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Five Nights at Ponies'

Une fiction écrite par Yoann95.

Chapitre 5 : Une vision cauchemardesque et la formation d'une équipe

      L'isolement. Bizarrement, me mettre à l'écart des autres me rassurait constamment, pas parce que je ne voulais parler avec personne, mais plutôt par peur d'être ridicule ou énervant. En fait, j'avais encore du mal à comprendre la notion de "l'amitié". Ponyville était ma famille, ma maison et tous les résidents me considéraient comme un ami, voire même comme un proche. Mais concernant les nouveaux arrivants comme Sonatwilipie, Diamondark, Ondina ou encore Raphix, qu'étais-je pour eux ? Une connaissance, un copain, quoi d’autre ? Honnêtement, je prenais peur facilement parce que je ne supportais pas d'être rejeté par n'importe quel poney. Et dire que cette crainte avait fini par se loger dans un compartiment de mon cœur, d'où la raison pour laquelle je préférais rester seul, pour ne pas souffrir et les rendre malade. Peut-être que dans le lot, j'étais le plus crétin et le plus débile. Ce n'était pas franchement grave si mon âme s'emprisonnait dans une bulle invisible, repoussant tous ces étalons et ces juments. De l'extérieur, j'essayais de me sentir bien mais, de l'intérieur, je pensais que ma conscience souffrait affreusement de se retrouver aussi seul en me laissant un chagrin dans la poitrine et de la tristesse dans les yeux. Ami, j'entendais bien tes maximes, tes avis, tes conseils, tes vœux et, dans nos entretiens intimes, j'avais même entendu tes aveux ; et pour tout cela mon cœur t'aimait mais tout cela n'était pas toi-même, où plutôt tu ne t'apparentais pas à celui que les poneys avaient connu. Qui étais-tu, amitié ? Un sentiment qui nous poussait à confier nos secrets à un être cher et sincère ? Une vertu créant des liens indestructibles et nous rendant solidaires ? On me disait souvent qu'elle ne s'apprenait pas mais qu'elle se vivait, et qu'on ne pouvait pas vraiment trouver de définition. Encore un concept qui m’échappait ! Une raison de plus... pour m'exclure.

      Ça me rappelait une de mes conversations récentes avec une de mes amies, Sonatwilipie, juste avant l'obtention de mon foutu boulot. On avait pris un thé tous les deux alors que j'étais chez elle et avait quitté mon ancien travail : vendeur de plumes et de canapés. À cette époque, je ne fus pas en forme et elle remarqua vite ma situation. Cette drôlesse de jument survitaminée et bourrée d'énergie m'avait expliqué que je n'étais pas fait pour ce job vu que je l’avais trouvé barbant et fatiguant. Elle réussit même à me confirmer que je devais voir plus souvent mes amis et que la pire erreur à faire était d'avoir peur fréquemment et de commettre ainsi une bourde. Un bien étrange mammifère, mais qui savait comment réconforter chacun. Reste à savoir si elle et moi avions une forte complicité. Et aussi pour les autres, mais ils me répondaient que nous étions bien évidemment amis. Mon passé comportait vraiment des souvenirs ineffaçables. J’étais sûr que j'étais encore inconscient, coincé dans un corps balafré et possédant encore plus de cicatrices. Combien de temps allais-je encore dormir, alors que je voulais savoir, à tout prix, le devenir de Applebloom, Sweetie Belle et Scootaloo? Avaient-elles regagné leurs familles respectives ? Où étais-je ? Encore dans les ténèbres ? Non, je n'avais pas cette sensation de noirceur et d'obscurité, juste cette impression d'être cloîtré dans une cage.

