Plus tard
[Lumen]
Les deux jumelles, patronnes du SPA, me regardent côte à côte d'un air à la fois confus, désolé et compatissant. Et pour cause...
Laisse-les finir leur explication.
Elles finissent leur phrase entre elles et entremêlent leur parole si vite que j'ai un peu de mal à les suivre.
« Les clients t'apprécient beaucoup. »
« Mais nous avons une réputation. »
« Tu as régulièrement des problèmes, mais on sait que ce n'est pas ta faute. »
« Cependant, nos clients attendent et ont été une fois de plus déçus. »
« À force, notre commerce pourrait en souffrir. »
« Le mieux serait d'attendre que tu n’aies plus tous ces soucis, que tu sois tranquille. »
« Dès que tout sera réglé, reviens si tu en as encore envie. »
« En toute honnêtetés on te reprendra avec plaisir comme masseur, les poneys aiment vraiment ta façon de faire en plus. »
« On est vraiment désolées Lumen. »
Même avec le petit service que Luna m'a rendu, je suis arrivé en fin de matinée seulement...
Je soupire longuement, regardant l'une, puis l'autre.
Je ne peux pas leur en vouloir, elles ont raison... Je ne suis pas fiable.
« Vous n'avez pas à vous excuser », dis-je doucement, cachant ma frustration et mon amertume. « Vous avez raison, on ne peut pas vraiment dire qu'on peut compter sur moi ces derniers temps. Si j'arrive à tout régler et à être plus stable niveau situation... Si vous voulez bien encore de moi, je reviendrais. En attendant, je vais tâcher de me débrouiller. »
Je les vois se dresser sur leurs pattes toutes les deux pour m'enlacer au niveau de la poitrine gentiment... Forcément, je ne peux pas y échapper on dirait...
Je rends distraitement leur étreinte, histoire de pas être désagréable ou sans cœur, me dirigeant finalement dehors après leur avoir souhaiter la bonne journée.
* * *
« Pffffff... Je vais faire quoi maintenant... » murmuré-je à moi-même en levant la tête vers le ciel, profitant des rayons du soleil.
Le temps commence doucement à se rafraîchir j'ai l’impression... Bientôt l'automne j’espère.
Je passe mes mains sur le visage, frotte un peu mes yeux. Mes paupières sont lourdes et je n'ai pas mangé depuis hier...
J'ai faim... j'ai tellement envie d'un steak... juteux... saignant...
Sans réfléchir, mes yeux tombent sur les poneys autour de moi, faisant leur vie, inconscients de ma présence tant ils semblent s’être habitués à moi. Mes yeux suivent les courbes d'un étalon en particulier, un pégase au pelage vert et à la Cutie Mark prenant la forme d'une plume écrivant sur un parchemin. Chaque mouvement de chacun de ses muscles, palpitants de vie et de sang, une chair musclée et gorgée de protéines, nourrissantes et n'attendant que d’être arrachée et cuite lentement, j'en ai... envie... tellement envie.
« Hurg ! »
Le haut-le-cœur qui me prend soudainement, alors que ces pensées malsaines m’obsédaient... Une énorme boule de nerf me prend aux tripes si fort que je me plie en deux, le souffle court.
Qu’est-ce... Qu'est-ce que j'ai pensé a l'instant ?!
Je manque à vomir... Chose que j'aurais sûrement faite si j'avais quelque chose dans l’estomac.
Le contact prolongé avec ce malade m'a beaucoup plus affecté que je le pense on dirait… ça va pas... ça va pas du tout.
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[Rarity]
Je voulais profiter d'une séance de soin au SPA comme à mon habitude, peut-être même m'offrir un massage de Lumen. Mais la scène que je vois devant l'Institut me laisse perplexe : l'humain en question est devant le bâtiment, le teint très pâle, penché un peu en avant, une main sur le ventre et l'autre sur la bouche, l'air malade.
Je m'approche rapidement, un peu inquiète pour lui. Certains autres poneys ont une réaction semblable en le voyant.
