C’est bizarre de vous écrire ce genre de choses sur papier. Quand je prends la plume, c’est d’habitude pour vous raconter les histoires qui sortent de mon imagination. Pourtant, la mienne ferait un bon roman. Je n’aime pas beaucoup en parler parce qu’elle est parfois assez triste, et me rappelle de mauvais souvenirs. Mais je sens que le moment est venu. Après tout, vous me connaissez bien à travers ce que j’écris, alors il est normal que vous vouliez en savoir plus sur l’auteur des livres que vous lisez. Vous êtes d’ailleurs très nombreux à les lire, de plus en plus, et je voulais simplement vous remercier. De prendre le temps de lire ce que j’écris. Parce que le temps est une chose précieuse, je ne l’ai que trop appris. Alors, d’avance merci. Merci infiniment. Chaque fois qu’un de mes livres est publié, j’attends avec anxiété vos remarques. Est-ce que ce que j’ai écrit vous plaira ? Est-ce que vous voudrez encore lire mes histoires ? Est-ce…
Je devrais arrêter. Il ne faut pas vraiment se poser trop de questions quand on écrit. Généralement, le cœur parle plus sincèrement quand l’écriture est spontanée.
Je m’égare déjà… Si vous êtes là, c’est pour savoir qui je suis, n’est-ce pas ?
Commençons.
Il était une fois…
Non, trop classique.
Un beau jour…
Non, trop stupide.
Dans un pays très lointain…
Non plus. Je suis né à Equestria, pas dans un pays inconnu où vous ne pourriez jamais me voir.
Hmm… Ah, je sais ! Après tout, toutes les histoires commencent par…
Chapitre 1
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Je suis Littera Inkwell, née à Poneyville il y a maintenant vingt-cinq ans. Je suis une licorne à la fourrure d’un bleu très clair et à la crinière et queue rouge. Mes parents étaient une terrestre et un étalon licorne. Ils n’étaient pas vraiment des écrivains nés. Mon père travaillait dans un bureau sans fenêtre, tuant toute imagination, avec pour seul but l’envie de bien faire son travail, et ma maman était mère au foyer, ce qui lui faisait des longues journées à rester à la maison en attendant que papa revienne chez nous.
Ma mère lisait beaucoup. C’était pour elle le seul moyen de s’évader, parce que nous n’étions pas assez riches pour voyager dans le monde. Mais, quand on l’écoutait, on avait l’impression qu’elle s’y était rendue, tant elle parvenait à s’imaginer avec précision les endroits décrits dans les livres. Saddle Arabia, Macintosh Hills, Neighagra Falls… Quand je fermais les yeux, c’était comme si je voyageais avec elle.
Oui, parce que je restais souvent assise à côté d’elle en l’écoutant raconter les voyages faits grâce aux livres. Je me souviens bien quand elle me caressait tendrement la crinière et parlait de sa douce voix.
« Là-bas, la jungle est profonde, la végétation luxuriante, avec des plantes plus exotiques les unes que les autres. Du vert à tout bout de champ, ne laissant passer le Soleil qu’à travers quelques feuilles. Et quand on en sort, on se retrouve face à une eau turquoise qui… »
Voilà, je fermais les yeux et je m’imaginais tout le reste. Je sentais la chaleur suffocante de la jungle, les vagues qui frappaient mes sabots, le sable chaud sous ma croupe. Tout ça grâce à ses mots. Je l’adorais quand elle faisait ça, et je pense que c’est grâce à ça que mon père est tombé amoureux d’elle.
Il me disait souvent qu’elle avait une voix si douce qu’il pouvait passer le reste de sa vie à l’écouter, et qu’elle rendait tout simple quand c’était elle qui l’expliquait. Et tout plus beau.
Maman m’a vite fait comprendre le pouvoir des mots. Ils peuvent rendre heureux, créer de la peur, faire rire, faire pleurer, ils peuvent vous faire tomber amoureux d’une personne qui n’existe que dans un livre… Ils peuvent faire tant de choses si on prend le temps de les lire. Et faire voyager est un de leurs plus grands pouvoirs.
