Site archivé par Silou. Le site officiel ayant disparu, toutes les fonctionnalités de recherche et de compte également. Ce site est une copie en lecture seule

.Drone.

Une fiction écrite par La Furry.

Chapitre 7.

Chapitre 7

Après quelques minutes de marche, le licorne se présenta, il s'appelait Sun days et son nom de changelin était Astaro, il nous demandait de l'appeler ainsi. Il se mit à me regarder d’une façon assez étrange avant de se mettre à parler à nouveau. Il me demandait si j'étais le fameux drone qui allait être au service de la princesse Luna. Je lui confirmais, mais je rajoutais que c’était pour récolter quelque chose de plus puissant, et aussi rendre heureuse ma reine. Les deux changelins se mirent à sourire, ajoutant que ma reine devait être très fière de moi. Je ne savais pas quoi répondre à cette phrase, comment savoir ? Depuis deux nuits, je ne pouvais plus lui parler dans les visions ou rêves, alors je me contentais de leur répondre d’un sourire. Après s’être présenté à notre tour, Dimisit s'arrêta, faisant un large sourire, ajoutant qu’on était arrivé. Je suivais son regard pour apercevoir une demeure assez haute, à deux étages. Ses murs étaient faits de bois et une pancarte se trouvait juste au centre, au-dessus de l’entrée. Sur l'écriture, je pouvais déchiffrer une simple phrase : “À la bonne jument”. Mais je ne comprenais pas ce que ça voulait dire, et pourtant, cette drôle de maison dégageait tellement de sentiments. Dimisit et le garde du nom d’Astaro se rapprochaient de la petite porte à doubles battants. Se tournant vers moi, il me fit signe du sabot d'approcher. Je rattrapais mon ami, regardant le garde dont le sourire montait jusqu’aux oreilles. Je plaçais mes oreilles en arrière, les regardant avant de me sentir poussé à l'intérieur. Je me retrouvais à terre, me relevant avant de siffler de colère, je me retournais pour dire le fond de ma pensée à mes soit disant amis. Mais je me figeais, me retournant lentement. Dans la pièce principale qui semblait faire la même taille que la maison, hormis ce grand bar et cet escalier en colimaçon qui meublait cette grande pièce en rajoutant les tables qui étaient un peu partout. Mais ce qui me bloquait, c'était ces équidés qui me regardaient, certains me souriaient, mais les femelles semblaient regarder avec un certain regard. Leur sentiment était étrange aussi.

Ce n'était pas le sourire narquois de mes amis, ou bien les sentiments que les femelles dégageaient, mais c’était le grand nombre d’insectes dans cette pièce et sur les rambardes de l'étage qui avaient cessé leurs occupations pour me regarder. Je me sentais comme mis à nu. Mais je me demandais, ma reine et mes parents m’avaient dit et répété que jamais on ne devait se montrer sous sa vraie forme aux poneys, et pourtant, tous les insectes avaient leur forme originale. Mes amis me rejoignaient, eux aussi n’avaient plus leurs déguisements. Les oreilles dressées, je leur demandais ce qui leur prenait quand il se mirent à siffler de rire, me pointant du sabot, essayant de dire que je devais me regarder dans un miroir. Je détournais mon regard des deux insectes, me rapprochant du bar où une glace se trouvait, derrière des bouteilles dont certaines contenaient de la gelée, les autres, avaient un liquide jaunâtre, mais l’odeur ne me disait rien. Cabré sur le bar, je me mis à pousser une série de sifflements, apercevant que je ne portais plus ma deuxième forme. Je détournais la tête, voulant demander pourquoi, mais Dimisit, le jeune insecte se rapprochait de moi, se cabrant pour me dire de me calmer. Les oreilles droites, je le regardais. Il semblait calme et serein. Il m'expliquait que ici, une reine avait créé ce lieux pour les insectes, il y avait bien longtemps. Personne ne savait comment ce sort fonctionnait, mais le déguisement se retirait dès l’entrée, et que les poneys qui se trouvaient dans ces murs continuaient de nous voir avec, bien que nous soyons sous notre véritable forme. C’était devenu une auberge, où les voyageurs de passage s'arrêtaient pour la nuit. Mais la ville avait grandi, et les demandes avaient changé. Et de la simple auberge, elle était devenue un endroit d’aisance, où les poneys venaient pour assouvir leurs pulsions les plus simples. Et en tout simplicité, les changelins avaient pris possession de ce lieu. Les insectes étaient propriétaires depuis plus d’une centaine d’années. Je me mis à regarder autour de moi, et ce qu’ils disaient me semblait être vrai. Les poneys, et principalement des femelles semblaient ne pas avoir peur, ou bien aucune réticence. Il semblait que les changelins, mais aussi les équidés qui venaient, étaient là pour quelque chose de précis. Sans avoir le temps de demander, une insecte se rapprocha de moi, commençant à me tourner autour. Elle semblait étonnée de me voir, je pensais. S'arrêtant auprès de Dimisit et du garde du nom d’Astaro, elle leur demandait si j'étais bien un drone, ce que mes amis lui confirmaient, et pour stopper toute question sur ma présence, mon jeune ami lui raconta que c'était ma reine qui m'avait envoyé en mission pour la récolte. Le femelle semblait étonnée, et elle se rapprocha de moi, me reniflant avant de se questionner si un drone avait bien sa place en ce lieu. Que ceux qui venaient, étaient là pour récolter, mais aussi pour satisfaire une envie. C’est à ce moment là que la changeline me poussa en arrière, contre le bar pour me cabrer, puis d’un geste rapide, elle plaçait son sabot entre mes pattes, sur un organe inutile. La femelle se mit à sourire, rapprochant son museau du mien, disant qu’elle était étonnée. Puis, tournant la tête vers mes amis elle se mit à dire que j'étais le premiers drone qu’elle approchait et qu’elle était très excitée d'en voir un. Elle pensait que nous étions créés pour les besoins, mais elle n’aurait jamais pensé que nous ayons ce qu’il faut pour satisfaire une partenaire. Sa patte toujours entre mon entre-jambes arrière, je laissais passer un sifflement, lui demandant de bien vouloir me laisser retomber sur mes quatre sabots.

