-Et nous revoilà à l’antenne mon cher Black.
-Eh bien il semblerait que tu aies raison, mon cher Diggite ! Mais dis-moi, on dirait que tu es plus que prêt pour la suite de ce premier round !
-Tu lis en moi comme dans un livre ouvert Black. Ce baron Poneydi m’intéresse au plus haut point, non seulement par son accoutrement si particulier qui laisse deviner son corps musculeux d'athlète et *heum*... Excuse-moi je digresse. Donc je disais, ses techniques de combat me semblent tout à fait intéressantes. Un candidat à suivre de prêt, c’est moi qui vous le dis !
-Eh bien espérons pour toi que tu aies raison, sinon ça risquerait de mal virer pour ton salaire, je te rappelle que j’ai misé sur Toropicana qui déjà est un zèbre alicorne, mais qui malgré ses pouvoirs bloqués, semble plein de fouge virile ! Tout cela m'excite !
-Je ne vous connaissais pas de penchant dans ce genre mon cher.
-Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. Quoi qu’il en soit, la mort rapide de notre candidate Sekmet a bouleversé tous les pronostics.
-Comme vous le dites, ayant conçu plusieurs appareils connus, comme le téléphone à téléportation, pas mal de monde la voyait atteindre au moins le deuxième round, mais la voilà au pied du mur, ou plutôt de la stalactite, si vous me permettez ce jeu de mot.
-Non, je ne vous permets pas. Pour épargner vos oreilles après ce jeu de mots méritant un aller simple pour le tartarus, nous allons vous laisser suivre le baron Poneydi chers spectateurs.
Ça y est, elle était enfin morte. Ça l’étonnait toujours le temps que pouvaient mettre les pouliches et les humaines à mourir. Il trouvait aussi très drôles les réactions d’orgueil et de courage qui pouvaient animer les êtres vivants lorsqu’ils étaient menacés, et qui les poussaient à provoquer la source de cette même poussée d’adrénaline. Mais bon, elle ne l’avait pas amusé bien longtemps. Toute l’énergie de sa proie ayant disparu à l’instant même où il se dévoila. Peut-être était-ce le costume, ça rend toujours bien pendant les soirées mondaines, mais pendant un meurtre ? Ho, et puis il n’avait pas à trop réfléchir ! Elle était morte, et c’était tout ce qui lui importait ! De plus, c’était la première fois qu’il tuait quelqu’un dans une grotte, une expérience enrichissante. D’habitude les personnes vivaient plutôt dans les villes. Il se rapprocha du corps. Bien sûr, il était sorti du champ de vision de Sekmet, mais c’était simplement pour l’effet dramatique. Il devait faire attention au moindre détail pour avoir une classe optimale. Ramassant ses couteaux, il se remémora l’interaction qu’il avait eue avec la pégase verte. Il devrait noter ce qu’il lui avait dit, il avait été assez fier de son improvisation. La nuit commençait à tomber sur l'île et la température de la grotte se fit glaciale. N’ayant rien trouvé dans les affaires de Sekmet, à part ses lunettes qui pourraient servir en cas de pluie, il sortit, ramassant au passage le hochet à côté de l’ours, ça pourrait toujours servir pour distraire quelqu’un ou quelque chose. Il s’enfonça dans la fôret en attachant sa canne dans le dos.
La lumière de la Lune projetait des ombres inquiétantes sur le sol de terre humide. Les gigantesques arbres se balançaient, poussés par le vent. Celui-ci, au contact des feuilles, produisait des murmures fantomatiques accompagnant les pas de Valz lors de sa progression. La boue collait à ses sabots et tachait le bas de son costume, mais il était trop occupé à scruter son environnement pour s’encombrer de ce genre de détails. En pleine nuit, la visibilité était réduite, et chaque lieu devenait un coupe-gorge potentiel. De plus, il ne connaissait pas les armes des autres concurrents, lui avait eu un lot de lames diverses, mais les autres avaient pu obtenir de l’équipement bien plus meurtrier, comme une arme à feu ou une arme blanche qui serait plus maniable que les siennes.
Une sensation étrange parcourut l’échine de Valz. Il se sentait observé, mais il n’arrivait pas à savoir pourquoi. Les buissons alentours ne bougeaient pas le moins du monde et les animaux nocturnes produisaient encore des sons. Cela voulait dire que si quelqu’un cherchait à le piéger, ça faisait un long moment qu’il attendait là. Avançant prudemment, il se servit du couvert des arbres pour progresser le plus discrètement possible.
