23 heures. Malgré ma conversation avec Rich Pizza, quelque chose ne tournait pas rond. J'avais cette horrible impression que le patron me cachait encore des secrets. Xillia Pizza s'était-il vraiment pendu ? Comment Freddy, Chica et Bonnie avaient-ils été créés ? Était-ce vrai que les automates étaient animés par les âmes des enfants morts ? Tellement de questions qui me torturaient l’esprit, sans doute le troisième parchemin pourrait m'indiquer les dernières ficelles de l'histoire de Ponies' Pizzeria. Mais ma deuxième nuit commençait et je préférais me concentrer sur les animatroniques. Cette fois-ci, j'étais déterminé à la passer sans encombre et mon corps se préparait aux prochaines attaques de ces monstres. J'avais fait la promesse que je survivrais, pour les enfants morts et pour arrêter ce dangereux malade mental, mais aussi pour Ponyville. Ma première soirée avait été un véritable cauchemar du début à la fin, mais maintenant plus rien ne pouvait me surprendre. Enfin, c'était ce que je pensais mais cette nuit était encore pire que la précédente. Un poney, travaillant dans cet endroit, m'avait prévenu que les robots étaient remplacés par de nouveaux animatroniques nous ressemblant. Leurs noms étaient Pony Freddy, Pony Chica, Pony Bonnie et même Foxy était devenu l'un des nôtres. Pourquoi avaient-ils changé de formes ? Chica ressemblait à un pégase, Foxy était un poney terrestre, Bonnie s'apparentait à un licorne et Freddy correspondait à un alicorne. Que comptait faire le patron de la pizzeria avec ces corps métalliques sans émotions ? Pourquoi avoir fait ce changement soudain ?
À peine cinq minutes plus tard, la puissance du générateur de secours passa à 95 % sans que j'eus touché aux portes, aux lampes ou encore à la tablette. Hallucinant, tout de même. On se foutait de moi ou quoi ? L'ambiance était de nouveau pesante, glauque et électrique. Le groupe de robots n'avait pas encore bougé et j'étais encore à l'abri. C’était plutôt rassurant mais ma satisfaction disparut aussitôt. Le téléphone sonna subitement, me faisant réagir au quart de tour et ressentir mon cœur battre à mach 20. Ma chair trembla et ma patte avant droite se rapprocha du bouton d'activation de la messagerie vocale. J'appuyai dessus et j'entendis la voix de l'ancien gardien de nuit : « Euh, allô ? Allô ? Hum, si tu écoutes ceci et que tu as atteint la deuxième nuit, euh, bien joué, affirma-t-il tout stressé. » Il y laissait un effet très étrange, renforçant la terreur et la panique sur son communiqué. Phone Pony avait une voix apeurée et n'arrivait pas à articuler correctement. Qu'avait-il ? Paniquait-il ? Il ne ressemblait en aucun point au poney fier et courageux de ma première nuit. Sans doute sa conscience avait-elle vite compris que les automates voulaient nous tuer et que nous n'étions pas en sécurité. La mort nous guettait partout, dans chaque recoin des salles où les ombres aiguisaient leurs griffes pour nous attaquer. Je préférais mettre la messagerie en pause car j'entendis des pas d'une lourdeur effroyable et semblables à des bruits de sabots.
Minuit. La puissance du générateur accosta les 86 % d'énergie restante. Alors que j'utilisais mon ordinateur pour patrouiller chaque pièce et pour pister toute trace suspecte des robots, je remarquai que Pony Bonnie et Pony Chica trouvaient plus sur l'estrade et avaient disparu. Mais, de par ma rapidité, je vis le grand pégase jaune dans la salle à manger ; cependant Bonnie s'orientait vers le couloir ouest, emportant avec lui un objet contondant. Peut-être qu'il tenait une barre de fer, ou une batte de baseball à l'aide de sa corne luisante, mais je ne le sus pas du fait que le restaurant était plongé dans le noir total. Impossible de déterminer à l'avance les événements qui pouvaient se produire pendant mon travail. Le licorne violet était assez proche de ma position, c'est-à-dire la salle de surveillance. « Purée, Pony Bonnie tu vas pas commencer à me saouler, foutu machine ! Tu- ». Je me tus car, soudain, on put écouter une drôle de musique, similaire à celle d'une fête foraine macabre où le sang et la torture symbolisaient cette odieuse mascarade. Un bal où les tripes servaient de guirlandes, l'hémoglobine désignait le punch et les organes faisaient office de gâteau d'anniversaire. Je fouillai tout l'endroit, à la recherche de l'étrange son, à l'aide des caméras mais je ne réussis pas à le trouver. Ma respiration se saccada et mes cicatrices me brûlèrent la chair qui me restait intacte à certains endroits. Voir ces deux robots en forme de poneys bouger me terrorisait mais je réussis à garder mon calme et à me diriger vers la musique pour découvrir ce qui se tramait encore. Sur mon chemin, mon esprit se demanda si Celestia, Luna, Cadance et Twilight étaient au courant du secret du restaurant.