« Lumen ? Tout va bien ? » dis-je doucement une fois devant lui. Il frémit, surpris, les yeux écarquillés.
« Rarity ?! Je... oui tout va bien... », me répond-il, détournant le regard.
Cette réponse hésitante et ce mensonge plus qu'évident m’inquiètent un peu plus encore.
« Je n'en ai pas l’impression, Lumen », dis-je en le regardant dans les yeux, posant gentiment mon sabot sur sa cuisse, espérant l'apaiser par un contact qui se veut amicale. « Que t'arrive t-il darling ? »
Ma question trouve réponse avant qu'il ne parle, par un gargouillement affamé. Le manque de classe passé, je souris malgré moi en le voyant reprendre contenance après plusieurs secondes, une légère rougeur dans les joues.
« Il faudrait que tu penses à manger plus souvent, ça te rendra tes couleurs... en plus du rouge qui te va très bien », dis-je en gloussant. Il reprend un air naturel, un peu agacé et gêné.
« Ah ah... ouais c’est ça. Je n'ai pas mangé depuis un moment », ironise-t-il.
Je préfère nettement quand il est comme ça, sérieux mais pas méchant, l'air sauvage mais gentil dans le fond.
Ce n'est pas le moment de divaguer ma chérie...
Je lui propose de l'inviter à manger à un petit restaurant pas très loin. Nous aurons tout le temps de discuter et de chercher pourquoi il n'avait pas l'air bien quand je l'ai vu devant le SPA.
Une fois installée sur la terrasse, je me commande juste une salade. Lumen lui, prend une assiette de pommes de terre rissolées en plus d'une salade lui aussi.
« Ça va mieux maintenant que tu sais que tu vas manger ? » dis-je, un peu moqueuse mais cherchant surtout à détendre l’atmosphère, essayant de faire en sorte que l'humain s’ouvre et confie de lui-même ce qui semble le préoccuper aujourd'hui.
« Ce... n'est pas ce qui me préoccupe Rarity... mais merci de t'en inquiéter. »
« Qu'est ce qui te préoccupe à ce point alors ? D’ailleurs, je ne pensais pas que tu finissais aussi tôt au SPA aujourd'hui. »
« Je ne travaille plus là-bas. » Je n'ai pas le temps de réagir qu'il poursuit, cherchant visiblement à anticiper mes questions par des explications. « J'ai eu... une affaire à régler avec Twilight. Nous avons fait un trajet à Canterlot et je suis revenu ici il y a environ une demi-heure. Cependant j'ai été en retard pour mes rendez-vous au SPA, les patronnes m’ont expliqué qu'elles ne peuvent plus me garder à moins d’être... plus fiable disons. »
« Tu leur as dit que c'était pour rendre service à Twilight ? »
« Non. De toute façon, il est hors de question d'avoir une faveur sous prétexte que je connais quelqu'un. Elles ont eu raison. Je tacherai de me débrouiller pour trouver autres choses en attendant, c'est tout. »
« Mais tu rends service et tu perds ton travail ! C’est injuste, Lumen. »
« Ça ira, ne t’en fais pas pour moi », dit-il, me souriant.
Je soupire, mécontente on peut dire. « Quelle est cette “affaire” comme tu dis ? » demandé-je, curieuse.
Il détourne le regard, comme fuyant. « Je n'ai pas vraiment envie d'en parler, le mieux serait d'attendre le retour de Twilight je pense. »
« Quel est le rapport avec elle ? »
« Ça la regarde et c’est à elle d'en décider si tout le monde doit être au courant... »
Je lève les yeux au ciel un instant. Je compte poursuivre la discussion, histoire d'insister un peu, mais suis interrompue à l'instant d'ouvrir la bouche par le passage d'une masse rose faisant disparaître Lumen sous mes yeux.
Pinkie Pie...
Je retrouve la jument en question sur l'humain qu'elle a jeté à terre à cause du choc, assise sur son ventre, les sabots de devant saisissant son col et le secouant comme une poupée de chiffon dans tous les sens, profitant qu'il soit sonné.
