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Retrouvailles post mortem

Une fiction écrite par Ponycroc.

Alea

La nuit semblait silencieuse, du moins, aux abords du château. C’est à ce moment-là que la batpony au pelage gris foncé décida d’étendre pleinement ses ailes avant de se laisser tomber depuis l’une des fenêtres des hautes tours du château. La sensation de glisser sur les courants d’air et de battre de ses larges membres pour gagner de l’altitude avant de planer lui procurait chaque fois une étrange sensation d’ivresse. C’était une soirée qui s’annonçait calme, et à cette heure, la plupart des poneys de Canterlot étaient partis se coucher. À l’occasion de sa première sortie du mois, Opera en avait profité pour détacher sa crinière afin de la laisser flotter au vent. Elle ne savait pas trop vers où se diriger pour le moment, alors elle se contenta de se laisser porter par les courants. « Cinq-cent-cinquante-neuf nuits... » Murmura-t-elle distraitement.

Défilant le long des hauts bâtiments de la capitale, la jument à frange bâilla. C’était un autre réflexe qu’elle avait conservé. Lorsqu’elle s’ennuyait ou qu’elle se sentait particulièrement détendue, elle bâillait… Funk avait eu raison le soir où il avait dit qu’elle était certainement la plus équine d’entre eux, même s’il avait dit ça plus pour se moquer. La batpony grise ouvrit alors ses ailes en grand pour freiner sa course afin de toucher le sol de ses sabots en toute souplesse. Elle se trouvait sur le toit d'une maison tout à fait commune faisant face à une boîte de nuit particulièrement branchée.

Branchée, mais pas dépourvue des défauts qui accompagnaient souvent ce genre d'endroit : des soûlards et des braillards. Mais il fallait avouer que rien dans l'apparence du night-club ne semblait défendre une autre image que celle d'un lieu de débauche. Des néons roses éteints par endroits essayaient d'écrire sur l'enseigne le nom de l'établissement : Prance House.

Elle avait l'habitude de venir observer cet endroit en particulier. De là où elle était, elle pouvait percevoir le reflet des lumières artificielles qui clignotaient à l'intérieur, ainsi que l'écho lointain de la 'musique' qui y était jouée, et ce, malgré le sort d'isolement qui englobait le bâtiment. À cette heure-ci, il s’agissait sûrement du seul endroit où il y avait encore du mouvement.

Même si elle abolissait les bruits immondes produits par les énormes enceintes, cette chose que beaucoup qualifiait comme de la musique lui était pourtant bien familière. Elle soupira en croisant les pattes avant sur le rebord du toit lorsqu'elle entendit un signal dans son esprit. Un signal qu'elle ne connaissait que trop bien.

« Bonsoir Funk... » Fit-elle avec détachement tandis que Chrods, l'une de ses chauves-souris, venait se poser sur la corniche, près de sa maîtresse.

Le batpony bleu qui venait d’atterrir pesta une insulte à l'intention de l'animal de sa camarade qui venait encore de faire foirer sa discrétion. Tous se demandaient si la jument était véritablement capable de communiquer avec ces créatures nocturnes, mais force était de constater que tout indiquait qu'elle avait un réel don pour cela. Sa filature fichue, il se contenta de venir se poser au côté de la seule autre présence équine sur le toit, non sans siffler contre son familier qui s'enfuit aussitôt en poussant des cris de protestation.

« Je déteste ces sales bestioles ! Toujours à pousser des hurlements aigus pour me casser les oreilles. Un jour Opera, j'en boufferai une, quitte à en devenir malade.

— Qu'est-ce que tu viens faire ici ? » Demanda la dénommée Opera quelque peu agacée sans même le regarder. Elle n'avait jamais été sensible au jeu d'intimidation de l'étalon.

« Tu n'as certainement pas le rang pour me poser des questions, alors on va simplement dire que je n'ai rien entendu. Néanmoins, MOI, j'aimerais savoir ce que tu fiches ici. Qu'est-ce qu'une jument aussi coincée que toi vient faire dans un endroit aussi… comment une personne dans ton genre qualifierait ces lieux ?… 'Mal fréquentés' ? »

La batpony foncée tourna la tête pour planter un instant son regard dans les yeux bleus de Funk et posa sa tête sur ses pattes avant croisées, affichant un visage relativement neutre, les yeux mi-clos. Inspirant presque malgré elle, l'odeur si familière de l'aîné de tous les batponies.