J'activai la porte du couloir ouest et m'avançai vers la salle à manger, lieu où se trouvait Chica (pégase dont les ailes étaient aussi dures que la roche) et j'aperçut le robot faire des aller-retours incessants et balancer des chaises de part et d'autre de la pièce avec la puissance de ses pattes. J'eus la sensation qu'elle cherchait quelque chose, mais quoi donc ? La puissance de ses lancers brisait les sièges et cet animatronique se mit à crier d'une telle force. Mes sabots bouchèrent mes oreilles, je crus que ce hurlement pouvait percer mes tympans. L'automate s'arrêta instantanément et alla en direction de la cuisine. Qu'est-ce qu'il s'était passé ? Pourquoi autant de colère et de destruction ? La pièce était sens dessus dessous et ma vue observa une apparence menaçante accédant à l'entrée de la salle. Ne voulant pas m'entretenir une nouvelle fois avec cette "chose", je courus vers la pièce qui se situait à ma gauche.
Refermant vite la porte de cet emplacement, ma surprise fut de constater que j'avais atteint Pirate Cove, domicile du nouveau Foxy qui se reposait tranquillement derrière des rideaux sans doute faits en soie. Pas une once de lumière n'éclairait la pièce, les ténèbres dominaient ce lieu. J'ouïs de nouveau la mélodie, qui résidait dans le corps du poney roux géant et ma conscience me guida vers le bruit. Ma conscience écarta les toiles et l'automate était endormi devant moi, inapte à bouger alors que son crochet, se trouvant sur son sabot droit, était aussi piquant qu’une stalactite. C'était impressionnant de voir à quel point Pony Foxy pouvait ressembler à n'importe qui, mais son corps était froid, ses dents s'apparentaient à des crocs et il portait un cache-œil sur son œil droit. Même si lui et moi étions semblables vu qu'aucun de nous n'avait de cutie mark, nous restions quand même différents de par notre pelage et notre manière de vivre. J'ouvris son ventre, regardai son mécanisme et désactivai son système. La musique se stoppa et, content de moi, je repartis vers la salle de surveillance. Mais je sentis que quelqu'un me fixait, ce qui glaça mon sang. Alors que je me retournais, mes yeux ne virent rien. De plus, la porte s'ouvrit étrangement, alors qu'aucune créature n'était devant moi. Je retournai vers mon bureau avec une boule au ventre qui devenait lourde et une angoisse faisant ami avec mon esprit.
Souvent, mes stress se dissipaient dès que je me mettais à penser à mes fabuleux moments que j'avais passé dans ma ville : manger une bonne tarte de Granny Smith, récolter des pommes à Sweet Apple Acres avec la famille Apple, me reposer dans le spa d'Aloe et de Lotus, discuter et boire avec Berry Punch ou encore rigoler avec Derpy. Dans ma situation, ces souvenirs calmèrent mes poumons et mes sabots marchèrent d'un pas fort. De retour à mon poste de travail et en gardant un œil sur chaque endroit de la pizzeria, je remis en route la messagerie vocale : « Je-Je ne vais pas pouvoir parler très longtemps avec toi car Freddy et les robots s'activent et s'excitent de plus en plus à mesure que les jours s'enchainent.
- Génial ! Et ça doit être pareil aussi avec ces nouveaux automates, pensai-je. Et c'est lui qui m'avait dit de ne pas m'inquiéter la dernière fois, hein ? Le seul truc que je n'arrive pas à saisir est : pour quelle raison Rich Pizza à créer des poneys mécaniques ?
- Euh... Au fait, j'ai découvert un truc intéressant, affirma-t-il sérieusement.
- Ah bon ? Quoi donc, lui demandai-je, rapprochant ma tête du téléphone.
- Tant qu'il y a du courant, de la lumière dans chaque salle et que tu le surveilles en permanence, Freddy ne pourra pas bouger. Mais sache que si l'obscurité gagne le restaurant, il s'allumera et sera encore plus machiavélique que ses amis donc fait vraiment attention à lui. Euh, tu as... au moins une bonne raison de ne pas tomber en panne d'électricité. Et aussi, n'espère pas que les dirigeantes d'Equestria ou tes amis viennent t'aider. En fait, tu es tout seul, mon petit poney !
- SUPER ! ALORS LÀ, JE SUIS DRÔLEMENT RASSURÉ, ironisai-je et clamai-je furieusement. Bon, calme-toi ! Le plus dangereux serait donc ce foutu alicorne brun et ensuite Pony Bonnie peut bizarrement utiliser de la magie. Si ma corne contenait une puissance incroyable, j'aurais pu les détruire, mais c'est pas le cas. Putain, mes douleurs me font tellement mal. Je veux revoir Pinkie et la serrer entre mes pattes, criai-je.
- N'oublie pas de bien utiliser les lumières pour les couloirs car tu as dû remarquer qu'il y a des angles morts pour les caméras, ok ? Ah, et tu n'auras que quelques secondes pour réagir vite et fermer les portes, sinon tu devras utiliser tes sabots pour courir.
- Compris, comp-
- Encore une autre chose, dit-il en me coupant la parole. Si les boutons des portes se coincent, ne manie plus la tablette et regarde à gauche et à droite, si les animatroniques sont présents. Si c'est le cas, fixe-les et laisse tomber l'ordinateur sinon c'est la mort assurée, articula-t-il alors que sa voix devint faible et horrifiée.
