts et des ressources qui ne sont pas les miennes. Un bureaucrate de bas étage n’est pas aussi connu qu’un Prince. Vous êtes bien mieux placé pour laisser fuiter des infos à la presse ou à la noblesse. »
Blueblood tapota son sabot au bord de sa tasse. « C’est juste. C’est bien que tu comprennes tes limites. Très bien. » Sa corne s’illumina et il sortit une pièce de parchemin et une plume, écrivant quelques notes. « Je vais demander à certains de mes contacts à Canterlot de scruter le business de la famille Apple. Quelques requêtes sur des dossiers, des vérifications sur l’inventaire de leurs récoltes. Nous augmenterons la pression sur eux, peu à peu, pour qu’ils soient déjà en mauvaise posture lorsque les premières allégations auront atterris dans la presse. »
« Et la royauté ? Et si une des Princesse s’immisce dans nos affaires ? »
Blueblood haussa les épaules. « Celestia a trop à faire pour s’y intéresser. De plus, elle ne voudrait pas se faire accuser de favoritisme. Elle sait qu’elle peut perdre très vitre notre soutien. Luna, de l’autre côté, est naïve. Ses actions seront vite mal interprétées si elle intercède dans le business de son petit ami, et nous pourrons retourner la situation à notre avantage. »
Il se pinça les lèvres, reposa sa tasse et se rassit dans sa chaise. « Twilight Sparkle est à surveiller aussi. Elle a montré une remarquable intelligence et détermination ces dernières années. Elle est aussi une proche amie des Apples. Gardons l’œil sur elle. Ses parents résident toujours à Canterlot…La maison Sparkle est discrète, mais ils sont loin du déclin. On peut toujours appliquer une certaine pression sur eux si cela est nécessaire pour décourager notre nouvelle Princesse à venir fouiner de trop près. »
Pendant un bref instant, Red Tape sentait presque le sol se fendre sous ses sabots. Plus Blueblood parlait, plus il se rendait compte qu’il se tenait au bord d’un précipice et qu’il n’aurait pas d’autre choix si il acceptait son offre. Cela devenait évident qu’il y avait un poney qui se mettait entre lui et ses affaires….Qu’est-ce qu’il voulait vraiment ? Même en y pensant, il se rappela du sourire caché de Fluttershy lorsqu’il ramena les chauves-souris à sa maison, le regard mesquin d’Applejack lorsqu’elle le passait dans la rue. Le regard méprisant du Maire quand il allait se plaindre directement à elle…
« Tu vas bien ? Je dois dire que ton regard est particulièrement féroce. »
Red Tape cligna des yeux, réalisant qu’il serrait les dents jusqu’à ce que sa mâchoire lui fasse mal. Il se força à reprendre ses esprits et à sourire. « Rien d’important. Je pense juste à ce qui tu dois être fait. Si il n’y a rien de plus à dire pour le moment, je voudrais me mettre de suite au travail. »
Blueblood agita son sabot. « J’attends tes conclusions dans deux semaines. »
« J’aurais quelque chose d’ici là », promit Red Tape en s’inclinant devant le Prince et en quittant la pièce.
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« Merci Canterlot ! Vous avez été SEEEEENSATIONEEEEELLLLSSSS ! »
Sapphie Shore se cabra, agitant son sabot vers la foule avant de se remettre sur quatre pattes et de sortir une dernière fois de la scène. Les lumières se rallumèrent et la foule de poney commença à se diriger vers la sortie.
« Eh bien, Princesse ? Qu’est-ce que tu en as pensé ? » sourit Mac en se rasseyant dans sa chaise. Une loge privée était quelque chose dont il n’aurait jamais rêvé, et la loge royale était la mieux placée dans le théâtre.
« Très intéressant », décida Luna après un instant de réflexion. « Cette Sapphire Shores a vraiment des costumes flamboyant, n’est-ce pas ? Je crois comprendre qu’ils ont été créés par Miss Rarity ? »
« Ouaip », acquiesça Mac. « Ça a été le truc du moment pendant quelques temps, mais maintenant les gens sont habitués à voir Sapphire Shores venir à Poneyville. »
« Des designers de Canterlot et Jumanhattan étaient furieux de savoir que Sapphire Shores avait choisi quelqu’un de Poneyville pour faire les costumes de sa tournée », nota Luna, finissant son dernier verre. « Je crois que certains ont même explosés en voyant à quoi ressemblaient les costumes. »
Mac s’ébroua, secouant sa tête en se penchant un peu plus sur le balcon pour regarder les poneys sortir. « C’est assez irréel », admit-il. « Être ici. Je veux dire, la loge royale ? J’aurais de la chance de pouvoir entrer ici, encore plus de venir là. »
« Tu t’inquiètes trop, Mac. Tu as autant le droit d’être ici que n’importe qui. » Luna se pencha pour le rejoindre, son aile s’étalant sur son dos pour se coller plus près de lui. Il se pencha aussi pour la rencontrer, fermant les yeux un instant pour se reposer avec elle, profitant de la sensation des douces et chaudes plumes glissants sur lui. Il savait que tous les poneys en-dessous d’eux pouvaient les voir s’ils levaient la tête, mais il s’en fichait bien.
