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La mort par la jouissance et les pl [...]

Une fiction écrite par Grasordinateur.
Au plus infâme des crimes devait être prononcée la plus infâme des peines, mais la justice traditionnelle de Nombreux Galops ne peut accomplir son travail sans graver cette affaire dans l'Histoire du royaume pour toujours et faire du criminel un martyr qui inspirera d'autres crimes pour l'éternité, entâchant l'autorité royale et plongeant le pouvoir dans d'intenses luttes intestines. Afficher / Masquer les chapitres (1) Télécharger l'histoire au format : epub (livre électronique).

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Ponycroc
Ponycroc : #1682
Y a décidément que le commentaire de @BroNie pour me confirmer que j'ai bien lu ce que je viens de lire...
Il y a 4 ans · Répondre
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Grasordinateur
Grasordinateur : #1570
monokeras26 mai 2014 - #1568
@Grasordinateur : finalement, j’ai eu un peu de temps pour revoir l’ensemble du texte. Comment fais-je pour la transmettre ?
Par messagerie, ce serait possible?
Il y a 4 ans · Répondre
monokeras
monokeras : #1568
@Grasordinateur : finalement, j’ai eu un peu de temps pour revoir l’ensemble du texte. Comment fais-je pour la transmettre ?
Il y a 4 ans · Répondre
monokeras
monokeras : #1562
@Grasordinateur : oui, naturellement, mais sous quelques jours, parce que semaine de bouclage = boulot, boulot, boulot ! :)
Il y a 4 ans · Répondre
Grasordinateur
Grasordinateur : #1556
Certes, mais peu de choses ont échappé a french-brony en même temps, et surtout pas la plus grande partie des fictions sur ce site très jeune. Il faut bien du contenu pour qu'il décolle.
Il y a 4 ans · Répondre
BroNie
BroNie : #1555
Un texte qui s'éclate à raconter de façon ampoulée des actes scatos, avec une ultraduction et en lien extérieur, de la grande musique.

Ouais, ça m'étonne pas que ce truc a trainé sur French Brony avant. Ca le suinte même de partout.
Il y a 4 ans · Répondre
Grasordinateur
Grasordinateur : #1551
monokeras25 mai 2014 - #1540
L’auteur de cette histoire – fort intéressante au demeurant – s’est trompé de siècle : il aurait dû vivre au Moyen-Âge, ou, à l’extrême limite, au XVIe siècle ; le récit n’a rien à envier aux excès pantagruéliques et scatologiques que pouvait conter un Rabelais ou, avant lui, nombre de fabliaux anonymes, et qui faisaient le régal du public, au temps où l’affadissement des mœurs et le culte de la propreté n’avait pas encore voué à l'opprobre toute mention des fluides et « solides » corporels.

La saynète s’intégrerait parfaitement, mutas mutandis, dans un des épisodes du Roman de Renard, par exemple (n’en déplaise au goupil récemment arrivé ici, dont il sera question plus loin).

Les anglo-saxons jugeraient certainement qu'il s’agit là d’une « story of farts » ; toutefois – malgré les nombreux ayatollahs de l’Entente cordiale –, le français que je suis pencherait plutôt pour « une histoire sans fard ». Autrement dit, un nouvel avatar de l’éternelle empoignade entre Dupond et Dupont.

Au-delà du texte, cela pose d’ailleurs la question de l’approche, par le fandom, de la « biologie » des poneys. Bien entendu, les « clops » – qui ne sont, soit dit en passant, qu’un pis-aller frustrant dans le domaine de la satisfaction des bas besoins du lecteur égrillard et hippophile (pour ceux-là, une nuit à l’écurie est beaucoup plus satisfaisante, croyez-en ma longue expérience) – mettent l’accent sur un aspect particulier et, au choix, érectile ou sirupeux, mais ignorent souvent ce qui va avec. Or, il appert que la dimension épique ne peut que souffrir des vicissitudes du quotidien : « Match nul !, gronda Tirek, haletant, l‘œil mauvais. — Euh…, répliqua Twilight avec un sourire gêné, excusez-moi, mais je crois que je vais devoir interrompre un instant notre combat homérique pour une petite pause pipi. — Je vous en prie, approuva son adversaire, soudain radouci, après tout, les spectateurs peuvent attendre. Allez-vous soulager à l’abri du regard lubrique des animateurs derrière les débris de cette colline que vous venez de détruire il y a quelques instants. Nous recommencerons à nous étriper après ce temps mort, si vous le voulez bien. »

