« RDV à Canterlot dans la salle du trône. Voilà. C'EST TOUT CE QU'ILS ONT À ME DIRE. Non mais t'y crois, toi ??? Même pas une date, une heure ou une explication. Non. Raaaaagh.
-Calme-toi, tu vas t’enflammer !
-Mais y m'énervent !
-Je sais, mais tu leur dira ça en personne.
-Ouais, j'y vais demain.
-Cool. Mais essaye quand même de tout mettre !
-Ok ! Elle attrapa un autre gant.
-Tatata. T'as une corne,maintenant !
La licorne regarda son amie, puis le gant qu'elle venait de poser.
-T'es sure que ?
-Vas-y.
Elle concentra toutes ses forces, mais ne réussissait pas à activer sa corne.
-J'y arrive pas !
-C'est pas moi qui vais t'apprendre, par contre si des ailes te poussent la nuit prochaine, je pourrai quelque chose pour toi.
-Pfffft...
Elle réessaya, et là, une lueur verte apparut au bout de sa corne. Elle avait un sourire de banane.
-OUAIS ! T'y es presque !!!
Elle commençait a grimacer, puis tomba.
-Roooooh, Non ! C'est pas vrai !!
-T’inquiète, un jour, tu y arriveras. Mais on dirait que c'est pas pour aujourd'hui. Pas grave.
Elle attrapa le gant avec son sabot et le mit. Elle enfila très vite les trois autres. Elle enfila ensuite la cape.
-Bon, il va me falloir de l'aide pour le bijou de corne.
-Bien sûr ! La pégase sourit, prit le bijou de corne et le plaça sur la corne de son amie.
-Tu es magnifique ! Attends que je te cherche un miroir !!!
La licorne sourit, fièrement puis s'assit. Elle sentit qu'elle s'était assise sur un objet dur.
-Qu'est-ce que...
C’était un diadème. Il était d'une grande beauté. Entre les deux pics centraux flottait une pierre verte.
-Hein ?
-Quoi ?
-Non, rien... J'ai trouvé ça...
Elle tendit la tiare à son amie.
-Hmmm... C'est louche ! Peut-être que tu ne l'avais pas remarqué.
-Sûrement.
-Tiens ! Elle tenait un miroir.
-Wow, c'est fou ce que ça me va bien ! On dirait que ça a été... créé pour moi...
-Mets le diadème !
Elle s’exécuta.
-HAAAAAAA !!!
Elle n'eut pas le temps de se retourner. Elle ne voyait plus rien, que du blanc. Elle se sentait puissante à ce moment. Mais son amie avait crié. Que se passait-il ?? Soudain, elle se sentit vaciller. Et tomba.
« BIP ! BIP ! BIP !
-Elle se réveille !!!
-Vite ! Appelle les infirmières !
-Que... Où... Elle avait peine à parler. Elle ne savait pas où elle était. Un mur blanc. Ah, non... Un plafond. Elle leva la tête. Elle aperçut deux poneys en blouse, ils avaient un genou à terre : ils saluaient.
-Bonjour, princesse.
Princesse ? Qui appelaient-ils comme ça ?
-Que m'est-il arrivé ? Où suis-je ?
Une licorne jaune avança.
-Votre majesté, nous vous avons trouvée dans un modeste appartement de Manhattan. Vous aviez lancé un laser qui, visiblement a détruit le plafond, et donc le sol de la femme qui vivait en haut. C'est elle qui nous a alertés. Nous vous avons trouvée avec une pégase en très mauvais état. Elle vous avait surement kidnappée. Vous rappelez-vous de quelque chose ?
-La pégase est mon amie ! Elle va mieux ? Et pourquoi m'appelez-vous princesse ?
-La pégase ? Eh bien, désolé, mais nous avons dû lui amputer la patte inférieure gauche...
-Coréaaaaa !! Il faut absolument que je la voie ! Elle se leva soudainement de son lit.
-Calmez-vous. C'est impossible, elle est en salle de réveil...
Elle avait les larmes aux yeux, et tremblait de tout son corps.
-Et, si nous vous appelons princesse, c'est parce que les alicornes appartiennent toutes à la famille royale, il me semble. De plus, vous avez une couronne !
-Alicorne... Elle regarda son dos. En effet, elle avait des ailes. Elle ne se demanda même pas comment cela était possible. Elle remarqua également qu'elle avait encore ses vêtements et son diadème.
-Hé ! Vous êtes pas censée enlever tout ça avant de me mettre des transfusions et tout ?