« Pas tout le monde serait d’accord sur ça », pointa-t-il, en se souvenant des têtes des gens en arrivant. Oh, les regards, les murmures, l’antagonisme à peine caché. Même si ça n’était pas un évènement luxueux, les tickets de ce concert étaient très recherchés et en le voyant passer devant la queue qui attendait dehors, eh bien…Certains avaient de quoi être jaloux. « Ils reparlent de nous, tu comprends. »
« Hmmmm ? » murmura Luna en levant sa tête. « Ah, tu veux dire la presse. »
« Ouaip. Ils ne m’aiment pas beaucoup, moi ou mes amis. Cette article ne nous a pas aidés », admit-il sans gêne. « Je n’aurais pas dû les faire partir de la ferme. »
« Scarlet Prose est une bigote », répondit Luna en caressant Mac pour le consoler. « Ses questions étaient impertinentes, presque insultantes. Tu avais le droit de faire ce que tu as fait et je n’en pense pas moins de toi. »
Mac grommela, tournant son attention vers la foule plus bas, essayant de ne pas vaciller devant les flashs des photographes opportunistes qui tentaient leur chance pour avoir une photo d’eux ensemble. Ils tournaient autour de Poneyville depuis que l’interview avait été publiée. Il se rappelait encore des gros titres- « Les secrets du petit ami royal ». A part les interviews des gens de Poneyville, ce n’était que ragots et spéculations, mais c’était assez pour délier les langues et les rumeurs commençaient à faire les titres des magazines peoples.
La plupart des journaux de Canterlot avaient été modérés, adoptant une approche dite du ‘attendons de voir’ sur cette affaire pendant que d’autres condamnaient cette relation, critiquant Luna pour s’être associée avec un poney d’une caste aussi basse. « Trop tard pour leur faire changer d’avis », finit-il par grogner. « Ça ne fera qu’empirer à partir de ça. »
Luna fronça des yeux et Mac se retrouva avec sa tête entre ses sabots pour lui faire face. Elle pressa son sabot sur son torse et il caressa sa joue contre la sienne. « Ça empirera », dit-elle, « pendant un temps. Nous devons endurer cela, Mac. L’attrait de la nouveauté va nous quitter, le public sera habitué à nous et la presse trouvera un autre scandale sur laquelle faire ses choux gras. Ça me fait mal de te le demander, mais tu dois être fort », hésita-t-elle. « A moins…que tu veuilles tout arrêter ? Tu as le choix, Mac. Si cela est plus que tu ne peux en supporter, si cela te fait trop de mal de subir ça, nous pouvons-- »
Mac la fit taire en déposant un doux baiser sur ses lèvres. « Non », la rassura-t-il après avoir rouvert la bouche. « Non, Luna. Ce n’est pas ce que je veux. Il y a des….jours où je pense que je vais me réveiller dans mon lit à la ferme et découvrir que ce n’était qu’un rêve causé par un abus de cidre ou quelque chose du genre. Jusque-là ? Je vais profiter de chaque moment. Laisse la presse dire ce qu’elle veut dire, ça ne mènera nulle part. »
Luna sourit et acquiesça, se blottissant un peu plus contre son flanc avant de retourner à leur observation des poneys quittant la salle derrière eux, le théâtre redevant silencieux.
Mac soupira, tournant un peu sa tête pour caresser son visage. « Merci pour tout. Cela a été une soirée charmante, vraiment. Je n’ai pas été à Canterlot depuis longtemps, pas depuis que j’étais bébé, en fait. »
« Mais la nuit n’est pas finie, Mac. » Luna hésita avant de poursuivre, regardant timidement autour d’elle si la voie était libre. « Nous…nous demandions si tu pouvais nous raccompagner à nos chambres. Pour passer la nuit ensemble. »
Mac sourit lentement, incapable de contenir une pointe de taquinerie. « Pour dormir ? »
« Pour dormir, oui…éventuellement », répliqua-t-elle en brossant ses ailes sur ses hanches. « Nous le souhaiterions. Nous souhaiterions partager notre temps avec toi, autant dans le monde réel que dans le rêve. Tu as le droit de dire non. Si tu préfèrerais attendre-mmph ! »
Mac stoppa l’alicorne avec un autre baiser, ses sabots attrapant le museau de Luna qui se pencha avec lui. Il se pencha, l’emmenant en bas jusqu’à la faire tomber de sa chaise. Elle se tenait au-dessus de lui, l’entourant jusqu’à ce que leurs lèvres se rencontrent et dansent ensemble, leurs respirations devenant plus chaudes pendant que de petits râles et gémissements se faisaient entendre. Elle frissonna, son arrière-train s’agitait, sa queue dansait jusqu’à ce qu’elle soit forcé de relâcher sa bouche avec un cri. « Mac…. »
« Ça te va comme réponse, Luna ? » murmura-t-il.
