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Pour une tasse de café

Une fiction écrite par lnomsim.

Pour une tasse de café

Le café, je ne connais aucun breuvage plus amer et si peu ragoûtant que cette chose noire que je suis forcée d'avaler chaque matin si je veux pouvoir tenir toute la journée...

Les yeux encore plissés par le sommeil, et les naseaux froncés pour éviter l'odeur insupportable, je fixe la petite tasse posée sur la table devant moi. A mes côtés, mes compagnons et ma sœur reposent de concert la leur, toutes vides. Ils s'essuient le coin de la bouche d'un revers du sabot et se resservent une énième tasse pour la vider dans un mouvement fluide et presque calculé. Ce rituel matinal me lance un frisson dans l'échine.

"Quelque chose ne va pas chère sœur ?" me demande la grande jument assise en face de moi à l'autre bout de la longue table.

Nous avons beau être plus d'une vingtaine sur celle-ci -et le même nombre de fidèles se partagent la bonne dizaine qui remplissent la salle- nous devons être les deux poneys qui sortent le plus du lot. Je n'arrive pas à croire que j'ai contribué à créer ça.

Lorsqu'elle prononce ces mots, les sons de déglutitions s'arrêtent et dans un seul tintinnabulement des centaines de tasses viennent se poser sur toutes les tables. Je sens tout autant de regards se poser sur moi. Un filet de sueur vient perler sur mon front, mouillant la base de ma crinière encore désordonnée. Je jette un rapide coup d'œil autour de moi, le nouveau silence de la grande salle pesant lourdement sur mes épaules.

Oubliées les tasses, les cafetières encore fumantes à moitiés remplies, les jeunes rayons du soleil filtrant à travers la poussière par les vitraux sombres. Tous ces yeux, tous marqués par la même exacte expression, je les sens me percer, scruter mon âme, je sais qu'ils savent, je ne sais pas ce qu'ils savent, mais je suis sûre qu'ils le savent. Dans quoi est-ce que je me suis encore fourrée ?

Je leur renvoie un sourire timide et gêné tandis que la sueur commence à me brûler les yeux et brouiller ma vision. Mais leur expression sérieuse et grave ne change pas, leurs lèvres serrées et leurs yeux froncés ne bougent pas d'un iota. Bon sang ils ne clignent même pas des yeux ! Et c'est à ça qu'ils veulent que je ressemble ? Encore une raison pour moi de ne pas aimer le café.

"Tout va bien, ma sœur ?" me redemande la jument me faisant face.

Je me retourne vers la sœur supérieure et hoche la tête timidement en espérant que quoi que j'ai pu faire en cette matinée puisse m'être pardonné. La tension est palpable et j'ai l'impression que la température de la salle est montée de plusieurs degrés, mon pelage est presque trempé et collant, je remue légèrement des ailes pour me rafraîchir et m'éponge le front à l'aide de l'une de mes pattes.

"Vous n'en avez pas l'air," dit-elle tendrement. "Avez-vous besoin de plus de repos ?"

"N-Non," je réponds en déglutissant bruyamment. "Tout va bien."

"Ou peut être devriez vous boire votre tasse de café, vous en avez déjà plusieurs de retard sur tous nos compagnons," dit-elle en durcissant son regard.

Ses yeux n'ont pas bougés, mais avec le temps j'ai appris à observer le moindre changement sur son visage. Les autres poneys à la pupille vide et à la cornée traversée de vaisseaux sanguins ne semblent pas le remarquer, mais c'est comme inscrit dans leur âme corrompue.

A peine ma tasse est-elle mentionnée que le toit de la salle vient m'écraser de tout son poids. Du moins c'est l'impression que j'ai lorsque la tension monte d'un nouveau cran. Les épaules tremblantes, je porte la tasse à mes lèvres, fermant les yeux, je laisse le liquide nauséeux entrer en moi. Une fois la tasse vidée, j'avale bruyamment d'une seule longue gorgée, je prie toutes les étoiles pour que le goût disparaisse au plus vite. Je ne peux m'empêcher de grimacer lorsque le poison traverse mon œsophage pour finir sa course dans mon estomac.

