Chapitre unique (One-Shot)

C'était un jour comme les autres à Ponyville. Le soleil brillait, les oiseaux chantaient... hum, on s'en fiche, l'histoire se passe pas sur le décor. Donc, ce jour-là, Twilight et Spike étaient en train de ranger les livres de la bibliothèque. Ils avaient tous été mis par terre lors de la dernière recherche de Twilight d'un livre qui expliquait comment faire des omelettes. Elle l'avait trouvé, mais celle-ci s'était transformée en poussin. L’œuf n'était peut-être pas assez frais, après tout. Après avoir enfin réussi à manger quelque chose qui n'était pas périmé depuis un certain temps, ils étaient partit se coucher. Le lendemain, Twilight trébucha sur un livre parlant de karaté, et se dit qu'il fallait mieux ranger maintenant pour ne pas que ça recommence le lendemain.

Dès lors, ils s'étaient attelés à cette dure tâche qui était de ranger des milliers de livres qui faisaient comme un carrelage, en beaucoup plus désordonné évidemment. Il ne leur restait plus que quelques dizaines de livres à ranger pour que tout soit prêt face à la prochaine attaque de la Twilight avide de connaissances. Soudain, on sonna à la porte. Spike alla donc ouvrir et tomba sur le postier, qui avait l'air un peu éméché. Il avait un petit colis qui dépassait de l'une de ses sacoches. Le postier pris donc le colis et le tendit à Spike, tout en manquant de tomber. « T'nez. *Hips* V'là vot' colis Monsieur. *hips* » dit l'étalon qui puait l'alcool, en fin de compte.

« Euuh... Merci. » répondit Spike, un peu surpris par l'état du facteur.

Le postier remercia d'un geste Spike, avant de se retourner et de partir en zig-ziguant pour se casser la margoulette deux mètres plus loin. Il referma la porte tout en inspectant le colis qu'il venait de recevoir. « C'était qui, Spike ? » demanda Twilight qui avait fini de ranger le dernier livre qui était à terre.

« Le postier, qui a sûrement encore accepté de boire un petit verre chez chaque poney de la ville.» répondit Spike, avec un air d'habitude. « Il m'a donné un colis et y'a mon nom sur l'adresse. Je n'attends pas de colis, je me demande ce que ça peut être. »

« Ouvre-le donc, on va bien voir. J'espère que ce n'est pas Pinkie Pie qui envoie encore une boîte à ressort avec un faux serpent dedans... »

Spike ouvrit donc le colis et y découvrit un objet... surprenant pour un petit dragon.

« Une pipe ? Mais... c'est idiot ! A quoi ça va me servir ? Je fume pas ! » se questionna Spike.

« Regarde, il y a un mot ! » dit soudain Twilight, qui pointait du sabot un papier sous l'objet.

Spike prit donc le papier. C'était une lettre officielle venant du musée de Ponyville, avec le cachet du conservateur du musée lui-même. Lui qui était habitué à lire les lettres venant de Celestia pour Twilight, même si celles-ci étaient... osés, il s'attela à la tâche.

« ''Cher Monsieur Spike,'' » commença à lire Spike.

« ''Nous avons retrouvé un objet, une pipe pour ne pas le nommer, qui d'après quelques recherches nous amène à croire qu'il appartenait à votre famille. Vu que nous n'avons aucun intérêt à l'afficher dans une vitrine tellement cet objet est banal d'apparence et pas artistique du tout, nous avons décidé de vous le restituer afin que vous puissiez reprendre l'héritage qui vous appartient de droit. Nous espérons aussi que le postier ne détruira pas le colis en l'acheminant jusqu'à vous, dû à son état habituel. Mais, si vous lisez ceci, c'est que rien, normalement, ne lui est arrivé.

Bonne réception,

Dr Whooves, conservateur du musée depuis 5 minutes.''. Tu as entendu ça ? »

« Oui, c'est étrange quand même. Une pipe... »

« Tu as raison, pourquoi mes ancêtres auraient-ils eu une pipe ? Je comprends pas tout... »

« Bwarf, vu que j'en ai une, autant l'utiliser... »

Spike prit donc la pipe et souffla dedans pour voir si elle n'était pas bouchée. Tout à coup, un groupe de buffles en tutus passèrent dehors en faisant des pointes. Spike n'en revenait pas d'avoir vu ce qui venait de se passer. Twilight non plus, à vrai dire. Il alla dehors pour voir si ces buffles continuaient leurs exercices et en fait, ils s'étaient arrêtés, se demandant pourquoi ils faisaient ça. Spike regarda la pipe et se demanda : « Ce serait à cause de la pipe ?... Non, c'est pas possible, y a que Discord qui arrive à faire ça et il n'est pas à Ponyville en ce moment. Enfin, tout de même... Je vais réessayer, je veux en avoir le cœur net ! ».

Spike resouffla dans la pipe et là, Gummy arriva et rugit comme un lion. Il sursauta, ayant été surpris par le bruit qu'avait émis le petit crocodile édenté. Pinkie Pie arrivait à ce moment-là pour récupérer Gummy, qui visiblement s'était enfui. « Ah, te voilà enfin, Gummy ! Je te cherchais partout ! Tu m'as fait peur, tu sait ? On jouait tranquillement et t'es parti d'un coup, pffiouit ! Si tu voulait te balader il fallait me le dire tout de suite ! Je t'aurais emmené faire une balade, ça aurait été suuuuper fun ! » enchaîna Pinkie sans s'arrêter et tout en ramenant Gummy à la maison.