« LUMEN ! C'est grave, très grave, vraiment très grave ! Je faisais l'anniversaire de Feather Weigs, il m'a demandé des nouvelles de toi mais j'en avais pas, du coup je lui ai dit que j'en avais pas, du coup on a continué la fête, y avait des jeux, des ballons et de la musique. J'ai alors mangé un macaron, ça rythme avec portion, mais aussi et surtout avec question, du coup je me suis posée une question, une question importante, une question fondamentale, vital, IL FAUT QUE TU ME DISE VITEVITEVITE FAUT QUE TU ME DISE ! »
J'entoure notre furie rose bonbon dans ma magie et tâche de la soulever pour la poser sur la chaise à ma droite, la retenant fermement alors que l'humain lutte pour reprendre ses esprits une fois libéré de son bourreau.
« Aie ma tête... Ça tourne... » dit-il en tâchant de se relever pour s’asseoir en face de moi à nouveau, nauséeux néanmoins.
« Désolée, je me suis un peu laissée emporter », avoue Pinkie, les oreilles basses, comprenant enfin le pourquoi de mon intervention.
« Vous allez finir par me tuer à force... Tu veux savoir quoi ? » dit-il en se frottant le visage, l'air blasé.
Pinkie manque à se jeter sur lui de nouveau, son museau contre le sien, de toute évidence beaucoup trop proche pour que ça ne soit pas mal interprété par notre entourage. « Ton âge et ta date d’anniversaire... Il faut que je sache ! »
Lumen lève lentement sa main, la posant sur le visage de Pinkie et la repoussant sur sa chaise doucement mais fermement, visiblement plus à l'aise si personne n'envahit d'aussi près son espace vital.
Maintenant que j'y pense... c'est vrai qu'on ne lui a jamais posé la question, j'aimerais vraiment beaucoup savoir du coup.
« Je ne sais pas », répond-il platement.
« Quoi ?!? Oh non pitié, pas un de tes secrets comme ton langage bizarre ! Dis-moi dis-moi dis-moi dit-moi ! S'il te plaît s'il te plaît s'il te plaît ! Que je puisse fêter ton anniversaire comme il se doit. »
Elle se met à rebondir tout autour de nous à toute vitesse.
« Dis-moi ! Dis-moi ! Dis-moi ! Dis-moi ! Dis-moi ! Dis-moi ! S'il te plaît ! S'il te plaît ! S’il te plaît ! »
« Pinkie, ma chérie, calme-toi je t'en prie », dis-je en espérant me faire entendre.
« TA GUEULE ! » hurla Lumen. Provoquant un silence pesant sur la terrasse du restaurant, toute l'attention des poneys sur lui, le calme finit par être brisé par l'humain, s’expliquant : « J'ignore la date de ma naissance ! » Il s’interrompt un instant, respirant un grand coup pour se calmer. « Quant à mon âge, je n'en suis pas sûr non plus. Alors arrête de bouger dans tous les sens boule de gomme. Je ne peux pas répondre à ta question puisque je l'ignore moi-même. »
La pâtissière se calme et s'assied à mes côtés. Quant à moi, j'ai du mal à ne pas me sentir désolée pour lui. « Comment ça se fait, Lumen ? C'est triste en plus d’être étrange. »
« C'est pas seulement triste ! C'est horrible ! Comment on va faire pour te fêter ton anniversaire si même toi tu ne sais pas Lumen ? » ajoute Pinkie. Elle a l'air sincèrement soucieuse et concernée... À sa manière je dirais.
« Tu n'as pas une vague idée ? Tes parents ne te l'ont jamais dit ? » osé-je demander.
Il relève les yeux vers nous. « Je n'ai jamais entendu parler de mes parent. Pour mon âge... » Je le vois glisser sa main sur sa chemise, aller à son cou où il saisit la chaîne de son pendentif, le faisant ressortir pour caresser le joyau du bout des doigts. « J'en ai une vague idée oui... Une personne que j'ai connue avait supposé à l'époque que j'avais le même âge qu'elle... Si je me souviens bien, je devrais avoir environ vingt-cinq ans. »
« Pardon si j'insiste un peu trop mais– »
« –je n'ai pas envie d'en parler, Rarity... C'est mon monde, il est comme ça. » interrompt Lumen, cachant rapidement son bijou sous le tissu. « On peut changer de sujet de conversation ? Je préférerais. »
« Mais et ton anniversaire ? On le fête quand alors ? » se plaint Pinkie
« Inutile boule de gomme, ça n'a aucune importance pour moi. »
Nos plats à Lumen et moi arrivent au même moment, interrompant brièvement notre discussion.