Lorsque la tasse retrouve sa place sur la table, elle est accompagnée de ses centaines de sœurs. Je voudrais soupirer de soulagement, les regards portés sur moi ayant disparu en même temps que le liquide qui remplissait le petit récipient. Mais cette mécanique avec tous ces poneys est simplement oppressante.

La sœur supérieure me lance un regard chaleureux accompagné de ce sourire sincère, et fait signe de remplir à nouveaux toutes les tasses de la tablée. Si seulement je pouvais sortir d'ici, m'échapper ou ne serait-ce qu'être exemptée de ce rituel....

Les sabots se lèvent, les bouches se remplissent, les gorges déglutissent, les tasses tintent en retombant sur les tables, je grimace au goût amer. Mais le liquide noir revient, comme un cauchemar sans fin, remplir le récipient maudit et condamné à partager mon sort pour toutes les matinées jusqu'au dernier de ses jours.

Je me rappelle d'une fois, il y a de nombreuses lunes, où une jument avait tenté de mettre du sucre dans sa tasse. Lorsqu'elle nous avait rejoints, je l'avais tout de suite appréciée, elle avait sur son visage la même expression qui continue de marquer le mien. Elle était entrée dans la grande salle en se frottant les pattes avant et ses yeux incertains bougeaient de droite à gauche, essayant de comprendre où elle avait atterri.

Je l'avais invitée à s'asseoir à notre table avec la bénédiction de la sœur supérieure. Nous avions ensuite discuté de retour dans nos quartiers : elle m'avait confié qu'elle ne pensait pas que ce rituel ferait parti de notre compagnie, elle nous avait rejoint par curiosité et partageait pour le liquide divin la même aversion que moi. Nous nous étions rapprochées par la suite et partions ensemble à la recherche de nouveaux compagnons.

Un soir je l'avais retrouvée en pleurs, elle disait qu'elle n'en pouvait plus, elle ne voulait plus que le soleil se lève. Au début j'ai cru que c'était devenu une de ces fanatiques qui hantent nos rangs, et qu'elle tentait de combattre le démon qui voulait la posséder. Mais elle m'avait ensuite expliqué que c'en était trop, si elle devait encore boire une seule goutte de café, elle quitterait la compagnie... Et tous les poneys savent qu'il n'existe qu'un seul moyen de quitter la compagnie.

J'avais passé la nuit à la supplier de reconsidérer sa décision, puis fini par la convaincre de simplement sucrer discrètement son breuvage pour rendre l'amertume plus supportable. Elle n'a plus jamais souri, elle continuait à s'asseoir à mes côtés le matin, à m'accompagner dans notre quête d'agrandir nos rangs. Mais elle avait perdu son étincelle, elle n'avait plus le cœur à rien, alors qu'elle me rejoignait avec joie et entrain lorsque nous parcourions les rues de Canterlot, j'avais maintenant l'impression de la traîner à mes côtés.

Puis ce maudit matin, la sœur supérieure s'est aperçue qu'elle sucrait son café. Je n'ai plus jamais entendu parler d'elle, j'espère qu'elle se plaît mieux où elle se trouve maintenant. Je ne me le suis jamais pardonné, et depuis ce jour c'est mon étincelle qui s'éteint. De moins en moins de poneys s'intéressent à notre cause, et le peu qui continuent de nous rejoindre sont pour la plupart des fanatiques qui seraient prêt à brûler les drapeaux d'Equestria pour accomplir leur volonté.

Les fous, ne comprennent-ils donc pas que si nous avons choisi la nuit c'est justement pour préserver la paix ? Les poneys de la nuit l'apaisent, et savoir qu'elle porte ce sourire avec naturel et qu'elle vit sereine suffit à alléger mon cœur. Pourquoi croient-ils que ce rituel commence après les premiers rayons du soleil ?

