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Est-ce que les poneys robot rêvent [...]

Une fiction traduite par Tralomine.

Oui, ils en rêvent

« Tavi, je peux te parler ? »

Octavia éteignit le robinet en fredonnant, alors qu'elle rangeait la vaisselle dans le placard, et se retourna vers la table, ou Vinyl était assise, une expression d’hésitation nerveuse imprimé sur le visage de la licorne. Ça doit être quelque chose d'important, songea Octavia tout en séchant ses sabots avec une serviette, avant de s’asseoir en face de Vinyl, tout ouïe. Elle n'avait jamais vu Vinyl aussi... agité. Excité, oui. Un peu nerveuse, sans aucun doute. Le jour ou elle m'as demandé de sortir avec elle, la violoncelliste se rappela avec un sourire. Mais cette expression, ça, c'était nouveau.

« Je... »

Vinyl se mordit la lèvre inférieure.

« Je dois te dire quelque chose. »

Le cœur d'Octavia fit un bond jusque dans sa gorge. C'est soit une mauvaise nouvelle, soit... les mots "demande en mariage' n’entrèrent pas dans l'esprit de la jument grise. Cependant, il y avait un certain espoir.

« Oui, Vinyl ? »

Octavia souri chaleureusement à sa DJ.

« Ne t'inquiète pas, tu peux tout me dire. »

Ça se rapprochait beaucoup de la réalité,

« Tavi, j'ai dépensé toutes nos économies dans cette nouvelle table de mixage » ou « Tavi, j'ai accidentellement tué un policier local et on doit fuir au Marexique au plus vite. »

Octavia soupira mentalement. Définitivement pas une demande en mariage.

Vinyl prit une grande respiration.

« Je suis un androïde. »

Octavia cligna des yeux. Quoi ? « Quoi ? » Elle fit écho à ses pensées

Vinyl grimaça.

« Moi, Vinyl Scratch, suis un androïde »

Pendant un moment, Octavia regardait juste sa copine, incrédule. Puis elle rigola légèrement.

« Eh bien, Vinyl, si c’est ce qui te fait envie ce soir~ »

ronronna-t-elle, connaissant la libre imagination de sa DJ.

Vinyl regarda sa jument tristement.

« Non, je suis sérieuse, je ne suis pas un poney. »

Elle se frappa le torse.

« Je ne suis même pas un être vivant. Je suis un androïde. »

Elle se renfrogna.

« Un robot. »

Octavia réitéra, un peu plus abasourdie cette fois, « Quoi ? » Elle regarda la licorne, ses yeux cachés par les lunettes de soleil violettes toujours présentes.

« Qu'est ce que tu veux dire ? »

Bien sûr qu'il y avait des robots. Octavia n'était pas idiote. La technologie équestrienne était plutôt avancée. Mais pas autant avancée. Ça devait être une blague.

« Je suis artificielle. »

Vinyl enleva ses lunettes, révélant ses magnifiques et hypnotisant yeux roses.

« Regarde dans mes yeux, Octavia. Qu'est ce que tu vois ? »

Octavia n’eut pas besoin de temps pour répondre.

« Je vois les plus beaux yeux d'Équestria, les yeux de ma compagne, Vinyl Scratch »

Vinyl rit nerveusement - un geste si sombre qu'il envoya des frissons le long de la colonne vertébrale de la violoncelliste.

« Ce que tu vois ce sont deux caméras Retineigh, capable de percevoir deux millions de teintes de couleurs, reconnaître les mouvements et changements, ainsi que voir et exprimer des émotions. »

Octavia resta bouche bée.

« Tu... De quoi tu parles ? Paraphrasant cela, elle ajouta, Comment tu connais... Hum... tous ces mots ? »

Les robots sont supposés être intelligents, si la science fiction lui avait bien tout appris sur eux. Les androïdes, au moins. Vinyl était... loin d'être un génie. Habituellement, il lui était difficile de prononcer des mots de plus de deux syllabes.

« Tavi, je suis intelligente, expliqua Vinyl avec indulgence. Tu crois vraiment que je serais assez stupide pour révéler mon grand esprit ? Ça aurais éveillé des soupçons.

