[L'inconnu]
Tous mes sens sont en alerte… dos contre la porte, je l'entrouvre à peine pour voir le couloir.
Je distingue un mur quelques mètres plus loin et un prolongement vers la droite.
J'ouvre plus grand, guettant le moindre signe de mouvement ou bruit proche.
À droite c'est un couloir beaucoup plus long, des portes et un comptoir un peu plus loin.
Le mieux serait la gauche alors...
J'ouvre la porte en grand et me dirige furtivement dans la fameuse direction choisie.
C'est moi ou c'est vachement lumineux alors que les ampoules ont l'air éteintes ? J'arrive au virage du couloir, à gauche une fenêtre à ma hauteur, j'ai un blocage quand je finis par percuter.
Le… Soleil ? Il brille ! J'en reviens pas.
Si seulement j'avais le temps de m'en réjouir… Allez, on se démonte pas, je disparais incognito et je prendrai le temps de l'admirer une fois à l’abri. En espérant qu'il ne soit pas recouvert par les nuages noirs entre-temps.
Pas le temps de traîner plus longtemps, rester déjà quelques secondes à me rendre compte que l'astre du jour est visible est un luxe qui pourrait me coûter cher. Je me plaque au mur en silence et approche du coin. Un rapide coup d’œil m'informe d'une double-porte à peine plus loin après le virage.
Un bruit ? Mince ! J’entends discuter, je ne distingue pas ce qui se dit, et je suis pas sûr que ça vienne de devant ou de derrière moi. L’adrénaline montant à toute vitesse et mon cœur battant la chamade font disparaître les sensations de faiblesse et de lourdeur.
« ... »
Ça se rapproche… c'est derrière moi, je finis par comprendre ce qui se dit, bien qu'il n'y ait personne de visible. C'est l'occasion d'avoir quelques infos peut-être.
Je ferme les yeux pour essayer de me concentrer sur l'écoute.
« Je suis contente que ça soit enfin fini cette histoire, ils étaient sur les rotules à courir en permanence pour le soigner. »
« Bien d'accord, j'ai jamais rien vu de semblable, je suis vraiment pas tranquille, heureusement que les Princesses comptent apparemment s'occuper de lui. Il m'angoisse ce machin. »
Des voix féminines, et elles parlent d'une bestiole ? Je me demande ce que...
Attends attends... Elles ont parlé de princesses ? C'est quoi cette histoire de dingue ?
« Au fait il est où ? Il faudrait que je change les bandages dans pas longtemps. »
« La 122. Au fait, tu savais que la princesse Twilight est venue le voir juste avant que Célestia n'arrive ? Elle avait des sacs sur le dos quand je l'ai vue à l’accueil tout à l'heure.?»
« Oui, pour ramener des affaires à lui je pense, et pour l'étudier vu que c'est elle qui l'a ramené ici, normal qu'elle se sente responsable de lui. S’il y a un problème, c'est sur elle que ça retombera, j’espère juste qu'il n'est pas dangereux. »
Célestia ? Twilight ? C'est quoi ces noms à coucher dehors ?
J’entends marcher, elles ont l'air dangereusement proches. Il faut que je prenne une décision, soit leur tomber dessus, soit passer la double-porte au coin...
« Je viens t'aider pour les bandages ? Sans magie c'est– La porte est ouverte ? »
« On devrait prévenir tout le monde non ? » La voix a l'air paniquée, j'ouvre les yeux.
Quel con ! J'ai oublié de refermer ma porte de chambre, je passe le virage.
Tant pis pour la prudence… Ça sera la double-porte en espérant qu'il n'y ait rien derrière, ou rien que je ne puisse pas gérer.
Je pousse les portes des deux mains et... « Oh putain de bordel... » Je reste figé sur place devant ce que je vois. Non seulement j’ai pas pu me taire, mais en plus je me suis fait entendre.