      Le loup solitaire ignorait ou blessait, camouflant sa peur de céder aux caresses. Son indifférence, masque de ses faiblesses, dissimulait sa crainte face à la tendresse. Incapable d’offrir alliance et promesses, il semait sur sa route larmes et tristesse. J’avais toujours su trouver les mots pour briser un caractère, les mots durs, les mots-chalumeau. Les mots d’un solitaire… Si doué pour faire parler la rage, peindre le chagrin sur un visage, j’avais perdu les mots-témoignages et les messages qui soulageaient. Oui, grandir seul m’avait rendu fier mais si peu expressif, encaisser les coups m’avait donné l’air de ne plus être émotif. Apôtre de l’impulsivité en manque certain de sagesse, esclave de ma férocité, enfant orphelin de finesse. Et les mots m’apparaissaient quand je me mis à écrire alors qu’ils me laissaient… Quand j’aimerais les dire. J’aurais voulu dire à mon père « reste » au lieu d’« adieu », à mon amour de jeunesse « pardon » plutôt que « tant mieux ». Aux autres femmes que j’avais connues, « je veux m’ouvrir à toi » quand mes lèvres n’ont su dire que « l’amour ne m’atteint pas ». Le loup solitaire ne cessait de fuir ceux qui, chaque fois, se laissaient séduire sans jamais parvenir à le retenir. Mais son cœur ne s'arrêtait de s’alourdir, plein de remords et de soupirs. L'animal devenait alors... mon enfermement. Pourtant, dans le couloir de mon réveil, je savourais un sentiment de joie et de réconfort qui grandissait dans ma poitrine et qui me faisait tirer une tronche pas possible. On aurait dit un clown racontant une blague aux enfants, et qui se réjouit de voir des visages illuminés et heureux. Devant moi se trouvait un portail qui s'ouvrit en quelques secondes. Une bien étonnante trappe qui rayonnait de par des émotions de gaieté et de satisfaction. Je trépigne d'impatience et décide de la traverser, fermant les yeux et espérant revoir tous les habitants de Ponyville. Là ou se trouva mon paradis, mon existence... ma famille !

      Une lueur brillait faiblement, puis grandit de plus en plus, réchauffant mon organisme alors que je ressentis des plaies qui enflammaient mon organisme. C'était comme si on me mettait du verre pillé dans l’estomac, des aiguilles sur la cabosse et des échardes sur les jambes. Mon dos me faisait un mal atroce et j'éprouvais une espèce de bandage sur l'un de mes sabots. J'avais sans doute encore plus de blessures qu'auparavant. Chaque muscle se contracta, me faisant croire qu'une énorme pierre m'écrasait de tout son poids, néanmoins la douleur resta supportable. Mon esprit repassa en boucle les évènements de la seconde nuit : Foxy qui s'était mis à bouger, l'apparition de Golden Freddy et des Cutie Mark Crusaders, la destruction de la salle à manger, l'usage de l'Onde de Choc et la panne de courant. Quelle nuit épouvantable ! Je ne saurais pas dire laquelle des soirées passées était la plus horrible, mais je pouvais vous garantir qu'une fois que vous deveniez un gardien de nuit dans Ponies' Pizzeria, c'était dur, après, de croire à notre survie. Je me demandais même si quelqu'un avait réussi à passer les cinq nuits dans ce restaurant. Je ne crus pas un instant à cette possibilité, sans doute que moi aussi j'allais mourir, un jour ou l'autre. Mes globes oculaires se levèrent et j'entraperçus une chambre, différente de celle de l'hôpital, où je me sentis facilement à l'aise. La pièce possédait des murs peints, de couleur kaki, et des meubles que je reconnus simplement. C'était... ma chambre ! Ma maison ! Mon chez-moi ! Je discernais la douceur de mon matelas et la texture de ma couverture ; le bois de mes meubles et le plancher qui grinçait dès qu'on marchait. Comment étais-je entré dans mon logement ? Et quel jour étions-nous ?

      Je remarquai que l'ensemble de mon corps était recouvert de nombreux pansements et je n'osais ne pas les retirer, de peur de voir les cicatrices et les marques que m'ont laissées les robots. Mais plus jamais de ma vie je ne voulais revoir des bambins dans cette endroit pendant la nuit. Personne, à part moi, ne devait vivre cette expérience ! En aucun cas ! Sur ma table de chevet, du côté gauche de mon lit, se trouvait une enveloppe. A l'intérieur, ma conscience observa un dessin et une lettre. Il représentait moi et les filles en train de jouer tous ensemble au hoofball, et ma vue détecta une petite note écrite : « Reviens vite jouer quand tu iras mieux, frérot. Nous t'attendrons. Sweetie Belle, Scootaloo et Applebloom ». Cette image enflamma mon cœur et je fus tellement soulagé de constater qu'elles allaient bien, à tel point que je versais des larmes. Merci ! Merci beaucoup les princesses ! Merci de les avoir protégées ! Elles ont dû se faire réprimander par Applejack et par Rarity mais après j’étais sûr qu'elles se sont câlinées. Incroyable mais vrai, je me parus tellement léger, comme un nuage, tellement l'émotion était puissante. Mes poumons se gonflèrent et relâchèrent la pression qui s'était accumulée au fil du temps. Quel bien fou ! Mes pensées tentèrent d'illuminer, de faire sortir l'aura de ma corne, mais elles n'y arrivèrent pas. Peut-être qu'à cause de mon Onde de Choc, je me retrouvais à court de magie. Mon organisme se leva, me faisant souffrir et vit mon sabot avant gauche être recouvert d'un bandage alors qu'il n'était pas cassé, et j'attrapai la lettre. Je pus reconnaître l'écriture des filles et de leurs sœurs.

