Chapitre 6
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Le Metal Bloody Saloon était ce que l’on pouvait appeler « un bar errant ». Son barman et propriétaire avait pris l’habitude de déménager au gré de ses envies, après quelques semaines, quelques mois, parfois quelques années (mais rarement). Il s’installait où le hasard le portait : à bord d’une station orbitale, dans une colonie pionnière aux confins des territoires explorés, sur un satellite terraformé, au sein d’une ville à la pointe du développement technologique… Cette mobilité incessante aurait pu être fatale aux affaires, mais le processus, bien rodé, durait depuis suffisamment longtemps pour que la réputation du lieu le précède et lui assure un minimum de clients fidèles. Des voyageurs eux aussi, en général.
— Brandy. Dans un grand verre.
— Dans un grand verre, gamin ? Pourquoi pas avec une paille et un petit parasol décoratif ? Tu penses être en train de commander quoi, un milk-shake ?
Un nombre très restreint de ces clients étaient d’ailleurs tellement fidèles que le barman ne les faisait plus payer depuis belle lurette, mais cela restait tout à fait anecdotique.
— M’appelle pas gamin, Bob.
En réalité, le barman ne nommait pas vraiment Bob : il était Octodian et son patronyme était une éructation imprononçable en standard, même pour lui. Toutefois, il ne s’offusquait pas de ce qualificatif, au contraire du gamin qui venait de s’asseoir sur un tabouret face au comptoir.
Le capitaine Harlock détestait qu’on le traite de gamin. Ça lui rappelait probablement que, malgré tous ses efforts pour se vieillir, il était un poil trop jeune pour commander un vaisseau comme l’Arcadia. Et toutes les dénégations n’y changeraient rien, le barman faisait partie des rares privilégiés encore vivants à avoir connu le capitaine pirate au berceau (ou presque), et donc à être au courant de son âge.
— À tes ordres, gamin, répondit le barman. Mais tu n’auras pas « un grand verre ». À cette heure-ci, tout ce que tu auras droit c’est un demi-verre, et je trouve que c’est encore trop.
— Mff. Étonne-toi que tes clients désertent ton bar si tu ne leur sers pas ce qu’ils veulent, grommela Harlock en retour.
— Ah ! Tu dis ça mais tu reviens toujours, mmh ?
Harlock lui renvoya un sourire complice. Quoi que ce foutu pirate puisse prétendre, le barman était certain qu’il appréciait se faire remettre à sa place ainsi, de temps à autre… comme s’il n’était qu’un gamin normal.
— Je reviens parce que c’est gratuit, rétorqua Harlock, moqueur.
Certes, mais jamais « seulement » pour cette raison, songea le barman. D’autant plus que le Metal s’était implanté bien loin des zones de chasse habituelles de l’Arcadia, cette fois-ci.
Il s’apprêtait à demander des précisions lorsqu’une créature orange coiffée d’un chapeau bondit sur le tabouret voisin d’Harlock.
— J’prendrai la même chose que lui, m’sieur, réclama-t-elle.
Une longue fréquentation des humains avait appris au barman à connaître leur bestiaire. Il n’eut donc aucun mal à identifier le nouvel arrivant.
C’était un poney.
———————
Applejack avait décrété qu’elle ne quitterait pas Harlock des yeux tant qu’il n’aurait pas honoré ses engagements. Cela impliquait donc de le suivre partout – enfin, pas partout, la terrestre n’avait pas encore osé entrer à l’intérieur des quartiers personnels de l’humain, mais en tout cas partout dès lors qu’il sortait de chez lui, et y compris lorsqu’il sortait de l’Arcadia.
Cela impliquait aussi d’ignorer les allusions plus ou moins subtiles d’Harlock quant à la dangerosité de « l’extérieur » et au fait que la présence d’un poney y était contre-indiquée. Pour le peu qu’elle en avait vu, Applejack n’était pas loin d’être du même avis, mais elle s’était jurée de ne pas faire plaisir au capitaine pirate en lui avouant.