« C'est incroyable ! A chaque fois que je souffle dedans, ça provoque un truc débile ! » s'exclama Spike. « Hummm... je me demande ce que je vais pouvoir en faire... » dit-il ensuite avec un sourire malsain. N'écoutant que sa bêtise, il parti dès lors, armé de sa pipe, à la recherche de choses complètement idiotes à faire. « Rentre pas trop tard ! On aura une omelette à faire ! » cria Twilight à Spike qui était déjà loin, et rentra à la bibliothèque.

« Mais, j'y pense, il me faudra un costume pour aller avec cette pipe. Je vais aller au magasin d'accessoires. » se décida le petit dragon. Il se dirigea donc vers le magasin d'accessoires du coin, normal, il va pas aller je ne sais où pour deux bouts de tissus. Le futur petit semeur de chaos entra donc dans le magasin, et vit la gérante en train de faire une pipe à un vieil étalon. « Et voilà, Monsieur, vous êtes satisfait ? » demanda la gérante.

« Très, c'est une très belle pipe. » répondit l'étalon.

« Content que ça vous plaise, j'ai travaillé longtemps pour obtenir ce résultat. »

« Je n'en doute pas, vous avez de l'expérience dans le domaine, ça se voit. Au fait, vous avez une tâche blanche sur le museau. »

« Ah, effectivement, c'est sûrement le lait de mon café. Cet objet est une de mes plus belles créations, j'en suis fière. Il durera longtemps et résistera à tout les tabacs, je vous le garanti. »

« Merci encore, et à bientôt ! » fini le vieil étalon qui sortait du magasin.

Spike approcha de la caisse et commença à formuler sa demande. Je vous passe le dialogue car c'est long et y a pas de sous-entendu, c'est pas drôle. Donc, Spike demanda une cape noire ainsi qu'un chapeau haut-de-forme et une fausse moustache. Non, elle était pas en poil de derrière, c'est pas une histoire sur Jackass quand même. Après avoir obtenu son costume de « chaosticien », il remercia la gérante et s'en alla. Juste après que Spike soit sorti, elle se rendit compte qu'il n'avait pas payer son costume. Elle voulu le rattraper mais il était déjà loin. Quel brigand, ce dragon.

Une fois loin de la boutique, il s'arrêta et commença à rire de façon diabolique tout en se caressant la moustache. Il prit sa pipe magique et commença à provoquer des événements insensés, certes très court mais tout aussi stupide les uns que les autres. Il provoqua des événements digne de ceux de Discord comme la pluie chocolatée, des cochons volants mais aussi des pommes hélicoptères, des poneys qui se retrouvèrent avec des roues à la place des pattes, etc. Partout où il allait, il faisait se produire un événement qui n'avait ni queue ni tête, certains poneys avaient perdu leur queue d'ailleurs. Heureusement que ces désagréments étaient temporaire, imaginez vous en ayant ce manque à vie, ce serait pas cool.

Pendant que Spike continuait à laisser sa folie créatrice se déchainer, Discord arrivait à Ponyville. Il revenait de vacances qu'il avait passées à Las Pegasus. Il avança donc en ville et vit Spike en train de faire son boulot. Il jeta un œil rapidement sur la pipe qu'il avait dans la bouche et fut stupéfait de la voir. Il alla vers Spike, le coupant dans son élan. « Je n'en reviens pas ! C'est incroyable ! » s'exclama-t-il tout en prenant l'objet à Spike.

« Hey ! Rends-le moi, c'est un héritage de ma famille ! » s'énerva Spike, essayant de le rattraper.

« De MA famille, tu veux dire. Cet objet était à mon grand-père il y a de cela une centaine d'années. »

« C'est pas possible, je l'ai reçu en disant que c'était un héritage de ma famille qu'ils avaient retrouvé au musée ! »

« Eh bien, ils se sont trompés royalement. Regarde, il y a même sa signature dessus. » expliqua Discord en montrant un étrange dessin sur la partie longue de la pipe. « Et puis, ce que tu fait depuis tout à l'heure, c'est semer le chaos. Tu ne pense pas que ça me correspond plus, quand même ? »

« En y repensant, oui. C'est vrai que c'est beaucoup plus logique. »

« Merci pour ça, j't'en doit une. Bon, maintenant, faut que j'y aille. Je dois aller semer le chaos au musée pour leur apprendre à donner mon héritage à n'importe qui. »

Il s'envola subitement, saluant Spike et se dirigeant vers le musée, qui commençait déjà à être secoué dans tout les sens. Le petit dragon, furieux de ne plus pouvoir s'amuser comme il le voulait, jeta son costume à terre et s'en alla en grognant. Une fois Spike parti, la gérante arriva et repris le costume qui était étalé sur le sol. « Ce costume est tout le temps pris par des gens qui font des conneries, à croire que c'est la mode. Ils finissent tous par le jeter par terre. C'est de la chance qu'il tienne malgré tous ces lancés. Et cette fausse moustache rend vraiment les gens malhonnêtes, faudrait peut-être que je la jette un de ces jours. » se dit-elle avant de repartir vers son magasin.

La morale de cette histoire est que... que... bon ok, y'en a pas. C'est une histoire qui n'a aucun sens, comme les événements provoqué par ce bout de bois. Donc, pensez qu'il faut toujours vérifier que c'est bien notre héritage et pas celui de quelqu'un d'autre. J'espère que vous aurez bien retiendu la leçon. Sur ce, j'y vais, j'ai une omelette à faire et des livres à ranger moi. Faudrait peut-être que j'arrête de parler de moi à la troisième personne, tout de même...

FIN

(D'une histoire qu'on ne sait pas si c'en est une)