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Ikigami

Une fiction écrite par DarkNight.

Première livraison

J’étais devant la porte de ma « cliente ». Ma gorge se serra. Mon ventre me faisait mal. Je respirai un grand coup, puis fermai les yeux et ajusta la mèche qui troublait ma vision d’un coup de tête. Plus je perdais de temps devant cette porte, plus je privais cette pégase de la connaissance de sa mort prochaine. Je pris l’air glacé de l’altitude dans mes poumons, gonflai mon torse et clignai des yeux pour faire disparaître de petites larmes crées par la vitesse du vol qui m’avait emmené jusqu’ici.

Prenant mon courage à deux mains, je sonnai à la porte.

Une pégase caramel m’ouvrit, les yeux collés et sa crinière mauve ébouriffée. Elle me regarda d’un œil inquisiteur.

« Vous êtes bien Purple Storm ?

-Ou…oui. »

Elle plissa les yeux, se demandant qui pouvait bien venir la réveiller à cinq heures du matin.

« Je suis venue vous livrer votre préavis de mort.

-Mon...mon quoi ? »

Elle me regarda, sidérée. Je vis son visage se décomposer lentement, et ses yeux devenir vitreux.

« Je…Je crois que j’ai mal entendu ? Mon…préavis de mort ?

-Oui. Les papiers comme quoi vous les avez reçus sont dans votre boîte aux lettres. J’y ai aussi laissé le dernier volume de Daring Do et une place pour la course d’ouverture du musée des dragons. Toutes mes condoléances, vivez pleinement vos dernières vingt-quatre heures."

Je sortis, fermant la porte calmement.

Le contact de l’air frais m’hérissa l’échine. Je respirais avec difficulté. J’avais réussi à garder mon calme. Cependant, je n’arrivais pas à sourire. J’avais l’amour du travail bien fait. Mais je haïssais ce travail.

Alors…Pourquoi ? Pourquoi est-ce que ma Cutie Mark représente-t-elle cette carte que je livre ? La plupart des poneys, pour ne pas dire tous, aiment faire ce qui est inscrit dans leur chair. Pourquoi pas moi ? Le temps m’apportera peut-être la réponse…

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Je…Quoi ? Que… ? Mon…Préavis de mort ? Je vais….mourir ? Dans 24 heures ? C’est…pas maintenant, c’est impossible…Dites-moi que c’est une blague…

C’est impossible. Tout simplement impossible…Pourquoi moi ? Pourquoi ça tombe sur moi et pas sur un autre poney ? Je n’ai même pas ma Cutie Mark…

Je pris un bon bol d’air et me mordis le flanc. Calmes-toi Scootaloo.

Scootaloo est le surnom qui m’avait été donné par deux amies durant mon enfance. Elles répondaient au nom de Sweetie Belle et d’Applebloom. Ensemble, on formait un sacré trio. Mais à force de rechercher nos Cutie Mark, on en a fait, des conneries. Certains ont pensé qu’il valait mieux nous séparer. Ainsi, un spécialiste en matière de Cutie Mark avait très vite appelé Sweetie Belle pour des rendez-vous gratuits à Manehattan, Applebloom a eu plus de boulot avec les pommes, et quand j’ai appris à voler, j’ai été obligée d’emménager à Cloudsdale. On se retrouve rarement pour se raconter nos succès, nos espoirs et nos déceptions. Applebloom a eu sa marque, je suis contente pour elle. C’est la floraison d’un pommier qu’elle représente. Sweetie Belle donne des concerts à Canterlot, et sa marque représente un disque. Mais moi…

Sans marque, sans espoir d’en avoir… J’ai abandonné la trottinette après un accident avec des cannetons qui traversaient la route.

Je vole mal, pourtant, je rêve de Wonderbolts. Je le fais pour ma sœur, celle qui a toujours été là pour moi, jusqu’à sa…fin. Je continue la collection des Daring Do, je tente de vivre pour elle.

Comme je suis nulle pour ce qui est de voler, je cours. Les exploits de course au sol ne sont pas ventés partout, mais j’ai besoin de faire du sport pour ma Rainbow Dash.

Je m’en veux tellement…Sans moi, elle serait toujours pleine de vie, et elle serait à cette ouverture du musée…

Je m’imagine déjà sa voix railleuse me réconforter… « Gamine, arrête de pleurnicher, remets toi sur pied, et deviens pas une intello, c’est tout ce que je demande ! ».

Ensuite, elle me prendrait dans ses bras, me frotterais la tête. Je me replierai sur moi-même, lui chuintant d’arrêter, et elle lâcherait un soupir d’exaspération.

