Celestia prit le temps de réfléchir à la meilleure façon d’attaquer le sujet.
Pose une question. Ça a marché la dernière fois.
« Twilight. Depuis le temps que tu vis ici avec moi, est-ce que tu m’as déjà connue avec un amoureux ? »
« Euh….non ? »
« Est-ce que tu sais pourquoi c’est le cas ? »
‘Parce que personne n’est assez spécial’, aurait pu être la première réponse de Twilight, mais elle ne pensait pas que la Princesse aimerait ça, alors elle secoua sa tête en silence.
« Eh bien, tu vois Twilight, je n’ai pas toujours été la Princesse d’Equestria, mais j’ai été au centre de tout, gardant et guidant mes petits poneys depuis….bien longtemps maintenant. »
Celestia amena prudemment la suite. Je ne veux pas avoir l’air amer, après tout. « J’aime cet endroit, et les gens, et c’est avec grande joie que je les regarde vivre et grandir et changer, mais des fois….tout cela est un peu trop. Des fois, je veux juste avoir du champ pour moi. Un endroit, ou quelque chose, ou un peu de temps rien qu’à moi, sans que personne ne le sache. » Ou l’écrive dans le journal. « Et l’une de ces choses pour moi est, euh, mes relations personnelles. Avec mes amoureux. »
« Oh », les oreilles de Twilight retombèrent de honte en se rappelant qu’elle avait interrompu la chose privée de la Princesse. Par chance, la curiosité reprit le dessus, comme toujours avec elle. « Attendez. Des….amoureux ? » demanda-t-elle. Puis, avec plus d’excitation, « Il y en a plus qu’un ?! Vous avez le droit ? »
Celestia leva son sabot pour la faire taire, mais sourit pour adoucir le tout. « Cela est arrivé. Mais le fait est, Twilight, et tu dois l’avoir devinée, je suis l’un de ces poneys pour qui cela est un sujet délicat. »
Twilight se tortilla un peu. Elle doit être contrariée parce que j’en parle. Mieux vaut continuer.
« Ce n’est pas que je n’ai pas d’amoureux, et… » Dis-le, trouillarde ! « J’ai des relations sexuelles. » Pas autant que je le voudrais, mais peu importe. « Et bien sûr, il n’y a rien de mal à être ouvert à ce sujet, si tu veux. C’est juste que c’est une chose sur laquelle je n’ai jamais été très à l’aise au moment de le révéler aux autres. Tu comprends ? »
Twilight hocha la tête, pensant à cette mèche de crinière divine qu’elle avait cachée dans son sac, et qu’elle avait un peu honte d’avoir sans savoir pourquoi.
« Et, j’en ai bien peur, est là le problème. Tu vois, quand les poneys me voient, ils ne voient pas un poney, pas exactement. Ils voient une… » Celestia chercha le bon mot. « Un idéal. Un symbole. Pour eux, je suis le pilier de toutes les choses pures et bonnes et Equestriennes. Pas une personne, mais une Princesse. Leur parfaite Princesse. »
Twilight hocha à nouveau la tête, se demandant si la Princesse impliquait qu’elle n’était pas une de ces choses.
« Ils voient que je ne me suis jamais mariée, que je ne sors jamais avec personne, que je n’ai jamais été engagé dans une liaison ‘scandaleuse’ », pas publiquement en tout cas, « et des fois, ils ont de mauvaises idées sur ces choses. Ils essaient de suivre mon exemple, sans réfléchir, sans vraiment comprendre pourquoi je fais tout ça. Des fois, ils pensent que personne ne devraient parler de ce qu’ils font, eux et leurs amoureux, derrière les portes fermées. Euh, le sexe, bien sûr. Ou peut-être qu’ils pensent que ces choses sont tout simplement mal. Ce n’est pas vraiment de leur faute. Ils essaient juste de me rendre heureuse après tout. Mais penser que les autres poneys ont tort ou sont mauvais justes parce qu’ils sont différents de moi… » Celestia secoua sa tête, une légère expression de tristesse brisant son habituelle sérénité. « Cela peut être très difficile pour ces poneys différents. Et cela leur échappe parfois. Ils font des choses étranges et bizarres. Des choses comme, je ne sais pas, bannir les danses entre pouliches et poulains, ou… » Celestia regarda Twilight avec un sourire compatissant. « Dire à leur enfants que les jeunes filles convenables ne parlent pas de ces choses. »
Twilight ne sourit pas, mais acquiesça.