Arrêtons d'insister, il risque de se braquer à force.
Je propose à la fêtarde de se joindre à nous et de commander quelque chose. Le temps passe et le repas s'est finalement bien déroulé dans l'ensemble. Lumen a retrouvé un peu le sourire entre les pitreries de Pinkie Pie et mes idées de vêtements que je pense lui confectionner pour varier sa garde-robe, notamment pour des occasions spéciales.
Il me semble un peu ailleurs tout de même, malgré des efforts évidents pour essayer d’être sociable. J'irai voir Twilight pour en apprendre plus sur ce qui semble le préoccuper, elle doit être au courant de quelque chose.
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Plus tard
[Lumen]
La maison... enfin.
Le déjeuner avec les deux ponettes m'a changé un peu les idées, mais pas beaucoup. On est à peine à la moitié de la journée et pourtant je me sens au bord de l'épuisement.
J'ai besoin de sommeil.
Je ne veux pas dormir.
On verra bien... j'ouvre la porte d'entrée à l'aide de ma clef, entre et referme aussitôt le verrou.
Enfin seul... encore.
Pourvu que la princesse Luna parvienne à apprendre des choses intéressantes de l'autre illuminé enfermé à Canterlot. Je n'arrive pas à calmer mon angoisse le concernant. Malgré cela, j'ai l’impression que j'ai besoin de lui, que je le connais.
Tu délires mon vieux... Tu n'as jamais rencontré un type pareil. Tu t'en souviendrais si c'était le cas en plus.
Peu importe... je retire tranquillement mes rangers et vais enlever mon manteau après avoir vidé mes poches et ensuite je vais–
« GRRAAAAAAAAAAAAAAHHHH !!! »
Je tombe à genoux en hurlant, à l'instant même où ma main plonge dans ma poche et saisit un objet parfaitement rond.
La... la pierre de l'autre dingue !?
La sensation est atroce... Comme si on m'arrachait la peau et brûlait ma chair. La douleur est concentrée sur le bras mais le choc m'a fait tomber et me prive de toutes mes forces. Mes muscles se crispent avec férocité sur la géode encore nichée dans ma poche. Je m’effondre sur le côté au milieu du salon, n’arrivant qu’à peine à sortir ma main tenant l'objet, faisant de mon mieux pour ne plus crier.
Que se passe-t-il ?
Les lumières tachetant la pierre brillent et s'agitent frénétiquement alors que la douleur s'intensifie, se rependant comme une boue à la fois glaciale et brûlante depuis mon épaule et serpentant lentement sur tout mon corps alors que rien n'est visible en surface.
Je ne peux pas lâcher la pierre, ni même bouger. Mon corps ne me répond plus, je ne peux que gémir.
La clef...
J'ai la sensation de sentir du plomb en fusion rentrer dans ma bouche et ma gorge, me brûlant de l'intérieur, me brisant en milliers de morceaux dans une agonie me semblant interminable, brouillant ma vue dans un kaléidoscope de douleur.
Tu dois... céder...
Combien de temps vient-il de se passer ? Des secondes ? Des heures ? Des jours ? Je n'en ai aucune idée alors que je me sens paralysé. Mes doigts s’ouvrent finalement, mais la pierre semble collée à ma peau, des marques sombres entourant le point de contact avec l'objet de mon tourment.
Pour la paix... à jamais... Tu dois céder… encore une fois.
La douleur atteint un autre sommet, me broyant complètement corps et âme alors que mes yeux ne quittent pas la géode qui commence à s'infiltrer sous ma peau lentement, comme un parasite m'ayant choisi comme hôte.