N’empêche, l’univers extra-équestrien était… déroutant, songea Applejack qui aurait préféré que ses amies l’aient accompagnée. Mais Twilight ne décollait plus de ces sortes de panneaux lumineux depuis qu’elle avait découvert qu’ils pouvaient afficher plus de livres qu’elle n’en avait jamais rêvé, Rarity avait prétexté qu’il y avait beaucoup trop de crasse dehors, Fluttershy veillait sur Rainbow Dash et Pinkie… Pinkie était Pinkie, mais même la ponette rose avait refusé de s’aventurer hors de l’Arcadia.
Applejack avait été près de renoncer, puis elle avait décidé qu’elle était tout à fait capable d’exister sans ses amies. Pour une fois, elle occuperait le devant de la scène ! Et elle en profiterait pour prouver à Harlock et à tous les humains qu’elle rencontrerait la valeur des poneys d’Equestria !
— Nope. Tu n’auras pas de brandy, fillette. C’est un alcool trop corrosif pour toi.
Bien sûr, cela présupposait que tous les non-poneys qu’elle rencontrerait soient des humains, et à vrai dire elle se demandait si celui qui venait de la traiter de fillette en était un, en fin de compte : il possédait plus de bras que les autres. Beaucoup plus.
— Eh, j’suis plus une petite pouliche encore dans les jupes de sa mère ! protesta-t-elle.
La terrestre adopta une pose nonchalante sur son tabouret. Rarity aurait peut-être été offusquée par la « ruralité » du lieu, mais de son côté elle n’allait pas se laisser déstabiliser. Ce n’était qu’un simple saloon, après tout.
— J’ai une sacrée descente lorsqu’on tire le cidre, au ranch, continua-t-elle d’un air bravache.
En face d’elle, le barman-qui-n’était-peut-être-pas-un-humain haussa un sourcil.
— Du cidre, hein ? C’est bien ce que je disais, alors… Pas de brandy.
— Mais…
— Bah, tu peux bien lui en donner un fond, Bob, si elle veut goûter ! intervint Harlock avec un demi-sourire moqueur.
— Je ne cautionne pas cette incitation à l’alcoolisme, rétorqua le barman. Surtout lorsque ça ressemble à un piège grossier envers un innocent… euh, poney, c’est ça ?
— C’est ça, acquiesça l’intéressée. J’m’appelle Applejack !
— Et je ne la force pas à boire, précisa Harlock en portant son propre verre à ses lèvres. Je ne la force même pas à me suivre, d’ailleurs.
— Soit dit en passant, je suis tout de même curieux de savoir pourquoi tu es suivi par un poney, gamin.
— Des poneys. M’appelle pas gamin.
Applejack les laissa poursuivre tous les deux sur cette lancée (« oui, je sais qu’il n’y a qu’un seul poney ici, mais il en reste plein sur l’Arcadia et est-ce qu’on peut cesser de parler de poneys, Bob ? »), et s’intéressa au verre que le barman avait finalement consenti à poser devant elle.
Bon, premier constat, ça allait nécessiter plus de délicatesse pour le soulever entre ses sabots que pour saisir une chope à cidre (et ça lui rappelait davantage l’ambiance des salons de Canterlot que d’un vrai saloon). Néanmoins… La terrestre se pencha pour en renifler le contenu. Nom d’un dragon, ce truc avait la même odeur que le produit dont Granny Smith se servait pour désinfecter la grange ! Comment Harlock réussissait-il à boire ça ?
Lorsqu’elle se tourna vers l’humain pour lui poser la question, celui-ci tomba de son tabouret avec fracas.
———————
Il avait chaud.
Harlock se demanda un instant s’il devait faire remarquer à Bob que les radiateurs de son bar étaient mal réglés, puis il se dit qu’il était peut-être préférable de ne pas se focaliser sur des détails. Il était venu ici dans un but bien précis, et plus vite il aurait accompli sa mission, plus vite il pourrait ramener tous ces poneys chez eux.