Maintenant je suis sûr que les scientifiques du coin ne veulent pas de bien à leurs patients. Parce que je dois être dans un méchant trip sous acides, ou sous hallucinogènes puissants, y'a que ça pour me faire voir un truc pareil.
Il y a un… deux… trois… sept bestioles à quatre pattes, dont une plus grande que les autres, de plein de couleurs différentes, qui me regardent l'air abasourdies. On reste tous comme ça bien deux secondes complètes.
On dirait… des poneys ?!
J'ai à peine le temps d'assimiler toutes les couleurs, et de comprendre que ces créatures sont dans une salle plus grande que la largeur du couloir, que des mouvements, à gauche puis à droite sortant des coins des murs, rentrent dans mon champ de vision.
Deux ''trucs'' du même genre avec des sortes d'armures dorées et des lances entrent dans le couloir. Les pointes ne sont pas encore sur moi... Pas le temps de réfléchir.
L'instinct et les réflexes.
Profitant que les pointes ne soient pas encore directement à portée, j'avance d'un bond, la jambe droite en avant, entre leurs piques.
Je fais dos à celui de droite, ma main gauche en chemin pour attraper la hampe de son armes.
Je vois le visage de l'autre que j'ai pu prendre par surprise, mon bras droit est plié, à hauteur de mon épaule, je gaine et je frappe de la paume, aussi fort que possible.
Soit vif et précis.
Le but n'est pas de faire mal, juste étourdir quelques instants, deux secondes dans l'idéal. Je sens le choc jusque dans l'épaule, le corps de la créature suit le mouvement, après que j'ai atteint la tempe, ça commence bien.
Ma main gauche attrape au même moment le manche de l'autre, il n'a pas eu le temps de bouger, je ne le vois pas mais je sais où il est.
Je serre le poing et plie le bras en me voûtant un peu… Un deuxième choc depuis le coude, et vu la sensation je l'ai touché à la tempe lui aussi.
Je serre fort son arme et m'en empare, l'action a duré moins d'une seconde, je suis drogué mais encore rapide. Un regard sur l'attroupement sur mon chemin encore incrédule, je me retourne sans un mot et part en courant.
Je pousse la porte de l'épaule gauche, je passe la lance dans ma main forte.
La fenêtre ! Je peux espérer filer par là, je grogne sous l’effort et jette la lance dedans en continuant ma course.
En plein dans le mille !
C'est passé au travers sans problème et ça a fragilisé le reste du verre tenant encore. Je saute tête en avant, repliant mes bras pour me protéger tant bien que mal, et traverse la fenêtre pour atterrir en rouler-bouler dehors.
Un instant de battement avant de me relever, je respire lourdement, tâchant d'ignorer la douleur qui me mord les bras. Je sens un liquide chaud courir tout du long, j'ai dû m'ouvrir avec les bords tranchants du verre. Une fois debout je repars en sprint, avisant ce qu'il y a autour de moi en vitesse.
Une série de maisons droit devant, certaines assez proches les unes des autres, bonne nouvelle ! Avec un peu de chance, en me cachant dans les ruelles et les recoins sombres je devrais pouvoir leur échapper.
« Arrête-toi tout de suite ! »
Une autre voix féminine derrière moi… Un bruit de battement d'aile imposant… Puis un autre plus proche.
Réfléchis pas ! Agis !
J’arrête ma course du pied droit mis bien en avant… Je serre le poing, pas le temps de prendre le couteau de nouveau, je pivote et me penche légèrement en arrière. Une grosse masse bleu clair passe tout près de mes yeux, c'est l'une des bêtes que j'ai vues à l'intérieur… J’envoie mon poing dans un magnifique uppercut et heurte lourdement son corps, il se plie sous le choc dans un hoquet, je l'ai à peine surélevé… Cette chose va très vite… Je pourrai pas lui échapper si elle reprend sa course rapide.
La mettre à terre, gagner du temps.