- Que... C'est pas... OH NON ! JE NE VEUX PAS ENCORE PLUS DE PROBLÈMES COMME ÇA !! Bon, pas de panique ! Pony Freddy est toujours sur la scène, la pégase destructrice est sortie de la cuisine et est dans la salle à manger. Quant à ce licorne de malheur, il est... ENCORE DERRIÈRE LA PORTE !! PUTAIN, MAIS CASSE-TOI D'ICI !!! »
J'arrêtai l'écoute, utilisai la lumière et vis bel et bien ce robot qui commençait à frapper bruyamment la porte à l'aide de son objet, produisant un bruit assourdissant. Sa violence me fit faire un bond en arrière et je me mis en boule à l'arrière de la salle. Je tremblais de partout mais quand je repensai à toutes les bonnes choses que la vie me donnait, je repris mon souffle, régressant mon trouble et inspirant et expirant fort. Merci Twilight !
Je n'avais pas l'impression d'affronter des robots mais plutôt des poneys ayant perdu la raison, comme si je me battais contre des psychopathes voulant causer du mal et du tort. Eux aussi avaient une crinière, une queue et aucune cutie mark. De vrais étalons et jument en chair et en os ! Ou presque... Quand je repris ma place sur mon siège, Pony Bonnie cessa de taper et s'éloigna du couloir. Enfin, un peu de tranquillité ! Mais Pony Chica mit le cap sur le couloir est, tenant... UN HACHOIR ?! C'est pas vrai... Pourquoi une telle arme ?
2 heures du matin. Puissance : 63%. Je déverrouillai la porte gauche et enfonçai le bouton de la porte droite et rejouai la communication avec l'ancien gardien de nuit : « Pense aussi à vérifier de temps en temps Pirate Cove !
- HEIN... ? Mais pour quelle raison ?
- Pendant la nuit, un certain personnage se réanime et devient plus vif si les caméras ne l'espionnent pas. Je parle évidemment de Foxy et il m'est évident que cet androïde déteste être épié, ou quelque chose comme ça.
- QUOI ?? Attends une minute, il peut s'éveiller... et me TUER ?! Et c'est la même chose pour Pony Foxy ? Mais jusqu'où cet enfer va aller encore ? Je veux sortir de ce cauchemar, espérai-je.
- Il a un truc en lui qui peut attirer n'importe quel poney mais je n'arrive pas à déterminer ce que c'est. Hum... Enfin bref, je suis sûr que tu auras le contrôle sous ton sabot ! Héhé... Euh, je-je te parlerai plus tard ! Bye !
- Non, je t'en prie, reviens-. »
Mais il était trop tard ! Notre discussion fut courte mais j'avais pris connaissance de nouveaux dangers, comme quoi le restaurant était rempli de poneys dévastateurs et essayant de me trucider. Ils étaient peut-être même pires que leurs prédécesseurs. De plus, j'étais seul et personne ne pouvait me soutenir dans ces défis. Des larmes coulèrent le long de mes joues. Pourquoi avais-je accepté de retourner dans ce cauchemar ? Il était de mon devoir de conserver la sérénité dans chaque parcelle de mes cellules, sinon... Je ne voulais pas me rappeler de mes évènements passés, mon corps désirait plutôt créer de nouveaux moments remplis de joie et de bonheur à Ponyville. Et j’étais sûr et certain que ce n'étaient pas quatre automates qui allaient me tuer. Je devais survivre à tout prix !
2 heures 30 du matin. Je ressentais l'adrénaline exploser dans mes intestins, me poussant à poursuivre mon travail et à lutter contre les projets de Rich Pizza. Mon âme se battait pour Pinkie, pour mes meilleurs amis, pour ces fabuleux poneys qui m'avaient montré le pouvoir de l'amour, de la camaraderie... de l'amitié. La pégase de couleur citron n'avait pas bougé et le licorne mauve se trouvait dans les archives de la pizzeria. Tout allait bien, jusqu'à ce que, malheureusement, mes craintes se confirmèrent : la tête de Pony Foxy dépassa des rideaux et me montra ses crocs affûtés ! « Ne stresse pas. Garde ton sang-froid et fait ce que t'as dit l'autre gardien à propos de cet automate. Tout va bien, très bien, ces monstres ne t'assassineront pas, tu es plus fort et tu gagneras contre eux, pensai-je en humant l'air laborieusement ». J'examinai chaque pièce, chaque robot pour éviter de nouvelles attaques. Mon corps ne le supporterait pas !