« Mal fréquenté... Oui. Des poneys qui viennent ici uniquement pour se noyer dans d'enivrantes musiques simplistes et dans l'alcool, voir la drogue... Danser comme des fous et faire disparaître leurs inhibitions le temps d'une nuit… » Elle fut parcourue d'un étrange frisson. Elle ne savait pas trop pourquoi elle lui disait tout cela d'un coup, mais cet endroit la rendait inévitablement nostalgique, mélancolique. Et elle savait bien pourquoi. « Tu me trouves si coincée que ça ? » Demanda-t-elle comme réellement préoccupée.

Gloussant légèrement, Funk laissa dévoiler sans gêne ses crocs.

« Coincée… la batpony qui passe ses nuits dans la bibliothèque du château me demande si je la trouve coincée ? » Il eut l'air de réfléchir plusieurs instants avant de se tourner vers la boite de nuit. « En fait, j'ai quelques doutes quant à ta véritable nature, et je me demande si tu n'es pas en train de te faire passer pour quelqu'un d'autre.

— Pourquoi ferais-je ça ? »

Funk brûla aussitôt intérieurement, les réponses, il en avait des tonnes avant même qu'elle ne lui pose cette question. Pourquoi souhaiterait-on tant cacher notre véritable visage face aux autres… c'était une évidence pour tout le monde.

« Qu'est-ce qui t'intéresse autant à l'intérieur ? » Avait-il demandé, penché sur l'oreille de la jument pour lui chuchoter ces mots.

Opera fronça légèrement les sourcils après avoir frémi en sentant le souffle de Funk tout contre son oreille. Cette dernière s'agita d'ailleurs dans un mouvement réflexe. Elle ne trouvait pas vraiment Funk insupportable, comme la plupart des autres batponies. Il était simplement très agressif, très intrusif dans sa façon d'être. Et il était convaincu d'avoir le droit de se comporter ainsi. Mais cela indifférait l'ex-musicienne. Cette dernière déglutit avant de cligner des yeux en baissant la tête. « Rien... Rien ne m'intéresse là-dedans Funk... Juste... Ce que je peux ressentir en me tenant ici. » Elle osa alors le regarder de nouveau, essayant de déchiffrer l'expression de son visage ainsi que ce qu'elle cachait peut-être. « Pourquoi m'as-tu suivie ? »

Funk fronça les sourcils. Il détestait le ton si détaché qu'elle employait à chaque fois qu'elle lui parlait, comme-ci elle ne savait pas le danger qu'il représentait. « Luna désapprouve que l'un de vous sorte seul du château. D'ailleurs, je me demande comment tu as fait pour t'enfuir sans qu'elle te voie. »

Il se releva pour enjamber la jument avant de se pencher un peu plus sur le spectacle qui se déroulait en dessous de lui. La foule était quelque chose qui avait toujours attiré les batponies, leur donnant l'impression que la vie était bien plus proche d'eux qu'ils ne le pensaient. Tous ces poneys en contrebas n'avaient pas la moindre considération sur leur futur où même sur leur lendemain. Funk leur en voulait, il les jalousait.

Opera eut un léger sourire en coin en observant les poneys en contrebas. Certains flirtaient, d'autre fumaient simplement ou rentraient chez eux. Quelques-uns arrivaient à peine aussi. Elle jeta alors un bref regard à son collègue avant de répondre. « C'est une sortie officielle, Luna est au courant... Et je ne suis pas seule, puisque tu es là. » Éluda-t-elle sans subtilité tandis que Chords faisait des ronds dans le ciel pour surveiller les alentours. « Mais tu n'as pas répondu à ma question. »

Funk secoua la tête en grondant silencieusement. Il n'aimait vraiment pas l'impertinence de la batpony à frange, ça lui faisait penser… à lui, mais en plus faible. « Je t'ai suivie pour te surveiller. Comme tu le sais, la première règle de Luna est d'oublier le passé, alors je suis là pour espérer que tu te tiennes à carreau. Je pensais qu'une ex-musicienne n'allait pas se priver d'aller traîner dans les beaux quartiers de Canterlot, là où elle serait certaine de trouver ce qu'une jument dans ton genre souhaite, du raffinement, de l’élégance. » Il eut un tic de dégoût lui étirant les lèvres avant qu'il ne se tourne pour planter son regard dans celui d'Opera « Et étrangement, je te retrouve ici, devant l'un des quelques lieux de dépravation que Canterlot tolère dans son enceinte. »

Ce n'était pas les réelles intentions de Funk, il se fichait complètement des règles de Luna et prenait souvent un malin plaisir à lui désobéir sans que celle-ci ne semble lui en tenir compte.