Celestia poursuivit. « Et quand ces sottises deviennent de trop, je dois sortir de ma réserve », pour ne pas dire ma zone de confort, « pour mettre un terme à tout ça. »
Celle-là a été le début d’une décennie amusante. Une décennie amusante et sexy….Mais peu importe.
« Alors tu ne devrais pas t’inquiéter de ça maintenant. D’accord ? »
« D’accord. » Maintenant, Twilight souriait, assurée, comme toujours, que la Princesse rendrait les choses plus simples.
La dernière fois que ce sujet arriva sur le tapis, Celestia avait utilisé toute sa diplomatie envers la noblesse. Sachant qu’ils accepteraient tout ce qu’elle pouvait dire, elle rassembla une audience composée de la bourgeoisie la plus libérale et parla de son penchant pour un certain livre. Le même livre qui était sur la table. Celui avec les images. Oui, ses courtisans s’étaient accordés, c’était sans doute très libérateur d’enfin voir un livre écrit sur le sujet. Et ils en achèteraient sans doute un immédiatement. Cette petite acrobatie avait réglé le problème. Et fait que le Grand Gala Equestre valait le coup d’être organisé pour une fois.
« Et donc », dit Celestia. « Nous y voilà. J’imagine que tu as des questions ? »
Twilight en avait beaucoup, mais décida de se concentrer sur celle qui lui était à l’esprit depuis un bout de temps.
« Hum », commença l’élève, en lisant son carnet de notes. « Comment ça marche pour faire du sexe ? »
Ha. ‘Faire du sexe’. Adorable.
« Très bien. Donc… »
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La discussion de l’acte en lui-même ; la propre terminologie, l’explication de ce qui s’y passait, comment étaient faits les bébés, les précautions à prendre pour éviter d’avoir des bébés et encore plus, se passèrent sans encombre. Ce n’est qu’après que Celestia ait proposé à Twilight de lui poser des questions sur les objets dans la pièce que les choses devinrent très gênantes. La conversation qui s’en suivit fût à la fois longue et étrange. En voici les meilleurs moments.
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« Qu’est-ce qu’on fait avec ça ? » demanda Twilight, enveloppant l’objet de son enquête dans son aura violette de magie et le faisant léviter vers la Princesse. Cela lui rappelait un peu une plus petite version des jouets flottants qu’elle utilisait pour prendre des bains quand elle était plus petite. C’était aussi épais qu’un de ses sabots, mais pas aussi long que son bras. C’était fait d’un plastique rose pas-si-opaque.
« S’il te plaît, ne touche pas…ça… Twilight. » Le halo lumineux autour du jouet passa du violet au doré pendant que Celestia l’éloignait de l’emprise de Twilight et le reposa sur la table. Twilight recula, comme terrifiée. Bien joué, imbécile. Tu es sensé l’aider. Maintenant, excuse-toi avant qu’elle pleure !
« Désolée, Twilight. C’était mal de te faire ça. Celui-là est juste… » Juste celui sur lequel j’espérais qu’elle ne pose aucune question. Bien sûr, c’est le premier qu’elle a choisi. « Bon, peu importe. Donc, c’est… » Celestia prit l’objet et le fit léviter plus près de Twilight pour qu’elle l’observe mieux. Mais ne le touche pas. « C’est… » Celestia savait qu’elle n’avait qu’à dire les mots. Dis-les, garde les choses simples, et continue. Ne rends pas les choses encore plus bizarres qu’elles ne le sont. Mais elle ne pouvait pas vraiment expliquer ce qu’était un sex-toy en forme de phallus à son élève. Si, tu peux. Tu peux le faire. Celestia fit courir un sabot le long de son visage, le frappa au sol, et puis, prenant son courage à deux sabots, força sa langue à obéir.
« Eh bien, parfois, quand une jument, ou un étalon, je suppose, se sent un peu seul… »
Celestia fit tout son discours et ne réalisa que tard qu’elle avait les yeux fermés. Elle les ouvrit. « Ou tu peux juste utiliser ton propre sabot. Ou encore la magie. »
« Oh », dit Twilight.