Malheureusement, malgré mon expiration de soulagement, l'horreur se déroula sous mes yeux ébahis : je perçus, sur ma tablette et à une vitesse ahurissante, des images de têtes de personnages défiler et dire "IT'S ME ! IT'S ME ! IT'S ME ! IT'S ME ! IT'S ME ! " et d'un coup, les caméras ne marchaient plus. Je n'avais plus aucun moyen de traquer les poneys automates. Ce qui m'effraya le plus fut que je regardais sans cesse les visages de tous les habitants de Ponyville prenant des regards perçants et terrifiants, sortant leurs crocs et s'automutilant en retirant leurs cutie marks devant ma personne désemparée. « NON ! NON ! NON ! NON ! Stop, arrêtez ça, je vous en supplie. Remettez-moi vite les vidéos ou je vais vomir... Qu'est-ce que... ? C'EST QUOI ÇA ?? ». Le défilement d'images se stoppa et mon ordinateur m'afficha un poney doré sans pupilles, immobile mais bougeant son visage vers mon regard. Ma queue gigota dans tous les sens, mes oreilles se levèrent et bourdonnèrent, j'entendis des rigolades d'enfants et il brailla juste... devant moi. Son cri était tellement vigoureux et dur que je m'évanouis facilement, il ne ressemblait pas aux cris des autres robots. Je sentis ma force diminuer, ma conscience s'endormir et je crus que cette fois-ci, j'allais y passer pour de bon.
Jour inconnu. Heure inconnue. Mon corps sentait une chaleur asphyxiante et mes naseaux inspiraient une odeur de brûlé. Mes yeux augmentèrent mon champ de vision et je me relevai de mon coma. Ma conscience assistait, impuissante et estomaquée... à la destruction de ma ville natale. De mon chez-moi où les bâtiments étaient en feu et partaient en cendres, les allées jonchées de cadavres de poneys et où on pouvait entendre des hurlements partout. C'était la panique générale ! « Mais... Qu'est-ce qu'il se passe ici ?!? Ma ville, mes amis... Tout part en fumée. Pour quelle raison ? Pourquoi tous ceux que j'aime... meurent devant moi ? » Malgré mes pleurs, je ne pouvais rien faire. La boutique Carousel était démolie, Sugarcube Corner n'existait plus et la mairie s'était écroulée d'un seul coup. Ponyville était morte ! On pouvait écouter les cris horrifiés des poneys, apercevoir des pégases se faire égorger vif et observer de jeunes poulains être incinérés dans tous les coins des rues. Une boucherie sanglante se trouvait devant moi où les fontaines étaient remplies de sang et j'assistai, brutalement, sur une estrade, à la décapitation... d'Eclipse et de QuickFire. L'hémoglobine se propulsa à une hauteur inimaginable et les corps furent broyés dans un vide-ordure. Je n'arrivais plus à tenir sur mes pattes et voyais Rich Pizza s'approcher de la guillotine tout en maltraitant une jument qui l'accompagnait.
Cette jument... c'était Twilight Sparkle ! Il s'approcha de l'échafaud avec celle-ci et plongea sa tête dans ce trou, la coinçant et l'étouffant alors qu'elle continuait de pleurer en criant le nom de son assistant préféré. La lame était d'un diamètre impressionnant, d'une longueur qui vous ébranlait et, d'un seul coup... la faucheuse abattit la Princesse de l'Amitié !
Je ne pouvais absolument pas décrire mon état, à part que ma gorge recracha tout le contenu de mon estomac et que j'assistais à un spectacle macabre. Des litres d'un liquide rouge vif jaillirent vers le ciel et ma vue se mit en direction de Pizza. Ce monstre arrogant, pathétique et vicelard rigolait juste devant moi et me regardait d'un air hautain, supérieur à mon égard et cria subitement : « Alors Tornado ? Elle te plaît ta nouvelle ville ? Un paradis où on peut tuer n'importe qui sans aucun souci, où on peut être des meurtriers assoiffés de sang ! On peut enfin devenir nous-mêmes !!!
- TU PLAISANTES, J'ESPÈRE ?!? Tu viens de massacrer ma famille et de détruire Ponyville !! En quoi je devrais considérer cela comme un paradis, l'interrogeai-je furieusement.
- Bonne question ! Peut-être que nous devrions demander à ta petite copine de ce qu'elle pense de cet environnement. Attends, je crois l'avoir vue quelque part.
- LAISSE-LÀ EN DEHORS DE...
- Ah la voilà ! Dis bonjour à Pinkie Pie, où plutôt à ce qui reste d'elle, affirma-t-il en me montrant la tête décapitée de Pinkie alors que l'intégralité de mes yeux succombaient dans un torrent de ténèbres. Le seul ennui que j'ai, c'est qu'elle ne peut plus parler, tu ne saurais pas pourquoi ? Le pire, c'est qu'aucun habitant ne voulait t'abandonner. Ces cons ont essayé de te protéger en mettant leurs pauvres vies entre mes pattes. Tu devrais être fier de toi : tu as provoqué leurs morts !
- Non... Je... Je n'ai pas... Qu'est-ce que j'ai fait ? Je... Ils sont... par ma faute, articulai-je difficilement puisque mon corps ne pouvait plus retenir mes larmes.
- Je te souhaite la bienvenue en Enfer, assassin !
- NOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNN !!! »
2 heures 42. Où étais-je à nouveau ? Au restaurant ? Mais comment ai-je survécu ? Et c'était quoi ce rêve ? Mes yeux se levèrent doucement, ma tête s'apparentait à une enclume qu'on brutalisait avec un marteau. Dans ma confusion, je titubais sans cesse, mais je remarquai que les deux portes étaient abaissées. Avais-je fermé les deux seuls accès permettant aux personnages de m'attraper et de me lapider ? C'était la chance de ma vie ! Mon sabot gauche attrapa la tablette, bizarrement elle remarchait sans aucun problème. Était-ce un rêve ou la réalité ? Pourquoi est-ce que je faisais des rêves étranges ces derniers temps ? La licorne mauve et blanche, Pony Bonnie, était encore devant ma salle, je laissai ma barrière gauche en état de marche et remontai le portillon droit vu que Pony Chica courrait vers... les toilettes... Une envie pressante ?
Bref, je rétablissais la situation mais un truc bizarre attira mon attention. Trois petites ombres se baladaient dans la salle des masques, et j'entendais de nouveaux des voix appartenant à des... enfants ?! Mon pelage passa d'un jaune doré à un blanc éclatant, mon organe vital battait hâtivement et mes poils se hérissaient comme jamais. Le choc ultime : trois bambins se dirigeaient vers la salle à manger, alors que le monstrueux pégase ressemblant à un poulet s'orientait, lui aussi, vers cet endroit ! DES JEUNES PONEYS !! Je pris ma lampe-torche, mon gadget pour les caméras et allumai la lumière du couloir est. Aucun monstre. Ouf. Sur les images, je n'arrivais pas à savoir qui pouvaient être ces gamins mais, sans réfléchir, je fonçai vers cette pièce pour les sauver d'une mort atroce.
3 heures. Puissance du générateur : 31 %. J'atteignais enfin la fameuse salle et sur le bord du corridor, je distinguais Pony Chica mais il m'était insupportable de ne pas trouver les petits poneys. « C'est pas vrai ! Où sont-ils ? me questionnai-je ». Les dispositifs de surveillance m'indiquèrent qu'ils étaient logés dans la salle des masques, pièce où les animatroniques pouvaient nous enfiler leurs costumes pour nous tuer. Ça me rassurait de savoir qu'ils étaient bien loin des robots, mais d'un autre côté, n'importe quel costume pouvait les massacrer, ou les poignarder. Sans m'en rendre compte, je me mis à me pisser dessus et le personnage jaune réagit au bruit que j'émis. Pris de panique, je me cachais en dessous d'une table alors qu'elle allait vers "le son suspect". Mais quelque chose m'intrigua : la pégase mécanique s'arrêta de voler et ne fit plus aucun mouvement. Était-elle désactivée ? Je voulus foncer vers les gosses mais l'alicorne marron résidait sur la scène et Pirate Cove se situait à quelques mètres de moi. « Et merde ! Je suis coincé ! Je fais comment maintenant ? Pony Foxy n'a pas encore bougé et Pony Freddy doit savoir que je suis ici ».
Son regard, son expression m'effrayait et, sans aucune explication, l'automate volant fracassa les tables en fonçant sur ces objets. Elle entra dans une rage folle et détruisit tout ce qui était aux alentours, poussant un hurlement dévastateur et pétrifiant. Le robot avança vers ma cachette alors que je tentais d'élaborer des plans dans mon esprit ; mais soit ils ne marcheraient pas, soit ils comporteraient de bien gros risques. Autrement dit, soit je meurs, soit je conduis les monstres dans la salle des costumes. Sans faire attention à ma situation, l'automate se débarrassa de la table à l'aide de ses pattes, m'entraînant au passage et me faisant ressentir les premières effusions de sang sur mon crâne. Mon dos se plaqua contre le mur gauche de la salle et le robot utilisa ses ailes tranchantes pour trancher une partie de ma peau, laissant entrevoir quelques organes. La douleur fut immédiate, les cicatrices me brûlèrent horriblement et je ne pus m'empêcher de crier. Je vis un couteau de cuisine et m'en emparai avec ma magie. Je l'enfonçai sur le mécanisme pour me libérer de ce piège, mon arme le transperça sans arrêt et stoppa le personnage, celui-ci tombant alors que je continuais de la frapper encore, encore et encore. Était-ce admissible pour un poney de commettre un tel acte ? Qu'auraient fait les citoyens d'Equestria dans ma situation ?
Reprenant mes esprits, je revis la jument jaune, désactivée et portant de profondes entailles sur le ventre et la tête, et un de mes sabots toucha mon front devenu rouge sang. Mon dos était douloureux et mes intestins me faisaient mal. Ma douleur était tellement vive, foudroyante et insupportable que des larmes se formèrent au niveau de mes globes oculaires et glissèrent le long de mon visage. Néanmoins, je me rappelai les poulains qui étaient sans doute effrayés et qui voulaient de l'aide. Ainsi, j'ouvris la porte de la salle des masques.
