C'était un jour comme les autres, bon et chaud, le soleil brillait tranquillement, quelques nuages se mêlaient à ses rayons. Les roucools volaient avec d'autres pokémons, c'était une superbe journée. J'étais toujours au côté de ma maîtresse Evangeline, elle avait les cheveux blancs et noirs, ses yeux étaient d'un rouge délicieusement irrésistible, ce qui était drôle, étant un Absol, elle avait fait exprès d'avoir des cheveux assortis à mon pelage.
Cela faisait plusieurs jours que nous sommes dans une immense forêt à la quête d'un dresseur à battre. J'avais faim et mon ventre ne se fit pas prier pour le montrer. Ma maîtresse sentit ma faim, elle s'arrêta et enlevait son sac à dos, elle marchait sous un arbre et s'assoit, il faisait si bon sous l'ombre. Evangeline me donna de quoi manger, trois baies Oran, elles étaient si bleues et si juteuses. Je les mangeai avec passion ma maîtresse rigola, j'aimais tellement son rire il me transmit de la chaleur à mon corps, je posai timidement ma tête sur ses cuisses, elle caressait ma tête et je souris de bonheur, sans m'en rendre compte, je m'endormis sur elle, je l'aimais tellement ma maîtresse.
-Doudou... Doudou réveille-toi.
Des petites secousses me firent sortir du sommeil et je me redressai sur mes pattes, un chenipan nous fonçait dessus et je me mis en position d'attaque.
-Doudou es-tu prêt ?
"Je le suis maîtresse toujours" en lui envoyant mes pensées.
-Bien attaque coupe !
Je m'exécutai, je fonçai alors sur le pokémon, mais en étant plus proche il me regardait, je sentis un courant d'air froid dans mon cœur. Je me suis arrêté le laissant partir, un coup de feu lointain retentit, les pokémons cachés dans les arbres ou buissons partirent, Evangeline se mit à côté de moi. J'analysai d'où venait le coup grâce à ma corne latérale, je fis signe à ma maîtresse de me suivre. Je courus pour voir ce qu'il s'est passé, j'étais tellement rapide que j'avais laissé ma maîtresse loin derrière moi. En sortant d'un buisson je vis un homme, lunettes de soleil et habillé d'un costume noir et cravate blanche, il était chauve avec un pistolet dans la main, le canon fumait, il me vit et se met à rire. Brrr, quel rire froid.
-Encore un, décidément c'est ma chance.
Il me pointait avec son arme s'apprêtant à tirer, mais ma maîtresse arriva à ce moment, en voyant l'homme me menacer, elle sauta sur moi pour me prendre dans mes bras, elle se mit dos à l'homme, tout est allé si vite, le coup de feu partit et du sang, le sang de ma maîtresse gicla sur mon visage, je la regardai inquiet et elle gémissait de douleur. L'homme ne s'attendait pas à voir cela et prit la fuite. Je mis Evangeline sur le ventre et ma corne brillait d'une lumière verte, je soignai ma maîtresse mais en vain, quelque chose l'en empêche.
-Doudou ce qui est fait est fait, laisse-moi mourir... j'ai mal, cette mort me fera du bien... je dois partir adieu Doudou... je... t'ai... toujours aimé.
Puis plus rien elle fermait les yeux, je pleurai un moment. J'enterai ma maîtresse, avec douleur et haine, si je retrouve cet homme, je le jure devant Arceus qu'il ne sera plus de ce monde. Une fois tout fait une sorte de portail s'ouvrit, je me sentais aspiré et je ne pouvais pas lutter. J'étais dans un néant, tombant dans un vide éternel. Mon corps changeait je le sens, c'est douloureux, je hurlais de douleur, c'était trop atroce. Je vis une lumière qui s'approche de plus en plus vite. Une fois la lumière passée, je sentis un courant d'air froid et de l'eau tombant sur moi, je sentis un choc brutal, je me suis pris un arbre dans la tête.
Je me remis vite de cette douleur. Je regardai autour de moi, une forêt, visiblement elle a dû brûler, les troncs d'arbres étaient noirs et il n'y avait pas de branche ni de feuille juste de la boue et des flaques d'eau. Je me regardais et vit le curieux changement que ma transformation a fait. Une corne a poussé sur mon front et mes yeux étaient devenus rouges, c'est curieux. Je ferme les yeux et me concentrai pour trouver de la vie dans les environs. Un, trois, quinze, trente ! Pfiou, au moins je ne serai pas seul.
Je marchai tranquillement vers les présences de vie, ma corne latérale fit office de radar, visiblement ma corne frontale ne me servis à rien je peux rien faire avec elle. Pourquoi je l'avais ? C'est étrange.
Une fois sorti de cette forêt dévastée, je vis un chemin qui allait droit vers un village, j'y allai doucement, la pluie se fait de plus en plus fort, l'orage gronde. Je continue d'avancer plein de boue dans le pelage, je voulais y arriver, je voulais me reposer. Je voulais dormir.
Je fermai les yeux pour me reposer un peu. Mais je sentis un contact dure sur ma joue. Puis, plus rien, je n'entendis pas le pluie ni l'orage, c'était si calme et reposant.
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Ça va très vite en besogne, toute fois pourquoi pas je suis curieux,l'idée est très intéressante.
Je suis fan de ces deux univers alors y'a pas de raison que je sois déçue =)
Bon courage pour la suite.