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Le Festin poney

Une fiction écrite par Ishraniel.

Chapitre 1 - De vieilles connaissances

C'était une belle journée. Une très belle journée même, Rainbow Dash avait dû se lever tôt pour une fois. Poneyville était très joyeuse, comme à son habitude pourrait-on dire. Et comme tous les jours, une longue queue d'attente se dirigeait vers le magasin le plus apprécié de la ville.

Dans le Sugarcube Corner, la file avançait doucement et toujours dans la bonne humeur. Les poneys repartaient chacun leur tour avec un paquet de friandises sortant à peine du four. Une pégase grise s'approcha du patron avec quelques pièces en bouche. Ce dernier lui sourit :

— Comme d'habitude je suppose ?

La pégase fît oui de la tête, l'eau à la bouche. M. Cake lui apporta alors des muffins au citron, le fumet qui s'y dégageait pourrait allécher n'importe quel poney dans tout le royaume d'Equestria. La pégase sortit de la boutique en trottinant et une fois dehors, elle s'empressa d'avaler ses muffins. Très gourmande, comme chacun sait.

M. Cake avait toujours le sourire aux lèvres quand il voyait ses clients apprécier ses modestes gâteaux. Mais pas le temps de se reposer ! Il y avait encore beaucoup de poneys qui attendaient leur tour pour commander. M. Cake s'empressait d'enchaîner les commandes le plus rapidement possible afin que tous les poneys soient servis.

Alors qu'il s'occupait de la caisse, son épouse faisait des allers-retours entre la cuisine et la salle pour apporter les gâteaux et les desserts pour les poneys qui consommaient sur place. En effet c'était une belle journée, avec autant de clients, la boutique ne peut que bien tourner.

Mme. Cake sortit de la cuisine avec un plateau de biscuits et de milk-shakes sur la tête. Elle se dirigeait vers les tables où des poneys savouraient leurs quatre-heures dans une ambiance plus que chaleureuse. Elle traversa la salle remplie de rires et d'histoires quotidiennes pour finalement arriver à la table qui avait commandé ces milk-shakes.

Trois jeunes pouliches discutaient et riaient de bon cœur en se racontant de petites histoires drôles en attendant leur collation. Mme. Cake se présenta devant ces petites juments avec un sourire plein de sincérité et en déposant le plateau sur leur table, elle commença à leur parler :

— Alors mes petites aventurières, toujours en quête de vos marques de beauté ?

— Absolument ! répondit Apple bloom. On est plus qu'excitées !

— Oh, qu'avez-vous prévu aujourd'hui ? demanda Mme. Cake en déposant les biscuits sur la table.

— On va avoir nos marques de beauté de « chasseuses de fantômes ! » cria Scootaloo en battant rapidement des ailes. On va aller passer la nuit dans le grenier de Zecora, il y a plein de fantômes là-bas.

— Ha ha, hé bien on peut dire que vous avez beaucoup d'imagination. Bonne chance alors.

Mme. Cake repartit vers la cuisine en emportant le plateau, laissant les trois amis savourer leur desserts délicieux.

Alors que les petites pouliches riaient joyeusement, M. Cake poursuivait les commandes. Muffins, cupcakes, gaufres, crèmes glacées et sorbets, tous les desserts sortaient à la chaîne sans interruption, pendant que la file d'attente rétrécissait à vue d’œil à chaque seconde.

La porte d'entrée s'ouvrit en laissant la sonnette retentir. C'est une grande pouliche orange portant un chapeau qui entra dans le Sugarcube Corner. M. Cake la salua en faisant signe du sabot :

— Bonjour AppleJack, tu vas bien ?

— Oh que oui M. Cake, je pète la forme ! dit-elle en s'approchant du pâtissier.

— Que nous vaut ta visite ? Tu as une petite faim peut-être ?

— Non pas du tout. Je cherche Apple Bloom, vous ne l'auriez pas vue ? demanda AppleJack.

— Bien sûr, elle est dans l'arrière-salle avec ses amies, répondit M. Cake en montrant la table où se trouvaient les petites pouliches.

