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Blanche, qui es-tu?

Une fiction écrite par La Furry.

Une rencontre, des souvenirs et une mémoire défaillante.

Ça fait plusieurs années maintenant que je suis palefrenier dans cette écurie, des chevaux appartenant à de riches propriétaires. J’en ai rencontré des étalons, des juments, des hongres et des poulinières. Chacun d’entre eux avait son propre caractère. Du plus doux au plus abruti des canassons. Ça m’a apporté d’agréables moments, comme aussi des douloureux. Que je suis heureux d’être palefrenier ! Pendant les cours, un prof d’équitation m’avait dit que les chevaux ne pleuraient pas. Et pourtant, cette grande jument blanche, tous les soirs, elle pleurait. Je ne saurai jamais pourquoi. Mon patron me demanda de m’en occuper, elle ne se nourrissait pas et ne s’abreuvait plus. Une belle jument intégralement blanche aux yeux noirs. Jusqu'à ce qu’elle parte, je l’ai soignée, poncée, j’ai curé ses sabots pour qu’elle puisse se lever. Elle n’a jamais henni, mais elle sanglotait et pleurait toutes les nuits, regardant la lune par le haut de porte de son box.

Je vais vous raconter son histoire, une jument sans nom et sans propriétaire, arrivée un beau matin de printemps. On ne savait pas d’où elle venait, et on ne sait pas où elle se trouve aujourd'hui. Mais si je suis sûr d’une chose. C’est que tout a commencé après un rêve étrange, mais ce rêve est un élément auquel cette jument et moi sommes liés. Le rêve était toujours le même, bien qu’il avançait au fur et à mesure des nuits. Puis, au moment où tout a déraillé, ce rêve est devenu cauchemar, cette jument noire est intervenue. Elle aussi parlait. Elle semblait plus douce dans ses paroles, sage aussi. Elle me raconta l’histoire de deux juments, deux sœurs dont l’une était jalouse de ses nuits. L'une gérait l’astre solaire, l’autre la nuit. Des chevaux qui parlaient ! J'étais bien dans un rêve. Je pense que c’était un soir, après avoir répondu à la jument noire qu’elle était une chimère de mes rêves, qu’elle devrait disparaître et me laisser tranquille. Elle qui ne me disait ni son nom, ni la raison de sa présence. Elle m’avait répondu que ce n'était pas vraiment un rêve et elle est partie. Deux nuits plus tard, le cauchemar recommençait, non ce n'était vraiment pas un cauchemar, c'était réel.

Dans ma chambre au-dessus de l’écurie, je regarde par la fenêtre. Celle-ci donne dans l’allée principale. Mon regard est posé sur un box, il est vide maintenant. Ça fait maintenant un an que cette jument a disparu. Je l’avais baptisée Kasia, sa robe était blanche comme sa crinière et sa chevelure de queue. D’un blanc éclatant. Même ses sabots étaient blancs. Ces rêves et ce cauchemar ont cessé quand elle est partie.

Des rires enfantins me font tourner la tête. Je me mets à sourire en regardant mes deux petites nièces sautant sur le canapé. Elles regardent une série animée où les personnages sont des petits poneys. Çwa me fait sourire qu’elles aiment un dessin animé comme celui-ci. Ça les occupe et ça me laisse le temps pour sortir et me remémorer ce qui s’est passé. Me dirigeant vers la porte d’entrée, j’offre un salut de la main à mes nièces, mais celles-ci sont absorbées par leur dessin animé, elles ne se rendent compte de rien. Passant la porte, je descends l'escalier pour aller dans l’allée principale. Les chevaux sortent leur tête par l’ouverture des boxes, essayant de savoir ce que je vais faire. À cette heure, la seule chose que je vais venir leur donner, c'est quelques caresses et des croquettes. Passant près d’un box, une jeune pouliche sort la tête, poussant un petit hennissement pour m’interpeller. Je m'arrête et m’approche du box. Je pose ma main sur le museau d’Ombres qui se met à me la lécher. J’entre dans son box et m’assieds dans un coin. La pouliche à la robe noire et aux sabots d’or s'approche et se couche à côté de moi, posant sa tête sur mon ventre. Je commence à passer ma main dans sa crinière. Bien que ça me soulage de faire ça, je me dis que sa chevelure est moins soyeuse et douce que celle de Kasia. Où est-elle maintenant ? Est-elle encore vivante ?