C’est à ce moment là que je l’ai vis, elle descendait les marches en colimaçon, elle portait des bouts de tissu de couleur noire et on pouvait voir la fourrure blanche au travers. Tout ceci était tenu par une lanière qui était placée sur son bas ventre. Le long de son encolure et de sa crinière bleutée, se trouvaient des rubans noir et vert, ce qui la rendait encore plus belle que quand je l'avais vue la première fois. Oubliant la femelle insecte, je me rapprochais des marches, lui faisant un léger sourire. Quand son regard croisa le mien, elle semblait comme troublée et ses sentiments étaient légèrement mélangés entre la crainte et l'angoisse. Je voulais la remercier et surtout lui dire que j'avais trouvé un emploi, quand la jument fit mine de remonter. Elle semblait mal à l’aise. La femelle changeline, celle qui m’avait tripoté se mit à bondir, faisant un saut pour atterrir devant la jument. L’arrêtant et passant sa patte autour du cou de la femelle, l’insecte la tourna vers moi, il n’y avait aucune hostilité dans le geste de la changeline, mais je n'approuvais pas. Elle se mit à sourire, regardant la jument, elle riait d’un rire plus au moins agréable à entendre. Elle se mit à parler, d’une façon qui semblait gêner encore plus la terrestre du nom de Night White, disant que vu qu’il semblait que nous nous connaissions, qu’elle offrait un moment avec la miss et que je pouvais en profiter autant que je le désirais. Ajoutant en regardant la jument qu’elle me conduisit dans sa chambre. C’était les yeux grand ouverts, et sans pouvoir comprendre ce que la jument blanche me disait de la suivre, ce que je fis, sous le regard de mes amis qui étaient déjà en compagnie de femelles poneys et changelines.

Night White poussa la porte, entrant en premier et se dirigea vers le centre de la chambre. Je la suivais, avec un peux d’angoisse, elle semblait déçue. Une fois la porte fermée, je me tournais vers la jument, lui souriant timidement. Je faisais un pas vers elle, désirant la remercier pour le nom qu’elle m’avait trouvé. Mais la terrestre se tourna, montant sur le lit. Cette chambre était à mon avis, trop décorée, c’était de trop, il y avait des planches aux murs où on pouvait croire qu’il y avait de la cire tartinée. Il y avait aussi des tapis au sol et accroché aux murs, mais mon regard s'arrêta sur des portraits. Ils représentaient des couples où des femelles dans des postures assez bizarres. Je détournais mon attention sur la ponette, son regard paraissait triste, je n'essayais même pas de sentir ses sentiments, son expression suffisait, mais au son de sa voix, je redressais les oreilles. Elle m'avait demandé ce que je voulais comme position, dominé ou soumis. Je secouais la tête, ne comprenant pas ce qu'elle voulait dire, avant de l’entendre me dire qu’elle était déçue, elle me pensait différent des autres, que quand elle m’avait vu dans la ruelle et qu’elle m’avait offert le gîte pour être à l’abri, si elle avait su que je serai devant elle un jour, ici, elle m’aurait laissé à la rue. Je me mis à la regarder, l’air interdit, ne comprenant pas. Je lui demandais ce que j'avais fait, pour mériter un tel traitement. Elle m'appela par mon nom, me demandant si je sortais d’une grotte. J'aurais bien voulu lui répondre que oui, mais un mensonge serait bien le mieux. Je lui répondis que je venais d’un petit village, et que je ne comprenais pas, mes amis avaient invité à venir ici, et j'étais si heureux de la revoir. Elle releva une paupière, me dévisageant. Elle se releva, descendant du lit et se rapprochant de moi. Elle appuya son visage contre le mien, les oreilles légèrement en arrière ce qui me mit sur la défensive, reculant ma tête et levant une patte, je continuais de la regarder quand elle se tourna vers un portrait, me disant de regarder. Rajoutant que ce n’était pas un baiser qu’ils se faisaient, ou un jeu de poulains. Ils faisaient l’amour, et c'était son travail. Elle avait des relations sexuelles avec tout équidé prêt à payer, que ce soit un mâle ou une femelle. Elle ne savait rien fait d’autre, c’était pour ça qu’elle n’avait pas de marque de beauté. Je désirais lui demander ce que c’était une relation sexuelle, mais je me ravisais, pensant qu’il serait mieux de lui parler d’une traite, pour ne pas lui laisser le temps de me couper.