J'attrape comme je peux une patte de la main gauche et la balance, du haut de mon bras tendus au-dessus de la tête, à terre aussi fort que possible. Elle émet un deuxième bruit en heurtant durement le sol sur le dos, plus un cri étouffé à cause du choc.
C'est là que j'avise les deux ailes qu'elle a.
« Qu'est-ce que vous êtes ? » murmurai-je à moi-même en la regardant roulée en boule, se tenant le ventre, là ou j'ai apparemment frappé. J'entends du raffut pas loin. Il faut que je m'enfuie, sinon je vais me faire tuer sans le moindre doute après avoir fait ça.
T'es en pleine hallu, mais tu rêves pas… C'est trop réel pour être un rêve.
Je reprends mon sprint, dans quelques secondes à cette vitesse, je pourrai me cacher dans cette ruelle, on verra la suite après.
Je suis presque dedans, quand une autre masse blanche et dorée atterrit depuis le haut sur mon chemin, une lance encore dans les pattes. Je distingue des ailes qui se replient très vite sur ses flancs, c'est à croire qu'ils en on tous ici.
C'est bien ma veine, les bruits derrière sont tous proches, plus de cachette et plus de temps. Va falloir jouer serré et risquer gros maintenant, j'ai plus vraiment le choix.
« Rendez-vous ! Aux noms des princesses ! » Une voix masculine… grave et emprunte d'autorité… Pas le choix mon grand, mais c'est sur toi que ça tombe, tu me menaces de la pointe de ton arme à quelques centimètres alors que je suis encore en course, je n'ai pas d'autre alternative.
Ma main droite fond sur ce qu'il y a dans mon dos, je tends la main gauche pour essayer de le leurrer alors que je me décale sur la droite… mais ça ne marche qu'à moitié.
Je sens la douloureuse morsure du fer de la lance au niveau de l'aisselle, je saigne beaucoup à cet endroit. Il m'a bien suivi et m’a touché dès que j'ai été à portée, mais j'ai pu tout de même passer et arriver tout près de son visage encore surpris de mon action.
Je frappe au niveau de son menton avec le manche dur du couteau pour le mettre à terre, j'entends des voix crier dans ma direction, pas le temps de chercher à les comprendre, je serre les dents et attrape par la crinière le petit cheval miniature.
Le souffle court, je le traîne aussi vite que je peux avec moi, le dos au mur je tire la tête de mon otage à hauteur de visage et place le tranchant de ma lame sur sa gorge.
C'est quitte ou double à partir de là... « Si vous approchez, je saigne votre copain ! »
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[Twilight Sparkle]
Comment avons-nous pu en arriver là aussi vite... J’ai eu à peine le temps de saluer et d'informer la princesse Célestia et mes amies des dernières nouvelles que le médecin m'avait données, ainsi que des quelques observations que j'avais eues le temps de faire.
Et nous voilà derrière une maison de Ponyville, Rainbow Dash qui a été sonnée, peinant encore à se relever. L'inconnu blessé et menaçant d'un couteau la vie d'un des gardes de la déesse solaire, alors qu'il semble tenir à peine sur ses membres.
Si seulement j'avais été plus curieuse, j'aurais su que c'était une arme et je ne lui aurais pas laissée.
« Ne faites pas ça... » La voix de la princesse du soleil à ma droite était étrangement calme mais dénuée de la bienveillance qui la caractérisait. Sa crinière éthérée continuait de flotter sans changement, le pelage d'un blanc pur et brillant tel un morceau de porcelaine vivant… Seul le visage neutre, comme figé dans le marbre, semblait trahir son agitation.
J'avale lourdement ma salive et prends les devants par rapport aux autres poneys tenus en respect. Le garde pris en otage a les yeux fermés, allongé partiellement par terre, la tête tenue par la crinière.