La clef... doit être brisée... Le néant est en marche... N'oublie pas... n'oublie jamais... ce qui t'a été enlevé.
La pierre finit par disparaître sous ma peau, comme si elle fondait. Les marques s’effacent lentement, mais la douleur ne me quitte pas. J'ai l’impression d’être aspirer dans ce coin abyssal de mon esprit que j'évite pourtant autant que possible... Comme s’il avait prit une tout autre envergure. Je réunis tout mon courage pour supporter l'épreuve, prends une bouffer d'air à répétition mais chaque action me donne l’impression de me faire écraser les côtes les unes après les autres en plus du reste.
Remplir notre rôle... Tel est le prix à payer.
Mon corps est figé par l'épuisement, mais mon esprit demeure éveillé... il faut que ça s’arrête... Pourquoi je subis une telle chose ? Qu'ai-je fait ?
N'oublie pas... qui tu es... N'oublie... jamais
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Quelques minutes auparavant
[Le Fou]
« Hehehehehe... »
C'est bientôt l'heure.
TAIS-TOI !
« Hihihihihihihi... »
Bientôt, nous allons remplir notre rôle, ça arrive.
Nous sommes à ses côtés, nous le nourrissons.
Il va revenir, c’est inévitable, notre néant demeure avec lui.
Il a besoin de nous, bientôt nous allons lui revenir.
La torche s'éteint, plongeant la salle dans le noir, un bruit se fait entendre et s'approche.
TIC, TAC, TIC, TAC, TIC, TAC.
« Hehehehehe... Hahahahaha. »
Je ne peux plus m’empêcher de rire alors qu'elle approche lentement, tel le voile de la mort elle-même.
Fais le... vite ! Nous devons le rejoindre !
Notre force est la sienne, nous devons la lui donner pour qu'il s'éveille.
Sans un mot, un éclat d'une lame passe et émet un bruit cristallin... Elle se retourne, je ne peux plus rire.
Je ne sens plus mon corps, pourtant j'ai envie de hurler de rire au point de m’étouffer, mais il n'y a plus d'air qui passe dans ma gorge alors que je me vois rouler au sol, mon corps demeurant sur le lit.
Ils pensaient pouvoir apprendre de nous, mais ils ont tord. Je ne me fait pas avoir, c'est pour ça que je lui ai donné. L'imposteur est si facile à tromper, il a le précieux avec lui, il va l'engloutir, il va disparaître.
Un dernier roulement me permettant de voir cette silhouette... Elle me parle, elle sait que je peux encore l'entendre.
« Tu es devenu faible... Il n'a pas besoin de toi, je vais aller le voir. Toi, dors et ne reviens jamais. »
Quelle froideur... pourtant tu n'es rien devant le seigneur, petite salope.
Sa chair... je la veux ! Mais je devrais attendre, un jour peut-être je pourrais la déguster... attendre… toujours attendre... la chair de qui déjà ?
Je retourne au néant, auprès de mon maître. Il a mon âme. Tout ira bien... patience... il veillera sur moi... son disciple dévoué, il veille sur nous tous... il l'a toujours fait...
Tel est notre rôle...
Il garde... tout ce que nous sommes...
La chaleur me quitte, il est temps de dormir... Elle est partie... Elle ne fait qu'un avec les ténèbres... L'Ombre va aller le retrouver... Elle brisera... la clef.
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J’espère que ça a marché, ça a l'air mais je me trompe peut-être. En tout cas merci beaucoup, on dirais que tu dévore les chapitres rapidement, j'imagine parce que ça plais malgré c'est défauts. ^^
Des bisous.
A la place il pense à rentrer dare-dare à Poneyville de peur d'être en retard au taf. Après voir quatre amis se faire briser la nuque ça chamboule n'importe qui.
@knightwinter333 Ah ! je désespérait de voir quelqu'un relever la scène, perso en la passant dans ma tête la première fois j'était mort de rire tous seul comme un demeurer dans mon appart.