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Ça a commencé un matin, une journée ensoleillée. Je revenais de week-end quand mon patron m’appela. Je posai ma moto sous le hangar et le rejoignis. On se salua puis après m’avoir demandé si j’avais passé un bon dimanche, il me conduisit vers les boxes qui se trouvaient dans la nouvelle aile du haras. Il s'arrêta près d’un box et se tourna pour regarder à l'intérieur. Il se retourna et me demanda si j’avais déjà vu cette jument. Ne comprenant pas où il voulait en venir, je me rapprochai de la porte et regardai à l'intérieur. Il y avait une jument de grande taille à la robe blanche, sans bouger, qui se mit à m’observer. J'entrai dans le box en demandant à mon patron d'où elle venait et qui était le propriétaire quand il me répondit qu’il ne le savait pas. Je marquai un temps d’arrêt avant de me retourner pour lui faire face. Il me répondit qu’il l’avait découverte dimanche matin en plein milieu de la cours. Le vétérinaire était passé, mais il semblait qu’elle ne possédait aucune puce ou marque. Je me retournai et m’agenouillai auprès de le jument qui n’avait pas bougé. Je la trouvais bizarre, elle ne s’était pas relevée et n’avait encore moins bougé alors qu’un humain s'était rapproché d’elle. Je me mis à la caresser, son pelage était doux, mais la jument ne réagissait pas, comme si personne n’était auprès d’elle. Pour finir, mon patron me demanda de m'occuper de cette jument le temps que les services vétérinaires retrouvent ses propriétaires. Je me retournai pour lui dire qu’il n’y aurait par de souci, une jument de plus ne me gênait pas.

Au bout du deuxième jour, je me rendis compte qu’elle ne se nourrissait pas et j’étais sûr qu’elle ne devait pas s’abreuver. Elle n’avait pas bougé de sa place et ne semblait pas vouloir se lever. Après avoir appelé le vétérinaire, celui-ci me dit qu’elle se portait bien et qu’elle était en parfaite santé. Il me disait qu’elle devait manger un peu de paille et sûrement le foin qui était auprès d’elle. Je me rapprochai de la jument et posai ma main entre ses oreilles. Sans regarder le vétérinaire, je lui annonçai que c'était la première fois que je voyais un cheval ne pas sauter sur ses granulés ou son foin. Je me relevai et remerciai le veto. Une fois parti, je me retournai et allai près de la jument, toujours allongée sur son ventre, les jambes repliées sous son poitrail je me rapprochai de sa croupe et je posai ma main sur son flanc. Je remarquai que ses oreilles étaient tournées vers moi, mais aucune autre réaction de sa part. Relevant sa queue, je posai ma main sur la paille pour vérifier, je ne comprenais pas, la paille à cet endroit aurait dû être mouillée ou bien sale, mais elle était aussi fraîche que quand elle avait été mise.

Ça faisait maintenant quelques semaines que cette jument rythmait mes journées. Aucun retour des services vétérinaires et une jument qui ne bougeait pas. Allongé sur mon lit, je commençai à somnoler, la journée de travail avait été harassante, sortir ces abrutis d’entier n’était pas une chose aisée à faire, surtout quand un propriétaire sort sa jument de son box pour la doucher et que celle-ci est sur le point d’avoir ses chaleurs. Bon il est vrai que je commence à avoir l'habitude de ce type de conneries de la part des propriétaires. Et du coups, je sors les entier au chifney, ça m'évite d’être traîné sur cinquante mètres et d’assister à un film de cul équin en direct.

Je rouvris les yeux, passant mes poings sur mes yeux pour les frotter et me réveiller. Depuis quelques jours, mes rêves semblaient identiques. J'étais dans un grand espace blanc, du blanc, rien que du blanc et un bruit, celui de la respiration d’une personne. Je me sentais observé, traqué. Me redressant et m’asseyant sur le bord de mon lit, l'écurie ne semblait pas tout à fait endormie. Je me mis à écouter. Il m’avait semblé entendre un bruit, un reniflement. Une personne pleurait.