- Mais... Pourquoi ? »

Octavia senti la pièce tourner autour d'elle. Elle se répétait à elle même, les androïdes n'existent pas, comme une litanie. Les androïdes n'existent pas.

« Tu vois, Vinyl commença, les androïdes sont... des robots. Du matériel. Utilisés pour des tâches difficiles. »

Elle rit à nouveau de son rire sombre. Octavia n’aimait pas ce rire. Il l’effrayait. Il l’effrayait profondément.

« Quelqu’un doit travailler dans les mines de charbons. Les mines de diamants. Les fermes de rochers. Les trucs du genre. On est des travailleurs produits en masse, avec une intelligence pour subvenir à nos besoins. La où on travaille, elle détailla, il y a des androïdes managers et des androïdes directeurs, des androïdes scientifiques pour augmenter la productivité. »

Vinyl se frotta la tête avec fatigue.

« Equestria ne s’arrête pas à Manehattan et Canterlot.

- Donc... »

Octavia se préparait. La salle arrêta de tourner. Pour un moment.

« Qu’est ce que ça change ? Je veux dire... Mon dieu, c’est ridicule. Tu es ma copine. Un poney. Diable, t’as les... » La violoncelliste rougit légèrement. « parties de jument. »

Vinyl hocha la tête.

« Bien sûr que je les ai. »

Elle marqua une pause.

« Et ça change beaucoup. On n’a pas le droit de communiquer avec les poneys. On n’est pas autorisé à s’échapper des réserves dans lesquelles on vit. On est isolés. »

Une autre pause.

« Et je me suis échappée. »

Voyant l’attitude choquée d’Octavia toujours silencieuse, elle continua.

« Je me suis échappée. Je ne voulais pas travailler dans les mines de charbon. Je voulais faire de la musique. De la musique magnifique, merveilleuse. »

La DJ souri.

« Naturellement, j’ai changé d’identité, j’ai changé d’apparence. Je voulais être célèbre dans le monde de la musique. Et c’est la que je t’ai rencontrée. »

« Oui, Octavia hocha la tête. Tu m’as rencontrée. Et tu m’as demandé de sortir avec toi. Et on est en couple. Et tout ça doit juste être une blague. »

S’il vous plaît faites que ce soit une blague.

Vinyl soupira.

« La seule chose qu’un androïde ne peux pas changer c’est ça. »

Elle se tapa sur le torse et ferma les yeux. Et - Octavia cria. Juste là ou il était censé y avoir le cœur, la fourrure et la peau se déchira, découvrant un réseau de fils bien connectés et reliés par une jonction en métal. « Ça. » Vinyl referma l’ouverture immédiatement. Octavia le voyait toujours devant ses yeux. Elle n’était pas sûre de pouvoir l’oublier un jour.

« Voila ce qu’il y a à l’intérieur. Des fils et de la machinerie. Il n’y a pas de cœur. Quand je t’ai promis mon cœur, j’ai menti. »

Octavia se serait effondrée à genoux si elle n’avait pas été bien assise.

« C’est... »

Elle se frotta les tempes.

« Insensé. C’est insensé. Ça doit être un rêve. Je veux me réveiller. Maintenant.

- Certains philosophes disent que la vie entière est un rêve, »

fit remarquer Vinyl, regardant la réaction de sa violoncelliste calmement.

Pendant quelques minutes, les deux ponettes restèrent silencieuses. Quand le tic-tac de l’horloge commença à devenir insoutenable, Octavia prit la parole.

« Ça ne change rien. Tu es ma compagne. Tu es vivante pour moi. Je ne révélerai pas ton secret. Je t’aime et tu m’aimes. »

Octavia se leva et marcha vers la jument blanche.

« Je t’aime. Regarde dans mes yeux. »

Vinyl regarda dans ses yeux tristement.

« Je t’aime.

- Moi pas. »

Les mots de Vinyl frappèrent comme un marteau. Maintenant, Octavia s’était effondrée sur ses hanches.

« Quoi ?.. »

Elle fixa la DJ déconcertée.