Après avoir remercié M. Cake, AppleJack se dirigea vers la table. Scootaloo riait beaucoup en frappant la table avec son sabot, Sweetie Belle riait de plus belle et Apple Bloom se tenait les côtes. Elles se racontaient des blagues à faire pleurer, AppleJack les regardait en abordant une sourire au coin de la bouche :

— Alors p'tite sœur, on rigole bien ?

— Tiens salut AppleJack, dit la pouliche au ruban.

— Ça fait un moment que je te cherche.

— Bonjour AppleJack, dit Mme. Cake qui sortait de la cuisine.

— Bonjour à vous, salua AppleJack, puis se retourna vers sa petite sœur. J'ai besoin de toi à la ferme, il y a beaucoup de travail.

— Oh AppleJack je suis en train de m'amuser avec mes amies, ça ne peut pas attendre ? demanda Apple Bloom assez triste.

— Désolé mon trognon de pomme, mais Big Mac et Granny sont partis à San Fransabot pour voir des cousins. Les corvées ne se feront pas toutes seules.

Alors qu'Apple Bloom abordait un visage tristounet, deux poneys encapuchonnés s'installaient sur une table derrière. Et M. Cake leur apporta des petits gâteaux en attendant que son épouse vienne passer leur commande.

Sweetie Belle poursuivit la conversation en essayant de convaincre AppleJack :

— S'il te plaît AppleJack, tu pourrais faire une exception pour aujourd'hui ? Les Chercheuses de Talents ne sont plus les mêmes si Apple Bloom n'est pas là.

La pouliche orangée se mit à réfléchir. C'est vrai que c'était une très belle journée, mais les corvées ne pouvaient pas attendre, il y avait beaucoup de travail à la ferme. Mme. Cake se mit à sourire et s'adressa à la pouliche :

— AppleJack ma chérie, ce n'est pas grave si le travail n'est pas fait aujourd'hui. Tu devrais profiter de cette journée, installe-toi et laisse-moi t'apporter une petite douceur.

AppleJack regarda les trois petites juments qui lui faisaient de petits sourires, puis elle lâcha :

— Bon d'accord. Apportez-moi votre meilleur milk-shake aux pommes !

— Et un milk-shake aux pommes c'est parti ! lança Mme. Cake en retournant vers la cuisine.

À peine AppleJack eut-elle le temps de s’asseoir à côté d'Apple Bloom, qu'une ombre rose se jeta sur la pouliche orangée et la fit tomber sur le plancher :

— AppleJack, tu m'as tellement manqué ! Ça fait je ne sais pas combien de temps qu'on ne s'est plus revues !

— Euh... depuis hier soir Pinkie, répondit AppleJack en se relevant.

— Ah ! Ça fait trop longtemps que je n'ai plus vu mes cousines adorées ! reprit Pinkie Pie en serrant AppleJack très fort entre ses sabots.

— Arrête Pinkie, tu exagères, dit AppleJack qui cherchait à se dégager.

Les petites se mirent à rire aux éclats devant ce spectacle de câlins entre cousines. Pinkie Pie faisait souvent ces petites folies, mais aucun poney ne pouvait s'en lasser. Mais quelle belle journée !

Au milieu des rires, les deux poneys encapuchonnés ne prêtaient guère attention aux autres poneys. Ils prirent une bouchée des petits gâteaux d'attente et lorsque les rires s'apaisèrent, ils hurlèrent de dégoût. Tous les poneys présents se mirent à les regarder d'une grande stupéfaction, M. Cake s'approcha d'eux :

— Quelque chose ne va pas messieurs ?

— Absolument ! répondit le premier.

— Et ce quelque chose sont vos gâteaux ! ajouta le second.

— Je suis désolé, dit M. Cake un peu gêné. Il y a peut-être eu une erreur de cuisson, je vais en préparer d'autres.

— Ce n'est pas la peine, reprit le premier poney. Si vos gâteaux les plus simples sont immangeables, je n'ose pas imaginer les autres !

— Sans mauvais jeu de mot, ils me sont restés en travers de la gorge. Ils sont immondes !