      « Cher Tornado, nous te remercions grandement de nous avoir sauvé. On n'a toujours aucune idée de ce qui s'est passé, de ce que nous avons affronté mais, grâce à toi, on est en sécurité. On est encore plus proche de nos familles, tu es vraiment chouette comme ami et nous avons retrouvé notre courage. Applebloom t'avais fait la promesse de revenir avec des poneys et nous t'avons vu évanoui et tu perdais beaucoup de sang. Au début, Sweetie Belle et moi-même avons pleuré, on pensait que tu n'avais pas survécu à cause de nous mais, des jours plus tard, les docteurs nous ont affirmé que tu étais hors de danger. Tout le monde te souhaite du bon repos et on t'aime fort. Repose-toi bien et reviens vite, tous se font du souci pour toi mais nous savons que tu vas bien et que tu as juste besoin de dormir. On t'aime fort ! Scootaloo, Sweetie Belle et Applebloom.

      Rarity et moi, nous te laissons un petit message écrit, te souhaitant du repos bien mérité et on ne pourra jamais assez te remercier de les avoir sauvées. Nous étions mortes d'inquiétude quand elles ont disparu. Quand nos sœurs sont revenues, on n'a pas arrêté de les serrer fort contre nous, surtout Rarity qui était en larmes. On n'aurait pas tenu si elles étaient... Enfin bref, merci beaucoup d'avoir veiller sur ces têtes de mules. Quand tu iras mieux, Pinkie Pie fera une fête en l'honneur de ton rétablissement. La pauvre, elle s'inquiète tout le temps car tu finis inconscient et avec des coupures partout. Préviens-nous dès que tu seras libre de tes tourments. Merci encore, très cher, pour tout ce que tu as fait. Applejack et Rarity. »

      Mon organe vital explosa en morceaux, mes songes obscurs se dissipèrent et je fondis en larmes devant ces messages. J'avais servi à quelque chose pour une fois dans ma vie ! Mon moi intérieur ne put décrire cette fantastique émotion qui me submergeait et qui annihilait toutes mes craintes. Mes cellules s'excitèrent et l'adrénaline bouillit mon sang, cherchant à détendre ma chair et à m'aider à guérir ces coupures. Mais je me demandais si elles avaient raconté cette histoire à leurs sœurs, ou à toute la ville. Une chose était certaine : enfin, Rich Pizza allait payer pour ses crimes. Tout sera terminé ! Mon aventure pourrait connaître une fin heureuse, c'était ce que je désirais. Mon organisme retira le couvre-lit et posa les sabots sur le plancher grinçant qui me perça les oreilles, provoquant ainsi des bourdonnements et des maux articulaires. Je boitais sans arrêt à cause de ma patte gauche et claquais mes dents, de par les plaies et les coupures qui me giflaient au visage ainsi que mes traumatismes. Mon âme découvrit les bleus sur mon corps ; envahissant principalement le ventre, les côtes, le flanc, le dos et les jambes alors qu'un miroir me montrait les points de suture qui se logeaient sur mon visage, à la suite des échardes qui m'avaient transpercé la peau de ma tête. Un peu plus et ça aurait visé les yeux, j'avais failli perdre la vue lors de mon travail. Et pourtant, comme une tête de mule et avec la Pinkie Promesse, je n'allais pas abandonner à cause de ces nuits. Ma détermination restait la même et je savais que mon combat pouvait avoir un bon dénouement. Mon corps devait juste fournir encore des efforts contre les animatroniques. La peine était temporaire : qu’elle durait une minute, une heure, un jour ou même une année, peu importe, elle finit toujours par s’estomper. En revanche, si j’abandonnais, ça ne s’effacerait jamais. En fait, la douleur morale était plus déchirante que le martyre physique : le deuil, la séparation, l’abandon et le rejet étaient des maux capables de causer les pires ravages, même chez les poneys les plus forts. Et ça, je ne le souhaitais pas !