Il y eut un instant de silence avant qu’elle poursuive.
« Est-ce qu’ils sont vraiment aussi gros ? »
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« C’est ça la masturbation ? »
« Oui Twilight. »
« Et on fait ça avec son sabot ? Dans son- »
« Oui Twilight », Celestia l’interrompait beaucoup ce soir.
Twilight leva son sabot du solet l’observa. Elle se regarda elle-même, puis encore le sabot.
Oh par tous les démons de Tartarus, pensa Celestia. Elle y pense. Elle y pense là, devant moi !
Twilight tourna son regard vers Celestia, levant un sourcil.
« Est-ce que ça fait mal ? »
Celestia n’était pas encore prête à conduire la discussion vers les ‘bonnes parties du mal’, alors elle dit, « Tu verras que ces parties de toi-même sont étonnamment résistantes. » En effet, elles peuvent supporter un sacré pilonnage.
« Hmm. » Twilight regarda son sabot un autre instant avant de le reposer au sol. Elle ne semblait pas entièrement convaincue.
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Twilight posa ses deux sabots avant sur la table et étira son cou, après avoir choisi sa prochaine question.
« C’est quoi ça ? » demanda-t-elle, en se référant à un petit récipient contenant du baume vert pâle. « Ça sent la menthe. »
« Oh, eh bien, c’est… » Celestia délibéra sur la façon d’expliquer. Haussant mentalement les épaules, elle en mit un peu sur son sabot et le frotta légèrement contre celui de Twilight. « Voilà. Qu’est-ce que ça te fait ? »
Twilight pencha sa tête et observa. « Oh ! C’est froid ! »
« Oui. Tout ce que tu mets dessus te fait ressentir une sensation de fraîcheur. Et le rend un peu plus…sensible au toucher. Tu peux… » Oh, dis-le, poule mouillée ! « C’est sans danger, et même comestible. Tu peux le mettre, n’importe où. Ça ne fait pas de mal. C’est très plaisant en fait. »
« Génial ! » dit Twilight, avant de lécher la substance. Elle le fit courir sur sa langue et toucha son sabot contre l’autre. La sensation était entre quelque chose d’engourdi et de sensible au même instant. C’était assez intense. « Attendez, où est-ce qu’on peut mettre ça ? »
Un autre craquement, plus large, se forma sur la façade de sérénité que Celestia essayait désespérément de maintenir. Ses oreilles s’agitèrent en nommant quelques endroits appropriés.
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« Alors, comme vous l’avez dit avant, avec le jouet, les garçons peuvent aussi l’utiliser ? Mais, ils en ont déjà hein, non ? » Donc… »
« Oh, eh bien Twilight, certains étalons préfèrent, la, euh, compagnie d’autres étalons. Pour tout dire, ils aiment être montés. Comme un étalon monte une jument. Et il n’y a rien de mal à ça. » La dernière partie sortit un peu plus vite qu’elle ne le pensait. Elle regarda Twilight penser à celle-ci. S’il te plaît, s’il te plaît, pour une fois, ne pose pas de question….
« Qu’est-ce qu’ils font avec ? Parce que vous avez dit que les étalons mettent leur pé- »
« Oui », interjeta Celestia, pendant que Twilight regardait ses notes.
« …dans le va-… »
« Mmh », confirma Celestia.
« Mais les garçons n’ont pas ça. Alors, où est-ce que ça va ? »
La Maîtresse du Soleil et de la Lune finit ce qui restait de son vin, se servit un autre verre, et essaya de clarifier les interactions étalons-sur-étalons avec son élève. Et aussi les interactions juments-sur-étalons. Parce que certains étalons aimaient les juments, mais aimaient aussi être montés. Et il n’y avait rien de mal à ça non plus.
Twilight semblait un peu consternée, mais tout ce qu’elle dit fût… « Huh, je n’aurais jamais pensé à ça. »
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« Tout ça ? Dans la bouche ? Vraiment ?! » s’exclama Twilight.