« Mais...Tu...Nous...

- Je ne peux pas. »

Il y avait des larmes dans les yeux de Vinyl.

« Les androïdes ne peuvent pas ressentir d’amour envers les poneys. »

Elle pleurait ouvertement maintenant.

« On nous a donné une liste de sentiments. La compassion. L’espoir. La tristesse. La joie. Le désespoir. Le désir sexuel. Pas l’amour. Les androïdes ne peuvent ressentir de l’amour qu’envers d’autres androïdes. »

dit-elle. Il y avait des larmes, mais pas de sanglots.

« On a été fait de cette manière. Pour que les androïdes puissent fonder des familles avec d’autres androïdes. Se reproduisent. On peux se reproduire, tu sais ? De manière naturelle, avec juste un peu d’assistance technique. »

Octavia n’écoutait pas. Elle avait tout entendu, mais - elle ne pouvait pas l’écouter.

« Tu ne m’aimes pas. »

La violoncelliste essaya de se relever. Et échoua.

« Tu ne peux pas m’aimer, même. Même si tu le voulais. »

Cette fois ci, elle réussit à se relever. Elle regarda dans les yeux de Vinyl. Soupçons. Douleur. Méfiance.

« Est-ce qu’au moins tu le veux ? Est-ce qu’au moins tu veux m’aimer ? Est-ce qu’au moins t’as voulu-

- Oui ! Vinyl l’interrompit, criant. Oui, je le voulais ! Oui, je le veux ! Tous. Les ! Jours ! »

La DJ s’effondra contre le mur, pleurant, des larmes coulant à torrent le long de sa fourrure.

« Mais je ne peux pas sentir autre chose que du désir sexuel et une attirance légère ! »

Elle ria nerveusement, toussant durement juste après.

« Je ne sais même pas ce qu’est l’amour ! Je ne sais pas ce que c’est censé être que de ressentir de l’amour !

Je n’ai jamais aimé d’androïdes. Je... Je veux t’aimer ! »

Vinyl rampa vers Octavia. La violoncelliste fit un pas en arrière.

« Chaque jour, je souhaite que je puisse être un poney. Comme ça je pourrais t’aimer. Comme ça je pourrais sentir ce que ça fait de t’aimer, réellement t’aimer. Mais les androïdes ne peuvent pas devenir des poneys. Ça ne marche que dans l’autre sens.

- Dans l’autre sens ? demanda Octavia immédiatement. »

Vinyl grimaça :

« Tu ne veux pas savoir. Je ne voulais pas le dire. Je ne voulais pas l’évoquer.

- Dis moi, Octavia fit un pas en avant, Si je sortais avec un androïde tout ce temps, je veux tout savoir. »

Vinyl soupira.

« Il existe certaines... Installations. Pour... changer les poneys en androïdes. Enfin, pas vraiment, elle corrigea, Plutôt des... cyber-poneys. Ils installent des modules qui remplacent graduellement ton cerveau et tes nerfs et... C’est illégal, bien sûr, elle ajouta, Mais il y a des installations de ce type dispersées dans toute la ville. Le gouvernement a besoin d’androïdes. Dans les quartiers pauvres, les quartiers sombres, déguisés en blanchisserie ou autres aménagements du même genre... »

« Pourquoi quelqueponey sain d’esprit voudrait devenir un androïde ?! »

Demanda Octavia, frappant son sabot au sol. De la tristesse stupéfaite et lancinante se transforma en colère toxique et bien trop douloureuse.

« Parce que... »

Vinyl marqua une pause.

« Parce que certains poneys veulent vivre - même si ils sont atteints d’une maladie mortelle. Parce que... certains poneys veulent vivre avec un androïde. Sentir ce qu’ils sentent. Être aimés et aimer en retour. »

Octavia recula effrayée.

« On t’a payée, réalisa-t-elle, On t’as envoyé pour me séduire afin que je devienne un... un robot?! Et après tu m’enverrais dans une mine de charbon ? »

Octavia pressa presque son museau contre celui de Vinyl.