La créature… Je vois ses jambes trembler, il respire fort, comme essoufflé, il glisse le long du mur, cherchant à se cacher le plus possible derrière le poney. L'éclat sinistre de l'arme en sa possession se teinte d'un filet rougeoyant au contact de la gorge de son otage. Je vois ses yeux pour la première fois alors qu'il me fixait... Ils son d'un bleu magnifique, brillant mais… glacial, comme dénués de toute émotion.
« Recule Twilight… Je vais mettre fin à cela. » La voix de mon mentor était déterminée, je ne pouvais pas la laisser faire.
« Non, c'est ma faute, laissez-moi m'en occuper », dis-je alors que je tournais la tête pour la voir d'un œil.
« Mais– »
« Je vous en prie, faites-moi confiance. »
J'ai osé l’interrompre...
Je me sens mal à cette idée tandis qu'elle me regarde en silence, l'ambiance est étouffante, plus aucun bruit, mes yeux vont sur l'inconnu. Bien qu'il ait, semble-t-il, tout entendu, il n'a pas bougé d'un cil.
Je prends une grande bouffée d'air pour m'aider à me calmer. « On ne vous veut aucun mal, lâchez-le s'il vous plaît. »
« Pour mieux me faire abattre comme un chien ensuite ? T'es mignonne ma grande mais je ne pense pas avoir été assez drogué pour être bête à ce point. » La voix était grave, sèche, emplie de défi.
Le poney remuait un peu dans ses membres, commençait à se débattre. L'arme de l'anonyme changea de position avec agilité entre ses extrémités, et la pointe vint se presser contre la poitrine, juste au-dessus du ventre.
« Tiens-toi tranquille sale con, ou je t'éventre... » Il dit ça à voix très basse, je pense être la seule avec le garde à l’avoir entendu, celui-ci se figea net, une expression d'incompréhension et de peur sur le visage.
Pourquoi j'ai voulu qu'on le soigne sans prendre plus de précaution ? Quelle idiote !
Je tâche alors de lui expliquer rapidement et calmement la situation, mais la voix malgré moi est emplie de nervosité, craignant le pire.
« Je… Euh, écoutez… Je m’appelle Twilight Sparkle, il y a trois jours on vous a trouvé aux abords de cette ville dans un état très grave. On vous a amené à l’hôpital où les médecins ont fait de leur mieux pour vous soigner. Nous n'avions jamais vu quelque… chose comme vous avant, mais ils ont réussi. Je comprends que vous soyez un peu perdu, mais je vous promets qu'on ne vous veut aucun mal, tout est allé très vite mais il faut me croire. Je vous en prie... Relâchez-le. »
J’essaie alors de m'approcher d'un pas, tâchant d'avoir l'air aussi douce et gentille que possible.
La réaction est immédiate, son arme revient à sa position première, perçant un peu plus le pelage du garde solaire, qui couine à la sensation du métal froid. Les larmes aux yeux dans une voix suppliante. « P-Pitiez... Ne faites pas ça… j'ai des enfants, s'il vous plaît. »
« ALORS ARRÊTEZ DE BOUGER DANS TOUS LES SENS !!! » hurla le forcené.
« Calmez-vous… Tout va bien », répondé-je.
« Je n'en crois pas un seul mot... » se reprend-il. « Je sais pas ce que vous m'avez fait, ni ce que vous m'avez donné comme produits, mais voir des petits poneys qui parlent, n'est pas du tout ''aller bien'' comme vous dites. »
« Alors je vous propose quelque chose pour vous aider à me croire : lâchez-le, et prenez-moi à sa place d'accord ? Sinon il suffirait de poser votre lame et je répondrai à toutes les questions que vous voudrez aussi longtemps qu'il faudra. Vous saignez de nouveau et vous êtes faible, on peut vous aider. »
À ces mots, je reprends une très lente approche, tâchant de soutenir son regard de glace, me fixant, me transperçant j'ai l’impression, prête à lui confier ma vie si ça peut lui inspirer confiance.