S'asseyant sur ma croupe, je relevais la tête, la regardant dans les yeux. Je me mis à lui dire merci, ce qui semblait l’étonner, cela se voyait à la réaction de ses oreilles qui se redressaient. Je me répétais, disant que pour moi, qu'une parfaite inconnue qui m'avait hébergée pour la nuit, m’avait offert un nom, et surtout qui m’avait autorisé de dormir à ses sabots, m’avait permis pour ma première nuit dans cette grande cité, de me sentir plus à l’aise. Mais aussi, je voulais partager cette nouvelle. Grâce à son aide, en me disant où je pourrais trouver du travail. Cela m’avait permis de retrouver de la famille, mais aussi un travail. Je me relevais, me rapprochant d’elle, pour lui dire que j'allais commencer cette nuit. C’est les yeux grand ouverts, qu'elle répéta, cette nuit ? Je lui répondis d’un signe de tête, lui disant que j'allais être au service de la princesse alicorne, Luna. Elle semblait stupéfaite, elle devait s’interroger comment un poney arrivant de nulle part, pouvait avoir été embauché et surtout au service de la princesse. Sans m'arrêter dans mon récit, je lui répondis que j'étais surement le seul à ne pas avoir peur de son passé.

Je me rapprochais de la jument à la robe blanche, lui offrant un sourire. Je lui demandais si elle était toujours déçue, ce qui semblait la désorienter. Les oreilles en arrière, elle relevait la tête, me regardant, elle donnait cette impression qu'elle était honteuse. Elle se tournait, n’osant me regarder. Elle s'approcha de la fenêtre avant de tourner la tête en arrière. Elle s'excusa, me disant que pour elle, avoir un ami qui ne viendrait pas la voir pour son travail, mais pour parler et passer un moment agréable, en compagnie d’un ami. Je faisais quelques pas, la rejoignant et posant mon sabot sur son épaule. Je me mis à lui dire que je pouvais être son ami, que dès que j'aurais des moments de libre, j’en profiterai pour venir la voir. Elle resta sans voix, me regardant avec un large sourire. Me caressant la joue, elle m'invitait à venir quand je le désirais, qu’elle m'accueillerait à sabots ouverts, ici, ou chez elle. Et que si le besoin s’en faisait sentir, je pourrais dormir à côté d’elle. Après plusieurs minutes, je la laissais, la quittant avec la promesse de se revoir rapidement.

En descendant les marches de l'escalier, je croisais la femelle insecte qui me fit un sourire, avant de me dire que mes amis m'attendaient dehors. Je la remerciais et la quittais, sortant de cette étrange auberge. Au moment même où je traversais le seuil du bâtiment, mon déguisement réapparut, comme si il avait toujours été sur moi. Quant à mes amis, ils étaient au milieu du chemin, me regardant avec un sourire interrogateur. Je n'avais pas envie de leur demander ce qu'était une relation sexuelle, et je préférais relever la tête, imitant certains nobles qui prenaient cette posture. Me rapprochant d’eux, je les appelais par leur nom, leur disant qu’il était bientôt l’heure. Astaro et Dimisit confirmaient d’un sourire, regardant l’horloge qui se trouvait sur un bâtiment au bout de la rue. Les aiguilles indiquaient 18 heures et 20 minutes. Est les oreilles relevé que je me tournais vers mes amis, la journée avait passée si vite. Je leur demandais ce qu’ils allaient faire et Astaro, le garde nous répondit qu’il devait rentrer à la caserne. Dimisit et moi le saluâmes. La licorne grise se retourna, nous faisant un salut du sabot et disant qu’il était pressé de nous revoir, pour une nouvelle sortie. Puis, me tournant vers Dimisit, je lui demandais s’il allait aller directement au palais, et s’il désirait qu’on y aille ensemble. L’insecte au déguisement de pégase me répondit qu'il devait aller au palais au petit matin, donc, si je le voulais, il pourrait m'accompagner, mais on se reverrait sûrement le lendemain.