M. Cake sentit une colère monter en lui, à chaque mot que prononçaient ces poneys il serrait de plus en plus les dents. Il n'était pas le seul d'ailleurs, tous les autres poneys présents ne supportaient pas le discours de ces énergumènes. L'atmosphère devenait de plus en plus lourde, mais M. Cake gardait son calme puis finit par leur répondre :

— Écoutez, je ne vous retiens pas. Puisque vous n'appréciez pas mes pâtisseries ainsi que celles de mon épouse, vous devriez vous en aller et vite.

— Oh franchement, c'est comme ça que vous traitez les clients dans votre gargote ?

À ces mots M. Cake voulut les frapper mais son épouse tentait tant bien que mal de le calmer. Pinkie Pie et les trois petites pouliches grognaient, les autres poneys foudroyaient les inconnus des yeux. Seule AppleJack semblait moins en colère, en fait elle réfléchissait. Elle se répétait depuis le début de la dispute : « Ces voix... je connais ces voix... nom d'une pomme où je les ai entendues ? »

Le second poney encapuchonné fixait M. Cake et jeta par terre les gâteaux qu'il leur avait apportés. M. Cake devenait de plus en plus rouge alors que les poneys mystérieux esquissèrent un sourire derrière leur capuche. Le premier s'approcha du pâtissier :

— Carrot Cake, toi qui étais l'un des cuisiniers les plus prometteurs de tout Equestria. Toi qui as reçu les meilleures formations auprès des plus grands chefs du royaume. Tu aurais pu devenir l'élite et maintenant regarde-toi, tu n'es plus qu'un vulgaire confiseur de campagne.

Tous les poneys se mirent à regarder M. Cake, un mélange d'air interrogatif et d'admiration, personne n'était au courant de cette histoire. La colère disparut aussi rapidement qu'elle était apparue et demanda aux deux poneys :

— Comment savez-vous cela ? Je n'en ai jamais parlé à aucun poney.

— Ce n'est pas bien compliqué, répondit le second poney.

— Il suffisait de faire quelques recherches approfondies, rajouta le premier.

— Mais qui êtes-vous ? demanda Mme. Cake en les fixant.

À ces mots, les deux poneys enlevèrent leurs capes à capuche, tout le monde les reconnut. AppleJack avait des petits doutes sur leur identité, mais maintenant ça semblait tellement évident. Deux grandes licornes minces aux pelages jaune pâle, des crinières rouges avec des reflets blancs. Des marques de beauté représentant un quartier de pomme pour l'un et une pomme avec un quartier en moins. Naturellement. Les poneys du Sugarcube Corner s'exclamèrent :

— Les frères Flim Flam !

Applejack s'approcha des deux licornes avec un ton plus qu'agacé :

— Qu'est-ce que vous faites ici espèces de charlatans ?!

— Allons très chère, c'est comme ça qu'on accueille de vieilles connaissances ?

— On ne vous accueille pas ! hurla Pinkie Pie. On ne veut pas de vous ici, on en a assez que vous nous meniez en bateau ! Et je vais vous dire pourquoi.

— Ouais vas-y Pinkie ! dit Apple Bloom pour l'encourager.

Pinkie Pie laissa le silence s'installer pendant quelques secondes avant de continuer avec un air très sérieux :

— Parce que vous ne savez pas naviguer !

Sweetie Belle roula des yeux, Apple Bloom pris un air dépité et Scootaloo se cogna le front avec son sabot.

Les deux frères ne prêtaient pas attention à la pouliche rose et se dirigèrent vers la cuisine :

— Nous allons vous montrer comment on fait des gâteaux.

— Attendez ! leur cria Mme. Cake. Je vous interdis d'entrer !

C'était trop tard, ils avaient déjà passé les portes. Tous les poneys les ont suivis, le vacarme avait fait venir beaucoup de poneys, même ceux qui étaient partis sont revenus pour observer ce qui se passait.

Flim se mit à chercher différents récipients tandis que son frère à moustache rassemblait les ingrédients. De la farine, du lait, des œufs, du sucre et même des fruits. Sweetie Belle examinait chaque bol et chaque moule, elle reconnut immédiatement ce qu'ils avaient posé sur la table : des moules à muffin. Elle s'interrogea alors :

— Ils font des muffins ?

— S'ils croient nous impressionner avec des muffins, n'importe quel poney peut en faire, affirma AppleJack avec un ton légèrement hautain.