Le capitaine retint une grimace. Sa nuque était raide, douloureuse d’un torticolis particulièrement vicieux, et globalement tout son corps était perclus de courbatures. Il avait l’impression désagréable d’avoir couru un double marathon, et à moins qu’il n’ait souffert de crises de somnambulisme ces derniers jours, il était à peu près certain que ce n’avait pas été le cas. D’autant qu’il voyait mal comment il aurait pu courir un marathon sur l’Arcadia sans que personne ne le remarque, mais bref.
Harlock fit jouer sans y penser les articulations de son bras gauche. L’intérieur de son avant-bras et le creux de son épaule étaient encore parsemés des petites brûlures qu’il avait récoltées en rattrapant Rainbow Dash à la suite de sa confrontation avec le dragon géant numéro un. Il n’avait pas songé à le mentionner au doc car les blessures étaient superficielles, mais les plaies cicatrisaient mal.
Harlock fronça les sourcils. Qu’avait dit Celestia à propos de ce « feu originel », déjà ? Les paroles de la princesse-licorne résonnaient comme un écho lointain dans un brouillard ouaté. Peut-être devrait-il consulter le doc une fois qu’il serait rentré sur l’Arcadia, décida-t-il. Il grogna. Se rendre à l’infirmerie à cause d’une minuscule brûlure ? Pff. Maudits poneys.
…
En attendant, il pouvait toujours noyer sa mauvaise humeur dans du brandy, pensa-t-il tout en avalant une généreuse gorgée de sa boisson.
Il sentit la chaleur familière de l’alcool descendre le long de son œsophage, puis il nota un problème : d’ordinaire, la chaleur familière de l’alcool ne descendait pas jusqu’à ses jambes. Elle ne se diffusait pas non plus dans ses doigts, d’ailleurs. Et elle ne lui oppressait pas la poitrine ainsi.
Sa tête tournait. Ce n’était pas normal non plus. Du moins, pas si vite. Il n’avait pas encore assez bu pour obtenir cet effet secondaire-là.
Harlock cligna rapidement des yeux. Bon, ne nous affolons pas. Probablement un petit malaise passager, la fatigue, le manque de nourriture ou le stress de côtoyer des poneys. Même si son cœur battait un peu trop vite pour que ce soit rassurant, que son sang se pressait à ses tempes et que sa tête semblait sur le point d’exploser.
Oh. Et il avait soudain du mal à respirer, aussi.
Face à cette situation et après une lutte aussi brève que vaine, Harlock s’aperçut qu’il n’avait pas tellement le choix : il s’évanouit.
———————
Le barman échangea un regard interloqué avec le poney lorsqu’Harlock disparut de son champ de vision sans crier gare.
— Eh ben ? Reste avec nous, gamin !
Voilà que le plus célèbre des capitaines pirates ne supportait plus un petit verre de brandy d’Andromède ! Tout foutait le camp, décidément.
Le barman fit le tour de son comptoir. Il était très attaché à maintenir le Metal Bloody Saloon en ordre en toutes circonstances, et il était donc hors de question qu’il laisse un pirate ramasser la poussière sur son parquet.
Et puis il se faisait du souci, aussi. Habituellement, le gamin ne perdait jamais connaissance sans une bonne raison, laquelle impliquait la plupart du temps une blessure mortelle à court terme.
— Avec tout ça, je ne sais même pas pourquoi il est venu me rendre visite, grommela-t-il en soulevant Harlock avec trois de ses bras.
Le gamin était léger comme une plume. Ça, c’était normal, il avait toujours été maigre pour sa taille ; en revanche, il était trempé de sueur et ça, ça l’était beaucoup moins. Et il était agité de spasmes, ce qui était de mauvais augure quant à l’évolution future de son état de santé.
— Euh, peut-être qu’il était venu vous demander de l’aide, m’sieur, avança le poney d’une voix hésitante.
Elle avait l’air impressionnée, mais tout le monde était impressionné par les Octodians, en général. Bob agita une main.