Finalement, la cafetière laisse s'échapper ses dernières gouttes, je serai bientôt libérée de ce calvaire pour le reste de la journée.

Aujourd'hui elle s'annonce longue, je prends la tête de la procession de la longue file de poneys qui quittent la grande salle, la sœur supérieure à mes côtés. Ses yeux commencent à montrer les premiers signes de fatigue. Nous l'accompagnons à ses quartiers où elle va prendre son repos bien mérité.

Puis chacun part vaquer à ses occupations. Certains comme moi rejoignent leurs quartiers pour préparer leur journée, d'autres vont la terminer et se reposer jusqu'au rituel du soir. Les derniers vont probablement reprendre leurs activités normales et se fondre dans la société le temps de quelques heures.

Je suis de prospection aujourd'hui. Par chance, je ne m'occupe plus de Canterlot, mais ce sera ma première mission en dehors de la capitale. Je rentre dans ma chambre et me tiens devant ma commode : j'ai une mine affreuse. Ma longue crinière est complètement emmêlée, je regrette le temps où je pouvais avoir de l'aide pour la coiffer, je vais en avoir pour des heures ne serait-ce que pour la rendre présentable, il n'est même plus question de lui rendre son éclat d'antan. La première brosse qui passe à ma portée finit aussitôt dans ma chevelure, je la regarde prendre forme lentement avec mes yeux écarlates et les longues poches qui marquent mes paupières.

Et soit disant le café est censé me donner un teint éclatant. Depuis quand mon pelage a tourné du blanc au gris ? Les traits de mon visage sont complètement marqués, la peau de mes joues est tellement tirée que je peux sentir chacun des os de mon visage. Il fut un temps où si j'avais imaginé que rejoindre la compagnie m'aurait réduite dans cet état, je n'aurais pas hésité avant de refuser.

Mais je ne peux m'empêcher de revoir son expression au fur et à mesure que les années passaient. Peu importe les fois où elle apparaissait en public, elle dégageait toujours cet air mélancolique. Je n'avais qu'une seule envie, la revoir sourire et reprendre goût à la nuit. Désormais, l'état de mon visage ou de mon corps n'ont plus d'importance, je lui suis entièrement dédiée, et je prie tous les jours les étoiles pour ne plus jamais voir la tristesse envahir son esprit.

Une fois ma crinière présentable, j'enfile ma robe grise, elle recouvre presque tout mon corps, de la queue au cou, masquant ainsi les quelques côtes visibles sur mon abdomen. C'est une robe assez simple et qui remplit parfaitement ses fonctions, le tissu sombre s'accorde parfaitement bien à toutes les circonstances, que je la porte de jour ou de nuit. Elle ne frotte sur mon dos que légèrement et laisse à mes ailes toute la liberté dont elles ont besoin pour voler.

Certains compagnons préfèrent porter une tenue plus distinguée, que ce soit un costume ou un tailleur ; selon eux, les poneys du peuple sont plus ouverts à notre cause habillés de la sorte. Rien que d'y penser j'en ai envie de hennir. Ils ressemblent aux vulgaires représentants faisant du porte à porte pour vendre les produits dont personne n'a besoin. Cela ne m'étonne même pas que nous trouvions moins de volontaires pour gonfler nos rangs.

La sobriété est la clef, je préfère trouver des fidèles attirés par la beauté de la nuit que par des promesses vaines. C'est pour cela que je suis contente de ne plus rien avoir à faire avec Canterlot. La majorité des nobles et bourgeois qui nous ont rejoint l'ont fait dans l'espoir de gagner en pouvoir et en notoriété. Je n'ai jamais vu de poneys aussi faibles d'esprit, ils pensaient venir pour serrer des sabots, se faire reconnaître, et ils ont vite fait de devenir des zombies assoiffés de café, incapable de cligner des yeux sans avoir au moins une centaine de compagnons pour faire de même.

