Le grand jour était enfin venu. Le jour qu’elle attendait depuis si longtemps. Son moment de gloire, celui où elle révélerai la vérité à la face du monde. Peu importe ce qui arriverait ensuite, aujourd'hui elle allait leur montrer. Elle allait leur montrer à tous.
Dans la pénombre de son salon mal éclairé, Moondancer s’approcha du calendrier accroché au mur. La date d’aujourd’hui étaient entourée, bien en évidence au milieu de la page. Les cases des jours précédents étaient toutes barrées d’une grande croix.
La jeune licorne activa sa magie et fit flotter un crayon de couleur jusqu’à elle. Un crayon à large mine, du genre de ceux dont les enfants se servent pour colorier. Sans cligner une seule fois des yeux, la licorne traça avec application une nouvelle croix, la dernière de son grand décompte. Une croix orange, bien entendu. L’orange, la plus belle des couleurs.
Elle eut à peine le temps d’admirer son oeuvre qu’une sonnerie de clairon retentit au dehors. Moondancer serra les dents, les oreilles baissées. Elle laissa retomber le crayon et s’approcha de la fenêtre. Tous les rideaux et les volets étaient fermés, cependant le rai de lumière qui parvenait tout de même à filtrer était suffisant pour qu’elle trouve son chemin à travers le désordre de la pièce. Elle écarta un coin de tenture et entrouvrit le volet juste assez pour jeter un oeil au dehors.
Les rues de Canterlot étaient envahies de bannières et de banderoles. De tous les coins de la ville, une rumeur joyeuse s’élevait. Le ciel lui-même semblait à la fête, tant le temps était radieux. De l’autre côté de la cité, les tours du château se dressaient, étincelantes, chacune ornée d’un long fanion.
Moondancer fit une moue de dégoût et s’en retourna vers le salon. L’espace d’une seconde, la lumière du jour qui passait à travers la tenture entrouverte éclaira le mur d’en face. Une grande affiche y était épinglée, pile au milieu. Une de ces affiches officielles, aux couleurs des princesses, décorée des armoiries royales. Au centre de l’image, un visage lavande, aux yeux et à la crinière mauve foncés, souriait béatement sur fond d’étoiles et de trompettes. Une couronne dorée ornait sa tête.
Moondancer fixa l’image en silence, même après que le rayon de soleil eut disparu et que la pièce fut à nouveau plongée dans l'obscurité. Peu à peu, une grimace de rage se dessina sur ses lèvres. La grimace grandit jusqu’à envahir tout son visage, jusqu'à ce que la jeune licorne ne puisse même plus distinguer l’affiche à travers ses paupières presque closes. Le feu de la vengeance grondait en elle. Oui, elle allait leur montrer, à tous. Enfin, ils sauraient.
Moondancer traversa à nouveau la pièce et se pencha vers une des piles de caisses qui occupaient le mur opposé. L’aura blanchâtre de la licorne éclaira à nouveau la pièce comme une chandelle. Le couvercle de la plus grande des caisses s’ouvrit. Avec précaution, Moondancer sortit l’objet qu’elle contenait. L’instrument de sa vengeance.
L’aura de magie se renforça encore quand elle fit à nouveau léviter le crayon devant elle. Cette fois, elle le dirigea vers l’affiche. Avec un rictus démoniaque, elle traça un grand cercle autour du visage souriant de la nouvelle princesse. Elle en traça ensuite un deuxième, plus petit, à l’intérieur du premier, puis un autre encore plus petit. Son sourire carnassier ne faisait que grandir. Elle appuyait de plus en plus fort, au risque de percer le papier. Avec une délectation sauvage, elle termina de tracer le dernier cercle, pile entre les deux yeux.
Une nouvelle sonnerie de clairon retentit au dehors. Le moment était presque arrivé. Moondancer s’empara d’un grand sac de sport et, toujours avec la plus grande délicatesse, y plaça l’objet. Après un dernier regard vers l’affiche, elle passa la sangle en travers de sa poitrine et s’en alla.