Après être passé chez mes parents, et avoir récupéré mon sac selle, je leurs fis un simple au revoir. Je ne pourrais pas revenir avant la fin de la semaine, ce qui déplu à ma mère, Fleur de lys qui avait essayé de sécher ses larmes, mon père était à ses côtés, la soutenant en lui disant que c'était par besoins que je ne pouvais pas rentrer tous les jours. Ce qu’elle comprit, je crois. Je leurs fis signe du sabot, m'éloignant pour rejoindre le pégase à la robe grise et à la marque de beauté représentant un petit coeur posé sur une paire d’ailes. Dimisit était resté à l'écart, me voyant arriver, il me tendait un petit rouleau de tissu. Je le pris, commençant à le dérouler, je découvrait un cristal. Je relevais la tête, le remerciant. Ça me nourrirait pendant quelques jours, même s’il m’en restait encore. Je le plaçais avec les autres et on se mit à avancer, le palais était vraiment proche, mais le fait qu’il m’accompagne me plaisait. Je lui souhaitais bonne chance avec cette alicorne, en espérant pouvoir se rencontrer dans les couloirs. Je m'arrêtais, les deux gardes à l'entrée du palais nous regardaient, sans aucun sourire, ressemblant à deux statues. J’envoyais un salut à Dimisit et me retournais vers le garde de droite. Il me regarda d’un oeil, avant de reprendre une posture droite, me disant que je pouvais entrer.

Comme l'avais dit l’insecte déguisé en pégase, le parchemin avait dû être remis, ce qui me permettait d’entrer sans autre question. Je pouvais ressentir la puissance en ces lieux, la magie régnait en maître, douce et puissante, et pourtant, je me sentais bien. Le long couloir simple et blanc me conduisait à une petite pièce, où se trouvaient plusieurs autres poneys, leurs sentiments étaient entre l'excitation et la fierté. Je pouvais ressentir tous les sentiments de chaque poney, j'étais donc le seul insecte présent dans cette pièce. Chacun des équidés semblait s'émerveiller de tout ce qui les entourait. Cette pièce, bien que simple représentait beaucoup pour chacun de ces poneys, moi y compris. Ils étaient là pour commencer une nouvelle vie, au service de leur princesse, moi, pour une récolte, et pour rendre ma reine fière de moi. Je ne voulais pas la décevoir, et je désirais lui prouver qu’elle avait bien fait de m’envoyer dehors. Chacun de nous se retournait, regardant un équidé avec une veston noir entrer. Il nous regardait, puis, d’un simple geste du sabot, il nous demandait de le suivre ajoutant qu’il allait nous conduire à nos chambre et aussi nous indiquer quel serait notre travail pour chacun d’entre nous. Chacun des poneys se mettait à le suivre. M'arrêtant devant un portrait qui représentait les deux sœurs alicorne, je me mis à murmurer, pensant à ma créatrice. Pour vous, j’irais où aucun autre n’irait. Vous m’avez donné la vie, laissez moi vous prouver que vous avez bien fait.


Je relevais la tête, mon abdomen me lançait. Mais ce n’était pas la faim en elle-même, cette nuit, une garde lunaire était venue, elle n’était pas restée assez longtemps, enfin, je supposais que c’était une de ces batpony, je ne l’avais qu’entre aperçue, et au sol, devant les barreaux de ma cellule se trouvait un morceau de cristal. Ça m'avait nourri, mais j’avais tellement faim. D'où j’étais, je pouvais entendre des rires et des paroles. Ça avait commencé. J'espérais que Dimisit avait pu prévenir ma reine. Allait-elle venir me chercher?

Vous avez aimé ?

Coup de cœur
S'abonner à l'auteur

N’hésitez pas à donner une vraie critique au texte, tant sur le fond que sur la forme ! Cela ne peut qu’aider l’auteur à améliorer et à travailler son style.

Note de l'auteur

Fin du premier act.

Chapitre précédent

Pour donner votre avis, connectez-vous ou inscrivez-vous.

crystaltiger18
crystaltiger18 : #46801
Awwww j ai bien aimé ce chapitre je l attendais !
Par contre la fin j ai encore plus hâte de la suite car je me pose plein de question
Ça nous laisse en suspense !
Vivement la suite !! ^^
Il y a 10 mois · Répondre
Le commentaire a été masqué par l'auteur.

Nouveau message privé