Un exemple frappant est celui de la pénultième fiction publiée (« Caudectomie »), où les souffrances physiologiques de la pauvre Apple Bloom sont pourtant décrites avec force détails (quoique les incises vétérinaires me laissent un peu songeur quant à leur exactitude anatomique) ; toutefois, l'auteur – latinisant, si l’on en croît son pseudonyme – passe sous silence l’état de la vessie de l’héroïne – bien malgré elle – du récit. Notez, au passage, que je ne critique qu’à demi-mots les écrits du renard : il se pourrait qu’il soit syndiqué. Ceci dit, je comprends le désarroi de l’auteur face à la tâche, ardue, de décrire la nécessité impérieuse en laquelle la petite jument se trouverait d’évacuer le trop plein de liquide accumulé, dans une position réellement inconfortable ; j’avoue moi-même ne m’être jamais livré à un tel exercice d’acrobatie urique, je ne peux donc même pas en imaginer le déroulement – piteux, sans doute. [On dit cependant que les Australiens, Néozélandais et -calédoniens, en raison de leur position excentrée sur le Globe, s’y voient contraints quotidiennement.]

Quant à aller jusqu’à suggérer que les alicornes, sorte de déesses intemporelles et, quelque part, incorporelles, puissent éliminer naturellement les restes putrides et pestilentiels de leur gourmandise, que l’on sait par ailleurs insatiable, cela touche au blasphème. Oh, ma Célestia ! Laissons plutôt croire qu’une magie opportune et providentielle détruit « in intestino » le chyme alimentaire de nos divinités, et que le mot « toilettes » ne désigne, dans le château princier, que la réitération quotidienne des ablutions matinales.
En somme, on se retrouve ici dans l’allégorie éternelle d’une « ponnité » qui aimerait bien, parfois, pouvoir s’élever au-dessus des contingences les plus ordinaires.

Or donc, pour résumer, Hamlet avait raison : crottin ou pas crottin, telle est la question.

Mais pour en revenir au texte, du moins au fond (fondements ?), je regrette la fin édulcorée : j’aurais souhaité que l’infâme délinquant ne crevât pas la gueule ouverte, mais la bouche pleine. Et tant pis pour ceux qui seront choqués par mes penchants coprophages.


J’abandonne d’ailleurs momentanément ma casquette de commentateur scatologique pour chausser celle, ô combien moins confortable, de scientifique pinailleur. Il me semble fort imprudent d’allumer un bûcher dans une atmosphère sursaturée de pets qui, nul besoin d’avoir suivi des cours avancés de chimie, comme nos chers taupins, pour le savoir, contiennent principalement du méthane, une substance hautement inflammable, mais cependant inodore. (Je rejoins par ailleurs, en ce jour d’élection, la préoccupation de nos amis écologistes : une telle sentence est forcément nocive pour l’environnement, vue la quantité de gaz à effet de serre émise par chacune des souveraines.) Substance à laquelle se rajoutent différents composés puants, principalement soufrés (thiols), ainsi que de l’hydrogène sulfuré – eux aussi assez combustibles. (On supposera donc ici que nos princesses ont consommé maints mets généreusement accompagnés d'ail et d’oignon, deux plantes riches en soufre.) Ardre un poney dans ces conditions revient donc, peu ou prou, à vouloir rôtir un gigot, sachant que le robinet du four à gaz a été ouvert il y a une demi-heure et que la porte n'en était pas close. Le résultat risque de sentir le roussi, et pas seulement pour le condamné.

Quant à la forme, mis à part quelques traces insignifiantes de coquilles çà et là, je n’en dirai davantage.

Sur ces bonnes paroles, mon temps de parole étant épuisé, je vous rends fort volontiers l’antenne : à vous les studios, à vous Cognac-Jay.
Merci pour cette analyse.. Colossale ogod. Serait-ce possible d'avoir la liste des coquilles où quelque chose s'en approchant pour améliorer encore le texte? Merci infiniment.
Il y a 4 ans · Répondre
monokeras
monokeras : #1542
Oops : lire : « mutatis mutandis » (merci au correcteur orthographique automatique…)
Il y a 4 ans · Répondre

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