La lumière du jour envahit à nouveau la pièce quand elle ouvrit la porte, éclairant pour quelques secondes le poster. Le visage lavande, à présent orné d’une grande cible orange, continuait de sourire comme si de rien n’était.
Avant que le porte ne se referme, le rayon de lumière éclaira également le fourbis d’objets qui encombrait la petite table au centre de la pièce. Un reflet blanc dansa sur le mur. Le reflet du cadre d’une photo, posées au milieu de la table. Une photo vieillie par le temps, mais dont les couleurs étaient encore visibles. Une photo de classe. Une quinzaine de jeunes poulains et pouliches étaient alignés sur deux rangés, dans la cour de leur école. À côté des élèves, l'institutrice, une jument à la robe orange, souriait de toutes ses dents. Juste à côté d’elle se tenait une jeune licorne au pelage lavande et aux yeux mauves, elle aussi souriante. Elle tenait fièrement contre elle une feuille de papier. Un dessin. Le dessin d’un poney. D’un poney orange.
Au deuxième rang de la photo, de l’autre côté, se tenait une autre licorne, une pouliche au pelage blanc et à la crinière rouge foncé. La jeune ponette ne regardait pas l’objectif. Ses yeux étaient tournés vers le premier rang, vers la petite licorne à côté de l’institutrice. Si l’image avait été plus nette, on aurait pu voir que son expression était tout sauf joyeuse. Une expression de rage et de désespoir.
La cloche venait de sonner. La récréation touchait à son terme. Dans la cour, une quinzaine de jeune poulains et pouliches, hauts comme trois pommes, s’agitaient, jouaient, se bousculaient et criaient à plein poumons.
- Allez, les enfants, on rentre !
- Oui, Mlle Martine !
Les jeunes poneys affluèrent en troupeau vers la porte du bâtiment. Une terrestre à la robe orange et au crin bordeaux était postée à côté de la porte. Un par un, les poulains et pouliches franchirent le seuil. Tous adressèrent un large sourire à la jument, qui le leur rendit avec bienveillance.
Mlle Martine était l’institutrice dont tous les jeunes élèves rêvent. La trentaine, crinière bouclée, la voix légère et chantante, souriante et bienveillante. Il n’y avait qu’à croiser son regard pour se sentir immédiatement heureux et oublier les petits tracas du quotidien. Même les parents savaient du premier coup d’oeil que leur progéniture étaient entre des sabots sûrs. Une institutrice qui donnait envie de se lever le matin pour aller à l’école. Qui donnait envie de travailler dur uniquement pour lui faire plaisir. Qui donnait envie de lui montrer son affection. Qui méritait des cadeaux. De beaux cadeaux.
Moondancer n’était pas sortie jouer dehors avec ses camarades. Elle et quelques autres poulains et pouliches étaient restés à l’intérieur, autour de la table à dessin. Avec application, la jeune licorne faisait flotter son crayon devant elle. Ça allait être un dessin magnifique. Le pus beau dessin du monde. La plus beau cadeau que Mlle Martine recevrait jamais.
Le dessin représentait l’institutrice, bien entendu. La jument n’était encore qu’un contour tracé au crayon ordinaire, mais sa silhouette était déjà parfaitement reconnaissable pour qui savait ce qu’il représentait. La jument de papier, au corps encore blanc, se tenait debout sur l’herbe, au milieu des arbres et des fleurs, sous la ligne azur qui figurait le ciel et le cercle doré qui faisait office de soleil. Du vert, du bleu, du jaune, du rose, du rouge. Il ne manquant plus qu’une couleur. La plus belle d’entre toutes. Celle qui remplirait le corps de son institutrice bien aimée. L’orange.
Moondancer leva les yeux et balaya la table du regard. Les crayons de couleur étaient éparpillés au milieu des feuilles de papier, comme un arc-en-ciel éclaté. Malheureusement, quelqu’un se servait déjà de la couleur qui lui manquait. Moondancer fronça les sourcils.
