Je m'appelle Cloud Kicker et on me dit souvent que j'ai trop la tête dans les nuages. Mais au final, ce sont eux qui ont la tête dans les nuages. Moi, les nuages, je les transperce !
La première chose que je vis dans ma vie fut le ciel. Ah le ciel ! Quelle chose incroyable ! Une immensité. Un infini. Un vertige. Une angoisse pour certains, mais pas pour moi, je suis forte. Mon père m'a donné ce nom pour que je sois forte. J'ai la force d'affronter le ciel et ce qui le compose. La seule façon d'affronter le ciel est de voler.
Depuis toute petite j'aime voler. Le vol est un plaisir. Un plaisir dont je ne lasse jamais. Sentir le vent sur mon pelage, les bises entre mes ailes, les alizés et les zéphyrs caresser ma crinière. Ce sont des sensations que rien ne peut égaler. Ces sensations m'attendrissent et me rendent encore plus forte. Dans le ciel, je suis heureuse, je suis sereine. Au sol, je n'ai qu'une envie : m'envoler. D'ailleurs en y repensant, j'en faisais voir de toutes les couleurs à mes parents. J'étais toujours très agitée, je ne tenais pas en place. Je voulais toujours voler, même à la maison ou chez des amis. Je me sentais oppressée, je ne me sentais pas libre.
Ce que je préfère, c'est ce sentiment de liberté quand je vole. Le bleu-gris de mon pelage s'harmonisait parfaitement avec le bleu du ciel, alors je croyais que je faisais partie du ciel. Le bleu c'est la couleur de la liberté. Je tournoyais, je virevoltais, je planais, je me libérais. J'avais toujours tendance à fermer les yeux. En fermant les yeux, je ressentais encore plus le vent. J'avais l'impression d'entendre un souffle, à peine audible, mais quelque chose qui semblait me parler. Je me sentais alors libre et heureuse. Ma liberté était infinie, jusqu'à tomber sur un nuage.
Je détestais les nuages quand j'étais petite. Lorsque je fermais les yeux, je me prenais tout le temps les nuages sur le museau. D'ailleurs quand ça arrivait les autres poulains se moquaient un peu de moi. Mais je m'en fichais, j'étais suffisamment forte pour ignorer leurs rires, mais pas assez pour éviter les nuages. Ces maudits nuages ! Ils m'empêchaient de fermer les yeux et lorsque je les fermais, ils interrompaient mon vol. Ils arrêtaient cette belle musique. A chaque fois que mon père me regardait frapper les nuages, il souriait. Il souriait devant ma force.
Devant ces masses blanches qui interrompaient mes vols, ma liberté me semblait partir. Ma joie s'étouffait et laissait place à la tristesse et à la colère. Dès que je fermais les yeux, je me prenais un nuage, alors je le frappait. Je le frappait de toute ma force pour le faire disparaître. Je frappais, je frappais encore et encore. Je ne laissais aucun nuage qui m'empêchait de fermer les yeux ! Ma mère a cru que j'avais le don pour nettoyer le ciel, alors elle m'a inscrite dans une école météo. Moi tout ce que je voulais, c'était voler dans un ciel sans nuage et je me suis retrouvé dans des cieux remplies de nuages.
Bien sûr, je pouvais voler autant de fois que je le voulais mais si je volais c'était uniquement pour chasser les nuages. Moi qui chassais les nuages pour être libre pendant mes vols, j'étais devenu prisonnière. Plus je frappais les nuages, plus mes chaînes se resserraient. Avant, je frappais les nuages pour avoir un ciel vide, pour trouver une liberté vertigineuse. Dans cette école, je frappais les nuages pour avoir un ciel vide, mais pour trouver une liberté qui m'était interdite.
