Elle vacille et trépasse,
Tourne sur elle-même,
Dans l'esprit un refrain,
La ronde de la mort.
Mais elle est devenue lasse,
Puis tombe dans l’abîme.
Ses larmes de chagrin,
Qui ressassent ses torts.
Le profond hiver l’harasse,
Soudain tremblante et blême,
Dans son grand corps équin,
Le gel la dévore.
Elle aperçoit la place,
Au loin une chaume fume,
Promesse du divin,
C'est un feu, doux trésor.
Derrière un regard de glace,
Elle sent l'amertume.
Le Windigo survient,
Sa frayeur il ignore.
Vite, elle a fait volte-face,
Elle fuit et s'alarme,
Et la porte rejoint,
Puis le froid s'évapore.
Dans ce chaleureux espace,
L'âtre exhibe ses flammes.
La lune pour témoin,
Sereine elle s'endort.
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Si je veux des vues, je peux très bien faire un article, mais je n'en ai pas envie, donc je le laisse là, ce sera à qui tombera dessus et ça me va très bien !
Pour les mesures des vers, c'est pour moi une règle fondamentale de la poésie, mais ça nous en avons déjà longuement parlé (la poésie en prose ça existe pas) =p
J'ai mis à peu près 4h à faire ce poème, c'est un sacré travail et je trouve ça plaisant, même si c'est court, j'ai l'impression d'avoir bien travaillé, et j'aime cette sensation ^^
D'ailleurs je ne cesserai décidément pas de m'étonner de la beauté de la structure du poème. Ça m'impressionne d'autant plus que je n'ai moi-même jamais réussi à maitriser/mettre en application des mesures restrictives comme un nombre précis de syllabes ou autres monstruosités liées à la construction (raison pour laquelle je me suis orienté vers la poésie en prose x)).
Ah, et bien qu'il s'agisse d'un autre débat, je proteste une Xième fois contre cette limite de 1000 mots. Le manque de visibilité de ce texte lui porte bien trop préjudice ; à cause de cela, il est mort-né, sans même avoir eu la chance de toucher un potentiel public. Déjà que la poésie n'est pas le genre le plus populaire, cet embargo n'a pas aidé.
Ne pourrait-on pas lever cette mesure absurdement restrictive ? ne serait-ce que pour le genre "poésie/conte" ?
Mais contrairement c'est un texte alambiqué juste pour raconter qu'un poney fuit les windigos et trouve un refuge pour la nuit.
Je me suis appliquée pour la construction, il y a un nombre de pieds précis. Et j'ai corrigé les deux fautes !
Merci encore !
"Le gèle la dévore" -> "Le gel la dévore"
Mis à part ces deux petites fautes, olalala ! Comment c'est beau. Ça rime, c'est rythmé, ça sonne bien et c'est fantasmatique. J'avoue avoir bien aimé, ne serait-ce que pour la forme car je n'ai pas saisi ce que le texte racontait.
C'est vraiment déplorable que la fiction soit aussi vide. Aucun commentaire, aucun vote et aucun coup de cœur avant que je ne passe. Les gens ont raté quelque chose, semble-t-il.