« Est-ce qu’on vous transporte dans des wagons ? Comme du bétail ? »

Vinyl fit un pas en arrière, des gouttelettes de larmes dans ses yeux.

« Non ! Comment tu peux- Tu ne ferais jamais... Tu me détestes, réalisa-t-elle, Tu me détestes maintenant.

- De tous les jours... »

Octavia évita la déclaration. Comment pouvait-elle répondre à une telle accusation si elle ne savait même pas quoi penser ?

« De tous les jours où tu pouvais me dire ça, tu as choisi aujourd’hui. Le réveillon du feu chaleureux. »

Vinyl resta silencieuse.

« Merci, Vinyl, s’écria octavia venimeusement, Merci beaucoup. C’est un cadeau merveilleux. Joyeux Feu Chaleureux, Vinyl. »

Avec ça, elle se retourna et sorti de la cuisine.

« Ne me cherche pas. »

dit-elle, mettant son écharpe et ses bottes.

La porte se ferma dans un tintement. Vinyl soupira. Ses canaux lacrymaux avaient besoin de se renouveler et elle ne voulait pas boire d’eau. Épuisée, elle se dirigea vers la chambre.

Si elle avait eu un cœur, il serait probablement brisé et irréparable.

***

Octavia descendit la rue enneigée, alors que des flocons de neige s’abattaient sur son visage.

Au coin de la Rue de la Lavande et de la Rue des Fraises, elle s’arrêta et s’engagea dans un dédale de maisons, marchant délicatement le long du petit chemin. Dans toutes les directions des poneys en haillons la regardaient avec mépris, la mettant mal à l’aise, et l’effrayant quelque peu. Finalement, elle s’arrêta devant un vieux bâtiment. La pierre était humidifiée par la neige et l’enduit décoloré. On pouvait lire Blanchisserie sur un panneau bancal.

Octavia s’introduisit à l’intérieur. Son regard ne rencontra rien de spécial. Des machines à laver. Une porte de derrière. Un comptoir. Un étalon bourru et las se tenait derrière le comptoir.

« Bonsoir. dit-elle.

- ’Soir, répondit l’étalon. On va fermer.

- Je... Octavia fit un pas en avant. Je voudrais... je voudrais jeter un œil à vos... installations avancées. »

L’étalon leva un sourcil.

« Vous pensez qu’on tient un bordel ici ? »

Octavia tressaillit. Pendant un moment, elle envisagea juste de partir. Il y avait un autre moyen. Il y avait plein d’autres moyens. Déménager dans une autre ville par exemple. Me pendre dans la salle de bain. Octavia se secoua la tête.

« Je veux devenir un androïde.

- Vous quoi ?! aboya l’étalon avec une incrédulité évidente. Écoute, petite-

- Je veux devenir un androïde, »

répéta Octavia, sortant un sac de pièces de son sac de selle.

« J’ai entendu que vous pouviez offrir un tel service, pour un certain prix. »

Soudainement, elle réalisa l’absurdité de la situation. Tout ça... Vinyl pouvait très bien être le seul androïde existant. Cet établissement pouvait très bien n’être qu’une simple blanchisserie. Il pouvait ne pas y avoir ce type d’établissements dans tout Equestria ! Pour l’amour de Célestia, elle pouvait très bien être en train de rêver !

« Écoute petite. »

L’étalon ouvrit la bouche, la refermant immédiatement tout en regardant la jument grise. La scrutant. L’évaluant.

« Très bien, lâcha-t-il finalement. Vous avez conscience que ce que vous me demandez est illégal et punissable ? Vous avez conscience que les changements sont irréversibles et qu'on n'est pas responsables de ce qui pourrait vous arriver, n’est-ce pas ? »

Aux deux questions, Octavia hocha la tête. Elle demanda quand même :

« Allez vous m’envoyer dans une mine de charbon ? Est-ce que je vais... perdre la mémoire ? Vous allez l’effacer, non ? »

L’étalon éclata d’un rire gras et malade.