Je me redressai et sorti de mon lit, sans faire de bruit, je mis un pantalon et m'approchai de la fenêtre. La personne qui pleurait semblait être dans l’allée, mais les lumières étaient éteintes, cela m'empêchait de voir. Je pris une lampe torche et sortis de mon petit appartement au-dessus des écuries. Arrivé au bas des escaliers, je me servis de la lampe. Certains chevaux avaient la tête sortie et se tournaient vers moi, avant de rentrer leur tête dans leur box. Les pleurs se faisaient toujours entendre bien que la personne essayait de se faire discrète. Continuant vers les bruits, je m'arrêtai devant un box et tournai la lampe vers l’intérieur. Je me rapprochai et constatai que c’était cette jument blanche que j’avais nommé Kasia, sa tête était relevée et elle regardait par le velux qui donnait vers l’extérieur. Je me mis à sourire voyant qu’elle avait enfin décidé de bouger. Un autre reniflement se fit entendre. J’ouvris la porte et entrai, contournant la jument pour me placer face à elle. Elle détourna son regard de la lune pour me faire face. Ses larmes avaient créé des sillons sur son pelage et son regard n'était pas celui d’un équidé. L’espace d’un instant, ces yeux n'étaient plus noirs, sans vie. Ils étaient d’un rose pale. Dans ce regard, je pouvais voir un être sensible. Comme pris au dépourvu, elle se releva et rapprocha sa tête du velux. Ses larmes semblaient scintiller aux rayons de la lune. Je la voyais pour la première fois debout sur ses quatre membres, et je dois avouer que je la trouvais belle, sa posture était semblable à un être en deuil, mais en ce moment, la seule chose que je fis, fut de passer ma main sur son encolure. Dans cette demi-obscurité, bercé par la lumière lunaire, il me semblait voir la crinière et la chevelure de la queue de Kasia de couleur rose. Bien que cela me semblât étrange, je pensai que c'était dû à la lumière lunaire. Elle abaissa sa tête et la laissa tomber au sol. J'avais vraiment l’impression de voir une personne triste, seule et perdue. Relevant la tête, elle la tourna vers moi. Kasia se rapprochait, et elle colla son visage contre mon torse. Recherchait-elle un appui, un bras pour la soutenir ? Une épaule pour pleurer ? Ses réactions étaient étranges pour un cheval. Elle était différente de tous les autres chevaux. Son poil était doux et sa chevelure était douce, pour une jument qui n’avait pas été nettoyée depuis plusieurs semaines. Quand sa patte avant se plaça derrière mon dos, je fus étonné. Je désirais faire un pas en arrière, voir une jument adopter un comportement étrange me rendait inquiet. Cette jument était différente et elle semblait vouloir pleurer en compagnie d’une personne.

Au petit matin, je me réveillai dans le box avec la tête de Kasia sur mon ventre, elle était allongée sur le côté et une de ses pattes était posée sur mes jambes. Étant encore dans les vapes, je me mis à faire glisser ma main le long de son encolure, remontant jusqu’à sa tête, passant ses oreilles, je fus arrêté par quelque chose qui se trouvait entre ses deux oreilles. J’ouvris les yeux, me passant les mains sur les paupières. Observant quelques instant Kasia, il n’y avait rien qui pouvait me gêner. Je regardai vers le velux et rapprochai mon poignet pour voir l’heure que ma montre indiquait : 7 heures 30 du matin. Je devais retourner dans ma chambre et mettre une chemise et prendre un café, puis ça serait l’heure de prendre mon travail. Je me mis à caresser le museau de la jument, ce qui sembla la réveiller. Ses oreilles se mirent à tiquer avant qu’elle n’ouvre ses yeux. Puis elle se redressa avant de regarder autour d’elle. Sa façon de réagir me faisait penser à une personne qui désirait vraiment être dans un rêve. Elle coucha ses oreilles avant de se déplacer pour reprendre sa place au centre du box. Je me relevai, observant Kasia qui était de nouveau au même endroit que quand je l’avais vu pour la première fois. Je me demandai si j'avais rêvé ? Avait-elle pleuré ? S'était-elle levée ? Rentrant dans mon appartement, je pris une tasse que je remplis de café. Cette réaction qu’elle avait eue, je n’en étais plus aussi sûr. Je désirais tellement la voir bouger que j’en avais rêvé. Pourquoi reprendrait-elle la même place, se plaçant au même endroit ? Pour moi, j'avais rêvé.