En y arrivant, j'examinai la totalité de l'entreprise et me sentis rassuré en observant qu'aucune "chose" ne s'était déplacé. YES ! YES ! YES ! Était-ce possible que les robots puissent voir dans le noir ? Aucune putain d'idée ! Au moment où j'accédais à l'intérieur de la nouvelle pièce, nous nous sommes regardés, Freddy et moi. Son regard était froid, vide et vraiment menaçant, comme s'il me disait : « Ma bande et moi, nous allons te tuer et tu deviendras l'un des nôtres ! Nous te tuerons lentement, cruellement et abominablement. N'espère pas pouvoir t'échapper de notre monde ! ». Quant au mien, il fut, certes, blessé, mais persuadé, sérieux et froncé. Comme si je lui hurlais : « Amène-moi tous tes potes, vous êtes peut-être nombreux et diaboliques, mais je n'en ai rien à faire. Vous êtes cinq, nous sommes plus d'un millier de poneys et on vous détruira un par un. Achevez-moi, tuez-moi, annihiler ma conscience ; ça ne servira à rien, ma magie sera toujours là. Nous lutterons jusqu'à la toute fin s'il le faut contre vous ». Je repérai la clé sur la serrure et fermai la porte, pour être sûr que ces monstres n'y entreraient pas. Ensuite, je partis à la recherche des trois enfants.
4 heures 15. Le générateur de secours atteignait 15%. Pourquoi perdais-je autant d'énergie ? C'était incompréhensible ! Tant pis. Au lieu de chercher une réponse, j'éclairais l'enceinte et je cherchais les bambins. L'atmosphère était oppressante, électrique et juste malsaine. Il fallait dire, j'étais bloqué dans la pire pièce du restaurant : la salle des masques ! Cependant, mes sentiments me donnaient un élan de courage et d'espoir, mon coeur battait la chamade et la montée d'adrénaline augmentait mon espoir de vivre ! Je fouillai l'endroit et énonçai : « Hum, oh héé ! Les poneys ? N'ayez pas peur. Je m'appelle Tornado et je suis gardien de nuit. Je dois vous faire sortir d'ici car l'endroit n'est pas sûr et vos parents doivent être morts d'inquiétude. Euh, s'il vous plaît montrez-vous ! » Mais rien ne parvint à mes oreilles abaissées et la salle était remplie... De têtes ! Des cerveaux mécaniques et des crânes défectueux. Le lieu parfait... pour les meurtres. J'avais la sensation que mon corps avait acquis le Pinkie Sense, à cause de mes tremblements, et je continuais d'approfondir mes recherches. Les seules choses que j'espérais furent les bénédictions des princesses et de retrouver ces gamins.
PAF ! L'ampoule se brisa, d'un seul coup, et je fus plongé dans un noir total. Etais-je tombé en panne ? 4 heures 40. La puissance fut de 9%. Ouf. J'avais eu chaud ! Mais je possédais cette horrible impression de déjà-vu avec les ténèbres. L'obscurité, le soir, était une irréconciliable apporteuse de craintes ; en deuil, s'habillant d'ombre et de linges de lune, elle inquiétait ; elle avait de félines étreintes. Comme une eau des canaux traîtres où l'on se noyait, les ténèbres sont les tueuses de la joie. Je voyais très mal de loin et tombai en avant. Sur quoi m'étais-je encore cogné ? Mes écorchures me piquaient en continu et, en retrouvant et allumant ma lampe-torche, je rencontrai un mini Freddy : « BOOUUUUUHHHHH !!
- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !! »
Mon cœur dépassa les deux cents kilomètres à l'heure, mon corps trembla et les sueurs froides firent leur retour. Mon âme fut pétrifié par le choc. « Hahahahaha ! Regardez-le ! Il a eu la peur de sa vie !
- Que... Cette voix... je la reconnais, pensai-je étonné.
- Salut, Tornado, dit l'enfant qui retira le masque.
- QUOI ? OH NOOOOOOOOONNNN ! TOUT MAIS PAS ÇA !!! »
La surprise générale, ou plutôt la panique générale. Mon esprit éclata en morceaux, j'essayai de ne pas vomir et le sang se durcit sur mon front. Pourquoi elles ? Pourquoi Applebloom, Sweetie Belle et Scootaloo ?! Applebloom et Sweetie Belle s'étaient cachées sous un pupitre, tandis que Scootaloo avait enfilé un masque pour me faire peur. Et ces jeunes pouliches étaient coincées au pire endroit d'Equestria... Avec moi ! L'horreur ! « Mais qu'est-ce que vous faites là, les interrogeai-je.
- On voulait te faire une surprise quand on avait appris que tu t'étais trouvé un boulot, et Scootaloo avait décidé de te faire peur, me raconta Applebloom.
- Hé, on s'était mises d'accord toutes les trois, reprocha Scootaloo.
- Non, pas moi en tout cas, répliqua Sweetie Belle.
- Sympa, merci les filles !
- Bon, écoutez ! C'était gentil, de votre part, de m'avoir préparé une "surprise" mais là, vous devez impérativement sortir. Vous ne pouvez pas rester ici, avec moi, affirmai-je.
- Pourquoi ? Et... Qu'est-ce qui est arrivé à ta tête, me demanda Sweetie Belle.
- Et bien... Euh... Il... Il y a... des monstres ! Oui, c'est ça ! Des monstres de la forêt Everfree qui sont ici pour faire du mal aux robots. Et je me suis pris un coup parce que je protégeais... Pony Chica. Et-
- Quoi ? Ils s'en prennent aux nouveaux personnages ? On va les arrêter, parole de Cutie Mark Crusader ! Allons-y les filles, cria Applebloom.
