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Sensation

Une fiction traduite par inglobwetrust.

Prologue

« Non ! Non non non non non ! » Je plonge, en grattant désespérément dans les airs. La plume rouge brosse tendrement mon sabot, me chatouille tandis qu’une rafale de vent froid la pousse hors d’atteinte. En étirant mon sabot, ma plume s’abandonne à la gravité, frappant le doux nuage en même temps que moi. Elle se tient droite dans un mépris obscène avant de commencer à s’enfoncer sous la surface cotonneuse. « Oh, allez ! » La dernière fibre rouge disparaît, et je me demande si quelqu’un en-dessous s’apprête à recevoir un coup sur la tête.

Je grommelle, enfonçant mon visage dans la fraîche surface, digne de celle d’un oreiller, en-dessous de moi. Ma frustration remporte soudain la guerre contre ma peur de tomber vers ma mort. « Putain. » Je passe mon sabot ocre dans ma crinière épineuse et dorée. Quelques cheveux se coincent dans mon fer à cheval. Je lève les yeux et amène mon sabot vers mon visage, afin d’examiner le nouveau contenu : une pièce de métal argenté qui brille d’une discrète lumière blanche. Je le tape contre le nuage, qui semble solide, et espère que la magie tiendra assez longtemps pour prendre tout ce dont j’ai besoin. Les cités dans le ciel sont faites de vapeur condensée… Cloudsdale n’est pas vraiment mon type de ville.

Ils doivent avoir des plumes pour écrire là-haut ? Des plumes qui ne tombent pas à travers les nuages ? Ou est-ce que les pégases cueillent une plume de leur aile quand ils en ont besoin d’une ?

« Hé, bonjour. Est-ce que vous allez bien, monsieur ? » Je tourne ma tête et vois une jument pégase au pelage d’un violet foncé atterrir pas loin. Elle a de belles courbes, mais rien de trop gracieux en trottant vers moi. Joli visage, mais sa crinière semble avoir besoin d’un bon brossage. Bon, un six. « On dirait que vous avez besoin d’un coup de sabot. » Sept pour son attitude amicale.

« Nan, ça va », je réplique, baissant un peu la voix. Je me tiens debout et secoue les petits bouts de nuage hors de ma crinière et de ma queue. Ils s’enroulent autour avant de disparaître dans l’éther. « Je vais faire une interview, et je viens de perdre ma plume. Je ne me suis pas dérangé à tout faire enchanté. » Je lève mon sabot pour lui montrer le fer à cheval. « Rien que les bases. »

Elle acquiesce et sourit. « Je me le demandais. On n’a pas beaucoup de poneys terrestres ici en haut, mais si vous avez besoin d’une plume », dit-elle, tournant sa tête et amenant le bout de son aile vers son museau. Elle mord dessus et grimace en sortant une plume. Huh. Alors ils en cueillent vraiment une. Ses yeux trouvent les miens, et elle marmonne un peu à travers ses dents serrées, tenant le nouveau stylo, « et ‘oilà ! cha ‘a même a’ec ‘otre chemise ! » Je la lui prends, la rangeant bien loin au fond de la poche de ma chemise. La teinte de pourpre foncé s’assortit parfaitement, et elle a même certaines des pointes de noir. « Vous avez besoin de quelque chose d’autre ? »

Mes épaules se détendent, et le rustre de ma frustration s’en va devant sa douce voix. « En fait, oui, si ça ne vous dérange pas. » Elle se penche légèrement. Je lui souris chaleureusement et lui offre mes yeux brillants. « Je ne suis jamais venu à Cloudsdale, et je cherche la maison de Soarin Windsong. »

Son expression change immédiatement et se retourne, comme si j’avais vomi juste en face d’elle. « Oh. J’aurais dû le deviner. » Toute la joie avait disparu de sa voix. Elle parle platement. « J’aimerais reprendre cette plume. » Susceptible. Je baisse à cinq. « Je veux dire, vous, les stupides journalistes, vous n’en avez pas eu assez ? »

Je suis pourtant préparé à subir ça. « Non, non, ça va. » Je farfouille à nouveau dans ma poche, en essayant de ne pas en faire tomber la plume cette fois. Je sors la carte laminée que j’ai attachée à une lanière, et la glisse sur ma tête. « Vous voyez ? J’ai un pass journée pour les propriétés. »