À force de l’écouter raconter des histoires, j’ai eu aussi envie de le faire. Ça m’est venu naturellement, petit à petit. Un jour, j’ai eu l’idée d’une histoire, presque sans m’en rendre compte. Une histoire d’amour entre un Prince et une Princesse, avec des dragons qui crachaient du feu, des châteaux, des chevaliers en armure scintillante…
Oui, c’est assez simple dit comme ça. Mais quand on a huit ans, tout ça semble être la plus palpitante des histoires. Alors un jour, j’ai pris ma plume, et j’ai écrit. Longtemps, à mon rythme, parfois à la lueur d’une lanterne tard le soir. Et le jour de la fête des mères, ma maman a été la première à la lire. Elle n’a pas tenu compte de mes fautes et de mon écriture hésitante (ma magie n’était pas encore très puissante à l’époque), et l’a lue. Pendant tout ce temps, je l’ai regardée, en guettant un signe, un sourire, une émotion sur son visage.
Je l’ai vue curieuse au début de l’histoire, je l’ai vue rire lors de la première rencontre entre le Prince et la Princesse, je l’ai vue s’inquiéter quand les méchants dragons ont enlevé la gentille Princesse, je l’ai vue se détendre quand le Prince est venu la sauver, et je l’ai vue sourire quand le couple s’est embrassé.
Et je l’ai vue sourire encore plus quand elle a lue la dernière page. Il était écrit, « Bonne fête maman. Je t’aime », tout simplement, entouré d’un gros cœur. Quand elle a fini, elle a reposé le livre, m’a prise dans ses sabots et m’a fait un gros câlin, de ceux qu’on aimerait voir durer éternellement. Je lui ai demandé si elle avait aimé, mais je connaissais déjà la réponse.
« Oui, Littera. C’est la plus belle histoire que j’aie jamais lue. »
Bien sûr, je me doute qu’elle a dit ça pour me faire plaisir. Mais ses mots semblaient si sincères que mon esprit d’enfant l’a crue. Je lui ai demandé qu’est-ce qu’elle avait préféré. Elle a souri et a rouvert le livre à la dernière page, là où j’avais écrit que je l’aimais.
« C’est la plus belle chose que j’aie jamais lue », m’a-t-elle dit avant de me redonner un autre câlin.
« Je t’en écrirai d’autres, maman. Je t’aime », ai-je dit avant de retourner le câlin. À ce moment-là, j’ai senti quelque chose s’illuminer derrière moi. J’ai tourné la tête, et mon flanc était recouvert d’un livre ouvert avec une plume dessus.
J’étais émerveillée. Je savais que mon talent spécial était d’écrire des livres et de donner des émotions à ceux qui les lisaient. Et ma maman serait pour toujours la première à les ressentir. J’étais tellement heureuse que j’en ai pleuré, et ma mère aussi. J’ai compris ce jour-là que les livres pouvaient aussi faire pleurer. Pas seulement de tristesse, mais aussi de joie. Mon père n’a pas compris tout de suite pourquoi moi et maman pleurions quand il est revenu à la maison, mais il a fait de même quand nous lui avons expliqué.
Dès le lendemain, je me remettais à écrire des histoires. J’en avais plein la tête, mais j’avais peur au départ de les montrer à quelqu’un d’autre que mes parents. Mais il ne faut jamais avoir peur, parce qu’elle finit par prendre le dessus si on hésite trop. Et la peur est la pire de mes ennemies. La peur de mal faire, d’écrire quelque chose qui semblera bête pour les autres, la peur de ne pas plaire… C’est quelque chose que je redoute encore plus que la page blanche.