Opera pouffa discrètement de rire. Le plus discrètement qu'il lui était possible du moins, avec Funk qui prenait toujours un malin plaisir à envahir l'espace vital d'autrui. Mais cela l'indifférait pour le moment. « Du raffinement et de l'élégance... Tout ce que ces gens ne sont pas. » Souffla-t-elle en fixant les poneys en contre bas avant de soupirer. « C'est stupide de ma part de venir ici, mais ça m'aide à me sentir un peu mieux.

— Justement, j'aimerais bien savoir comment ! » Rétorqua Funk quelque peu irrité. « Qu'est-ce qui fait qu'une joueuse de classique se sente à l'aise dans cette caisse à bière puant la transpiration et la fumée ? » Entonna-t-il à voix haute. « Te ferais-tu donc passer pour quelqu'un d'autre aux yeux de notre charmant petit groupe ? »

Détournant son regard de celui de l'étalon, la batpony foncée fut quelque peu gênée de ce... Débordement de sa part. Elle savait bien qu'il n'aimait pas du tout voir la situation lui échapper. Ou du moins, il n'aimait pas en avoir l'impression. Elle souffla alors d'un ton calme, presque abattu : « Non Funk, tu sais déjà tout j'imagine... Mais je n'ai pas envie de t'en dire davantage. »

Il enjamba à nouveau la jument, mais resta juste au-dessus d'elle, la cernant de ses quatre membres. « Tout ? Noooon juste le point final on va dire. Oh, je ne vais pas te cacher qu'il était plutôt facile de trouver des journaux parlant du prodige Octavia et de son addiction la conduisant à sa perte, mais… on a tous envie de savoir comment c'est arrivé... » Il fit claquer ses mâchoires à quelques centimètres d'une autre chauve-souris un peu trop oppressante avant de resserrer ses membres contre la jument, la sentant ainsi frémir dans cette position de parfaite dominance.

Faisant disparaître son visage dans ses pattes croisées, la jument se mit à marmonner entre ses dents : « Je pensais ne plus jamais entendre ce nom... » Emplie d'une certaine détresse, elle demanda : « Pourquoi je te raconterais une chose pareille ?

— Tu es venue jusqu'ici pour trouver quelque chose. De la tranquillité ? Étrange dans ce genre d'endroit… ou des réponses ? Pourquoi pas même quelqu'un ? » Il se pencha vers le visage de la jument pour souffler à son oreille : « de la drogue peut-être ? »

La batpony plaqua la tête au sol avant de se tordre le cou pour fusiller de son regard améthyste les yeux bleus de l'étalon qui la surplombaient. « Je n'ai pas envie de t'en parler Funk. C'est interdit ! Ce que je trouve ici, n'est qu'un peu de nostalgie, rien de plus ! Et ces histoires de drogue... » Elle secoua la tête. « Jamais plus... » Elle pouvait encore sentir le museau de l'étalon à quelques centimètres du sien, l'observant intensément sans exprimer la moindre émotion.

« De la nostalgie ? » Répéta-t-il lentement. « Que c'est mignon, tu connais donc si bien que ça ce trou miteux ? Hmm j'ai bien envie de voir moi aussi ce qui a pu intéresser une grande musicienne dans ce bordel. » Il s'éloigna de la jument et porta son regard vers le club et les poneys qui en sortaient.

Opera se mordit la lèvre en comprenant l'erreur qu'elle venait de faire. Gardant le silence un long moment tout en détournant le regard, elle resta immobile comme pour arrêter le temps et réfléchir à la manière pour réparer la situation. Elle ne voulait pas lui répondre, elle ne voulait pas qu'il pense qu'elle se livrerait simplement parce qu'il insistait, mais... ses mots remontaient d'eux-mêmes le long de sa gorge, comme si elle éprouvait le besoin secret de les dire. « Ici... Il y a simplement une amie, que j'ai trahie à cause de mon addiction, c'est tout. » Fit-elle le plus platement possible en se dirigeant vers le rebord opposé à l'entrée du night-club, comme pour s'en éloigner un tant soit peux. « Heureux ?... » Souffla-t-elle sans aucune forme de rancœur, simplement éprouvée par certains souvenirs qui refaisaient surface. Elle avait l'impression d'avoir froid tout à coup, mais elle se sentait aussi quelque peu fière d'avoir ainsi rapporté les mérites d'une ancienne amitié qu'elle n'avait que trop trahi.