Elle n’avait jamais beaucoup aimé Twilight Sparkle. Depuis le début de sa scolarité, elle avait toujours été dans la même classe qu’elle, cependant elle n’avait jamais ressenti l’envie de s’en rapprocher. À dire vrai, aucun des poulains de l’école n’avait jamais réussi à se lier un tant soi peu avec elle. Twilight ne criait pas, ne courait pas, ne jouait pas. Elle préférait travailler en silence, dessinant avec application ou recopiant soigneusement les lettres de l’alphabet dans son cahier d’écriture, sans jamais faire de ratures.
Mais ça, à la limite, ce n’était pas très grave. Comme toutes les classes, celle de Moondancer comportait son lot d’élèves un peu plus calmes que les autres, et la jeune licorne n’avait jamais eu de problèmes avec eux, que du contraire. Avec Twilight, c’était autre chose. Il y avait quelque chose en plus chez la pouliche lavande. Quelque chose qui déplaisait fortement à Moondancer.
Les professeur aimaient beaucoup Twilight. Dans toutes les classes depuis le début de ses maternelles, Twilight avait toujours plu aux instituteurs et institutrice. Ils aimaient son côté studieux et appliqué et son aisance à apprendre. C’était la chouchoute, la favorite, la préférée. Et cette année aussi, la licorne mauve était bien partie pour devenir la chouchoute attitrée. Mais ça, c’était sans compter sur Moondancer.
Elle allait offrir son dessin à Mlle Martine. Le plus beau dessin du monde. Et elle n’allait pas le faire pour devenir la favorite, non. Elle allait le faire pour lui montrer qu’elle l’aimait, et qu’elle avait envie de lui faire un cadeau, tout simplement. Mlle Martine était intelligente. Après ça, elle comprendrait que les cadeaux de Sparkle n’étaient que des bricoles pour se faire bien voir. Et elle verrait qu’elle, Moondancer, l’aimait pour de vrai.
Mais en ce moment, ce qui lui manquait pour terminer son cadeau était dans les pattes de cette licorne qui lui déplaisait. Déjà, dans le couloir, les bruits joyeux des élèves qui revenaient de recréation s’élevaient. Dans quelques minutes, la leçon reprendrait. Il fallait qu’elle ait terminé son dessin et qu’elle l’offre à Mlle Martine avant. Et pour ça, il fallait qu’elle récupère ce crayon.
- Twilight, donne moi l’orange !
La licorne lavande ne leva même pas la tête, toujours penchée sur sa feuille. Elle aussi terminait de colorier son dessin. Le dessin d’un poney. D’un poney orange.
Immédiatement, Moondancer comprit. Twilight essayait de la doubler. Elle voulait elle aussi offrir un portrait à Mlle Martine.
Le sang de Moondancer ne fit qu’un tour. Elle devait reprendre ce crayon, par la force si nécessaire.
- Donne-le moi ! souffla-t-elle à nouveau entre ses dents.
Le temps pressait. Dans moins d’une minute, l’institutrice allait rentrer dans la classe pour reprendre la leçon. Cependant, Twilight continuait de colorier avec application, sans même lever le museau.
- Donne-le moi ! répéta la pouliche.
Toujours pas de réaction. Pire, Moondancer avait l’impression que sa rivale souriait, le museau baissé vers sa feuille. Révoltée, elle décida de passer à la vitesse supérieure. Elle se leva, trotta jusque de l’autre côté de la table et brandit la patte pour récupérer le précieux crayon. La licorne lavande pivota sur son tabouret pour lui tourner le dos et continuer son dessin sur le coin de la table.
Aux abois, Moondancer activa sa corne et tenta de s’emparer du crayon par magie. Cependant, Twilight était plus habile qu’elle à ce jeu là.
Dans le couloir, les cris et les bruits de sabots se rapprochaient. Les premiers élèves débarquaient déjà dans la classe pour se ruer à leur place. Moondancer ne savait plus quoi faire. À court d’idée, elle bouscula sa concurrente et la jeta au sol.