« Oh, eh bien, si tu le peux. Cela demande un peu d’entraînement », répondit Celestia avec désinvolture. Cela devenait amusant. Ou peut-être qu’elle perdait la tête. « Si tu peux le faire, une licorne chanceuse t’aimera pour la vie. Mais ne te sens pas obligée. C’est surtout la pointe qui compte de toute façon. »
« D’accord. » Twilight leva les yeux, se demandant quelles autres étranges propriétés sa corne pouvait posséder, et écrivit les mots de Celestia dans son carnet.
« Ça, euh, marche aussi sur l’autre ‘corne’. Celle qui n’est pas magique. »
Twilight cligna les yeux, demandant plus d’explication.
« Celle qu’on seulement les garçons », dit Celestia, en se servant un autre verre de vin. « Entre leurs jambes. »
« Vous voulez dire le pen -«
« Oui, ma chère », l’interrompit à nouveau Celestia. Elle pouvait dire le mot, mais son esprit n’était pas prêt à entendre la petite Twilight parler des organes sexuels et de leurs merveilleuses qualités. C’est avec une aise surprenante que Celestia continua. « Cet acte particulier est connu sous le nom de, euh, fellation. » Voilà. C’était facile, non ? « C’est considéré par beaucoup comme le plus grand cadeau fait pour un étalon. » Hmm, je ne pensais pas dire ça à haute voix.
« Est-ce qu’ils ne vont pas dans la salle de bains avec ça ? » demanda Twilight. C’était le premier signe de gêne qu’elle montrait de la soirée.
« Eh bien, oui. Oui, ils le font. C’est un appendice très versatile », dit Celestia avec un petit sourire.
Twilight la regarda en silence pendant un moment.
« Est-ce que le sexe est toujours aussi dégoûtant ? »
Celestia la regarda aussi. Et puis elle rit, un rire cathartique et de joie qui brisa ce qui restait de son visage serein et finit avec la Princesse essuyant une petite larme ou deux. Oh, j’avais besoin de ça.
Twilight ne savait pas qu’est-ce qu’elle avait dit de drôle, mais au moins, la Princesse était contente maintenant.
« Oui ! Oui, j’en ai bien peur Twilight. Ça fait partie du charme toutefois. Je déteste dire ça, mais c’est vraiment l’une des choses que tu comprendras quand tu seras grande. »
« Aww. »
« Mais », la consola Celestia, « pendant qu’on parle des choses dégoûtantes qu’on peut faire avec sa bouche, parlons des juments… »
Après avoir parlé un peu plus longuement du sujet que nécessaire, la Princesse Celestia finit avec… « … et si tu peux faire ça, ce seront les étalons, juments et licornes qui t’aimeront pour la vie. »
« Beurk », répondit Twilight.
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« D’accord, alors les licornes ont cette chose avec la corne, et les pégases…ont leurs ailes. Et les poneys terrestres ? »
« Très bonne question, Twilight », commença Celestia. « La plus grande qualité des poneys terrestres est leur merveilleuse insatiabilité. Ils peuvent continuer et continuer et continuer. » Elle soupira, souriante. « Ils n’ont rien de spécial niveau anatomie, même si ils semblent aimer mordiller les oreilles plus que le reste des poneys. »
« Hmm. Heu, c’est quoi l’in-sa-ta-li-bi… » Twilight devint confuse en essayant d’écrire le mot qu’elle venait d’entendre.
« Insatiabilité ? Ça veut dire incapable d’être satisfait. Dans ce contexte, ça veut dire vraiment aimer ba…*ahem*. Disons que ce sont des partenaires très enthousiastes et endurants. » Peut-être qu’il est temps d’arrêter de boire, pensa Celestia, en regardant son verre déjà vide. Sa langue semblait prendre quelques libertés malvenues.
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Twilight avait évité un objet en particulier dans la chambre. La Princesse était connue pour être sensible sur ce point. Mais la curiosité de Twilight prit le dessus, et elle posa la question.