Mais elle se sentit peu à peu trembler quand le batpony bleu revint, plus intimidant que jamais. Les oreilles plaquées contre le crâne, Opera resta figé quand elle le sentit approcher par-derrière, sa gueule ouverte en grondant, se dirigeant de plus en plus près de son encolure pour y plaquer le museau comme un avertissement. Il remonta alors lentement avec sa langue pour aller jusqu'à caresser les bords de sa mâchoire. « Tu n'aimerais pas savoir ce qui me rend heureux. » Il se rejeta alors en arrière, comme pour s'empêcher de succomber à la tentation. « Cette jument pense quoi de toi à l'heure actuelle ? » Demanda-t-il sur un ton totalement différent d'avant, comme s'il voulait lui même changer de sujet.

« A-arrête ça Funk, ce qu'elle pense... » Elle regretta aussitôt d'avoir ainsi réagi à sa question, montrant encore l'attachement qu'elle lui portait. Ne pouvant plus que continuer, elle reprit d'un ton plus calme : « Elle pense que j'ai fait les mauvais choix, malgré ses avertissements, et pour ça, elle m'en veut. Et c'est cette colère envers moi qui l'empêche d'être triste de ma disparition… Et c'est mieux ainsi ! » S'exclama-t-elle avant de soupirer lentement, comme gênée de ce qu'elle venait de dire, faisant tout pour fuir le regard de l'étalon.

Ce dernier semblait relativement jovial, comme s'il venait de trouver sa prochaine activité de la soirée. Il n'avait que faire de l'avertissement de sa camarade, son corps brûlait d'envier d'aller trouver cette jument et mieux encore, de la mettre face à Opera. « Tu me suis ? »

Elle écarquilla les yeux tandis qu'un bref tremblement agitait son corps. La batpony secoua alors la tête en agrippant la patte de l'étalon. « F-Funk, non !! Ne fais pas ça, tu n'as pas le droit ! S'il te plait... »

Le garde lunaire poussa un grand râle, mais le garnit tout de même d'un large sourire tellement la situation l'amusait. « Ooooooh, tout de suite les mots magiques. Mais tu ne peux t'en prendre qu'à toi même sur ce coup. À toujours jouer les insensibles, je suis obligé d'aller chercher plus loin pour voir ce qui te faire peur. » Voyant la mine déconfite de sa camarade, il ajouta : « Oooh allez, on ne fait pratiquement rien ensemble, je suis sûr qu'on va s'amuser. De toute façon, j'irai avec ou sans toi, je suis sûr que tu préfères m'accompagner et ainsi éviter un incident dans la salle, non ?

— V-vas-y sans moi, idiot. Je me fiche de ce que tu y feras et Luna sera seule juge de tes actes ! » Elle pivota sur ses ergots et se mit à s'éloigner, prête à partir.

« Et s'il arrive du mal à ton amie ? » Il avait demandé ça sans même la regarder, parfaitement sûr qu'elle n'allait pas partir après une telle déclaration.

Sentant ses pattes trembler de plus en plus à l'évocation d'un éventuel incident, Opera se sentit désemparé face à ce chantage des plus pitoyable. Mais elle ne pouvait pas risquer de laisser son amie seule dans le même endroit que Funk. Elle se retourna pour retourner vers lui et tendre une patte suppliante sur son épaule. « Je te dirai tout ce que tu veux, mais n'y vas pas. Ne gâche pas tout... » Souffla-t-elle.

« Non. » Répondit-il aussi simplement que ça. « J'ai enfin trouvé quelque chose auquel tu tiens. » Il s'écarta jusqu'à se retrouver au bord du toit.

« Funk !! Reviens ici tout de suite !! Je t'interdis d'intervenir ! » gronda-t-elle en avançant vers lui, mais le batpony bleu se mit à battre des ailes et s'éleva de quelques centimètres en l'air seulement, juste de quoi rester à la même hauteur que la jument tout en s'écartant en quittant la corniche.