Les poils de sa queue et de sa crinière se prirent dans un buisson de ronces. S'emmêlant aux multiples épines, Valz essaya tout d’abord de démêler les poils pris au piège, mais ses sabots, et sa condition de terrestre, ne lui permettaient pas de réaliser une tâche demandant autant de dextérité. Au bout de plusieurs minutes sans parvenir à se libérer, il en eu assez, même dans le bayou il avançait plus aisément. Il se mit à tirer de toutes ses forces, sans parvenir à se libérer pour autant. Il dégaina une des dagues de sa ceinture, et commença à couper son crin, tout en continuant à tirer, usant de toute sa force de poney pour parvenir à se séparer de la boule épineuse, ses crins cédèrent brusquement, propulsant le Baron sur le sol boueux. La terre humide couvrit entièrement le terrestre, à un tel point que l’intégralité de son costume avait viré au marron. Cette soudaine proximité avec le sol, ou plutôt le fait qu’il était tombé le museau dans une empreinte, lui permit de conclure la présence relativement proche de trois, voire quatre créatures de taille moyenne, et une de grande taille. Peut-être que suivre ces traces lui permettrait de trouver un lieu pour dormir. Mais la curiosité prit la place de la logique. Une grande créature voulait dire un défi, et après ce combat inintéressant, son envie de tuer était prête à exploser.
Les traces massives frayaient un passage au milieu de la fôret, des odeurs de sève commençaient à se faire sentir. Les senteurs des bois semblaient plus puissantes qu’auparavant, emplissant les naseaux de Valz. Puis des sons se firent entendre, pas exactement des cris ou des hurlements, ils étaient clairement articulés, mais à une telle lenteur qu’ils en devenaient presque incompréhensibles. Les voix caverneuses semblaient venir d’un semblant de clairière, une lueur bleutée provenait du lieu. Il s’approcha le plus discrètement possible, portant la plus grande partie de son attention sur le fait qu’il ne devait pas faire le moindre bruit, même si ses quatre sabots ne lui permettaient pas une discrétion extrême. Le spectacle qui se tenait sous ses yeux ne pouvait se produire qu'en Equestria. Trois tréants se tenaient assis autour d’une mare cristalline, la surface de l’eau renvoyait des ondes de lumière aux alentours. Les humanoïdes ne semblaient pas avoir perçu sa présence. Ils étaient plongés dans une conversation dont il était difficile pour le baron de saisir le sens, le flot de parole était très lent mais régulier. Afin de mieux identifier ces étranges formes de vie, Valz s’approcha d’avantage. Les hommes-arbres mesuraient dans les trois mètres, dépassant aisément le poney aux vêtements blancs. Leurs corps, entièrement composés de racines et de branches, pulsaient d’énergie magique verte, visible sous l’épaisse couche d’écorce leur servant de peau, le liquide verdâtre circulant d’un bout à l’autre de leur organisme. Pour une raison que le baron ne parvint pas à comprendre, l’un d’eux se sépara de ses semblables, s’isolant derrière des buissons, non loin de Valz. Préférant ne pas prendre de risques, il se saisit de la plus longue des lames que contenait son paquetage, testant son tranchant du bout de ses sabots. Au moindre signe d’hostilité de la créature sylvestre, il était prêt pour la tuer sans qu’elle puisse essayer de se défendre.
L’arbre ne bougea plus, un long râle sortant de sa gorge et une forte odeur commençant à se faire sentir. Les bruits cessèrent au bout de quelques minutes, mais l’odeur était toujours présente et emplissait les narines du baron. L'être de bois tendit lentement un bras dans la direction de Valz, celui-ci ne se fit pas prier pour sauter à… l’écorce de la massive menace. Celle-ci réagit aussi lentement que lorsqu’elle s’était déplacé, et, cela ne lui permit pas de parer la lame qui vint se loger entre ses deux yeux. En effet, les réflexes du poney, obtenus lors de ses nombreux assassinats, aussi bien en Equestria que dans le monde des humains, lui avaient suggéré de viser cet endroit de l’anatomie du tréant. Le monstre de bois s’écroula, déversant un liquide fluorescent sur le sol. Les autres ne semblèrent pas avoir entendu quoi que ce soit de l’affrontement, et continuaient à bavasser sur le même ton monocorde autour de la fontaine. Ce fait étonna grandement le terrestre, sa cible avait touché le sol sans produire le moindre bruit, alors qu’un être de son gabarit aurait dû produire un son parfaitement audible aux alentours. Mais non, il avait touché le sol comme une plume. Mais il cessa de penser à cela, il aurait tout le temps de résoudre ce mystère plus tard.