- Eh, arrête ! lança Twilight, réagissant enfin.
Le crayon tomba à terre et roula jusqu’au pas de la porte. Moondancer se précipita pour le récupérer. Au moment où elle allait enfin mettre le sabot dessus, l’aura violette de Twilight s’empara de l’objet. Avec un nouveau sourire, la ponette lavande ramena le crayon vers elle.
- Moondancer, qu’est-ce que tu fais par terre ?
D’habitude, la voix de Mlle Martine la remplissait d’allégresse. Cependant, cette fois, elle lui donna envie de rentrer sous terre.
- Je.. Je voulais…
- Mlle Martine ! Regardez ce que j’ai fait pour vous !
Avec une lenteur de film d’horreur, Moondancer se tourna vers la table. Twilight, radieuse, brandissait fièrement son dessin, qu’elle faisait flotter par magie au dessus d’elle. Sur la feuille, Mlle Martine, entièrement coloriée. Et elle n’avait même pas dépassé.
Moondancer sentit le sol s’effondrer sous elle. Elle n’entendit qu’à peine son institutrice adorée remercier Twilight de sa voix chantante. Elle ne voulait pas l’entendre. Sa vision se brouillait, elle ne sentait plus ses pattes.
Elle se dirigea à l’aveugle vers la porte encore ouverte et fila le long du couloir, au bord des larmes, trahie, misérable, humiliée. Dans la classe, Mlle Martine affichait le dessin de Twilight sur le mur.
Le clairon retentit de nouveau, plus fort, pus proche. Les rues et les places du quartier de château étaient noires de monde. Même dans les rues adjacentes, les poneys se pressaient comme des supporters à l’entrée d’un stade.
L’apparition au balcon avait déjà eu lieu, mais ce que la foule massée le long des rues attendait à présent, c’était le cortège qui devait traverser la ville. Moondancer elle aussi attendait cela avec impatience. Perchée sur un toit, à l’abri d’une cheminée, elle scrutait le moindre signe du cortège. Le sac de sport était posé à côté d’elle.
Twilight Sparkle, déjà princesse de l’amitié, venait d’être sacrée nouvelle dirigeante d’Equestria. Célestia, désormais à la retraite, lui avait transmis le pouvoir suprême pas plus tard que ce matin, au cours d’une cérémonie grandiose. À présent, la nouvelle reine d’Equestria allait traverser la capitale à bord du carrosse royal, pour saluer ceux qui étaient maintenant ses sujets. Et tous l’acclameraient, scanderaient son nom, tendraient les pattes vers celle qui avait à présent leurs vies entre leurs sabots. Tous le monde, sauf Moondancer.
Cette voleuse de crayons n’était pas sa reine. Elle ne le serait jamais. Quelqu’un capable de l’humilier ainsi, de détruire son enfance, de gâcher ainsi son existence toute entière ne méritait pas un tel honneur. Malgré la gravité de ses pensées, Moondancer ne put s’empêcher de sourire. Non, cela n’arriverait pas. Pas si elle avait son mot à dire. Twilight avait ruiné sa vie, à présent elle allait lui rendre la pareille.
Les clairons retentirent à nouveau. La foule dans la rue rugit à l’unisson. Ce n’était même pas un cri articulé, ce n’était rien d’autre que du bruit, lancé à gorge déployée et le plus fort possible. Le cortège approchait. Les gardes qui devançaient le chariot tournaient au coin de la rue. Le moment était venu.
Toujours cachée par la cheminée, Moondancer activa sa magie. Son aura blanche ouvrit le sac et en sortit l’objet qu’il contenait. Un long tube de métal sombre, avec une large crosse en bois.
En bas, le carrosse approchait. L’attelage croulait sous les parures et les dorures. Sur le siège, la nouvelle monarque saluait la foule en souriant. Les gardes qui entouraient l’attelage avaient tout le mal du monde à maintenir les poneys derrière les barrières.