S'il est regrettable parfois de voir certains des poneys les plus prometteur à notre cause sombrer dans ces extrêmes ; je ne peux m'empêcher de sourire en pensant que quasiment aucun notable rongé par le pêché, n'a su résister à l'appel de l'ombre. Au final ils n'ont que ce qu'ils méritent, ils sont venus par envie et par orgueil, aujourd'hui ils ne possèdent plus rien, et pourtant chaque jours, d'autres continuent à nous rejoindre pour les mêmes raisons, dans l'espoir de mieux s'en sortir.

Bien entendu, j'ai moi aussi renoncé à tout ce que je possédais, en lui dédiant ma vie et la laissant entrer dans mon cœur, je n'avais plus de place pour rien d'autre. Oubliés les lits douillets, les sols couverts de tapis ou les fenêtres donnant sur les jardins. Je ne me suis privé de rien, la beauté de son sourire et sa joie presque enfantine ont largement suffit à les remplacer.

Si seulement ils pouvaient tous comprendre que sa simple admiration suffirait à tous nous sauver. Plutôt que de contempler leurs sabots ou leur reflet dans les miroirs, ils pourraient se tourner vers le ciel, voir l'immense infini qui les attend, et juste en tournant la tête ou en fermant les yeux, ils pourraient le voir, ou même l'imaginer, ce visage radieux...

Mais les Canterlotes sont pour la plupart aveugles à la beauté, tout ce qui leur importe est ce qu'un poney plus important qu'eux leur désignera comme beau ou attirant. Et la plupart d'entre eux manquent cruellement de goût.

Heureusement, je suis enfin débarrassée d'eux. A partir d'aujourd'hui, je suis assignée à Ponyville. Au début, j'ai cru qu'ils tentaient de m'éloigner, personne n'est encore allé chercher de fidèles aussi loin de la capitale. Mais avec du recul, je me rends compte que je me moque bien de leurs intentions, la campagne me fera du bien, et je suis sûre que les Ponyvilliens seront plus ouverts d'esprit. J'espère de tout mon cœur pouvoir enfin trouver un poney qui partage mes idées, qui soit entièrement dédié à la cause par simple volonté et non par désir.

Quittant la bâtisse qui nous sert de repère, je déploie mes ailes et m'élance au dessus de la capitale. Bientôt, même les plus hautes tours du palais se transforment en petites brindilles plus loin en bas. L'air frais vient me caresser les joues et faire onduler ma crinière, je me laisse porter et plane, zigzaguant entre les gouttes de condensation que laissent échapper les nuages.

Ils remontent à bien loin les souvenirs de mon dernier long vol, les traits de mon visage se tirent pour former une expression que j'avais presque oublié. Bien sûr je n'ai jamais arrêté de sourire, mais celui qui m'éclaire n'est pas le petit narquois ou de mépris que je lance aux autres compagnons. Ni le timide ou le gêné lorsque le regard de la sœur supérieure se pose sur moi.

C'est l'euphorie de la liberté qui vient bouillonner dans mes veines, j'en ai presque envie de crier ! Plaquant mes ailes contre mon corps, je me laisse tomber, voyant les rues pavées de Canterlot approcher à toute vitesse. D'un seul puissant battement d'ailes, je me propulse en direction des jardins suspendus pour laisser l'air frotter à nouveau contre mon corps, la chute m'entraînant vers la vallée.

Mes poumons brûlent sous mes cris de joie et je ne peux m'empêcher de tourbillonner, accompagnant l'eau rugissante des chutes à la sortie de la cité. J'ai l'impression d'être retombée en enfance. Mais mon sang se glace lorsque mon regard tombe sur l'une des nombreuses fenêtres encore visibles de la ville. Elle est là, elle me regarde, je peux sentir sa chaleur et sa bienveillance lorsque nos yeux se croisent.

