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Désespoir d'une faux.

Une fiction écrite par La Furry.

Un rêve différent des autres.

C’était un soir, une nuit fraîche où la voûte étoilée était magnifique. Sans aucun nuage pour gâcher ce magnifique tableau. Une jument à la robe marron claire et à la crinière blanche était cabrée, sur le bord de sa fenêtre. La tête levée, elle était sûrement la seule à regarder les étoiles. De sa fenêtre à l'étage, elle regardait les poneys rentrer chez eux, d’autre se dirigeaient vers son bâtiment. Son étable était l’un de ces bâtiments, pour les poneys désireux de se détendre ou boire, où l’on se retrouvait chaque soir. La jument souffla, affichant un sourire, “Ce soir sera long, allez, courage Himar. Tu pourras te reposer une fois ton bar vide.” La licorne se retourna, retombant sur ses sabot avant. S’approchant d’un meuble où un miroir se trouvait, elle se regarda quelques secondes. Son reflet lui lançait des signes de fatigue, de longues rides lui creusaient le dessous des yeux, ses magnifiques yeux bleus qui semblaient ternes. Elle sans détourna et passa la porte de sa chambre, saluant quelques hôtesses qui se trouvaient devant la porte de leurs chambres.

Elle descendit les marches du grand escalier, descendant vers la pièce principale. La licorne à la robe marron passa derrière son comptoir, un grand bar, usé par les sabots des poneys, étalons, juments et aussi quelques rares autres races qui venaient. Cette nuit allait être longue. Faisant un signe de tête à un vieux pégase à la crinière grisâtre. Il ouvrit la porte d’entrée. À peine ouvert, une trentaine de poney s’y engouffrèrent, se dirigeant vers le bar, où la licorne, d’un sourire, servit les habitués, connaissant parfaitement les poneys qui s’asseyaient au bar. Une voix à peine plus forte que le brouhaha de la pièce où les poneys se mettaient à parler, racontant leur journée. Elle salua chacun de ses habitués, “Bonsoir, comme d’hab?” Et sans vraiment attendre, elle servait, remplissant les chopes de cidre. Rares étaient les client qui demandaient autre que cet alcool léger et abordable pour les bourses de ces poneys.

La nuit était bien entamée, les clients défilaient, titubant, sortant de l'étable avec une envie d’aller se coucher, d’autres, le sourire au museau, la bourse de bits plus légère qu’à l’entrée, comme leurs autres attributs, plus légers. Ça sortait et ça rentrait. Son étable était toujours ouverte pour tous les poneys, quelle que soit leur race. La jument se déplaça, une cruche au sabot, allant de table en table. Arrivant dans le coin de l'escalier, se trouvait une table, généralement, cette place était occupée par des couples, mais cette nuit, seul un poney s’y était installé, recouvert d’un voile noir. Himar pencha la tête, essayant de voir le visage du poney, mais son habit le recouvrait, cachant son visage à la vue de tous. Un frisson lui parcourut l'échine, mais la licorne se devait de sourire et d’ aller voir ce client. Elle fit les derniers pas la séparant de l'être. Offrant un sourire à l’inconnu et d’une voix fatiguée : “Bonsoir, désirez vous boire quelque chose ?” Le poney ne bougea pas. Himar fit une moue, essayant de faire bouger le poney, “Désirez-vous un peu de compagnie, j’ai de magnifique hôtesses, ou peut-être désirez vous un mâle?” Le poney ne bougea pas. Il semblait être endormi. La licorne commença à perdre patience, un poney qui ne consommait pas n’avait pas à rester dans son étable, ça gênait son affaire et il prenait une place de choix. “Si vous n'êtes pas ici pour boire ni pour vous détendre, alors que faites-vous dans mon étable ?” Himar le regardait, relevant la tête et fronçant les sourcils.

L'étalon à l’habit noir releva la tête et d’un sabot releva sa capuche, dévoilant un terrestre la robe blanche, sa crinière était du même blanc. Il releva la tête et ouvrit les yeux, fixant la licorne marron. Le terrestre lui sourit, un sourire qui invitait à répondre d’un autre, il était silencieux, mystérieux. La cruche se fracassa au sol, les poneys qui se trouvaient dans cette pièce détournèrent leurs regards, des yeux s'ouvrirent, un vieux pégase à la crinière grisâtre se dirigeait vers les escaliers, battant des ailes pour aller plus vite. Himar se retourna, regardant ses clients, son ami et ses hôtesses qui se penchaient sur la rambarde, regardant en bas ce qui se passait. Elle ne comprenait plus rien, plus aucun son n’arrivait à ses oreilles, elle se tourna vers son ami le pégase, ouvrant la bouche, poussant un hennissement de surprise en le voyant passer à travers elle. Respirant à pleins poumons, elle se retourna pour voir le pégase, il était couché au sol, auprès d’une licorne à la crinière blanche et à la robe marron, sa cutie mark disparaissait. Une marque simple, représentant deux verres de cidre qu’elle ne connaissait que trop bien. La licorne recula de quelques pas, effrayée par ce qu'elle voyait, relevant la tête, elle s'aperçut que le terrestre se trouvait auprès d’elle, le seul qui semblait la voir encore, son sabot tendu vers elle, l’invitant à le suivre. Sur le côté droit du corps du terrestre se trouvait une petite faucille, le terrestre se mit à lui sourire, la conduisant vers un halo de lumière blanche. Tous deux disparurent tandis qu’un pégase pleurait la mort de son amie.

 

La princesse Luna se réveilla, respirant à pleins poumons. Elle venait de rêver d’un être qu’elle avait croisé il y a plus de mille ans, quelques temps avant sont bannissement. Ça s'était déroulé pendant un défilé de ses soldats. Ce terrestre à la robe blanche avait dévisagé pendant de longues minutes avant de disparaître sans laisser de trace. Pourquoi elle avait rêvé de ce terrestre ? Lui qui était mort depuis des centaines d’années. Elle se mit à trembler, elle ne comprenait par pourquoi, elle n’avait pas froid, serait-ce la peur qui la faisait trembler ? Elle déposa son regard sur les êtres qui l’entouraient, ses batponies étaient là pour la protéger. Cette journée, la princesse de la nuit n’arriva pas à s’endormir, elle commençait à se poser des questions, elle était sûre de l’avoir déjà vu autre part hormis à ce défilé, où bien ce rêve. Mais la question qui lui revenait, où avait-elle pu le voir, et quand ?

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Note de l'auteur

Voici, le premier chapitre. J’espère que vous prendrez plaisir à le lire.

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MisterX
MisterX : #25296
Tu te répètes parfois dans les phrases, mais tu arrives à mettre cette ambiance sombre et mystérieuse, qui capte l'attention du lecteur. (un-peu le style que tu utilisais pour "l’enquête"). J'attends la suite avec impatience.
Il y a 3 ans · Répondre

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