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Comment se détester ?

Une fiction écrite par SilverFinish.

Mercredi 4 Mai : Comment ça, plagié ?

On me lança à l'arrière d'une fourgonnette, il faisait sombre, je ne voyais rien du tout, seulement une faible lumière qui passait à travers une petite grille qui me séparait des deux policiers à l'avant, j'entendais une musique, du jazz certainement, Ella Fitztail ! J'adorais sa voix, elle donnait tout dans ses chansons ! Je balançai la tête de gauche à droite, au rythme de la musique, ça me remontait un peu le moral.

Et ça continua comme ça pendant quelques dizaines de minutes, je ne savais aucunement où j'allais, vu que je ne voyais rien. Puis, la voiture s'arrêta brusquement, j'eus un mouvement de recul et les portes s'ouvrirent dans un grand bruit de claquement, la policière me tira et l'énorme étalon me poussa vers cet espèce de bâtiment grisâtre, vieux, moche. Ils ouvrirent les portes, tout le monde me fixait, des cellules, des policiers, des poneys louches... Je me sentais si mal à l'aise ! J'arrivai dans une salle tout maussade, une seule table au milieu, deux chaises et une lampe qui pendait au plafond. Comme dans les films du samedi soir, avec ces poneys qui ont commis des crimes horribles... Sauf que moi, je n'avais rien fait !

Un poney était assis là, il était minuscule, quasiment sans crinière, avec d'énormes lunettes, il avait l'air si sérieux, c'était tellement minable ! Je retins un rire et m'avançai. Je la regardai de haut et m'assis en lançant un bonjour sec.

 - Bonjour Mademoiselle, vous savez bien pourquoi vous êtes ici je présume.

- Nan.

Il soupira et tapa ses petits sabots sur la table, un petit ploc se fit entendre, complètement minable.

- Mais si ! Votre plagiat ! Enfin, ne vous moquez pas de moi.

- Je ne me moque point, monsieur, j'ignore juste ce que j'ai fait de si grave pour en arriver là.

Quel plagiat ? Je n'ai rien plagié du tout enfin ! Je croisai les sabots et m'adossai contre la chaise, j'ôtai mes lunettes et le regardait dans le blanc de ses yeux.

- Où donc ai-je bien pu plagier ?

- Votre défilé d'hier soir, votre bouquet final, la robe... wouhou... la roooobe.

Il tapait sur la table en disant ce dernier mot, pendant quelques secondes il allongea ce geste et ce mot, à bout, je me levai et criai.

- Bordel ! Ma robe ? Quoi ma robe ?! Elle est bien ma robe !

Il baissa la tête en esquissant un léger sourire, il déposa doucement une photo sur la table, c'était une photo d'un défilé, avec exactement la même robe que celle que mon mannequin avait portée la veille. J'écarquillai les yeux et posa mon regard sur celui du policier. Il rigolait.

- Votre robe ? AHAHAHA ! Vous ne pouvez le nier ! Vous avez complètement recopier la robe de Hoity Toity !

Je me laissai tomber sur la chaise, je tombais des nues, je n'avais rien recopié... C'était seulement Husty qui m'avait donné cette idée... Et mes couturiers l'avaient refaite.. Mais voilà... ils voulaient me faire basculer... Ils voulaient me détruire, détruire mon commerce ! Ces abrutis ! Je leur faisais confiance...
Je me levai d'un coup et remis mes lunettes.

- Photo Finish, s'en va.

- Mais Mademoiselle, vous avez une amende...

- Je vous donne mes coordonnées bancaires, vous vous servirez.

- M-mais...

- Adieu.

Je repartis en claquant la porte, tous me dévisageaient dans le bâtiment.

- Un problème peut-être ? Du balais.

Ils s'écartèrent tous, je me mis à galoper jusqu'à chez moi et ouvris en grand la porte, j'hurlais le nom de mon serviteur.

- HUSTYYYYYYYYY !

Il arriva la tête basse, je le regardai d'un air tueur, il allait payer pour avoir voulu me couler !

- VOUS ÊTES VIRÉ !

- Mais Madame...

- NON ! Et tu vas me rendre un dernier service, tu vas aller voir tous nos petits couturiers, ET LEUR DIRE QUE C'EST FINI POUR EUX AUSSI ! Vous avez voulu ME couler ! Moi ! JE vous faisais confiance! Eh bien c'est vous qui coulerez... Effet boomerang mon cher...

Je lui esquissai un sourire avant de lui accorder un cri de rage pour le faire sortir, il marmonna quelque chose que je n'entendis pas. Photo Finish se débrouillera seule, dès à présent.

 

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Note de l'auteur

Bon eh bien voilà, la suite à mis du temps mais je n'avais pas le temps, sorry!
Enjoy!

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