Malheureusement, ce temps est révolu. Et si Rainbow Dash m’a choisie, m’a qualifiée de « petite sœur », ce n’est pas pour rien. Je veux qu’elle voie que je la mérite. Seulement, j’aurai préféré avoir toute une vie pour me racheter. Vingt-quatre heure c’est tellement court…Si peu de temps…Pour tant de choses à faire…

Je n’ai pas de famille à avertir, ni envie de me faire retenir toute la journée par les Cutie Marks Crusaders. Je vais déjà tenter de me faire pardonner par Fluttershy…

Mais tout de suite, j’ai envie de dormir jusqu’à environ 8h3o, je ne veux pas être crevée pour la dernière journée qu’il me reste à vivre.

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Je rentrais chez moi, à Las Pegasus. Comme d’habitude depuis que j’avais ma marque, on m’évitait, on me jetait des regards noirs. Un étalon eu même le culot de me cracher dessus avant de changer de trottoir.

Ils ont tendance à prendre les gens qui travaillent pour l’état comme responsables de leurs problèmes. Ils ne pensent pas qu’on est tout aussi abattus qu’eux. Certains m’adressent de petits sourires d’encouragement, il arrive même que je me fasse aborder pas une jument ou un étalon amical, et que je continue ma route à leur côté. Ce sont généralement des agents de police…

Mais cette fois, aucun poney en uniforme ne se proposa pour me raccompagner. J’avais déjà terminé mon chemin de toute façon. Il ne restait qu’une rue à traverser. Cette rue est toujours vide. En tout cas, la plupart du temps. En effet, un grand pégase bleu azur au crin blanc délavé s’approcha de moi, me toisant de toute sa hauteur. Son langage corporel exprime une agressivité difficile à contrôler. Je lui adressai un petit « Bonjour » agacé, et tenta de continuer mon chemin. Il me barra la route, un grand sourire aux lèvres…

 

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« Sors de chez moi ! Tu as tué des cannetons ! Des bébés !

-Fluttershy, je…je sais que tu es en colère. Mais j’ai changé…Et…Il ne me reste plus beaucoup de temps. Je…Qu’est-ce que tu voudrais que je fasse pour implorer ton pardon ? Je suis prête à tout… »

Ses yeux emplis de colère s’adoucirent, cependant, une petite lueur enflammée brillait dans ses yeux.

« Je…Je ne suis pas prête à te pardonner Scootaloo…Je sais que ça fait des années qu’ils sont…partis. Mais tu sais, je suis tellement peinée que je…je ne voudrais pas te mentir. Je n’arrive toujours pas à me dire que ce n’était qu’un accident. Désolée Scootaloo. Laisse le temps s’en occuper. »

La pégase jaune avait baissé d’un ton.

« Mais je….Je vais mourir dans 20 heures ! »

Ma tristesse avait laissé place à un sentiment plutôt vague, entre la colère, la frustration et la panique. Je faisais du mieux que je pouvais pour la maîtriser. Rainbow Dash ne serait pas fière de moi si je faisais du mal à son amie. Si elle faisait ne serait-ce que lâcher une larme à cause de moi, c’était un échec total.

« Quoi ? »

La surprise avait fait sursauter la jument au crin rose, et elle se retrouva en l’air, portée par ses ailes naturellement. Elle se posa doucement puis me regarda d’un air interrogateur, même si elle savait très bien de quoi je parlais. Pour insister sur ce fait, je fis timidement « J’ai reçu…tu sais le…préavis de mort… », dessinant des ronds avec mes sabots dans la terre.

Elle cherchait dans le vide quelque chose à quoi se raccrocher, n’importe quoi, pour que ses yeux humides ne deviennent pas pleins de larmes.

« Tu sais Scootaloo… »

Elle éclate en sanglot pendant de longues minutes. Je la regarde, impuissante, perdre pied. Ses larmes coulaient à flot. Elles étaient si pures qu’elles ressemblaient à du cristal. Elle n’avait pas pleuré depuis…depuis longtemps.

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« Tu vas d’voir me suivre… »

-Je…Vous devez faire erreur sur la personne…Je suis désolée mais… »

Ses lèvres découvrirent des dents exagérément pointues. C’était la mode pour les poneys qui voulaient avoir un look agressif. Et c’était beaucoup trop réussi à mon goût.

« Vous êtes bien Ikigami ? »

Mon cœur battait dans ma poitrine, de plus en plus rapidement. Il ne s’était pas trompée de personne, et je craignais le pire.

« Vous…Vous voulez de l’argent ? Je… »

Apeurée, j’usai de mon hypothèse la plus crédible.

« Je suis votre garde du corps. Vous n’aurez pas à payer mes services, aucune inquiétude à avoir là-dessus. C’est l’état qui a des normes à respecter, et comme les livreurs son généralement victime d’agressions.