« Ma chambre. Maintenant. » Et le monde disparut dans un flash bleu.
Ils réapparurent un instant plus tard dans la chambre de Luna, et Mac faillit tomber en atterrissant. « Mince….Luna. Je pense qu’on a bu un peu trop de champagne au théâtre. » Il cligna des yeux en n’entendant aucune réponse, regardant tout autour de la pièce sombre. « Luna ? »
« Un instant, Mac », sa voix se fit entendre d’une pièce adjacente. « Nous sommes en train de….nous rafraîchir. De nous mettre à l’aise. »
Il grommela en la cherchant des yeux dans la chambre. Large, circulaire, le plafond laissant apercevoir la nuit. Il n’y avait que peu de de meubles ou de décoration. Le sol en pierre menait à un grand lit rouge assez grand pour eux deux avec même de la place à revendre. Des portes doubles menaient au balcon et c’est là qu’il s’avança lentement, regardant le château et les villes à l’horizon.
« Eh bien, eh bien, regardez-moi ça. »
Mac cligna devant cette voix inattendue, tournant la tête pour arriver nez-à-nez avec un des batponeys. La jument aux cheveux gris était perchée sur le toit comme une gargouille, un grand sourire sur son museau en le regardant de haut en bas.
« Salut, beau gosse. » Elle ronronnait, la voix suave. Son sourire se fit plus grand et sa langue passa sur ses lèvres. « Je comprends pourquoi la Maîtresse t’a tapé dans l’œil. Oh OUI. Tu sais, si ça ne marche pas entre toi et la Maîtresse, mon grand, je pense qu’il y a pas mal de mes sœurs qui seraient plus qu’heureuses de réchauffer ton lit ou tout ce que tu as à l’esprit. »
« Je…euh…c’est…c’est une offre généreuse, Miss ? »
« Belfry, beau gosse. Shady Belfry. Mais tu peux m’appeler Shady. » Elle descendit du toit, ses ailes le chatouillant. « Mmmmmhhh. Tu peux me demander quand tu veux. »
« Shady. Assez. » La voix de Luna était douce mais ferme. « Arrête de taquiner ce pauvre étalon. »
Shady soupira de façon mélodramatique, amenant un sabot vers son front. « Ah, le désir. Bon, garde moi en tête pour le troupeau, compris mon grand ? » Elle lui fit un clin d’œil, salua Luna et décolla dans la nuit, disparaissant en laissant un gloussement l’accompagner.
Mac grommela doucement, secouant sa tête en la voyant partir. « Tes gardes sont vraiment des gens bizarres, Luna. » Il se tourna pour la regarder et sa mâchoire en tomba à la renverse, les yeux écarquillés. « Nom de…. »
« Je suis à toi, Mac », ronronna-t-elle.
La Princesse de la Nuit était appuyée nonchalamment contre la porte, les ales à moitié écartées. Elle avait laissé tomber la couronne, la torque et les chaussures argentées qu’elle portait d’habitude était seulement vêtue de chaussettes de soie blanche sur ses jambes, accentuant chaque courbe, et ce qui semblait être une paire de culottes à fanfreluches qui cachaient à peine ce qu’il y avait sous sa queue ; la douce fabrique la serrant si fort qu’elle faisait ressortir chaque contour. Soudain, Mac commençait à comprendre pourquoi certains gars trouvaient que les vêtements étaient particulièrement excitants.
Mac avala lourdement, sa bouche et sa gorge soudain très, très sèche alors qu’un afflux de sang entre son entrejambe le faisait se tortiller sur place. « C’est devenu chaud d’un coup ici ou c’est seulement toi ? Euh, moi. Euh…Ah…wouah. »
Luna gloussa en se glissant jusqu’au balcon pour le rejoindre. Elle ne dit pas un mot, elle ne fit que marcher lentement devant lui puis tourna et rentra à l’intérieur, sa queue brossant contre son menton. Mac n’avait pas besoin qu’on lui répète. Proche de tomber à terre, il suivit Luna à l’intérieur, les portes se refermant derrière eux.
Fin de la première partie.
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JE SURKIFFF
J'attend le prochain chapitre avec impatience.
+1 pour Barry Withe ! 8D