M. Cake s'avança, il avait l'air très solennel. On aurait un autre poney. Il se lança dans un étrange monologue culinaire :

— Contrairement à ce que vous pensez, ce sont les gâteaux les plus difficiles à réaliser avec les cupcakes. Les muffins aux fruits demandent une parfaite maîtrise du dosage de tous les ingrédients. Le goût de la pâte doit être homogène, une trop grosse quantité de sucre risquerait d'altérer le goût des fruits et un beurre très présent donnera un muffin trop lourd. Il faut mélanger alternativement et vigoureusement farine et lait pour avoir le moins de grumeaux possible. Une fois la cuisson finie, le jus des fruits ne doit parfumer que légèrement la pâte pour que l'intérieur reste moelleux et l'extérieur légèrement croustillant. L'ensemble doit être moelleux et croustillant tout en étant ni trop fade ni trop sucré, un parfait équilibre.

Alors qu'il parlait, Flam préparait la pâte en mélangeant sucre et œufs avec un peu de beurre. Son frère, lui, s'occupait de la farine et de la levure. Ils avaient préparé tout un assortiment de fruits et d'épices différents, des groseilles, des myrtilles, des framboises, des gousses de vanilles, de la cannelle et beaucoup d'autres. Normalement, c'était après avoir finalisé l'ensemble de la pâte que l'on devait rajouter la garniture. Mais curieusement, ils déplacèrent la table qui se trouvait au milieu de la cuisine, ne laissant plus qu'une pièce presque vide.

Les deux frères prirent avec leur magie, la pâte qui se trouvait dans le récipient et commencèrent à la faire tournoyer avec un mouvement régulier de bas en haut. Tous les poneys présents n'en crurent pas leurs yeux. AppleJack s'approcha du pâtissier :

— M. Cake, mais qu'est-ce qu'ils font ?

— Ha c'est une technique magique, répondit M. Cake. Elle a pour but d'étirer au maximum la pâte afin qu'il n'y ait aucun grumeau et pour répartir équitablement le sucre. Mais si elle touche le moindre meuble, c'est terminé.

Flam continuait de faire tournoyer la pâte alors que son frère rajoutait les fruits et la vanille ainsi que la cannelle avec parcimonie. Une fois que la garniture fut rajoutée, Flam déposa la pâte dans une vingtaine de moules et Flim les enfourna pendant environ quinze minutes.

Le four retentit après quinze minutes d'attente. Les deux frères sortirent les muffins de leur moule et les présentèrent sur une grande assiette colorée. Les poneys commencèrent à avoir l'eau à la bouche rien qu'en regardant ces magnifiques muffins. Les frères finirent la présentation en ajoutant quelques pépites colorées, puis ils s'avancèrent vers la foule :

— Nous vous invitons à déguster nos « Muffins multi-fruits. »

Un poney à la crinière orange s'approcha et sentit les muffins :

— Ça sent vraiment bon.

Un étalon avec la crinière pourpre prit une bouchée d'un des muffins. Son visage se mit arborer un grand sourire, ses yeux brillaient à chaque fois qu'il mâchait. Les autres attendaient son impression, ce dernier se retourna et leur dit la bouche encore pleine :

— C'est succulent ! Je n'ai jamais mangé de muffin aussi délicieux !

Tous les poneys se précipitèrent sur le plateau à muffins pour les goûter. Tous étaient ravis, les sourires se multipliaient. Même AppleJack et Pinkie les goûtaient, elles n'en revenaient comment ces muffins étaient aussi bons. Seul M. Cake ne semblait pas surpris, il tourna alors vers les frères Flim Flam :

— C'est impressionnant. Les muffins sont délicatement parfumés à la cannelle avec une pointe de vanille, le résultat est prodigieux.

Lorsque les poneys finirent de manger, M. Cake enfila un tablier neuf et se sourit avec une grande confiance :

— Vous goûterez bien à mes cupcakes aux trois glaçages, c'est une de mes nombreuses spécialités.