Elle scanne mon accréditation, cherchant sans doute le mot ‘Presse’ quelque part. Elle ne le trouvera pas. « Okay, bon. » Elle pointe vers sa gauche. « Suivez cette route pendant encore deux blocs, puis tournez à gauche sur Firefly Lane. » Sa voix est geignarde et agacée, mais au moins, elle m’aide. « Vous verrez un grand signe après à peu près un mile. Si vous commencez à aller au centre-ville, c’est que vous êtes allé trop loin. »

Bon comportement. Je dois être le poney le plus gentil qu’elle ait jamais rencontré. La dissonance cognitive la rendrait dingue. « Merci beaucoup ! J’apprécie vraiment votre aide. » Je tends le sabot pour qu’elle le secoue, un grand sourire dominant mon visage. « S’il y a quoi que ce soit que je peux faire pour vous, n’hésitez pas à me le demander. »

Elle regarde mon sabot comme s’il était sale et hésite avant de le secouer rapidement. « Ouais, peu importe. Ne faites pas le connard. » Elle n’attend pas une réponse avant de sauter en l’air et de s’en aller à toute vitesse.

Je suis un peu en avance, et aller chez Soarin semble assez facile, alors je peux prendre mon temps. Les nuages glacés craquent sous mes sabots pendant que je trotte tout du long. Je prends une grande bouffée d’air frais, appréciant l’odeur de propreté jusqu’à ce que je me mette à tousser comme un fou. J’imagine que mes poumons n’aiment pas autant l’air froid que je le pensais. Ce n’est pas aussi terrible que les hivers de Maneapolis auxquels je suis habitué, mais la température n’est toutefois pas assez confortable. Au moins, le soleil levant réchauffe mon flanc alors que je me déplace à travers le quartier riche.

Bien sûr, les maisons ont l’air toutes spacieuses avec de beaux et grands jardins, mais je ne pense pas que je puisse supporter de voir que presque chaque bâtiment et pelouse brillent d’un blanc aveuglant. Mes yeux se verrouillent sur un bâtiment rouge à quelques blocs en bas. Clairement, il est toujours fait de nuages. Une sorte de magie pour le garder en couleur, peut-être ? Ça doit être cher, quoi que ce soit.

En voyant un panneau de signalisation, je tourne vers Firefly Lane. Un pégase noir avec une crinière et queue orange me regarde bizarrement depuis le ciel, flottant à travers l’air près de moi. Il ne pense pas que je l’ai vu. Ça devrait sûrement m’agacer, mais maintenant, je suis plus distrait par la peur de tomber à nouveau à travers ces nuages. Je jette un œil dans sa direction, et le pégase concentre rapidement son attention ailleurs avant de se retourner encore vers moi, parlant avec une voix brusque mais aussi gênée. « Uh, oh, bonjour ! » me salut-il. « Bienvenue à Cloudsdale, ville des… nuages ! » Il est mignon. «Vous, euh, vous emménagez ? »

« Non, je ne fais que visiter », je crie, essayant de le dire clairement au-dessus des rafales de vent. « Toutefois, c’est un endroit charmant. Et de charmants poneys aussi. Je m’imagine bien rester un moment. »

« Ouais, c’est une bonne ville. Ça aide quand même d’avoir les bons équipements. » Il tourne sa tête en arrière, vers ses ailes.

Je ne fais aucun effort pour cacher le fait que je le scrute. Il ne semble pas encore le remarquer. J’aime les grands types idiots- un huit. « Vous avez certainement un bel équipement sur vous. »

« Merci, je- » Il s’arrête d’avancer et flotte sur place. Il sourit, mais c’est artificiel. Je jure que je peux entendre quelque chose cliquer dans son cerveau. « … Merci. » Il regarde tout autour, semblant perdu dans sa propre ville, avant de lâcher, « Euh, passez un bon séjour ! » et de décoller dans une direction complètement différente. Pauvre gars. Je n’aurais pas dû le harceler.

Quand même, c’est ce que je fais- creuser profond et chercher les détails dont les autres poneys ne veulent ou ne peuvent pas parler. Pas besoin de nier qui je suis ou ce qui est recouvert sur mon flanc.