      Mon corps se dirigea vers les escaliers qui menaient vers la cuisine et la salle à manger. Malheureusement, j'eus du mal à les descendre et sentis la faiblesse de mon corps : ma tête se mit à tourner, ma gorge se resserra et l'usage de mon sort pendant la seconde nuit causa des effets secondaires, comme la paralysie de certains de mes membres et ma vision qui se troubla. Mon intuition m'emmena vers la cuisine car je souhaitais boire un verre d'eau. Un simple petit verre d'eau, rien de plus. Non pas un mouchoir, du thé au miel d'abeille, de l'huile de foie de morue ou encore du lait. Euh... Pourquoi je raconte ça ? Bref, j'ouvris la commode pour prendre un verre et le remplit du liquide incolore et pur. Le peu de ma magie le souleva et ma bouche laissa entrer le liquide, éclaboussant ma trachée et diminuant sa température. Me désaltérant, je posai le gobelet sur l'évier et repris ma route vers ma chambre, mon mental ressentant le besoin de dormir et mon corps, celui de guérir mes cicatrices avec le temps. L'ambiance était bouillante, mon front créait des gouttes de transpiration qui s'écoulaient et ma chaleur corporelle continuait d'augmenter. Je ne savais toujours quel jour, ni quelle heure nous étions. C'était une journée d'été qui était tout ce qu'il y a de plus normal. Remonter les marches fut encore plus difficile que la descente, vu qu'il fallait se tenir debout sur la rampe et que je devais sauter pour pouvoir atteindre le premier étage, ce qui réveilla quelques stigmates au passage et m'essouffla au bout du compte. Arrivé près de mon lit, mon corps se raidit et tomba sur le lit moelleux et mes yeux se baissèrent radicalement, laissant franchir des ronflements assez forts et costauds malgré mon état. Risquais-je encore de faire un cauchemar macabre sur ma mort ? Je ne savais pas, je voulais juste me bercer dans les bras de Morphée.

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      « C'est quoi encore... cet endroit ? Ne me dites pas que je suis à nouveau dans les ténèbres ? Ou à l'intérieur de la pizzeria ? » Il n'y avait rien devant moi ni dans les alentours, sauf l'obscurité. Sauf que je notifiais que cette noirceur provenait de mes sentiments et mes oreilles entendaient une voix sombre remplie de chagrin, de peine et d'amertume. « Pourquoi lutter ? Pourquoi rester dans ce monde glauque ? Dans cette réalité où les poneys sont arrogants, malhonnêtes et stupides, chuchotait-elle.

- Qui... Qui êtes-vous ? Est-ce qu'on se connaît, sollicitai-je mon interlocuteur.

- Tu sais très bien qui je suis, j'ai toujours été avec toi... à tes côtés... dans ton cœur ! Je ne t'ai jamais lâché d'une semelle, essayant d'être ton meilleur ami, mais tu as toujours préféré rester dans la lumière. Alors que les ténèbres t'ont toujours accueilli... Ces mêmes ombres dont tu avais peur... Ce n'est pas juste... Tellement pas juste !

- Montre-toi, bordel ! J'ai pas envie de jouer à un jeu !

- Mais je suis... juste devant toi ! »

      Ma vue m'afficha un poney, de couleur grisette comme la poussière, et dont le visage était vide. Littéralement ! Son sourire contenait des dents incroyablement tranchantes et aiguisées, comme s'il avait des poignards. Et ses yeux... Ma Celestia, ses yeux... étaient vides. Pas de pupille, pas d'iris, pas de cristallin... Même pas de corps vitré... Il n'avait que du noir dans ses yeux, un colorant morne et lugubre. Cette "chose" me terrifiait sur place, la bouche grande ouverte et ma respiration se coupa nette. Je n'avais jamais vu une telle horreur. Son corps était rempli de cicatrices cousues et de points de suture, son œil gauche incorporait une énorme griffure et on pouvait voir ses organes qui pouvaient sortir de sa chair. Etait-ce... moi ? Ma... Ma conscience ? Mon état d’âme ? Je n'en revenais pas alors qu'il continuait d'avancer vers moi, se stoppant à quelques mètres et reprit la parole. « Pourquoi m'as-tu abandonné ?

- Que... Quoi ?

- DIS-MOI POURQUOI TU M'AS LAISSÉ TOMBER. Qu'ai-je fait pour mériter ce châtiment ? Pourquoi es-tu devenu la lumière, et moi les ténèbres ?