- NON ! Euh, non ! Il en est hors de question ! Ils sont bien trop dangereux et je refuse que vous menaciez vos vies, juste pour ça. C'est à moi de m'occuper de ce genre de problème. C'est mon... boulot, dis-je en soupirant. Désormais, vous allez me suivre ! Je vais vous emmener à la sortie du restaurant et vous rentrerez chez vous, compris ?
- OH ALLEZ, cria Sweetie Belle.
- J'ai dit non ! Maintenant, on y va. Et pas de bêtises ou de recherches sur votre cutie mark.
- Oui, répliquèrent-elles déçues. »
J'étais obligé de mentir pour deux raisons. La première était que les enfants devaient apprécier énormément ces robots et si je leur avais dit la vérité, j'étais sûr qu'elles ne m'auraient pas cru et qu'elles se dirigeraient vers eux. La menace était bien trop grande, surtout pour des bambines. L'autre raison était que j’étais plus inquiet de leur santé que de la mienne. On devait sortir en sécurité. On entendit, soudain, des pas ainsi que des sabots qui griffèrent la porte. Les animatroniques étaient déjà devant notre position ? Sur les caméras, je découvris une nouvelle complication : Pirate Cove. Les rideaux étaient grands ouverts et le poney terrestre rouge avait disparu. J'avais complètement oublié de le surveiller !
Pony Bonnie était toujours dans le couloir ouest ; Pony Chica, toujours en panne et, malheureusement, Pony Foxy rejoignait Pony Freddy sur l'estrade. Encore coincés ! Il nous fallait vite un nouveau plan, vu que ce foutu poney terrestre était actif et qu'il polissait son crochet. De plus, ma magie ne pouvait atteindre un objet pour pouvoir l'attaquer. Et ça empirait ! Les pouliches me regardaient, anxieuses de notre situation et angoissées comme jamais. Je devais trouver très vite de l'assurance et leur faire gagner de la confiance. 5 heures 20, avec un taux d'énergie de 4%. Tout proche des 6 heures du matin. Encore un petit effort. On pouvait réussir mais il fallait vite atteindre la salle de surveillance, tout en sachant que je ne voulais pas me faire embrocher, ni que les robots s'en prennent à mes amies. J'entrouvris discrètement la porte et vit ce grand robot roux casser tous les objets de la salle à manger. Il n'y avait plus de cachettes, plus d'abris et, précipitamment, il courut vers la cuisine. Pour quelle raison ? Nous repérâmes, également, l'animatronique jaunâtre se réveiller et tenir une corde entre ses crocs. Qu'est-ce qu'elle voulait en faire ? Je ne savais pas, mais mes yeux observaient le couloir qui était devenu libre. Je rassurai les filles et leur expliqua la chose suivante : « Rester ici ne sert à rien car, tôt ou tard, ces monstres vont venir là où on est. Voilà ce que nous allons faire : vous allez tout au fond de la salle pour atteindre le couloir est, puis vous entrez dans la salle des caméras et vous chopez la sortie, ok ?
- Compris, dirent-elles en chœur.
- Et toi, demanda Scootaloo.
- Je reste à l'arrière pour vous protéger avec ma puissance magique. Si j'examine les lieux grâce à mon ordinateur, les monstres viennent de bouger et sont dans les archives, dans le couloir ouest. Vous foncez prendre la sortie et je vous retrouve dehors quand j'aurai fini le boulot. Vous avez compris le plan ?
- Ouiiiii.
- Sweetie Belle, n'utilise surtout pas ta magie ! Je vais utiliser la lampe-torche pour vous éclairer le chemin, d'accord ?
- Compris, dit-elle me regardant tristement et les oreilles abaissées alors que ses copines essayèrent de la rassurer.
- Très bien. Maintenant, courrez ! »
Elles galopaient à une vitesse fascinante pour des petits poneys de leur âge. Ma corne s'illumina mais elles arrivèrent enfin au corridor et m'attendirent, sans doute voulaient-elles que nous sortions ensemble. Je me mis à les suivre mais, sur mon chemin, mon visage se prit un sabot d'une puissance colossale sur mon visage, me pétant des dents au passage et me faisant trainer sur quelques mètres. J’étais à la limite de l'évanouissement mais j'entraperçus Scootaloo courir vers moi. D'un coup, Pony Chica se retrouva à côté d'elle et tira sur la corde alors qu'elle volait. Non... Pas possible... Elle était en train... DE LA PENDRE !!
Elle manqua vite d'oxygène et les filles coururent vers leur amie pour la sauver, alors que le licorne mauve et Pony Foxy étaient juste derrière. Je vis cette situation inimaginable, et entrai dans une colère noire, une rage incommensurable qui me donna envie de les pulvériser. Je fonçai et claquai mon corps vers les automates, pour essayer de les faire tituber. Puis, ma corne s'illumina et ma magie attrapa Pony Chica pour l'écraser sur le sol. Je sentis des fractures au niveau de mon bassin et de ma colonne vertébrale, réveillant les douleurs de mes coupures qui me fauchèrent sur place. Elle tomba et relâcha son emprise sur ma copine et on se retrouva vite encerclés... par les animatroniques.