« Sinon quoi ? Tu vas envoyer tes salles bestioles sur moi ? Est-ce que ça vaut vraiment le coup de me laisser en tuer plusieurs dizaines afin que je n'y aille pas ce soir ? J'ai toutes les nuits pour faire ça, et j'ai encore l'amabilité de te proposer de m'accompagner. » Il se rapprocha alors lentement de la jument et dit d'un ton plus calme. « Tu sais, à force de jouer le bloc de glace, je finis par ne plus écouter ce que tu me dis… Je te donne enfin une chance de montrer qui tu es vraiment, de sortir de ce tourment qui t'obsède et te force à suivre de loin les faits et gestes d'une personne qui t'a tourné le dos… Parfois, je me demande pourquoi je suis aussi gentil avec toi. »

Opera resta figée sur place en entendant les dires de Funk, les yeux écarquillés par la stupeur que lui faisait ressentir une telle impudence. Elle n'avait jamais été la cible de ces petites farces cruelles. Ou en tout cas, il n'était jamais allé aussi loin. Le voir ainsi se donner le droit d'intervenir dans son ancienne vie, qu'elle avait mis tant de temps à laisser derrière elle, la mettait dans tous ses états. Elle fit alors un unique pas vers l'étalon et le gifla sèchement.

Étrangement, l'étalon ne semblait même pas s'être mis en colère après coup. Il affichait seulement un regard noir à la batpony tout en haussant les épaules avec un léger rictus aux lèvres avant de descendre lentement vers la rue en contrebas.

« Funk ! Attends !! Tu n'as pas le droit de te mêler à la foule ! » lança-t-elle en désespoir de cause, se penchant sur le rebord du toit pour l'observer descendre sur la rue. Espérant qu'il soit toujours aussi pointilleux sur les ordres que pouvait donner Luna, mais c'était mal le connaître.

Atterrissant souplement sur le trottoir pavé, le garde lunaire faisait aller son regard du night-club à la batpony sur sa corniche.

« L'existence des batponies a été rendue officielle depuis un moment déjà, l'info était dans le même journal qui parlait de toi. » Informa-t-il en ricanant. Puis, reporta son regard vers la foule qui ne l'avait pas encore remarquée. Ce jeu allait l'amuser, c'était certain.

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Derpyna
Derpyna : #17566
@Brocco BRING IT BABY!
Il y a 3 ans · Répondre
Brocco
Brocco : #17552
@Derpyna : Je ne peux laisser pareille injure! Nous réglerons ça demain, à l'aube, sur le pré et à la rapière. Ah mais!
Il y a 3 ans · Répondre
Derpyna
Derpyna : #17542
@Ponycroc Je parlais de ce fils d'hongre de Funk D:
Il y a 3 ans · Répondre
Ponycroc
Ponycroc : #17540
@Derpyna : Hey, je t'assure que @Brocco est bien plus sympa que tu ne le crois ! Tu peux pas dire ça de lui comme ça !
Il y a 3 ans · Répondre
Derpyna
Derpyna : #17528
Quel connard.
Il y a 3 ans · Répondre
Brocco
Brocco : #17503
@Ponycroc : Ok, je m'en doutais un peu. Si l'on pouvait sans difficulté soupçonner que c'était bien la chauve-souris, il n'était pas réellement introduit et le nom arrivait un peu comme ça. En tout cas les noms des familiers sont bien trouvés. Classique jusqu'au bout!
Il y a 3 ans · Répondre
Ponycroc
Ponycroc : #17501
@fredericdu2375 : Un prochain chapitre il y aura, Vinyl dedans sera.

@Brocco : Merci beaucoup à toi ^^.

J'ai peut-être mal expliqué. Opera (Octavia) peut manipuler les chauves-souries pour se défendre, etc. De plus, elle en garde toujours quelques une sur elle, mais je n'ai jamais fait de l'exposition franche pour dire que les trois chauves-souries principales qui l'accompagne sont Chords, Brass, Drums.
Il y a 3 ans · Répondre
Brocco
Brocco : #17475
On retrouve bien l'univers de Lunar Obsession avec en plus une touche de Octavia/Vinyl, curieux de voir ce que ça va donner.

Par contre qui est Chords? Le familier? Il n'est pas expressément nommé dans le récit.
Il y a 3 ans · Répondre
fredericdu2375
fredericdu2375 : #17439
génial octavia batponey une suite y a t 'il j'aimerais voir la réaction de vinyl
Il y a 3 ans · Répondre

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