Il doit être terrifié, sinon il n'aurait pas agi comme ça, il ne se serait pas enfui, il ne se cacherait pas avec autant de peine derrière un otage, comme si c'était son seul espoir de survie.
Le garde dans ses bras s'agite à peine. « Non princesse, ne faites pas ça. »
Le visage de la créature change, bien que nous ayons de nombreuses différences, je suis presque sûre de voir de l'incrédulité et de la surprise. Je ne lui laisse pas plus de temps pour digérer ce qu'il vient d'apprendre.
« Je vous en supplie... Lâchez-le, je vous jure que l'on ne vous veut aucun mal. » Je finis par lui sourire, espérant le convaincre, son arme tremble tandis que j’entends un hoquet de surprise, une ombre semble se projeter sur ses yeux alors qu'il baisse la tête.
Sans doute tente-t-il de réfléchir à toute vitesse.
Il relève la tête, ses yeux intenses et vifs, me donnent la sensation de tout voir en moi. « Qu'est-ce qui me dit que vous n'allez pas me tuer à peine je l'aurai lâché ? Que tout ça n'est pas une hallucination ? »
« Rien… Mais si je vous confie ma vie, vous voudriez bien essayer ? » répondé-je du tac au tac, presque sidérée intérieurement par mon élan d'assurance, alors que je garde mon sabot tendu vers lui, me tenant à quelques centimètres de lui.
Je le vois sourire, révélant quelques-unes de ses dents, certaines ont l'air pointues.
C'est pas le moment d'observer.
Puis, il ricane quelques longues secondes avant de répondre. « Alors… Je n'ai pas le choix on dirait. »
« Vous l'avez toujours Monsieur. »
Un long silence s'installe, les seuls mouvements et les seuls bruits sont la respiration des personnes présentes et les frémissements de l'inconnu.
« J-Je vous en prie... » Mon corps est parcouru de tremblement, retenant mon souffle, son arme est à moitié couverte du sang perlant au goutte à goutte du protecteur solaire. J'en viens à penser qu'il ne la lâchera pas, qu’un drame est sur le point de se dérouler devant nous.
« ... »
« … D'accord... »
Il relâche la crinière du garde, qui s’effondre et passe derrière moi en rampant.
Je vois alors l'étranger se lever sur ses jambes lentement, son armes toujours en main, me regardant de sa hauteur, facilement deux fois ma taille, du sang coule de ses bras et de son flanc gauche.
J'entends des bruits métalliques tout autour de nous, je vois d'autres gardes armés le menacer et hurler l'ordre de lâcher son couteau tout en se plaçant en cercle autour de lui.
Le silence revient, il a toujours ce petit sourire en coin, me regardant, comme s’il s'y attendait, résolu.
« Alors… c'est comme ça que je vais mourir hein ? »
Il a l'air si sûr de sa fin...
Les larmes me viennent aux yeux.
Quel genre de vie a-t-il eue ? Quel sentiment a-t-il alors qu'il pense que je l'ai trahi ? J'ai le souffle coupé, incapable de dire quoi que ce soit, alors qu'il relève la tête vers le ciel.
« Au moins… j'ai pu revoir la lumière… une dernière fois. » Je vois la glace de son regard se briser, une infinie tristesse s'en dégage et m'accable alors qu'il me regarde à nouveau, puis les autres, les poneys qui le menacent.
Il place ses membres antérieurs devant lui, celui armé devant l'autre, les jambes pliées, la droite en avant, on dirait une garde… Comme s’il allait se battre. « Venez… Je vais emmener autant des vôtres que je peux avec moi avant de mourir. »
Il semble complètement m'ignorer maintenant, fixant ses adversaires les uns après les autres.
Je vois des larmes couler du coin de ses yeux alors que je l'entends murmurer doucement.