Pourtant, interviewer Soarin… Mon cœur se serre un peu tandis que je flâne, les yeux tournés vers le bas. Celui-là va être délicat. Je suis excité de le rencontrer, pour sûr, mais j’ai relu encore et encore l’histoire des tabloïds et journaux, et ce n’est jamais facile à comprendre. L’entendre directement de la source pourrait être de trop.

Tout de même, c’est une histoire à raconter, et peut-être que je pourrais l’aider d’une certaine façon. Personne ne peut le blâmer pour être devenu un solitaire. Hé, je ferais sûrement pareil, au moins pour me débarrasser des tabloïds.

Mon badge pend à mon cou, dansant à chaque pas que je fais. Je m’arrête et le fixe, pensant à ce que j’aurais pu devenir. Je dissipe ces pensées de ma tête et accélère le pas.

Voilà le panneau. « Propriété Sunrise », je lis dans des lèvres orange et courbées, et en m’approchant, les petits détails se font voir. Comment est-ce qu’ils ont installé un panneau en bois ici ? Aucun doute sur l’ingéniosité de la race poney quand il y a des pièces à se faire, j’imagine.

Pendant un moment, je me demande pourquoi il n’y a pas de pont- n’est-ce pas censé être une sorte de communauté luxueuse pour les stars ? « Attends… Bah. » Je me frappe moi-même sur le front quand un pégase blanc passe au-dessus de me tête et dans l’enceinte. « Les trois dimensions ici. Je dois m’y habituer. »

Échouant à voir une route, je hausse les épaules et marche vers une petite colline (est-ce que ça s’appelle toujours une colline ?), puis vers les maisons. Une voix me gronde d’en haut. « Vous ! Le terrestre ! » Levant les yeux, je vois un pégase gris en chemise et chapeau bleu s’apprêtant à atterrir. Il tombe sur le nuage juste en face de moi, bloquant mon chemin. Je vois mon reflet en lisant son nametag noir : Officier Safe Haven. « Vous êtes perdu ? » Pas un fan de ce balai qui lui sert de moustache.

Mon cœur bondit un peu, et je me maudis pour être aussi nerveux. « Non monsieur, officier. » J’enlève la lanière de ma tête et lui passe mon badge. « Je suis là pour voir Mr. Windsong. »

Safe Haven lève un sourcil vers moi avant d’examiner mon badge. « Huh. » Il le retourne, étudiant la signature au dos. Il hoche la tête. « Il n’est pas trop d’humeur à avoir de la visite ces derniers temps. » Je prends le badge après qu’il me le lance. Il sort un petit carnet de notes, la basculant vers une page au milieu. « Comment vous avez eu son accord ? »

« Je lui ai envoyé une lettre en lui demandant gentiment. C’est incroyable ce qu’on peut avoir avec un peu de courtoisie. » Ça aide aussi quand ton cousin est l’entraîneur des Wonderbolts, mais ça sonne mieux comme ça.

« Ouais. Okay. » Il me fixe un moment avec sa lèvre inférieure saillante avant de prendre une grande inspiration et de désigner un bâtiment à proximité. « Première maison à droite. Passez une bonne journée. » Il décolle et s’en va.

Je regarde la résidence de Windsong, et mon estomac se retourne. Je m’avance vers la modeste demeure, essayant de me remettre les idées en place. « Okay, pas de souci. C’est juste un pégase, juste un poney normal comme tout le monde… à part qu’il est un Wonderbolt. Et qu’il est traqué par tous les journalistes de ce côté-ci de Manehatten. Eeeeeeet il n’est pas dans sa meilleure forme. Ne regarde pas ses jambes. Et arrête de te parler à toi-même avant qu’il pense que tu es un taré. Arrête de parler, et ne regarde pas ses jambes. »

J’y suis. Après un petit coup à la porte, j’entends une voix détendue répondre. « J’arrive ! Ouch ! » J’entends quelques pas accompagnés par un doux couinement qui semblent être les roues d’un tracteur qu’on a négligé. Les pas de sabots sont arythmiques, pas naturels. Ne regarde pas ses jambes.