« Écoute, petite. Je ne sais pas quels livres de science-fiction t’as lu, mais on ne fait pas ce genre de choses. Vous nous payez, on installe la puce. Ça fait son travail en deux jours. On s’en fiche de qui vous êtes. On n’a pas besoin de votre passeport. On se moque de ce que vous allez faire après. Pour tout le monde, vous serez toujours un poney. Sauf pour elle. »

Octavia cligna des yeux.

« Comment vous savez- Je veux dire, pourquoi vous pensez- je veux dire-

- L’expérience, dit l’étalon avec un sourire aigre et triste. J’ai l’œil pour ce genre de choses. »

Octavia inclina la tête.

« Ça fait mal ? »

L’étalon secoua la tête.

« Comme une piqûre d’abeille. »

Octavia hocha la tête.

« Bien. »

Prenant une grande respiration, elle suivit l’étalon vers la porte du fond.

***

Vinyl Scratch était allongée sur le lit, ses yeux fixant le plafond, sans cligner.

Elle n’avait pas besoin de cligner des yeux. Mais elle le voulait. Elle cligna. Une fois. Deux fois. Ses larmes avaient séché depuis longtemps. Elle n’avait rien bu depuis un bout de temps. Pourquoi l’aurait-elle fait ? Pourquoi garder cette excuse maintenant ? Le secret était parti. Comme Octavia. Partie. Partie de l’appartement. De sa vie. Sans aucun doute. Comment avait-elle pu être aussi stupide ? Comment avait-elle- Pourquoi je lui ai dit ça ? Vinyl serra les dents. L’émail grinça dangereusement. Allait-il craquer ?

La porte s’ouvrit dans un crissement silencieux. Pendant un moment, Vinyl crut que le grincement de ses dents avaient résonné jusque dans le couloir. Puis, son centre d’analyse lui offrit la conclusion la plus logique : Octavia était rentrée ! Mais... Cela ne voulait pas dire que c’était une bonne nouvelle. Elle pouvait être rentrée pour faire ses valises et partir. Pour toujours. Son centre d’analyse lui fit parvenir tristement que c’était définitivement la possibilité la plus logique. Vinyl l’envoya balader violemment. Contre un pommier.

Octavia entra silencieusement dans la pièce, sans allumer la lumière. Elle se glissa dans le lit, sous les draps, et enlaça Vinyl.

« Joyeux Feu Chaleureux, mon amour, »

chuchota-t-elle a l’oreille de Vinyl. Le centre émotionnel de Vinyl était totalement confus.

« J’ai un cadeau pour toi. Je te le montrerais demain. »

Vinyl inclina lentement la tête. Quelque chose n’allait pas.. Mais... Est-ce que ça comptait vraiment quand elle avait sa jument juste a coté d’elle ? Vinyl se tourna face à la violoncelliste et regarda dans ces piscines de lavande. Une soudaine, nouvelle émotion étincela en elle. Une émotion qui lui dit que cette jument, ici, était sa vie. Que cette jument, ici, était le seul poney avec lequel elle voulait être. Et cette jument, ici, était celle qu’elle... ai... Celle qu’elle...

« Je t’aime, Tavi, déclara-t-elle soudain. Je... Je pense. »

Qu’est-ce que... comment je peux- ?

Octavia sourit.

« Je sais que tu m’aimes, Vinyl. Je t’aime aussi.

- Est-ce que tout va bien ? »

demanda Vinyl, un soupçon se frayant un passage dans sa puce cérébrale. Elle n’a pas pu-

« Oui. »

Octavia ferma les yeux et embrassa sa ponette.

« A partir de maintenant, tout va aller bien. Pour toujours. »

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Note de l'auteur

je n'ai pas eu la confirmation de l'auteur pour traduire sa fic, étant donné que ça fait plus d'un an qu'il n'est plus actif dans le fandom. Il a cependant accepté que d'autres fic soient traduites, je suppose donc que ça ne le dérange pas. Si malgré ça il n'était pas d'accord, je supprimerais immédiatement la traduction du site.

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Tralomine
Tralomine : #48901
GrifDaraconis20 août 2017 - #48893
Alors j'ai lu la fanfic originale avant de lire celle ci, et j'ai noté un gros soucis de traduction: tu reste trop proche de l'anglais pour que le résultat soit vraiment du français correct.