Par pure curiosité, Valz fouilla là où il se tenait quelques instants plus tôt afin de voir ce qu’avait cherché à saisir sa victime. Il découvrit assez rapidement ce qui fut l’objet tant convoité par l’homme végétal. Un énorme rouleau d’écorce pendait à une branche très massive. Ce détail, bien que plutôt dérangeant, n'accapara pas bien longtemps l’attention du baron. En effet, un des êtres sylvestres s’était levé et s’avançait vers le bosquet où était abrité le corps de son congénère. Valz n’allait pas refuser un nouveau combat. Dégainant les quelques lames qui lui restaient du sabot droit, il s’empara du gauche du hochet qu’il avait ramassé sur le cadavre de Sekmet, le lançant en direction de l'être végétal. Comme un enfant, celui-ci se baissa pour examiner l’objet, son extrême lenteur offrait une fenêtre de tir parfaite pour le poney en costume. Celui projeta une lame minuscule dans l’articulation de ce qui semblait être le genou droit. La lame s’enfonça de plusieurs centimètres au travers de la fragile écorce, le tréant était peut être un ancien, mais maintenant qu’il avait une dague dans le genou, il ne serait plus le même. Le troisième ne bougeait pas, la peur se lisait sur son semblant de visage. Ses lèvres s’ouvrirent, articulant un lent :
-Ces arbres étaient mes amis…
-Et maintenant ils me serviront de bois pour me réchauffer, à moins que tu ne veuilles les rejoindre, je te conseille de virer de là !
Le géant végétal ne discuta pas davantage, ne prenant pas le risque de récupérer les corps de ses camarades, il s’enfonça dans les sous-bois.
Il fallut plusieurs minutes avant que les pas du tréant cessent de résonner aux oreilles de Valz.
L’adrénaline commença à disparaître de son organisme, et il se rendit compte que cela faisait un moment qu’il ne s’était pas sustenté. Mais avant cela, il devait vérifier que ses deux “victimes” étaient bien mortes. Celui à la dague dans le genou semblait avoir réussi à partir dans les bois, une traînée verte commençant de là ou il avait été laissé pour mort, pour continuer jusqu’à l’orée des arbres où elle se fondait dans la mousse du sol. Le premier, par contre, semblait bel et bien mort. Se servir d’un corps pour lancer un feu était une chose que le baron n’avait jamais eu à faire dans sa vie, déjà que c’était une chose qu’il n’avait jamais envisagé de faire, il ne savait pas si ce bois imprégné de magie prendrait feu. Finalement, le feu prit très rapidement, mais étrangement, si le cadavre du tréant s’embrasa de manière quasi-instantannée, le corps semblait pour autant ne pas se consumer malgré la vivacité des flammes. Valz dressa un semblant de cercle de pierres autour du corps enflammé pour éviter que le feu ne s’étende au reste de la forêt. De sa position, il aurait du mal à échapper à un incendie. S’allongeant non loin du foyer, après avoir consciencieusement inspecté les environs et caché son équipement, le Baron s’endormit, rêvant aux meurtres qu’il pourrait perpétuer le lendemain.
Le réveil fut difficile pour le poney au costume blanc. Dormir à même le sol n’était vraiment pas confortable de nature, mais s’endormir sur une racine, ce qui lui semblait anecdotique au départ, lui avait donné un mal de dos peu appréciable. Mais il n’avait pas le temps de se plaindre, sinon il serait encore en train de pleurer sur toutes ses mésaventures passées. Comme la rencontre avec un certain tavernier… Mais il ne pouvait se permettre de ressasser le passé, il n’avait pas encore atteint la deuxième partie du jeu et il lui restait du chemin à parcourir. Ressortant son bardas du tronc où il l’avait caché la veille au soir, il l’inspecta rapidement, à part quelques insectes qui rampèrent le long de ses sabots lorsqu’il fouilla, rien ne semblait avoir changé de place. Il le rattacha sommairement dans son dos, fixant les sangles du mieux que ses sabots le lui permettaient. Il se désaltéra quelques instants à la mare, toujours aussi fluorescente, et s’enfonça à nouveau dans la forêt, prenant bien garde à ne pas se faire surprendre par une éventuelle vendetta du tréant survivant de l’affrontement de la veille. Même si après une nuit sans se faire attaquer, cela lui semblait très peu probable.