-Eh bien, nous avons essayé, mais on dirait qu'ils sont collés à la soude ! dit un jeune pégase bleu.
-Effectivement. Nous avons fait de notre possible, mais...
Elle retira l'un de gants.
-Wow, chelou, dit le pégase.
-Bien, j'aurais besoin d’être seule. Et s'il vous plaît, prévenez-moi quand Coréa sera éveillée.
-Bien.
Ils partirent tous.
Elle retomba dans son lit.
20 minutes plus tard, une ponette terrestre rose entra dans la pièce.
-Madame, heu votre Majesté, pardon... Votre amie, Coréa s'est réveillée.
-Ah ?! Elle eut un air un peu soulagée, mais que penserait son amie, si elle lui avait réellement tiré dessus avec un laser ?
La ponette terrestre vint se placer à coté d'Eternity et lui retira la perfusion dans son sabot.
-Veuillez me suivre.
Elle se leva. Elles prirent l'ascenseur jusqu'au niveau -1. Là, elles empruntèrent un long couloir, puis un autre pour enfin arriver devant une grande porte. Il y était écrit chambre 106. La ponette toqua, puis entra.
-Coréa !
L'alicorne se rua sur son amie, hésita, puis lui toucha le sabot.
-Yo ! dit la pégase, avec un air un peu fatigué.
-Ça va ? Elle avait un air triste.
Coréa retira la couverture, laissant découvrir une jambe articulée, lui donnant un peu un aspect robotique. Eternity partit en sanglots.
-Bah... Tu vois,non? Et toi?
-Désolée...
-Voyons, c'est pas de ta faute ! Et dis-moi, quoi de neuf de ton côté ?
-Bah... Elle s'assit et déploya ses ailes. Mais elle ne réussit pas.
-Hein ?
-Je... Tout à l'heure, j'avais des ailes,je te jure !
-Mais oui... Allez, Repose-toi.
-Demande au médecin !!
-Hmhm...
-Bon. Tu peux sortir quand ?
-Des ce soir.
-Ok, on se retrouve chez toi.
-Ok, ça marche.
-Bye. Je vais demander pourquoi j'ai perdu mes ailes.
-Et moi, je vais courir un marathon sur le dos d'un cochon vert volant.
-Tsssssk...
Eternity quitta la pièce et fit le même chemin qu'elle avait emprunté avec l'infirmière un peu plus tôt. Une fois arrivée dans sa chambre, elle avala le repas qu'on avait laissé sur sa table de chevet puis regarda un peu la télé. Quelques minutes après, le médecin et le stagiaire entrèrent dans la pièce.
<<Coucou !
-Ah, dit Eternity je vous attendait.
-Tu peux sortir quand tu veux, au passage.
-Je m'en doutais. Pourquoi mes ailes ont-elles disparues ?
-Hein? Vous ne les aviez pas fait disparaître intentionnellement, tout à l'heure ?
-Que voulez-vous dire ?
-Et bien, tout à l'heure, quand vous avez enlevé votre gant, vos ailes et vos cheveux feuillus ont disparus.
-Mes cheveux feuilleus ?Elle prit un air déconcerté.
-Oui,on aurait dit des feuilles de palmier, dit le stagiaire.
-Wow, c'est un hôpital ou un asile psychiatrique, ici ?
-Je vous le jure mademoiselle.
-J'aimerais aussi savoir, depuis combien de temps suis-je ici ?
-Nous vous avons accueilli hier, vers 14h.
-Merci, je pars maintenant.
-Bien. Au revoir, mademoiselle.
-Au revoir.>>
Elle prit son gant dans sa bouche et emprunta le chemin de la sortie. Elle ouvrit la porte de chez elle. Lorsqu'elle vit l'état de sa maison, elle s'écroula. Elle sortit et de rendit à l'évidence : elle n'avait plus de chez elle.
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Dès que je peut,je fait une critique sur cette fic car il y a VRAIMENT un problème.
Merci !Bon, je fais de mon mieux, mais
Avec le collège et tout ça, je n'ai malheureusement pas beaucoup de temps :/ Le chapitre 3 est en cours d'écriture, il me reste environ la moitié du chapitre.
et le fait que les chapitre sois court ne me gène pas du tout.. (en fait je suis dans le même cas xD)
Tu trouves? Ben, j'ai pas non plus envie qu'elle fasse 100 000 mots au total, et la c'est vraiment le début du début...