Quelques heures plus tard, vers les onze heures, mon patron m'appela. Je le rejoignis à un paddock où un propriétaire se trouvait auprès d’une poulinière à la robe noire et à la marque de cœur blanche qui se trouvait juste au-dessous de sa chevelure. Il me salua puis me présenta sa jument du nom de Wanessa. Elle était sur le point de mettre bas et il désirait que je lui prépare un box assez grand et que je la surveille. Je me tournai vers mon patron et lui annonçai qu’il y avait le box qui se trouvait en bas de mon appartement où il avait placé la jument blanche. Le propriétaire et mon patron se mirent d'accord sur les modalités pendant que je prenais la longe de Wanessa pour la conduire aux écuries. Je plaçai la jument noire dans le couloir, sa longe attachée près du box de Kasia, il me fallait mettre de la paille dans le box et vérifier l'état de l’abreuvoir. Pendant que je plaçais la paille, je remarquai que Kasia avait tourné sa tête, bien qu’elle ne la levait pas. Elle observait la poulinière. La jument noire quant à elle avait passé sa tête par le haut de la porte de son box, elle essayait de la renifler. Finalement, l’entente entre les deux juments se passait bien. C’était parfait, ça m’aurait posé quelques soucis si la poulinière ou bien Kasia ne se supportaient pas. Une jument qui tape sur les murs pour essayer de faire comprendre à celle d'à côté qu’elle est la plus forte, la dominante aurait fini par me poser des problèmes.

Je finis par installer la caméra de surveillance. Ça me sera vraiment très pratique, surtout la nuit. Grâce à cet appareil, je resterai dans mon appartement à surveiller le moniteur, au lieu de monter et descendre pendant plusieurs nuits.

La première nuit fut vraiment calme, j’ai été obligé de baisser le volume du micro, entendre cette jument pleurer… Comment expliquer au propriétaire ou bien à mon patron qu’une personne pleurait toutes les nuits et que cet être n’était rien d’autre que Kasia. Il ne m’aurait jamais cru. Toute cette agitation pour rien. Un matin, pendant que je donnais la ration aux équidés, je me suis rendu compte que Wanessa avait mis bas, une petite pouliche à la robe noire et aux sabots d’or. Son propriétaire est venu dans l'après-midi, donnant des caresses et des bonbons à sa jument, moi je l’avais simplement félicité en lui faisant boire une bière. Il avait nommé la petite pouliche Ombre. Ça faisait maintenant deux semaines qu’Ombre nous avait rejoint et il y avait quelque chose qui semblait avoir disparu.

Je n’arrivais pas à trouver le sommeil cette nuit, ce rêve étrange recommençait, toujours le même. Cet espace blanc et cette respiration. Mais il semble qu’il y avait quelque chose de nouveau, une forme était apparue, trop vague pour savoir ce que cette forme était. Assis sur ma chaise, je regardai le plafond en espérant trouver le sommeil, mais ça ne servait à rien. Finalement, je finis par poser ma main sur la console, appuyant sur le bouton d’alimentation, le moniteur se mit en route. L’écran se mit à grésiller avant que la jument n’apparaisse. Je dézoomai, ce qui me permit de voir son box en entier et de me rendre compte que la pouliche n’était plus avec sa mère. Wanessa était allongée sur le côté, les pattes étendues, elle semblait comme endormie, mais Ombre n’était pas auprès d’elle, chose que je ne comprenais pas, un poulain ne s'éloigne jamais de sa mère, surtout après quelques jours. Avec le joystick, je commençai à actionner la rotation de la caméra, dans l’allée pour commencer, mais elle était déserte et la porte du box était bien fermée. Où était la pouliche ?

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C’est à partir de ce moment là que ma mémoire me joue des tours. Il me semble être descendu dans l'allée et d'avoir retrouvé Ombre dans son box auprès de sa mère. Pourtant il me semble que rien de ça ne s’est passé. Je me rappelle juste…..Non, j’ai l’impression qu’il me manque quelque chose. Avec mes doigts, je gratte l’oreille d’Ombre qui pousse un hennissement court. Elle se relève et se met à me lécher le visage. Je me lève à mon tour, m’aidant de la crinière de la pouliche avant de tapoter son encolure. Une fois debout, je sors et referme la porte du box. Ombre se rapproche et me suis du regard pendant que je m'éloigne pour remonter dans mon appartement. Elle est différente, elle n’est pas comme Kasia, mais elle semble avoir provoqué chez cette pouliche quelque chose. J’entre enfin dans mon appartement et mes deux nièces sont toujours devant l'écran. Il semble que la première saison de cette série est finie. Je vais leur préparer à manger. Les interpellant, je leur demande ce qu’elles désirent manger. Meg, la plus âgée se tourne, affichant un large sourire qui semble être amplifié avec ses cheveux blond bouclés, et elle me réponds qu’elle veut des frites aux fleurs. Je lui réponds d’un sourire et désigne le vase de marguerites qu’elles m’ont cueillies en arrivant au haras.