Les portes s’ouvrent, et je suis reçu par le visage souriant de Soarin Windsong, l’extraordinaire pégase. La lumière du matin brille à travers la porte sur son corps bien bâti, montrant le physique de quelqu’un qui n’est pas étranger à l’athlétisme. Son doux et léger pelage bleu le serre fermement, contrairement à la sauvage crinière d’un bleu électrique qui semble maintenant souffler dans une brise invisible. Il a l’air si fort, à part ses deux pattes avant, qui tremblent dans les attelles en métal qui luttent pour le faire rester debout. Le métal froid s’enroule autour de chacun de ses muscles et s’adapte parfaitement sur ses sabots. « Oh, hé ! Vous devez être ce journaliste. » Merde, je regarde ses jambes.

Ma tête se relève d’un coup. « Euh, oui ! Bon, pas journaliste, en fait. P-Plus comme un poney qui veut entendre la vraie version de l’histoire. » Est-ce que je bégaye ? Allez ! Respire. « Vivid Syntax. Vous pouvez m’appeler Syn. » Sans réfléchir, je tends un sabot pour qu’il le serre. Merde.

Il ne fait que rire. « Hé hé. Syn, hein ? » Il lève un sourcil, puis me donne tranquillement un bro-hoof. « Et si vous entriez pour entendre mes confessions ? » Sa voix a un ton joueur et sexy. Euh. Au moins, il est à la hauteur de sa réputation.

Il vaut mieux faire avec pour le moment. Je ne peux pas être trop désagréable si je veux qu’il s’ouvre. Je baisse ma voix et lui fait un clin d’œil. « Le business avant le plaisir. Je ne suis pas le seul à avoir des secrets. »

En entrant, je scanne les alentours autant que possible. Son entrée est décorée comme la pièce d’un athlète- spartiate à part quelques trophées et du merchandise des Wonderbolts avec son visage dessus. Je me demande s’il avait l’habitude d’en avoir plus ? Soarin m’amène vers le salon, où quelque chose est éteint.

Ça me prend un moment, mais je remarque un style- presque tout dans la pièce semble avoir été brisé et réassemblé. Le canapé a un accoudoir qui semble décalé, une lampe montre quelques fissures, et l’un des côtés de la bibliothèque a une couleur différente du reste. Sur un mur, il y a une fixation pour une grande photo, mais rien n’y est accroché. En fait, la seule photo dans la pièce est sur une petite table à côté du canapé, montrant Soarin en train de se faire câliner par un poney que je ne reconnais pas.

L’ameublement est peut-être altéré, mais c’est un bel endroit. Je prends un siège et installe mon matériel pour l’interview, notant que ma chaise a un pied branlant. « C’est un bel endroit que vous avez. »

Soarin s’allonge sur le canapé en face de moi, levant les yeux au ciel. « Pff, à peine. Je le vends dès que je peux. Ça vous intéresse ? » Il se tortille, mal à l’aise, essayant de toute évidence de trouver une bonne position dans ses attelles en métal.

« Hé, pas question. » Je lève un sabot, montrant mon fer à cheval brillant. « Je ne pense pas que je pourrais m’habituer à porter ces trucs tout le temps. »

« Eh, c’est pas aussi mal que vous le pensez. Alors, monsieur ‘business avant plaisir’, je n’aime pas attendre. Qu’est-ce que vous voulez savoir ? »

Je sors mon carnet de notes et une nouvelle plume avant de lui donner toute mon attention. « Eh bien, tout. »

Il prend un petit sourire narquois, et sa voix prend un enthousiasme moqueur. « Mon nom est Soarin Windsong. Je suis un poney pégase, ce qui veut dire que j’ai ces trucs dans mon dos appelés des aiiiles. » Il fait signe vers elles. « Ça m’aide à voler. »

Je ricane. « Petit malin. »

« Eh bien, quand on pose une question stupide… » Il fait signe du sabot et lève à nouveau les yeux au ciel.

Je me reconcentre et ignore le fait que je n’ai pas posé de question. Il me met des murs. Rien de surprenant, j’imagine. Il est passé par beaucoup de choses, mais je ne veux pas tourner autour du pot et avoir une version édulcorée des évènements, comme celle que je peux lire dans n’importe quel journal. Je me penche un peu en avant, maintenant un contact visuel, adoptant un ton doux mais sérieux. « Soarin, qu’est-ce qui s’est passé ces derniers mois ? »

Il me désigne, souriant. « Mec, tu as beaucoup à apprendre des interviews. Je pensais qu’un auteur savait au moins comment lire un article de temps en temps. » Je me demande s’il ne fait pas exprès de dévier la question. C’est sans doute comme ça qu’il gère sa gêne. Peu importe.