— Ça, c’est sûr qu’il va avoir besoin d’aide ! Tu savais qu’il était blessé, fillette ?
— Applejack, corrigea distraitement le poney. … Non, c’est une de mes amies qui a été blessée, continua-t-elle. On est venues avec elle sur l’Arcadia parce qu’on pensait que les humains pourraient la soigner.
Elle fronça le nez tandis qu’elle réfléchissait.
— Harlock a dû être touché par le feu originel lorsqu’il a secouru Rainbow Dash, termina-t-elle.
— Possible, admit le barman tout en se demandant si « Rainbow Dash » désignait un autre poney.
En tout cas, « feu » signifiait « brûlure » et « brûlure » révélait au barman pourquoi ce foutu pirate s’était déplacé jusqu’à une planète trop policée et réglementée pour un pirate qui se respecte : Canisco, la planète sur laquelle le Metal Bloody Saloon s’était installé, possédait un hôpital de renommée galactique, en particulier pour sa section « brûlures de guerre ».
L’Octodian posa Harlock sur un canapé défoncé, dans son arrière-boutique. Le gamin n’avait pas repris conscience, avait adopté une teinte grisâtre, il marmonnait des syllabes inintelligibles et le simple fait de lui ôter sa tunique confirma au barman que « brûlures » était le bon diagnostic.
— Je m’occupe de prévenir l’Arcadia, fillette, fit-il. Je pense que ta copine et lui ont gagné un séjour à l’hôpital du coin.
Même si de toute évidence, Harlock n’avait pas jugé bon de considérer l’éventualité que lui aussi pourrait avoir besoin de soins… Le barman soupira. Ce gamin avait une fâcheuse tendance à se croire invincible. Il avait toujours été chanceux, jusqu’à présent, mais combien de temps cela durerait-il ?
———————
Elle était seule sur une planète inconnue, au milieu d’extra-équestriens inconnus qui se délectaient de boissons corrosives inconnues. C’était à la fois terrifiant et terriblement excitant.
Applejack déglutit. Elle ne faisait pas vraiment confiance à Harlock, mais au moins était-elle à peu près sûre qu’il retournerait à bord de l’Arcadia une fois ses affaires terminées… à condition qu’il ne calanche pas entre-temps, évidemment. À présent, elle était forcée de remettre son sort entre les multiples mains de ce barman, trop grand, trop gros et trop moche pour qu’elle puisse être pleinement rassurée.
Toutefois, le barman semblait se faire autant de souci pour Harlock qu’elle ne s’en faisait pour Rainbow Dash, donc il devait éprouver au moins un minimum de sentiments équins civilisés.
— Vous croyez qu’on va pouvoir les soigner, m’sieur ?
— J’espère bien, fillette, j’espère bien…
— Applejack, corrigea-t-elle machinalement.
Celestia avait avoué son impuissance. Les extra-équestriens étaient-ils meilleurs ? Elle l’espérait elle aussi, bien que la logique lui dicte de garder la tête froide et de ne pas croire n’importe quoi à l’aveuglette. Ses amies et elle ne pouvaient avoir entrepris ce voyage pour rien.
———————
— Kei Yuki. … Il a quoi ?
Tochiro observa avec détachement Kei insulter son interlocuteur à la radio. Interlocuteur qui n’était pas Harlock, mais a priori plutôt Bob, le barman du Metal Bloody Saloon. Tochiro retint un sourire. Il n’y avait pas de quoi rire en vérité, au vu des nouvelles que la jeune femme transmettait au fur et à mesure qu’elle les recevait, mais l’ingénieur était tout de même amusé de la réaction de Kei. Elle aurait pourtant dû savoir, depuis le temps… Rien de ce à quoi participait Harlock ne se déroulait comme initialement planifié, et ça n’avait pas dérogé à la règle cette fois-ci non plus. Le capitaine de l’Arcadia était un aimant à ennuis à un point tel que les statistiques s’affolaient lorsque l’on se penchait sur la question.