J’ai écrit beaucoup d’histoires avant d’enfin oser le présenter à quelqu’un d’autre que ma famille. On peut toujours se convaincre que ce que l’on écrit est excellent, mais les jugements des autres sont souvent un coup terrible porté à la créativité. C’est pour ça que je déteste juger les écrivains, qu’ils soient novices ou confirmés. Je donne des conseils, je dis ce qui est bien, mais j’essaie ne pas trop en faire. On ne sait jamais quel grand auteur peut se cacher derrière une histoire ratée. Après tout, la première que j’ai écrite ne remporterait sûrement pas de prix littéraires. Tout le monde a le pouvoir d’écrire des choses qui vous touchent au plus profond de votre âme, et les apparences sont souvent trompeuses. Il suffit d’un déclic.
Je m’égare encore, désolée. C’est juste que je ne suis pas habituée à parler de moi. Mes personnages sont plus importants que moi. Ils vivent leur propre vie et chacun peut se les approprier pour leur faire vivre d’autres aventures. C’est aussi pour ça que je n’aime pas vraiment réutiliser les mêmes personnages d’un livre à l’autre. Je ne veux pas trop m’attacher à eux, au risque de me mettre des freins quand je devrais leur faire subir une épreuve dramatique ou même… les faire cesser de vivre, à la fois sur papier et dans l’imagination des lecteurs. Et puis, la nouveauté est plus excitante.
Mais revenons à mes parents. Le jour est arrivé où ils n’ont plus été les seuls lecteurs de mes histoires. Le jour où un concours de lecture a été organisé. Il n’y avait pas de thème précis, juste une limite de durée. Parce qu’il fallait les lire devant toute une assemblée. Je ne pense pas que j’ai été plus stressée de toute ma vie.
Des gens allaient m’entendre raconter les histoires sorties de mon cerveau et de ma plume ! Des gens qui allaient me juger ! Des gens qui pouvaient très bien se moquer ou être ébahis !
Le grand saut. Mais je savais qu’il fallait que je le fasse.
À ce moment-là, ma marque de beauté ne voulait plus rien dire.
J’ai pris mon courage à deux sabots et j'ai grimpé sur scène. J’ai regardé mes parents, qui souriaient avec ce mélange d’anxiété et d’encouragement, la foule, qui attendait, et j’ai avalé la boule dans ma gorge. Puis j’ai approché le micro et j’ai commencé à lire.
Une histoire de parents et d’enfants. Je ne me souviens plus de la suite tellement j’étais nerveuse. Je butais sur les mots au début, mais j’ai fini par parler plus naturellement, en faisant vivre chaque mot dans ma bouche. Les gens étaient de plus en plus captivés, suspendus à mes lèvres, mais je ne l’ai pas vu depuis la scène, tant j’étais concentrée.
À la fin, je me suis tue. Un silence pesant a traversé la pièce et j’ai repris conscience. Puis un sabot a tapé contre un autre, et d’autres, et puis encore d’autres. Toute la foule s’est mise à applaudir sous le regard désormais fier de mes parents. J’ai gagné le concours. On me portait aux nues. J’étais la plus heureuse des pouliches du monde.
Mais je ne me suis pas reposée sur les compliments. Quand on est trop sûr de soi, on se laisse vite griser, alors qu’il est important de toujours remettre en question son travail. Les lecteurs disent qu’ils aiment retrouver tels personnages, tels histoires, mais ils sont encore plus friands d’originalité et de nouveauté. Quitte à les laisser sur leur faim. Je ne veux pas finir comme une A.K. Yearling qui se retrouve prisonnière de son propre personnage. Maintenant, elle ne peut plus écrire un livre sans sa Daring Do, car personne ne la prendrait au sérieux si elle se lancerait dans autre chose. La réputation...
Je suis rarement satisfaite de ce que j’écris, car je veux toujours que mon histoire soit la meilleure jamais écrite. Parfois, j’en lis une écrite par un autre écrivain, et je me demande comment je pourrais faire mieux. Mais il ne faut pas le voir comme ça, parce que tant qu’on n’a pas essayé, on ne sait jamais quel sera le résultat. Des lecteurs peuvent aimer ce qu’on ne juge pas bon, et seul leur verdict permettra de se faire un avis. Alors, plutôt que de concurrence, je préfère dire que nous nous inspirons les uns des autres.