Les uns après les autres, les muscles de mon corps se mettent à fondre et telle une poupée sans vie, je me laisse tomber sans même essayer de contrôler la chute ou lutter contre l'air qui vient fouetter mes joues. Lorsqu'elle passe un sabot devant ses lèvres pour cacher un petit rire, je sens mes yeux s'humidifier et je ne peux plus distinguer si ce sont mes larmes ou la cascade qui inondent mon visage. Je redéploie mes ailes et prends la direction de Ponyville.

"Je te rendrai fière, petite sœur. Les poneys apprendront à aimer ta nuit."

Fermant les yeux et me concentrant, je disparais dans un nuage doré, direction Ponyville.

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Craïnn
Craïnn : #24149
Py7h0n20 juillet 2015 - #24021
On a tous les indices necessaires à la fin ;)
diable, me voilà idiot. Je ne sais même plus lire.
Il y a 3 ans · Répondre
Py7h0n
Py7h0n : #24021
Craïnn15 juillet 2015 - #23779
@Crain : Met toi à la place du personnage principal, saurais-tu ce qui est arrivé exactement à la jument ? Comment savoir qui sont les fanatiques, qui est dans la norme, qui ne l'est pas ?

La visée du texte est compréhensible. Ce que je voulais dire, c'est que l'on manque d'indices . Mais je lis que le texte aurait du être plus long tel que tu l'avais prévu. Et je suis certain que les informations que ce plus nous aurait fournit auraient été déterminante dans la compréhension du texte. D'ailleurs, si l'identité du perso principal doit être devinée, je donne personnellement ma langue au changeling.
On a tous les indices necessaires à la fin ;)
Il y a 3 ans · Répondre
Craïnn
Craïnn : #23779
@Crain : Met toi à la place du personnage principal, saurais-tu ce qui est arrivé exactement à la jument ? Comment savoir qui sont les fanatiques, qui est dans la norme, qui ne l'est pas ?

La visée du texte est compréhensible. Ce que je voulais dire, c'est que l'on manque d'indices . Mais je lis que le texte aurait du être plus long tel que tu l'avais prévu. Et je suis certain que les informations que ce plus nous aurait fournit auraient été déterminante dans la compréhension du texte. D'ailleurs, si l'identité du perso principal doit être devinée, je donne personnellement ma langue au changeling.
Il y a 3 ans · Répondre
lnomsim
lnomsim : #23755
@Especiel : Ça peut arriver, mon génie n'est pas à la portée de tout le monde, mouahahaha.
Non, plus sérieusement, c'est fait exprès, le seul mystère à résoudre est l'identité du personnage principal. A la base l'histoire devait être plus longue et donc mieux expliquée, les origines de la secte, comment le personnage l'a rejoint, sa vision et ses attentes, mais j'ai été pris par le temps.
Je doute qu'au final l'histoire aurait été moins confuse, puisque c'est son but, mais je pense qu'elle aurait été mieux développée.

@Crain : Met toi à la place du personnage principal, saurais-tu ce qui est arrivé exactement à la jument ?
Comment savoir qui sont les fanatiques, qui est dans la norme, qui ne l'est pas ?

@Py7hon : Merci :)
Il y a 3 ans · Répondre
Py7h0n
Py7h0n : #23746
C'est subtil. Décidément, tes fics sont loin d'être standard...j'adore!
Il y a 3 ans · Répondre
Craïnn
Craïnn : #23681
Non, effectivement, il semble y avoir beaucoup de flou dans cette fiction. J'imagine que l'effet est volontaire, mais on ressent plus de frustration que de mystère devant cela. Le passage de la jument qui sucre son café, par exemple, on devine qu'elle a été tuée par ses "camarades", mais le non-dit laisse toujours planer un doute. Et ce doute est assez désagréable puisqu'on sait qu'il ne sera jamais comblé.
Il y a 3 ans · Répondre
Especiel
Especiel : #23674
Excusez moi, mais... je suis le seul a n'avoir absolument rien compris ?
Il y a 3 ans · Répondre

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