-Je…Je suis désolée de la confusion mais…C’est que vous ne portez pas d’uniforme…et… »

Je fus d’abord soulagée. Après tout, un garde du corps pourrait m’éviter tous ces gestes grossiers dans la rue. Seulement, l’inquiétude remplaça très vite ma joie. Pour maîtriser ma colère contre le système politique actuel, j’écrivais des lettres à quelqu’un habitant dans un autre pays, que je brûlais ensuite. J’avais conscience qu’un garde royal se devait de me surveiller également, je devrais donc me contenter de ruades dans un punchingball, ce qui était nettement moins efficace sur moi. Tant pis, l’inquiétude qu’était devenue ma traversée dans la rue pouvait enfin s’atténuer.

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Après sa crise de larmes, la pégase jaune affichait une expression qui m’était familière. Son attitude, sa posture, son regard…C’était…C’était redevenu Fluttershy.

Je ne sais pas comment expliquer ça. Mais ce que j’ai vu dans ses yeux ce n’était pas la tristesse qui l’avait consumée petit à petit ces dernières années. Je voyais dedans se refléter tout ce qu’elle était : l’élément de la bonté.

« Fluttershy…ça va ?

-Je…Scootaloo. Je suis désolée pour tout ce qu’il s’est passé avant. Je…je ne sais pas ce qui m’a pris mais…Ces cannetons sont déjà morts, c’est triste mais on ne peut rien y faire. J’aurai dû m’en rendre compte plus tôt…Je suis désolée Scootaloo. »

Je compris que c’était sa façon de me dire qu’elle me pardonnait. Je sentis mon cœur devenir léger, tellement léger… Battant des ailes de nombreuses fois, je décollai du sol.

J’avais une seconde chose à faire : me rendre sur la tombe de Rainbow Dash. Elle avait tenu à reposer sur un nuage, comme un marin dont on immerge le corps après des années au contact de l’eau, offrant son corps à ce qui avait été sa vie.

Elle, c’était le ciel qui avait toujours été son ami. Il lui offrait ses secrets les plus tendres, lui laissant même briser ses lois dans son magistral et unique Sonic Rainboom.

Je n’ai pu m’y recueillir que rarement. Deux fois. La première fut quand on avait descendu son nuage pour l’enterrement, et la seconde quand j’ai appris à voler, mais il faisait déjà nuit quand j’ai réussi à monter sur le nuage en utilisant le moins de poids possible pour ne pas la faire disparaître.

Je n’ai jamais osé plus de fois.

 

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Les autres sont un combat permanant. Il faut toujours leur montrer ce qu’ils veulent, pour être accepté, leur dire qu’il faut pour les indigner et se comporter comme il faut pour paraître normal. M’affalant sur le canapé, fatiguée pour peu d’exercice, je marmonnai un inaudible « sale journée », me pelotonnant de plus en plus, pour finir roulée en boule dans un coin du confortable, moelleux, et Ô combien réconfortant sofa.

Tout à coup, je me rendis compte que quelqu’un était chez moi, et qu’il était debout, en train d’effectuer une sorte de ronde, vérifiant s’il n’y avait rien de suspect à chaque ouverture de mon appartement.

« Vous avez faim ?

-Ca peut attendre. »

Le garde m’avait répondu d’un ton gentil, mais je me sentais oppressée.

« D’ailleurs, vous ne m’avez toujours pas dit votre nom…

-Appelez-moi numéro 152. »

Ma tentative de lancer une discussion manqua.

« Je vous sers un café ?

-Non merci. »

Son intrusion dans mon domicile me gênait. Pourtant, mon garde ne semblait absolument pas se soucier de moi.

Je décidai de monter dans mon grenier, donner quelques coups enragés à un pauvre sac de riz innocent, mais elle comptait apparemment m’avoir constamment dans son champ de vision. Lâchant un soupir, je continuai comme si de rien était, poursuivant ma réclusion puérile.

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Descendant- à regret- du nuage où Rainbow Dash avait décidé de dormir pour l’éternité. J’avais apparemment passé trois heures ici, comme je pouvais le lire selon la position du soleil –encore une leçon de ma grande sœur adoptive-. Il me restait donc seize heures trente à dépenser avant que ma vie ne se termine. Qu’en faire ?

Bon, peut-être que les Cutie Mark Crusaders méritaient d’être au courant, mes seules amies qui me sont resté fidèles depuis l’enfance.

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En sueur, je retournai m’étaler sur mon canapé, ruinant ainsi la coiffure que j’avais élaborée avec minutie et patience avant ma première livraison. Comme ça pouvait faire du bien d’arrêter de penser un peu à ses problèmes pour s’allonger, sans dormir, pour savourer chaque minute de la douceur du tissu sur mes joues. J’étais confortablement installée…Malheureusement. Plus je suis dans une position agréable, plus mes pensées me rattrapent. J’avais appris sa mort à une jument. Est-ce que ça vaut vraiment la peine de se torturer l’esprit pour quelque chose qu’on nous oblige à faire ? Est-ce que ça peut justifier tout ça ? « J’ai pas choisi » ? La phrase magique ?