Je m’égare encore, vraiment désolée. Ce texte doit être très ennuyeux à lire, mais je tenais à le faire. C’est important d’écrire sur ce que nous faisons, parce que la littérature n’est jamais figée. Il y a tellement de choses qui se cachent derrière de simples mots. La narration, les points de vue, les figures de style, les descriptions, l’expression des sentiments… Tout ça pour un livre que certains dévoreront en quelques heures. En écrivant, on en subi parfois plus que ce que nous faisons subir à nos personnages. Écrire est toujours une épreuve difficile, délicate, même s'il ne faut pas oublier de s’amuser en le faisant. Il ne faut pas prendre tout ça trop au sérieux. Après tout, ça ne sont que des mots couchés sur du papier. Rien de plus.
Que des mots mis bout à bout…
…
…
DONC après ce concours, j’ai commencé à faire des choses plus longues que mes petites histoires. J’ai démarché des éditeurs, qui n’ont pas été convaincus au début. C’est étrange de dire ça. Surtout qu’ils seraient tous prêts à se battre pour m’avoir maintenant. Mais je ne me décourageais pas. À force de travail, cela finirait par payer, j’en étais certaine.
Mais entre-temps, le drame s’est invité dans ma vie. Bien réel celle-là.
Je savais que les mots pouvaient rendre plus heureux que le plus beau des discours, comme une lettre d’amour. Ce jour-là, j’ai appris qu’ils pouvaient faire plus mal que les coups.
Quand je suis rentrée un soir chez moi, ma mère m’a tendu une lettre. Elle venait de l’hôpital. Les mots étaient glaçants, froids, acérés, et comme un coup de poignard à chaque lettre. Le mot le plus terrifiant que j’ai jamais lu y était inscrit.
Ma mère était condamnée, sans rien pour la guérir. Même les mots qui semblaient faire tant de bien me mettaient dans une tristesse infinie. J’ai plus pleuré qu’elle ce jour-là. Elle ne pouvait rien y faire, et cela ne servait à rien de maudire qui que ce soit.
Peu après, elle a dû rester vivre à l’hôpital, attendant la fin. Pendant cette période, je me suis réfugiée dans le travail, en me plongeant corps et âme dans un livre. Chaque mot était douloureux à écrire, mais il fallait que je le fasse. J’avais promis à ma mère de lui écrire des histoires. Et je l’ai fait.
J’avais appelé cette histoire, Le Voyage des Mots. Elle racontait l’histoire d’une mère et de sa fille qui entraient dans des mondes imaginaires avec simplement le pouvoir des mots. Elles vivaient des aventures incroyables dans les histoires qu’elles s’étaient inventées auparavant. À la fin, tout n’avait été qu’un rêve qu’elles avaient partagé, et elles revenaient saines et sauves.
J’aurais aimé que ce qui est arrivé à maman ne soit qu’un mauvais rêve. Mais…
Sans trop y croire, j’ai envoyé le texte à un éditeur.
Et il a dit oui.
J’aurais dû être heureuse, mais je ne l’étais pas. J’aurais dû me réjouir, mais je n’y arrivais pas. Pas quand ma mère pouvait partir à tout moment. Le livre ne devait sortir que dans quelques mois, et j’avais peur que ma mère ne tienne pas aussi longtemps. Alors, j’ai fait ce que je savais faire le mieux.
Raconter des histoires.
À l’hôpital, j’ai commencé à en raconter une à ma mère, en laissant le suspense à son comble chaque soir. En espérant que sa curiosité repousse la maladie et la fasse vivre quelques jours de plus, ne voulant pas nous quitter avant d’avoir entendu la fin de l’histoire.
Comme dans Les 1001 nuits, ce livre venu de Saddle Arabia.
Elle n’a pas tenu aussi longtemps.