Je continue à le regarder, l’expression vide, la plume et l’encre prêts à prendre des notes. Peu de poneys s’ouvrent aussi vite, surtout à un étranger. C’est important de savoir quoi dire pour les faire parler, mais c’est encore plus important de savoir quand rester silencieux et les laisser s’ouvrir par eux-mêmes.

Soarin me fixe pendant un moment, puis secoue sa tête et souffle à travers ses lèvres. « Mec, est-ce qu’on va juste faire le concours de celui qui cligne le premier ? » Je reste stoïque. Il lève la voix. « Quoi, tu veux entendre tous les détails juteux ? Le sexe ? Les saloperies sur l’équipe ? » Sa respiration se fait plus lourde. « J’ai déjà parlé de tout ça ! Tu crois que tu vas avoir quelque chose de plus scandaleux que ce qui est déjà dans les journaux ? Bonne. Putain. De chance ! Tout est déjà sorti. »

Je pose mon matériel sur la table de chevet en bois à côté de moi, sûr qu’ils ne tomberont pas à travers le sol. Je regarde Soarin, maintenant mon visage impassible.

Il prend une grande inspiration et baisse les yeux. « Désolé. C’est… dur en ce moment. »

Je parle aussi doucement que possible. « J’imagine que c’est très frustrant. »

Soarin manque de m’interrompre. « Ça l’est ! Tu as tous ces poneys qui te regardent tout le temps, et ils te traitent comme une sorte de jouet, et ils se foutent de qui ils blessent, tant qu’ils ont ce qu’ils veulent. » Il s’interrompt, baissant à nouveau le regard et se répétant dans une petite et faible voix. « Ils se foutent de qui ils blessent, tant qu’ils ont ce qu’ils veulent. » Ses yeux ont l’air vides et fatigués. Il se frotte le sabot contre l’autre et parle sans même lever le regard vers moi. « Alors, qu’est-ce que tu veux savoir ? »

« Tout. »

Soarin prend une grande inspiration et s’arrête brièvement. « Ça a commencé dans une chambre d’hôtel. »

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Note de l'auteur

Encore du Soarin/Braeburn ?!!
Oui, MAIS…
Je n’ai pas l’habitude de justifier mon choix de traductions, mais dans le cadre de cette histoire, je me dois de dire tout le bien que je pense de Sensation, et de toutes les émotions ressenties au fil de la traduction et de la lecture de cette fiction. Rarement une telle histoire m’aura autant accrochée et épatée au niveau de sa rédaction (que j’espère aussi bien retranscrite que possible). Même si ça n’est que mon humble avis, cette histoire est sans nul doute l’une des meilleures que j’ai eu la chance de lire depuis mon arrivée au sein du fandom. Et qui plus est, l’auteur est une personne très très sympa, et il lira sans nul doute ces lignes lors de la publication de cette fic (Hi Vivid !), qu’il attendait avec tout autant d’impatience que moi.

Sensation n’a malheureusement pas eu (ou pas encore) le succès qu’elle mérite, alors j’espère que vous serez très, très nombreux à lire chapitre après chapitre, et ce, même si vous n’êtes pas convaincu immédiatement. Accrochez-vous et vous serez récompensés, tant cette histoire devient de plus en plus intéressante à tous niveaux à chaque chapitre. Alors, oui, il y aura beaucoup de chapitres NSFW (dû au langage utilisé), mais comme me l’a dit l’auteur, cette histoire n’est pas comme les autres, et se veut aussi réaliste que peut l’être une histoire avec des poneys qui parlent, parce qu’une histoire de couple ne s’arrête pas au premier baiser. Je le redis, j’espère que vous serez extrêmement nombreux à lire cette histoire semaine après semaine, que vous débattrez dessus, que vous montrerez votre soutien à l’auteur pour l’encourager à poursuivre son œuvre, et surtout que vous l’aimerez autant que moi j’aime Sensation.

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