Sweetie Belle pleurait fortement, souhaitant que Rarity la sauve de ce mauvais rêve, Scootaloo respirait faiblement et faillit tomber dans l'inconscience et Applebloom se collait à moi, effarée et effrayée. Pourtant, j'avais bel et bien vu qu'ils étaient dans les archives. Je n'étais pas devenu fou... Une minute... Un message ? Sur la tablette ? Il était écrit : " Tu t'es fait avoir comme une belle merde ! Maintenant, crève avec ces connes ! ". RICH PIZZAAAAAAAAAAAAAAAA !!! J’étais sûr que j'allais l'écorcher vif si je m'en sortais avec les filles. « Les amies, je n'ai plus d'autre choix que d'utiliser mon Onde de Choc !
- Que- Qu'est-ce que c'est, suffoqua Sweetie Belle.
- Un sort que j'ai concocté durant ma vie. C'est une sorte d'arc électrique puissante qui renvoie tous les objets métalliques. Mais je ne peux l'user que trois fois et, lors de ma première nuit, je l'ai utilisé une fois !
- Et... c'est grave, m'interrogea Applebloom.
- La deuxième fois me paralyse la totalité du corps et la troisième fois, si j'engrange trop de puissance magique... c'est la mort !
- Non... NON, NON ET NON !! Ne l'emploie pas. On va trouver une autre idée, suggéra le petit poney de couleur ivoire.
- Et tu en as une ?
- Euh... N-Non.
- Applebloom, de vous trois, tu as encore toute ta conscience. Dès que je vais l'appliquer, tu prendras tes amies et vous sortirez de cet endroit. Vous rentrerez illico chez vous et ne vous préoccuperez pas de mon sort, d'accord ?
- Mais on ne peut pas t'abandonner. Tu es notre ami et...
- JE NE POURRAIS JAMAIS SUPPORTER VOTRE MORT, NI MOI NI VOTRE FAMILLE NI PONYVILLE ALORS, JE T'EN PRIE, FAITES CE QUE JE VOUS DIS.
- ... D'-D'accord, articula-t-elle. On reviendra avec des renforts !
- Ok, allez C'EST PARTI !!! »
Je rassemblai toute ma magie dans ma corne, mes pupilles devinrent blanches et de l'électricité se forma aux alentours de la salle. Les robots m'attaquèrent, mordant et griffant mon corps mais je relâchai l'énorme pression de ma magie. Une puissante boule d'énergie apparut et explosa dans la salle, projetant les ennemis sur chaque mur de la pièce et Applebloom emmena ses amis vers la sortie, vers notre ville. Retour à Ponyville pour ces enfants. J'agonisais sur le sol mais étais ravi et heureux de voir les filles se diriger vers... le Paradis. Mon corps était tranché, je saignais abondamment. Ma conscience remarqua que, depuis tout ce temps, la porte du couloir ouest était abaissée et avait drainé beaucoup trop de puissance. Mais quel con ! Comment avais-je fait une erreur aussi stupide ? Et puis, 5 heures 56, panne de courant. La noirceur de la pizzeria prit place et j'entendis des pas se diriger vers moi alors que les robots suivirent les poneys. Ma ville était en danger et je ne pouvais rien faire. J'entendis des bruits d'ailes qui se rapprochaient de moi et, à mon grand désarroi, Pony Freddy s'approcha de ma position. La marche cessa et devant moi, sur ma gauche, je perçus un visage s'illuminer et clignoter sans arrêt avec une petite musique de fête foraine, aggravant l'ambiance de la salle et je me retrouvais face à lui. La musique se stoppa, il me resserrai sur lui et m'étrangla, me privant d'air et sentant que ma tête allait exploser. Cette fois-ci, c'était la fin...
6 heures du matin
« ... He-Hein ? Koff Kof, KOFF KOFF, Qu-Quoi ? J'ai... Je suis... vivant, me questionnai-je en inspirant fort. Le clocher sonne, Les animatroniques s'éloignent de moi et reprennent place sur la scène. Oui... Oui ! OUI ! OUI ! JE NE SUIS PAS MORT, J'AI SURVÉCU !!! DANS TA GUEULE, RICH PIZZA !!! TU NE POURRAS PAS ATTAQUER MA VILLE ! ». Enfin, tout reprit à nouveau son cours normal, les Cutie Mark Crusaders étaient saines et sauves et je pleurais de joie sachant que j'avais vécu une autre expérience traumatisante. Je rigolais fort, tellement fort que j'eus un point de côte et que je baignais dans une mare de sang. J'avais décidé ensuite de m'endormir, le sourire aux lèvres, en me demandant ce qui pouvait se passer pour la troisième nuit. Mon âme fut tellement heureuse de savoir que tous mes amis étaient loin d'un danger immense et que j'avais réussi à survivre grâce à Twilight, Pinkie, Eclipse, QuickFire, tous mes amis de ma cité. Et pourtant...
Nuit 2 terminée. Vous avez survécu ! Encore trois nuits !
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