Non. Sinon, pourquoi tant de haine dans la rue ?

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Sweetie Belle lâcha sa tasse de thé, horrifiée, bientôt suivie d’Applebloom, qui tenta de balbutier quelque chose, mais renonça au bout de soixante secondes d’efforts infructueux. Cela me fit presque sourire…J’avais été moins affectée que les autres par ma propre mort. Peut-être que j’espérais rejoindre mon idole, tout compte fait.

La licorne blanche fut la première à répliquer.

« Tu…tu déconnes Scootaloo ? »

Bientôt suivi –encore- de la jeune Apple :

« ‘Je…Que…Tu… »

Qui dût abandonner au bout de quelques secondes –encore-, par manque de mots pour décrire sa surprise.

« Bon, les filles, je sais que ça fait un choc, mais je compte pas rester tout le reste de mes dernières vingt-quatre-heures à vous regarder jouer les poissons ahuris. »

Ma blague permit à Sweetie Belle de refermer la bouche et à Applebloom d’en placer une :

« Donc tu viens nous annoncer qu’tu vas crever dans…combien de temps…Ah oui, seize heures, et tu t’énerves parce qu’on est surprises ?

-C’est à peu près ça oui… »

Nous nous rassîmes, prêtes à se révéler des choses qu’on ne se serait jamais dites dans d’autres circonstances, histoire de rentabiliser un maximum le temps qu’il me reste à vivre.

******

Toutes mes économies y étaient passé, mais elle était là : la trottinette dont j’ai toujours rêvé. Les sentiers de Ponyville me redevenaient familiers. Je me remémorai chaque figure faite, chaque virage manqué.

Ça faisait un bien fou. Le plaisir de la vitesse me caressant le poil, de mes ailes effectuant à la fois le rôle de moteur et de gouvernail. C’était bon. Si je n’avais pas reçu ce papier tout cela ne serait…probablement jamais arrivé.

Et même si c’était la dernière, et même si j’aurai dû la maudire…Je l’aimais.

*******

Il me restait exactement huit minutes à vivre. Et je savais ce que je voulais faire.

J’accélérais la cadence, agitant mes ailes presque au point de soulever mon véhicule. Je vis défiler un chemin qui m’était douloureux. Mais je voulais y aller. Quittant mon « scooter » à regret, je me stoppai devant une falaise dont une cascade tombait généreusement. Si j’y avait passé un sabot, la pression m’aurait emportée et je serais tombée. C’est ce qui était arrivé. Et c’est ce qui avait fait perdre la vie à Rainbow Dash, quand elle avait voulu me rattraper.

Fermant les yeux, je me souvins exactement de la hauteur qu’elle avait prise, et à quel lieu. Je me positionnai exactement à cet endroit puis…

Tête en avant, je rabattis mes ailes. Je tombai. Je compris pourquoi Rainbow Dash aimait voler… Mais je savais aussi que je ne volerais plus. Je n’aurai sûrement pas la force de remonter après mon piqué. Mais de toute façon, à quoi bon remonter ? Pour mourir quelques minutes après ? Je me rapprochais des rochers pointus au sol, où la profondeur de l’eau était dangereusement près. Mes gencives étaient tirées vers le haut par la vitesse de la chute. L’air formait une enveloppe autour de moi, qui se fit de plus en plus pointue jusqu’à se déchirer complétement. Une explosion m’agressa les tympans, et des ondes violettes se répandirent. Je n’entendais plus rien, et j’étais incapable de penser quoi que ce soit. Mes réflexes reprirent le dessus et je m’envolai à la verticale, évitant de peu une mort certaine. J’eu une drôle de sensation à la croupe et puis…plus rien.

PurpleStorm est décédée à 17 : OO, heure annoncée par son préavis de mort. Nous n’oublierons jamais le don de sa vie à la nation

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Note de l'auteur

Ponification loin d'être totalement fidèle au manga, mais primo, le copier en remplaçant "main" par "sabot" n'a pas grand interêt, et secondo, croyez-moi, trouver une façon de rédiger ce manga était compliqué. Si vous avez des idées là-dessus, n'hésitez pas à m'en faire part !

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Aladriel
Aladriel : #6024
Même si la victime est un plus un poulet qu'une pégase >_>, je dois avouer que c'est bien écrit et que le nom que t'as choisi pour scoot est bof (elle a pas la crinière rouge (mais bon ça passe mieux que purplehead storm ;p)) sinon j'ai aimé!
A quand la suite?
Il y a 3 ans · Répondre

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