On ne voulait pas que j'aille voler trop haut. Ils disaient que je devais me concentrer sur mes exercices. Voler en formation, suivre les autres, agir avec coordination. Aujourd'hui encore je déteste ça. Je me disais tout le temps : « Où elle est cette liberté ? Cette liberté que j'aime tant ? Si voler c'est ça alors je ne veux plus voler ! » Et pourtant, je continuais de voler, parce que après tout, j'aimais vraiment voler. Être dans le ciel, même enchaînée, avec des cieux remplis de nuages, j'aimais tant voler.
Plus je grandissais, plus je me faisais à l'idée que je ne pourrais peut-être plus voler comme avant. Après tout, c'était certainement égoïste. Mes parents comptaient sur moi pour réussir dans cette école. Alors je me suis mise à travailler vraiment dur. Je réussissais tous les examens haut le sabot ! Ma mère était vraiment fière de moi et mon père aussi. Mais plus je réussissais d'examens, plus le sourire de mon père s'estompait. La mélancolie semblait le gagner et moi je perdais ma force au fur et à mesure que son sourire disparaissait.
J'étais triste, je n'avais plus la force que mon père m'avait donnée. Je ne faisais plus attention aux exercices et les résultats s'en faisaient sentir. Je voyais mon père déprimer de plus en plus. Plus je frappais les nuages qui me retenaient prisonnière plus il était malheureux. Un jour, pendant un vol d'entraînement, je m'étais arrêtée devant un gros nuage très épais. Je voyais en lui, ma force, ma liberté et la joie de mon père. Alors j'ai fermé les yeux et je l'ai frappé ! Je voulais retrouver le sourire de mon père, retrouver ma liberté et tout ce que j'aimais avant. Au dernier coup de sabot, le nuage se dissipa et il laissa entrevoir le soleil.
Le soleil ! Je n'avait jamais prêté attention au soleil. Ce qui m'intéressait c'était le ciel et seulement le ciel. Mais là je le regardais avec attention. Il était tout pâle, pas éclatant comme d'habitude. Il arrivait à peine à percer l'épaisse couche de nuage. J'avais envie de le voir, de le voir vraiment ! Alors j'ai fermé les yeux et j'ai foncé droit vers le soleil. Cette fois-ci les nuages ne m'arrêteraient pas ! Je sentais chaque nuage que je traversais, c'était comme si chaque maillon d'une chaîne s'ouvraient les uns après les autres. Je volais toujours plus haut et enfin je ne sentais plus de nuages autour de moi. J'ouvris alors les yeux.
Un vide incroyable. Pas le moindre nuage près de moi ni même au-dessus de moi, ils étaient tous en bas. Le soleil était éclatant, comme jamais je ne l'ai vu. Une lumière d'une couleur qui s'harmonisait avec ma crinière. Je voyais l'espace noir avec toutes les étoiles qui luisaient, la lune d'une blancheur impossible à décrire. Et surtout, je voyais l'horizon du ciel : une fine ligne éclairée par le soleil entre l'espace et l'atmosphère. Je me sentais légère, une sensation que j'avais presque oubliée. J'ai fermé les yeux et je sentis comme une lumière sortir de mon corps.
Les yeux fermés, je me suis mise à voler droit cette horizon. Je me sentis forte, libre ! Quel joie que de retrouver cette liberté que j'avais abandonnée ! Je volais de plus en plus vite, la lumière que je sentais jaillir de moi était de plus en plus forte. Le vent soufflait fort et j'entendis un son. Ce même son musical avant d'entrer à l'école météo. Cette fois-ci, il était parfaitement audible, une véritable musique. Quand j’imprégnais de cette musique, j'avais envie de danser, applaudir, hurler, chanter, aimer, voler. Voler haut ! Voler encore plus haut ! J'avais enfin retrouver ma liberté !
Mais j'appartiens à cette terre, pas à cette immensité. Alors j'ouvris les yeux pour voir une dernière fois cet horizon, ce soleil, ces couleurs. J'entamais mon retour vers le sol et pourtant la lumière en moi ne disparaissait pas, au contraire elle était de plus en plus intense.