Pour tes soupson tu auras l'occasion dans les prochain chapitre de voir si tes crainte se confirme ou si tu te plante :)
Pour t'on idée je l'avais prévus déjà bien avant a certain moment de l'histoire, mais je te remercie de me le rappeler, les poneys vont en prendre pour leur grade, rassure toi :)
Merci encore de vos commentaire, des bisous
Par contre je crains le revirement de situation avec notre héros qui risquerai fortement, selon mon impression, de devenir disons... Méchant voilà.
Pour la suite, si je peux ajouter une idée, si il y aurait plusieurs ennemis en même temps il faudrait faire des confrontation pas uniquement avec Lumen le survivant mais aussi contre nos chères ponettes et princesses. Elles risquent de bien morfler cela dit. Ce ne sont pas des guerrières.
Pour son anniversaire Lumen aurait put dire une le nom d'une saison. "Je suis né un jour d'été" par exemple.
Sinon, bien entendu continu comme tu le fais, surtout n'oublie pas; puisse l'honneur guidé ton épée et ton courage te mené à la victoire... Ou avec un fusil à pépon et des pouvoirs surnaturels ça aide aussi.
Pourla pierre ses éffet se ferons voir très bientôt :)
bin, je sais pas si t'as remarqué mais c'est comme ça dans tout les films, séries et déssins animé avec un super hero... comme les rpg, le monde est en danger, Lumen est la seule force armé du monde, personne se bougera le cul pour l'aider mais pour lui cracher dessus, tout le monde mettra sa pierre à l'édifice
Jackson - triste réalité de maintenant.
Thiery - Adieux... vous héros des années 50 qui rayonnaient de milles couleurs éclatantes immaculé de sang.
soyons sérieux, le racisme s'instale lentement et le Fou n'est pas là pour arranger les choses. et en plus il est au chômage car les deux ponnettes du SPA tulipes et mimosa ont peur de lui.
J - mais c'est pas leur noms...
T - Il a pas relu ses fiches avant son discours
je ne sais pas ce qui se passe avec cette pierre mais il vas y avoir quelque chose de terrible avec. est-ce qu'il vas se transformé en sans-coeur de kingdom heart ? vas-til se transformé en mégazorg avec les poneys ?
visualise visuaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH !!!!
J - Médecin !
T - Il a une attaque cérébrale !
sinon, je suis désoler, je l'ai lu ce matin, mais j'ai pas pu posté de com car j'était en examen. donc je m'appliquerais la prochaine fois
Bref... En effet des élément continue de nous arrivé au compte-goutte concernant Lumen, son passée et peut-être éventuellement sa nature cacher. Difficile de savoir si la promesse d'un événement particulièrement grave va survenir des le prochain chapitre ou si c'est la promesse de quelque chose de plus funeste encore.
Dans tout les cas les gens ne savent pas ce que pense leur voisin et n’ont que ce qu'il peuvent voir, interpréter et supposer des gens autour d'eux et Lumen n'est visiblement pas du genre a montrer ce qu'il a sur le cœur. Ça n'aide pas les poneys qui l'apprécies à aider notre pauvre humain en souffrance.
Mais comme toi j'éspére que les poneys vont un peut plus bouger pour le soutenir, c'est le bordel quand même :)
Bon... Un peu de sérieux... Donc on apprends certains éléments sur Lumen et son passé. En faites disons plutôt que cela confirme les doutes possible sur son passé et sur qui il était avant vu ce que disent les infos parsemés ici et là. C'est donc un chapitre calme mais qui indique clairement que quelque chose de grave, beaucoup plus grave, va se produire bientôt. Je pense que les derniers points obscure sur Lumen seront révélés dans ce qui suivra.
J'espère aussi que ces messieurs dames les poneys vont un peu se bouger le croupion et aider Lumen vu le merdier qui se profile... Pour le moment, j'ai l'impression que y a que lui qui se tape tous le sale boulot. D'accord... C'est de la vermine humaine de la pire espèce mais quand même... C'est chez eux quoi... A part avoir tabasser le seul qui les aides... On se réveillent les mollusques !!! Houhou !!! ^^
Le disciple de la Lune. ^^