« C’est un gâteau ? »
Celestia suivit le regard de son étudiant vers la pâtisserie en question. C’était petit et rond, sur trois niveaux, chacun différent, avec un parfum nouveau à chaque fois. Il y avait du glaçage et représentait un chef d’œuvre de la pâtisserie. « Oui. Oui, ça l’est. »
« … »
« … »
« Passons à autre chose », dit Celestia, sortant de sa rêverie. « Que veux-tu savoir d’autre ? »
Twilight comprit qu’il ne valait mieux pas s’attarder sur le gâteau, choisit un objet au hasard et demanda, « Qu’est-ce que…euh…qu’est-ce que c’est que cette chose ? »
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Twilight avait finalement découvert le livre. Celui avec les images. Celestia regarda par-dessus l’épaule de son élève qui absorbait page après page d’actes sexuels de plus en plus improbables. C’était difficile de savoir pourquoi elle avait mis autant de temps à le trouver : Twilight voyait tout ce qui contenait du texte.
Tournant la page vers un nouveau chapitre, Twilight s’arrêta vite.
« C’est un griffon ? »
« En effet, ça l’est », répondit la Princesse, en faisant tournoyer le contenu de son verre à vin.
« Et c’est avec, euh, un poney là ? » demanda Twilight en montrant le dessin en question.
« En effet. »
« Est-ce que ça peut vraiment arriver ? Je veux dire, est-ce que les poneys peuvent faire ça ? Avec des griffons ? »
Celestia, ne voulant pas parler de son expérience sur ce sujet particulier, répliqua. « C’est une paire très rare, mais oui, ça arrive de temps en temps. »
« Wouah. Est-ce qu’ils peuvent avoir des bébés comme ça ? »
« Bonne question, Twilight. Oui, ils peuvent. J’en ai rencontré quelques-uns, mais ils sont encore plus rares que les parents qui les font. Ils sont appelés hippogriffes. Ils sont des griffons, à part que les parties de lions sont des parties de poneys. »
« Incroyable ! »
Twilight continua à farfouiller dans le livre.
« Je ne pense pas avoir vu ça avant. »
« Ah », dit Celestia, pensant sérieusement à finir son verre à moitié vide immédiatement. « Cette créature est appelé un minotaure. Tu devrais garder tes distances avec eux. Ils peuvent être… » des crétins égoïstes qui ne prennent même pas la peine de t’écrire après qu’on leur ait fait passer le meilleur week-end de leur stupide vie d’idiot! « Difficile, et assez large. » Peut-être leur seule qualité.
« Oui, euh, j’avais remarqué ça. »
Twilight passa quelques pages, cherchant le prochain chapitre. Après avoir lu le titre et regardé l’image, elle referma lentement le livre et l’écarta. Elle semblait un peu malade.
« Je pense que j’en ai fini. »
Celestia retint un gloussement. On dirait que ‘Dragons, Poneys et le Sexe entre eux’ était un peu trop pour elle. Je pensais qu’elle aimerait ça. Cela requiert un peu de magie pour faire marcher ce couple.
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Et enfin, elle avait fini. Une fois que Twilight avait posé toutes ses questions, Celestia lui fit promettre de ne pas, vraiment pas, vraiment vraiment pas essayer la moindre chose avant qu’elle soit certaine d’être prête. A part ce qu’elle pouvait faire seule, parce que ça ne regardait qu’elle. Twilight avait facilement dit oui, son esprit bien trop occupé à enregistrer les nouvelles informations pour même imaginer les mettre toutes en pratique.
Celestia parla en accompagnant son élève à la porte.
« Si tu as d’autres questions, je veux que tu saches que tu peux toujours venir me voir. Et j’informerai la bibliothécaire que tu peux aller dans l’aile bleue de la bibliothèque dès à présent. » Et tu y trouveras sans doute un référentiel des livres d’arts et de littérature érotique. « D’accord ? »
« Ouais ! » Twilight s’était toujours demandé ce qu’il y avait là. Certaines ailes de la bibliothèque lui étaient encore interdites, mais l’aile bleue avait toujours porté un certain mystère. Sûrement parce que les gardes semblaient nerveux quand elle disait vouloir y aller. « Et merci. Je, euh, une dernière chose avant que j’y aille. C’est juste quelque chose dont vous avez parlé quelques fois. »
« Bien sûr. »
Twilight hésita, et puis, avec un visage inquiet demanda…
« Est-ce que vous êtes seule ? »
Le cœur de Celestia fondit dans sa poitrine. « Oh Twilight. Bien sûr que non. J’ai… » Celestia arrêta sa banalité avant de vraiment pouvoir commencer. C’était une question honnête, et pas facile à demander. Cela méritait une réponse honnête. « Tu n’as pas à t’inquiéter pour moi, Twilight. Mais merci. »
« Oh. D’accord. »
« Tu peux garder un secret Twilight ? »
« …Oui ? »
« Entre toi et moi », Celestia s’arrêta. « Des fois, je peux être dans une pièce pleine de poneys et avoir l’impression qu’aucun d’entre eux ne me connait vraiment. »
Après avoir passé la grande partie de sa vie dans l’ombre de la figure politique la plus importante d’Equestria, peut-être même du monde, Twilight en savait beaucoup sur ce sentiment qu’elle ne voulait y penser. Elle hocha la tête.