Au fil de son voyage jusqu’à la deuxième partie du jeu, un chemin se découpa dans la végétation couvrant le sol, puis la végétation alentour se fit plus clairsemée. Le décor alentour se modifia un peu plus dès que Valz posait un sabot sur le sol d'où émergeaient maintenant une multitude de dalles, encore quelque peu séparées par l’herbe. Des ruines, comme des piliers ou des pans de murs, où étaient visibles de multiples symboles tribaux gravés à même la pierre. Le baron dut s’y reprendre à plusieurs fois pour parvenir à se hisser au sommet d’un pilier dépassant de plusieurs pieds le reste des gravats. Il vacilla quelques instants au sommet de son présentoir de fortune, et dès qu’il se fut stabilisé, passa son regard sur le paysage à ses sabots. Les débris et autres piliers, traces ravagées de la civilisation ayant autrefois peuplé cette île, s’étendaient et formaient ce qui semblait être un village de taille moyenne. Le seul bâtiment intact et de bonne taille était une arène se dressant au centre de ce qui semblait être une place. Mais son état manifeste laissait à penser qu’elle avait été volontairement épargnée par ce qui avait ravagé les lieux. Pensant que les organisateurs auraient pu cacher de l’équipement au centre, Valz sauta du pilier et se mit en marche dans la direction de l’arène, prenant garde à ce que ses sabots ne produisent pas trop de bruit en claquant sur les dalles. Au cas ou d’autres candidats auraient eu la même idée.
De près, l’enceinte de pierre paraissait beaucoup plus petite que ce qu’il avait semblé au baron en premier lieu. L’architecture était quelque peu semblable à celle des romains dans le monde humain, exception faite des mêmes symboles qu’il avait aperçus auparavant, le tout ressemblant fortement au Colisée. Les arches qui servaient d’entrées débouchaient sur des escaliers, peu larges, permettant à deux poneys de passer côte à côte, mais sans plus. Ces mêmes escaliers empêchaient d’apercevoir la partie à ciel ouvert de l’édifice. Un bruit de sabot résonna, comme une course, ou quelqu’un cherchant à fuir une quelconque menace. Directement, le baron plaça une de ses dagues dans sa bouche, prêt à se battre dès qu’il le faudrait. Un pégase rouge et portant des lunettes apparut brièvement entre deux maisons et disparut dans les ruelles, ne semblant pas avoir aperçu le Baron. Ce dernier ne prit pas la peine de poursuivre cette proie si peu rentable. Il préféra se soucier de sa propre survie. Pénétrant sous une des arches de l’arène, il s’enfonça dans le couloir menant au centre du Colisée.
Parmi les pierres sculptées formant la plus grosse partie de la structure, Valz distingua plusieurs petites sphères incrustées dans la roche, il semblait que c’était ces petites boules de verre qui éclairaient les couloirs et permettaient de voir là où on mettait les sabots. Cette civilisation semblait bien moins arriérée que ce que le gouvernement Equestrien avait laissé entendre. Le Soleil éblouit le baron lorsqu’il déboucha au centre de l’arène. Un énorme panneau de bois se tenait devant lui, l'empêchant d’apercevoir devant lui. Mais des bruits de lutte se faisaient entendre derrière la palissade. Le poney en costume blanc jeta un œil aux alentours afin de trouver un point de vue sur le combat qui se déroulait, et pour, peut être, venir en aide à un des combattants. Il tourna quelque minutes dans les gradins rongés par la végétation, ne trouvant aucun moyens, il défonça ces saletés de planches de bois qui lui barraient le passage. Dès qu’il put passer sans forcer, il sauta dans le sable de l’arène.