Tochiro se rapprocha de la console radio. Même si sa vision de la réalité était probablement faussée par son propre ressenti, il avait l’impression de passer ses journées à rattraper les catastrophes que son ami déclenchait.
L’ingénieur plissa le front. À la radio, le ton de la voix de Bob laissait transparaître son angoisse, ce qui n’était pas bon signe : d’ordinaire, l’Octodian adoptait plutôt le genre « j’ai déjà vu ça, pas de panique ». Mais si Harlock avait bien été brûlé avec la même matière que le poney qu’ils maintenaient péniblement en stase à l’infirmerie, il y avait de quoi commencer à paniquer, en effet.
— On va vous le laisser, transmit-il à Bob.
— Mais… On ne peut pas l’abandonner en bas ! s’exclama Kei. C’est le capitaine !
— On ne possède pas le matériel qu’il faut à bord pour le soigner, rétorqua Tochiro. C’est pour ça qu’on est venu ici.
Kei lui adressa un regard effaré, auquel il répondit d’une mimique désolée. Oui, tout à fait, il envisageait « d’abandonner le capitaine en bas ». Et puis bon, ce n’était pas vraiment « l’abandonner » mais plutôt « le confier à une personne digne de confiance ». Même si c’était Harlock qui faisait confiance à l’Octodian au départ, pas lui…
— Tu vois une autre solution ? demanda-t-il à la jeune femme.
— Je ne vais pas le laisser tout seul ! S’il est trop faible pour se défendre, il pourrait se faire enlever, se faire emprisonner, se faire torturer, se faire tuer… Je descends le rejoindre !
— De toute façon il faut envoyer une navette pour le poney, là… Rainbow Dash. Tu n’as qu’à prendre la place du pilote.
« D’une pierre deux coups », songea-t-il. Ça lui éviterait de descendre sur cette fichue planète lui-même et ça permettrait de rasséréner Kei. Sans compter que, en procédant de la sorte, il n’aurait pas non plus à détacher un des pilotes de l’équipage pour cette mission. C’était peut-être cynique, mais pour chasser le dragon il avait davantage besoin de pilotes que des compétences de navigatrice de la jeune femme, encore trop peu expérimentée pour lui être d’une grande utilité en passerelle.
Kei le fixa quelques secondes, comme si elle peinait à assimiler sa suggestion.
— Tu es… d’accord pour que j’y aille ? s’étonna-t-elle. Toute seule ?
— Il y a déjà Bob, sur place. Ce type vaut toutes les escortes.
Et moins ils seraient nombreux là-bas, plus ils avaient de chances de passer inaperçus. D’autant que la difficulté de l’opération venait de grimper en flèche… Tochiro pinça les lèvres. Planifier de s’introduire dans un hôpital pour y faire soigner un poney était déjà ardu. Y faire entrer le pirate le plus recherché de la galaxie et espérer qu’il y reste incognito relevait du défi impossible.
Harlock lui avait vanté le barman du Metal Bloody Saloon comme n’étant jamais à court de ressources, même dans les situations les plus invraisemblables.
Il ne restait qu’à prier que cet Octodian soit à la hauteur de sa réputation.
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Mais bon, ne t'inquiète pas, je compte bien traiter les réactions poney par poney - du moins, ceux qui me servent pour l'intrigue. Là, tu avais Applejack, qui n'en a rien à battre de l'étendue technologique de l'Arcadia. Je m'occupe de Fluttershy, en ce moment.
Merci pour le com', en tout cas ^^
Je comprend que tu n'es pas voulu perdre plus de temps et faire piétiner l'histoire avec l'immanquable choc des culture au moment ou les poneys on put voir toute l'étendu technologique de l'arcadia.
Mais certaine choses auraient put être intéressant tout de même. La rencontre avec Miimé, l'alien alcoolique par exemple, ou le moment ou le vaisseaux à décollé et ou les equestrienes on du voir leur planète s'éloigner petit a petit.
A voir pour un éventuel chapitre bonus si le coeur t'en dis.
bon courage pour la suite