Au sol, ma classe et mes professeurs étaient très inquiets, alors ils ont appelé mes parents. Ils me cherchaient partout jusqu’à ce qu'ils me voient arriver. J’atterris sur le sol, tout le monde s'approcha de moi mais ils n'eurent pas le temps d'ouvrir la bouche que je commençais déjà à raconter à mon père tout ce que j'avais vu là-haut. Cet infini, ce soleil, ma liberté retrouvée. Au dernier mot de mon discours, la lumière en moi explosa ! C'est alors qu'une marque orna mes deux flancs. Un soleil partiellement caché par un nuage. Tout le monde était bouche-bée, mais mon père me sourit et dit en me prenant dans ses bras : « Tu as enfin trouvé ta vraie force Cloudy. »
Je n'ai jamais vu mon père aussi heureux et moi j'ai jamais autant senti d'allégresse qu'en ce jour. Cette cutie mark représente ma volonté, ma force d'aller plus loin que les nuages pour voir le soleil. Ma force d'aller voler plus haut. Maintenant, je travaille toujours dans une compagnie de météo mais ce n'est plus pareil. On me dit souvent que j'ai trop la tête dans les nuages. Mais au final, ce sont eux qui ont la tête dans les nuages. Moi, les nuages, je les transperce ! Je peux retrouver quand je le veux cette liberté au-dessus des nuages. Aujourd'hui je refais encore ce voyage à travers les nuages pour atteindre cette étendue infinie. Et à chaque voyage, je raconte tout ce que je vois quand je suis là-haut.
Je m'envole avec ma force, je retrouve la liberté et je la partage quand je reviens.
Je m'appelle Cloud Kicker, et je frappe les nuages. Je les frappe pour voir plus loin, pour voler plus haut.
Toujours plus haut !
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@Toropicana Ce n'est qu'une impression personnelle mais ton jugement me paraît quelque peu partial... Après, je juge peut être un peu de façon hâtive.
Mais... c'est tout. C'est pas une histoire passionnante, c'est pas une histoire philosophique, c'est pas une histoire originale...
Les répétitions rendent le tout lourd. Je ne sais pas ce que ça avait pour but : rendre le texte enfantin ? Appuyer les phrases ?
Quoique ce soit j'ai trouvé que ça ne marchait pas, ça ralentit la lecture et je me suis ennuyée. Ça aurait pu être intéressant de plus développer son ressenti au dessus des nuages, et de commencer la fiction à peine avant qu'elle ait sa cutie mark, parce que tout ce qui est développé avant est juste long, ça aurait pu être condensé pour se concentrer plus sur le paysage et ce qu'il implique (en faisant plus de parallèles sur l'émotion/image). Je pense que c'est le coté "moi je" aussi qui est un peu lourd, voire monotone. Alors je sais qu'on se concentre sur Cloudy mais là c'est le défilé du "je" à toutes les sauces !
Les fautes d'orthographe... Je m'étalerai pas dessus, mais y en beaucoup.
Bref, ça aurait pu être bien, mais pour moi y a trop de soucis qui viennent gâcher le message que tu voulais faire passer.
Puis c'est pas si mal enfin de compte, y'a des erreurs sur la forme mais pas autant qu'on pourrait le penser quand on lit le commentaire de @stronger. Ça défonce pas les yeux comme du kingraptor quoi (encore heureux). Bon après c'est pas ouf non plus, c'est juste Cloud Kicker qui défonce des nuages et comment elle a fait pour être aussi doué dans ce domaine, mais ça fait le taff.
Les plus grosses erreurs que j'ai relevés était surtout des choses à éviter. Ton texte est hyper lourd à digérer : Trop de "Je" et surtout, trop de phrase courte. malgré un vocabulaire riche et varié, les répétitions ne font qu'ajouté au pesant de l'histoire, que je trouve très bancale mais cela ne reste que mon pur avis personnel ^^
Ah et fait attention aux temps. Évite de passer du passé au présent.
Sur ce, bon courage pour la suite et Show me your moves !
Juste G-E-NIAL !