Le pâtissier remit la table en place, tandis que les deux frères licornes s'assirent sur des tabourets avec des sourires de dédain. Il commença sa préparation, il était d'une incroyable rapidité. Il enchaînait le mélange des ingrédients et la préparation de trois glaçages, un à la pâte d'amande, un autre au beurre et le dernier au fromage frais. Par curiosité, AppleJack interrogea Mme. Cake :

— C'est si compliqué que ça, ces cupcakes aux trois glaçages ?

— La difficulté de ce gâteau est justement ces trois glaçages, répondit la jument. D'habitude, un cupcake ne comporte qu'un seul glaçage. Ce dernier doit être très riche pour donner de la consistance contrairement à la génoise qui apporte de la légèreté. Ici, les trois glaçages ne doivent pas charger le reste du gâteau. De plus, il faut trouver l'équilibre entre le sucré et le fade. Le goût doit être identique à chaque bouchée pour que le plaisir de la dégustation reste.

Après une longue préparation et une fois que les bases des cupcakes furent sortis du four, M. Cake commença à déposer les glaçages sur chaque cupcake. D'abord les plus lourds, celui au beurre et à la pâte d'amande et pour finir celui au fromage frais. Et pour finir, il les décora de vermicelles de sucre multicolores.

Alors que les poneys se précipitaient sur ces gâteaux, les frères Flim Flam eurent un sourire sarcastique. Le moustachu se leva de son tabouret suivi de son frère, tous deux se dirigeait vers la sortie. M. Cake pris un air narquois :

— Que se passe-t-il ? Vous avez ravalé votre orgueil ?

Les deux licornes se mirent à rire, puis Flam répondit :

— Vous avez du talent c'est incontestable, mais ça s'arrête là.

— Rien ne prouve que savez faire mieux, ajouta Flim.

— Comment osez-vous ? hurla M. Cake qui perdit son sang froid.

Les poneys étaient sortis de la cuisine, ils étaient là impuissants en train regarder le pâtissier. Même Mme. Cake n'osait plus intervenir. Tous assistaient à cette conversation sans le moindre bruit. Flim s'avança :

— Vous connaissez le festin de la réconciliation ?

— Bien sûr, répondit M. Cake alors que les autres poneys se demandaient ce que c'était.

— Nous voulons l'organiser pour prouver que nous sommes les meilleurs, poursuivit Flam. Vous n'avez clairement pas le niveau, vous pourriez être notre assistant.

— Votre assistant ? Moi ? Ce n'est pas deux freluquets comme vous qui me donnerons des leçons de cuisine !

— Ah vous croyez ? dit la licorne moustachue.

— Évidement, fit AppleJack en s'avança. M. Cake est le meilleur pâtissier de Poneyville.

— Bon très bien. Dans ce cas, nous vous lançons un défi, dit Flim en souriant.

— Nous allons faire le concours du festin de réconciliation. Vous le savez sûrement, cela demande une semaine de préparation. Nous serons jugés par de grands experts culinaires et les chefs les plus renommés de la gastronomie equestrianne.

— Quels seront les plats à préparer ? demanda le pâtissier.

— Vous avez une préférence ?

— Non, tout me convient !

— Bien. Alors disons... asperges en sauce, choux farcis et baie céleste.

— Très bien, je vais vous massacrer ! affirma M. Cake plein d'assurance.

— Attendez ! dit Film. Encore une chose, si vous perdez, le Sugarcube Corner est à nous. Vous perdez tout !

— Quoi c'est une blague ? fit Apple Bloom.

— Mais évidemment que ce n'est pas une blague, lui répondit Pinkie Pie. Tu vois bien que personne ne rit !

Tout le monde attendait ce que M. Cake allait répondre. Ce dernier ne voulait pas perdre la face ou avoir l'air apeuré devant les conditions des deux frères. Alors il répondit :

— Et si c'est vous qui perdez, vous ferez la plonge au Sugarcube Corner pendant un mois !

— C'est d'accord ! répondirent Flim et Flam. À la semaine prochaine.

Les deux licornes sont sorties, mais l'ambiance ne remontait pas. Tous étaient inquiets pour l'avenir du Sugarcube. Après tout, les muffins des frères étaient vraiment délicieux. Mme. Cake s'appuyait sur son mari et ce dernier continuait à regarder Flim et Flam s'éloigner de plus en plus. Finalement, ce n'était peut-être pas une si bonne journée que ça.

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