Il s’attendait à se faire sauter à la gorge dès que ses sabots auraient touché le sable de l’arène. Mais ce fut tout le contraire. Le combat qu’il avait entendu auparavant était déjà terminé. Le vainqueur, un pégase au pelage vert et à la crinière noire, se dirigeait vers un des murs de l’arène, tournant le dos au corps de son adversaire. Une voix gutturale se fit entendre :
-Igibab. Pégase. Écrivain du monde des humains. Porteur d’encre blanche sur ses plumes. Tu as vaincu ton adversaire. Tu peux donc continuer ta route.
Le pan de mur s’enfonça dans le sol, dégageant un passage vers le centre du village. Valz s’approcha lentement du corps que le pégase avait laissé. Une couche pour poulains était plantée sur la corne de ce dernier, mais le plus troublant était son apparence physique. Un pelage marron, des rayures rouges et une corne, mais une paire d’ailes était visible dans son dos. Un zèbre alicorne, c’était vraiment rare d’en croiser. Ils étaient mêmes des légendes ! Déjà, qu’un homme se soit incarné en l’un deux auraient été reçu comme une hérésie par les bronies, alors qu’il se fasse tuer par un simple pégase… Il inspecta rapidement la couche. En apparence, c’était elle qui avait servi à tuer l’alicorne rayée, cette théorie se renforçant par les traces de talque visibles sur son visage. En y regardant de plus près, le zèbre avait été étouffé par ce même talque. La couche elle, très basique, semblait avoir été produite par la marque Oktamer, l’équivalent de Pampers en Equestria, et par ce fait, c’était une couche on ne peut plus basique. Mais quelque chose dérangeait le baron. Une partie de la couche semblait plus épaisse que le reste, comme si quelque chose avait été placé dans la doublure.
Le terrestre se retourna rapidement quand il entendit un air de musique. Le pégase n’avait pas bougé de là ou il se tenait auparavant, tournant le dos à la scène, il avançait maintenant au ralenti en sifflotant. Un détonateur posé sur le sol produisait une lumière rouge clignotante. La couche se mit à faire de même, le clignotement s'accélérant à une vitesse folle. Par réflexe, Valz lança l’objet le plus loin que sa force de poney lui permit. La couche explosa alors que le pégase vert avançait au ralenti, tournant le dos à l’explosion…
Le terrestre noir se releva difficilement, le souffle de l’explosion l’avait projeté contre un mur de l’ arène, et une de ses pattes le faisait souffrir à un point tel qu’il ne pouvait s’en servir pour marcher. Il reprit en clopinant ses affaires éparpillées, à son grand désespoir, son chapeau n’avait pas résisté. Laissant son haut-de-forme, son compagnon de toujours, celui ayant partagé ses rêves, ses espoirs et ses nuit, derrière lui, il se dirigea vers le lieu de la deuxième partie du Battle Royale. Une larme coulant sur sa joue.
-
-Eh bien Diggite… Il semblerait que tu aies eu en partie raison sur l’issue de ces affrontements. Mais je reste quand même sur ma faim, nous n’avons pas pu profiter de l’affrontement entre Igibab et Toropicana.
-Il faut toujours me faire confiance Black, ne t'inquiète pas ton argent sera utilisé à bon escient, un escient délicieux et corporellement satisfaisant si tu vois ce que je veux dire. Et pour le combat, peut-être que nous en saurons plus en regardant l’évolution de ce pégase si étrange qu’est ce Igibab.
-Je ne tenais pas vraiment à savoir cela Diggite, mais tu m’enverras une vidéo. Et si ce pégase a réussi à défaire un zèbre alicorne, il promet d'être intéressant à suivre. Passons sur les paris, un certain Clopello à gagné deux paris sur les trois organisés pour cette soirée. Il remporte donc une visite gratuite au harem de poulains de Celestia.
-Je n’étais pas au courant de cette récompense, Black.
-Eh bien, notre chère dirigeante aux mœurs aussi légères qu’étranges a décidé de changer les récompenses aux paris. Je n’ose pas te dire la récompense s’il avait remporté les trois.
-Je ne veux pas en savoir plus ! Donc, il y a des chances que je rencontre ce “Clopello” on dirait. Dans tout les cas, nous rendons l’antenne ici chers téléspectateurs ! Et nous souhaitons une soirée pleine d’explosions et de romantisme !
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