« Mais il n’y a pas de problème, parce que j’ai des amis pour me tenir compagnie, Twilight. Et bien sûr, je t’ai toi, ma chère élève. » Celestia se rapprocha pour lui faire un câlin et murmura, « Et merci de l’avoir demandé. Ça compte beaucoup pour moi. »
La chère élève était un peu prise au dépourvu, mais elle récupéra très vite. Elle retourna le câlin.
« Tu peux y aller maintenant », dit Celestia en ouvrant la porte avec son aile. « Et plus d’histoires terrifiantes pour toi. »
Twilight trotta dans le hall, se retournant une dernière fois pour regarder son mentor. Avec un dernier sourire, elle disparut et s’en alla vers sa chambre.
Celestia pensa que Twilight pouvait se perdre. La pauvre petite avait un très mauvais sens de l’orientation. Mais elle avait bien réussi à venir ici. Elle trouverait sûrement le chemin du retour. Elle avait oublié de demander à Twilight comment elle avait trouvé cet endroit…
Un bruissement se fit entendre dans l’antichambre, suivi par un petit bâillement, et le bruit de sabots sur le tapis. Purple Prose s’avança et s’inclina avec une petite révérence avant de s’asseoir à côté d’elle.
Celestia regarda son élève galoper le long du couloir. « Vous êtes toujours là », dit-elle avec agréable surprise.
« Un poney serait un idiot pour laisser tomber une soirée avec une dame comme vous. En plus… » Prose s’étira de manière visible et exagérée, suivit par un petit bâillement et un sourire très suggestif. « Un peu d’attente ne fait que rendre la récompense plus douce. » Quand la Princesse ne répondit pas, Prose continua, un peu plus sérieux. « Tout va bien, Majesté ? »
Celestia expira lourdement. « J’ai passé les dernières heures à dire à ma meilleure élève tout ce que je savais sur le sexe. »
« Ahhh. Très instructif, j’en suis sûr. Mais puisque vous en parlez… » dit son rendez-vous en levant un sabot contemplatif. « J’aurai bien besoin d’un petit rafraîchissement sur le sujet. Si seulement j’avais une professeure aussi expérimentée…. »
Le regard de Celestia se tourna pour rencontrer les yeux souriants du poney à côté d’elle. Elle lui répondit avec un sourire coquin.
« Alors. Couronne ou pas ? »
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Frais, deliceux et divertissant. Il en faudrais plus des comme ça, ça fait du bien =')
rainbownuit: #8514« Mais les garçons n’ont pas ça. Alors, où est-ce que ça va ? »
« Insatiabilité ? Ça veut dire incapable d’être satisfait. Dans ce contexte, ça veut dire vraiment aimer ba…*ahem*. Disons que ce sont des partenaires très enthousiastes et endurants. »
Une crise d’épilepsie est un terme approprié pour dire ce que j'ai ressenti ou si vous voulez plus de détail, je me suis écroulé sur le sol, hurlant de rire et une fois finis mon bras essayais désespérément de se raccrocher à mon bureau malgré une série de spasmes violant survenant chaque fois que je repensais à a phrase et à l'image que lui avais crée ; et tout ça pour continuer la lecture :'-)
Y a pas j'ai aimer et comme le disais notre bon vieux J-C (Jules César pas Jésus Christ) "Je suis venu, j'ai lu, j'ai mourru"
Bonne continuation pour la suite de tes trad ou de tes fics ;-)