Déjà, premier point noir: la ponctuation des dialogues. Je ne vais pas faire un cour sur a différence entre dialogue anglais et dialogue français, mais il faut savoir qu'en terme de ponctuation et de mise en forme, les deux sont très différent. Je vais te faire un petit exemple:
Cependant, il y avait un certain espoir. "Oui, Vinyl." Octavia souri chaleureusement à sa DJ. "Ne t'inquiète pas, tu peux tout me dire."
voilà, ça c'est ce que tu as fait, la ponctuation et la mise en page est tout ce qu'il y a de plus anglais. Maintenant je réécris ça avec des règles françaises:
Cependant, il y avait un certain espoir.
- Oui, Vinyl.
Octavia souri chaleureusement à sa DJ.
- Ne t'inquiète pas, tu peux tout me dire.

Voila et là encore c'est des règles ultra basiques, je n'ai pas mis les guillemets par exemple.
Et ensuite, bien que je n'ai pas noté de gros contresens bien violent, j'ai remarqué quelques phrases avec des problemes de syntaxe.
" Le jour ou elle m'as demandé de sortir avec elle" -> ici il faudrait plutôt écrire "Comme le jour où elle m'as demandé de sortir avec elle"
"La où on travaille, elle détailla, il y a" -> détailla-t-elle
Enfin voila je vais pas faire une longue liste, ce serais beaucoup trop long. Mais si en soit la traduction est plutôt correcte (il n'y a pas de grosses erreurs de traduction qui crèvent les yeux), il y a encore un gros travail de mise en page et d'adaptation au règles françaises à effectuer.

Oui, je suis (un peu) conscient de ces erreurs, mais étant donné que c'est ma première trad, je voyais bien que quelque chose clochait, mais j'arrivais pas a savoir quoi. De toutes façons, je pense que je vais la retravailler dans pas longtemps.
Merci d'avoir souligner ces points, je saurais pour la prochaine fois ^^
Il y a 4 mois · Répondre
GrifDaraconis
GrifDaraconis : #48893
Alors j'ai lu la fanfic originale avant de lire celle ci, et j'ai noté un gros soucis de traduction: tu reste trop proche de l'anglais pour que le résultat soit vraiment du français correct.

Déjà, premier point noir: la ponctuation des dialogues. Je ne vais pas faire un cour sur a différence entre dialogue anglais et dialogue français, mais il faut savoir qu'en terme de ponctuation et de mise en forme, les deux sont très différent. Je vais te faire un petit exemple:
Cependant, il y avait un certain espoir. "Oui, Vinyl." Octavia souri chaleureusement à sa DJ. "Ne t'inquiète pas, tu peux tout me dire."
voilà, ça c'est ce que tu as fait, la ponctuation et la mise en page est tout ce qu'il y a de plus anglais. Maintenant je réécris ça avec des règles françaises:
Cependant, il y avait un certain espoir.
- Oui, Vinyl.
Octavia souri chaleureusement à sa DJ.
- Ne t'inquiète pas, tu peux tout me dire.

Voila et là encore c'est des règles ultra basiques, je n'ai pas mis les guillemets par exemple.
Et ensuite, bien que je n'ai pas noté de gros contresens bien violent, j'ai remarqué quelques phrases avec des problemes de syntaxe.
" Le jour ou elle m'as demandé de sortir avec elle" -> ici il faudrait plutôt écrire "Comme le jour où elle m'as demandé de sortir avec elle"
"La où on travaille, elle détailla, il y a" -> détailla-t-elle
Enfin voila je vais pas faire une longue liste, ce serais beaucoup trop long. Mais si en soit la traduction est plutôt correcte (il n'y a pas de grosses erreurs de traduction qui crèvent les yeux), il y a encore un gros travail de mise en page et d'adaptation au règles françaises à effectuer.
Il y a 4 mois · Répondre
speedangel
speedangel : #48881
c'est sympa et le titre est un jolie clin d'œil à celui de blade runner ;)
Il y a 4 mois · Répondre

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