Encore quelques secondes. Moondancer se coucha sur la pente du toit. Elle positionna l’arme devant elle, ferma l’oeil gauche et plaça le droit face à la mire. Le tube d’acier pointait en plein sur le centre de la rue, toujours entouré de magie. Le premier couple de poneys qui tiraient le carrosse passa devant elle, puis le deuxième. La licorne retint son souffle, prête à presser la gâchette.
Une détonation sourde retentit. Le recul de l’arme lui meurtrit l’épaule, cependant Moondancer resta immobile. Immobile jusqu’à entendre le bruit du choc, le bruit du projectile qui éclatait contre sa cible.
En un instant, le bruit cessa. Les poneys qui tiraient le carrosse pilèrent pour s’arrêter. Les gardes bondirent pour protéger leur souveraine, mais il était trop tard.
Une énorme éclaboussure maculait la moitié du carrosse. Le projectile rempli de peinture avait explosé aux pieds du siège, juste devant la princesse. De la peinture orange. L’alicorne en était complètement couverte, de la crinière à la queue. Elle tenait encore la patte levée, pétrifiée. Ne restait de mauve que ses yeux, grands ouverts, qui regardaient autour d’eux comme s’il cherchaient à comprendre ce qui venait de se passer.
- Tu voulais de l’orange, espèce de voleuse ? En voilà !
En haut du toit, Moondancer se tenait sur ses pattes arrières, les antérieurs levés au ciel en signe de victoire. Cependant, elle ne profita pas longtemps du moment. Moins de deux secondes plus tard, une douzaine de pégases de la garde fondirent sur elle comme des éclairs.
En bas, les poneys, si bruyants quelques secondes à peine plus tôt, étaient toujours muets comme des carpes. La princesse baissa enfin la patte et l'amena devant son museau. Ses yeux toujours écarquillés fixèrent avec incrédulité cette substance poisseuse et colorée qui la recouvrait entièrement. Lentement, elle ouvrit la bouche, comme pour bégayer quelque chose.
- Quoi ?
Moondancer était couchée sur le banc de pierre, dans la cellule où on l’avait enfermée. Une cellule aux murs de pierre, sans fenêtres, au plus profond de la caserne. La seule lumière provenait de la torche fixée au mur, dans le couloir.
Plusieurs poneys discutaient avec empressement de l’autre côté des barreaux. Deux gardes, un officier, et deux autres étalons à l’air important. De temps en temps, ils jetaient un coup d’oeil à la licorne enfermée, avant de replonger dans leur discussion. Moondancer savait qu’ils parlaient d’elle, mais elle ne les écoutait pas. Elle fixait le plafond, en silence, un grand sourire sur le visage.
Au bout de quelques minutes, l’officier et les deux autres poneys s’en allèrent. Les gardes échangèrent encore quelques mots à voix basse avant de se poster de chaque côté de la cellule. Moondancer sourit de plus belle. Elle leva la patte devant son museau. Un petit objet de bois était glissé dans le creux de son sabot.
Après l’avoir immobilisée, les gardes l’avaient immédiatement traînée jusqu’à la caserne. Elle s’était laissée faire, sans opposer la moindre résistance. Qu’ils fassent leur travail ; elle avait fait le sien.
Une fois à la caserne, ils l’avaient fouillée entièrement. Son fusil à peinture avait été confisqué, naturellement, comme tous les objets qu’elle avait sur elle et dans son sac. Tous sauf un. Un objet inoffensif, sans risque, que ceux qui l’avaient enfermée avait bien voulu lui laisser.
Moondancer activa sa magie, s’empara du crayon et le dirigea vers le mur. Sans cesser de sourire, elle traça un grand trait sur une des pierres. Un trait orange. La première d’une longue série, sans doute, mais elle s’en moquait. Sa vengeance était accomplie, à présent.
L’orange était bel et bien la plus belle des couleurs.
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En tout cas, c'était bon !
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Derpyna: #10930