À la toute fin, elle ne pouvait plus parler. Je ne pouvais plus entendre la douce voix qui m’avait tant bercée grâce aux histoires qu’elle me lisait. Comme elle ne pouvait plus raconter, c’est moi qui prenais le flambeau et relisait les livres que nous avions lus quand j’étais petite. Elle utilisait le peu de magie qu’elle avait dans sa corne pour écrire. Je lui ai un jour demandé quelle était la plus belle chose qu’elle avait lue de sa vie.
Elle m’a souri et a griffonné lentement. « Ramène ta première histoire et je te montrerai. »
Heureusement, je l’avais avec moi. Je voulais la relire une dernière fois avec elle. Elle l’a ouverte à la dernière page, là où j’avais écrit ‘Bonne fête, maman. Je t’aime’ dans ce cœur. Comme la première fois, j’ai pleuré avec elle. Mais je pleurais de tristesse, plus de joie.
Écrit ainsi, on dirait un de mes livres. L’expérience a dû m’aider à écrire. J’aurais aimé que ça n’arrive jamais et rester une médiocre écrivaine si cela aurait signifié qu’elle soit encore là.
Elle est partie peu après que je lui montre mon livre, enfin prêt à être publié. Le dessin de couverture montrait une maman et sa fille volant sur un livre ouvert. Nous l’avons lu ensemble, et à chaque fois qu’un chapitre était terminé, ma gorge se serrait un peu plus, parce que je savais que la fin approchait. Dans tous les sens du terme. Et le mot ‘FIN’ a vraiment fini par arriver, plus vite que je ne l’aurais voulu. On s’est quittées sur une dernière histoire partagée, et la plume que j’avais utilisée toute ma vie pour écrire est restée dans sa crinière.
Il n’y a rien de plus beau qu’une histoire que l’on partage avec ceux qu’on aime.
Mon père l’a suivie peu après, terrassé par le chagrin. Comme il le disait, leur histoire s’était toujours écrite ensemble, et il était sûr qu’elle l’attendait pour écrire la suite de leurs aventures de l’autre côté.
Le livre s’est très bien vendu, et le voir me rappelait ce que ma mère et moi avions partagé. Les histoires, les moments de tendresse, les câlins… Je voulais que les parents lisent ce livre avec leurs enfants, pour qu’ils aient eux aussi envie d’écrire leurs propres histoires et profitent ensemble d’un instant de joie qu’ils pouvaient partager les uns avec les autres.
Je crois que j’ai réussi. Je vois souvent des familles venir à mes dédicaces, et je vais souvent dans les écoles où on me demande d’animer des ateliers de lecture et d’écriture. J’ai même créé une maison d’édition pour les jeunes auteurs. Je les encourage à continuer, à écrire ce qui leur passe par la tête, sans se soucier du regard des autres, en leur donnant toujours le même conseil :
« N’ayez pas peur d’écrire. Tant que votre récit est sincère et écrit avec votre cœur, les lecteurs le sentiront et pardonneront vos erreurs. »
Voilà, mon histoire s’achève là. Je vous avais prévenu qu’elle était un peu triste. Mais même d’une période sombre peut surgir la plus belle des histoires. C’est là un des pouvoirs de l’écriture. On n’a pas besoin d’avoir vécu une vie riche pour la narrer. On peut se l’imaginer, et être plus fidèle que le plus précis des récits, tout en faisant vivre des émotions qu’on pensait inaccessibles. Juste avec des mots.
C’est là le grand pouvoir de l’imagination.
Qu’il soit avec vous, qui me lisez, et qu’il vous donne envie d’écrire à votre tour. Alors j’aurais réussi ma mission, et ma mère aussi. Et c’est le plus beau compliment que vous pourrez me faire à moi, Littera Inkwell.
…
Ah oui, j’oubliais une chose. Cette histoire doit se terminer comme toutes les bonnes histoires, voici donc la :
FIN
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Sinon, j'ai vraiment aimée, tout les sentiments que tu nous fais passer... j'ai versée une larme quand la mère est morte...