« Vstretimsya moyu lyubov'... »
C'en est trop ! Assez !
« GARDES ! BAISSEZ VOS ARMES IMMÉDIATEMENT ! » Sans m'en rendre compte, je hurle cet ordre devant cette scène, incapable de retenir mes larmes plus longtemps.
« Faites tout de suite ce que la princesse Twilight a demandé », ordonna Célestia dans mon dos. Je lui suis reconnaissante, alors que je relève un sabot vers lui.
Je le vois un instant comme interdit, à fixer mes yeux comme s’il pouvait y lire quelque chose.
Pour finalement… enfin… baisser son arme, et la déposer lentement sur mon sabot à hauteur de poitrine pour lui.
« Merci… du fond du cœur, Monsieur », dis-je. « Vous saignez beaucoup de nouveau, il faut vous soignez encore une fois, venez avec moi. »
« … Entendus… je te suis… petit poney. » Sa vision reprend un aspect froid et distant, mais il me semble moins… frappant, moins dangereux.
« Au fait… quel est votre nom ? » Demandé-je tout en soulevant son arme, ne sachant pas trop quoi en faire en fait.
Il la reprend lentement et la glisse dans son dos. « Je... » Une longue pause.
« Je m'appelle... »
Il aurait oublié son nom peut-être ?
« … Appelez-moi… Lumen. »
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Moi aussi je trouve qu'il est sacrément véloce pour quelqu'un qui sort d'une grosse convalescence et il n'a pas l'air de souffrir des caisses de la blessure infligé par le garde. J'espère que par la suite, il va pas nous faire d'autre coup comme ça, un peu trop facile pour quelqu'un avec un corps dans cet état.
Voyons voir ce qu'il va ce passé maintenant.
Ps: je pense que rainbow va en avoir gros sur la patate avec le coup qu'elle s'est prit x)
(Voili voilou, j'ai assommer se grand malade et je parle en sont nom, content que ça te plaise malgré les quelques "facilité" que l'on pourrais donner au texte. après comme dit, cette fic n'es pas un crossover, Notre Humain "Lumen" n'es donc pas un demi-démon immortel a priori :) J’espère que malgré ces petit défaut l'histoire te charmera a sa manière au final. des bisous et bonne lecture)
Oui... a très bientôt *a un pansement sur le front*
"Vstretimsya moyu lyubov" est effectivement du russe la traduction s'en rapproche oui, on peut aussi le traduire par "je te rejoint mon amour" n'ayant pas la maitrise de cette langue j'ai du user de google trad ^^"
Je ne peut pas vraiment te répondre sans trop spoil mais je peut te dire que avec les chapitres suivant la brume qui l'entoure se dissiperas lentement, et les éléments de l'histoire seront planté les un après les autres à leur rythme, tu ne sera pas déçu. (du moin je l’espère ^^)
merci de ton soutien, ça fait plaisir :) des bisous
Cette phrase "Vstretimsya moyu lyubov" c'est du russe (le site bug avec l'écriture cyrillique) et sa donne "Je vais retrouver mon amour" je crois (merci les traducteurs ^^ ). Il est russe ton perso?
PS: Pour le synopsis, effectivement c'est indiqué pour les films mais je ne l'avais pas remarqué! Honte a moi! ^^
Bien qu'il y ai une petite partie de l'inspiration ce n'es pas un crossover, les clin d’œils sont parfois bien cacher et légions et surtout de plein de domaine différent.
Je n'avais pas penser a Slenderman, si dans la suite de l'histoire que je n'ai pas encore écrite je trouve un truc pour l'y caser je le ferais ^^
Merci de ton soutient, en espérant que la suite poster bientôt te comblera :)
CA VAS ROXER DU PONEY QUI TOUSSE !!!
J'espère personnellement que tu pourra caser Slenderman (ça n'est pas une tentative de piratage du scénario original mais juste une pensée... personnel [Flute, une répétition])