Une heure plus tard, mes nièces étaient couchées, je les avais installées dans ma chambre, pendant que moi, je me contenterais du canapé. Allongé sur le dos, je gardais mon regard fixé sur les dalles du faux plafond. Les chevaux étaient calmes cette nuit. Les hennissements, les coups de sabot dans les murs... Il n‘y avait rien, hormis cette respiration. Le plafond disparut et je me retrouvai allongé sur le sol, dans cet espace blanc. Me redressant, je me mis à regarder autour de moi. J'étais encore seul, mais pour combien de temps ? La créature de mes cauchemars allait bientôt revenir. Cela faisait un an que je n’avais pas fait ce cauchemar. Je me mis debout, désirant fuir. Mais pour aller où ? Il n'y avait que du blanc de partout. Me réveiller me semblait impossible. Une forme apparut au loin, se rapprochant, la forme se fit plus distincte. C’était la jument noire, que voulait-elle de moi, pourquoi revenir après 1 an ? Plus elle se rapprochait, et plus les détails de son corps se firent voir. Sa chevelure, comme sa crinière semblaient flotter dans un nuage gazeux où une nuit étoilée semblait se trouver. C'était étrange, plus elle se rapprochait de moi et plus je me sentais bien, calme, en sécurité. Arrivée auprès de moi, je remarquais que sur son front, il y avait un organe supplémentaire, c'était une licorne. Ses yeux semblaient vivants comparé à un équidé normal, bien trop grand et d’un magnifique bleu clair qui contrastait avec sa couleur de robe. Elle se mit à me sourire avant de déployer deux grandes ailes. Sur le coup de la surprise, je me mis à reculer, tombant sur le sol, je m’aidai de mes bras pour me redresser. Elle semblait amusée de mon comportement. Elle fit un pas supplémentaire, rapprochant son museau de mon visage. “Recommençons. Bonjour, je m'appelle Luna, princesse régente d’un pays appelé Equestria, dans un monde bien différent de celui-ci. Je suis celle qui dirige l’astre lunaire et qui veille sur les rêves de mes sujets." Elle recula d’un pas, levant la tête pour regarder autour d’elle. “Changeons ce décor. Qu'aimerais-tu voir à la place de cet espace sans vie, ni couleur.” Toujours à terre, mes mains en arrière pour me tenir redressé, j'ouvris la bouche, sans savoir quoi lui répondre.

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La Furry
La Furry : #30901
LifeTech29 novembre 2015 - #30899
J'avais pas compris qu'il avait un flashback. Il m'a fallu lire les trois quarts avant dz comprendre x)
J'aime bien en tous cas !
Merci. Sa fait plaisir et j’espère que la suite vous plairas.
Il y a 2 ans · Répondre
LifeTech
LifeTech : #30899
J'avais pas compris qu'il avait un flashback. Il m'a fallu lire les trois quarts avant dz comprendre x)
J'aime bien en tous cas !
Il y a 2 ans · Répondre
cedricc666
cedricc666 : #30724
Haha! Ok! Je comprends mieux. P'tit filou va! ^^
Il y a 2 ans · Répondre
La Furry
La Furry : #30723
cedricc66624 novembre 2015 - #30720
@La Furry, encore une de tes histoires que je vais me faire un devoir de suivre. J'aime ton style "d'écriture" après tout. ^^

Sur l'histoire elle-même, plein de mystère, de questions, de pourquoi ou de comment. J'attends la suite pour un peu mieux comprendre tout ça, comment Celestia s'est retrouvée là et pourquoi Luna vient faire "coucou" dans ses rêves a notre palefrenier.
Bref, histoire a suivre donc.

PS: Je ne comprends pas pourquoi mais sur ton pseudo sa bug les "notifications". Sa ne s'active pas. Pourtant je l'écrit correctement.
on ne peux par me nommé. Est fait express.
Il y a 2 ans · Répondre
cedricc666
cedricc666 : #30720
@La Furry, encore une de tes histoires que je vais me faire un devoir de suivre. J'aime ton style "d'écriture" après tout. ^^

Sur l'histoire elle-même, plein de mystère, de questions, de pourquoi ou de comment. J'attends la suite pour un peu mieux comprendre tout ça, comment Celestia s'est retrouvée là et pourquoi Luna vient faire "coucou" dans ses rêves a notre palefrenier.
Bref, histoire a suivre donc.

PS: Je ne comprends pas pourquoi mais sur ton pseudo sa bug les "notifications". Sa ne s'active pas. Pourtant je l'écrit correctement.
Modifié · Il y a 2 ans · Répondre

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