- Je ne comprends rien à ce que tu racontes ! Explique-toi, le suppliai-je.

- On était heureux... tous les deux... quand tu n'avais aucun ami. Tu croyais aux ténèbres, et tu préférais t'isoler de ce monde. Tu me demandais à chaque fois pourquoi tu vivais, ce qu'il y avait encore dans ta réalité. ON ÉTAIT AMIS !!! Jusqu'à... ce que... tu les rencontres.

- Qui ça ? Mes amis ? Tu parles de ceux qui m'ont sorti de cet enfer ?

- C'est bien là... le problème ! Tu fais pleinement confiance à eux... alors que j'étais toujours là. Tu m'as laissé tomber, je n'avais jamais ressenti une telle humiliation. Les ombres étaient ta maison, et non eux... Mais maintenant, tu n'as plus besoin de moi.

- Désolé de te dire ça, mais je pense que tu te trompes, affirmai-je sérieusement.

- ... Quoi ?

- Si j'ai bien compris ton histoire, tu symbolises les ténèbres alors que moi je représente la lumière. Et tu sais parfaitement que nous ne pouvons vivre l'un sans l'autre. Je veux t'aider et tu désires que mon âme soit satisfaite. On ne peut pas se détruire mutuellement.

- Sauf que nous souffrons sans arrêt... Nos idéaux sont différents... Tu apprécies la vie, moi je veux qu'elle se termine. Plus de peine, plus de chagrin, me dit-il en face.

- Je suis d'accord avec toi qu'elle peut être difficile, et que n'importe qui peut en être bouleversé. La vie n'est pas toujours facile. Mais on est libre de penser, de rire et d'aimer. Nous pouvons profiter des secondes de bonheur, de paix, de joie et savoir décider sans aucune crainte et sans peur : savoir dire non, oser et choisir, construire, entreprendre et bâtir. Tu sais, il suffit de si peu de choses, un peu de courage si j'ose. La vie est compliquée mais il suffit de redresser la tête, d'affronter certaines adversités avec beaucoup de sincérité. Même notre esprit peut suivre son cœur, ses raisons, ses choix et ses propres idées. C'est alors et seulement ainsi que l'on devient acteur de sa vie. Et de cette manière, nous aurons prouvé que nous avons grandi, que nous sommes mâture et responsable de nos conséquences.

- Pourquoi vouloir le démontrer à ces êtres ? Pourquoi tiens-tu à prêter ton attention à ces poneys ? Il n'y a plus rien de bon en nous ! On est viscéralement mauvais, nous nous détruisons les uns les autres et personne ne respecte chacun ! Toi... Moi... Tout le monde... se métamorphose en monstres, m'indiqua-t-il dans un élan de tristesse alors que la noirceur de ses yeux continua de couler le long de ses joues.

- Crois-tu vraiment que nous tous avons perdu notre pensée d'agir et notre morale ? Ce n'est pas le cas ! Il faut dans la vie savoir, aussi, tendre la main à qui en a besoin sans espérer un retour... ni rien. Juste se dire que c'était bien, que nous pouvons être fier de ce qu'on a réalisé. Alors s'installe l'harmonie avec soi-même et ainsi le monde parait presque parfait ! Pendant ma jeunesse, je t'ai créé parce que j'avais besoin d'un ami proche, d'un poney avec qui j'avais la capacité de me confesser. C'est vrai que tu étais là pour moi, mais tu m'enfermais dans une coquille, dans une énorme bulle invisible où il m'était inconcevable de m'adresser à mes potes. Tes pouvoirs m'ont fait apprendre la peur, la timidité et la honte, tu es sans doute quelqu'un de bien. Mais, maintenant, on doit grandir et mettre nos différences de côté. Je veux me battre pour moi, pour mes amis, pour ma famille. D'où la raison pour laquelle je veux mûrir et connaître mon destin.

- ALORS QUE TOUT LE MONDE SE MOQUAIT DE NOUS ?! Je ne peux pas comprendre et-

- C'est normal que tu ne peux pas approuver mes dires, lui coupai-je la parole. Ton corps est noyé dans les ombres et ne saisit que les sentiments négatifs, alors que mon organisme assimile les sentiments heureux. Peut-être que nous ne serons jamais d'accord, mais je te supplie de me faire confiance ! »

      Mes ténèbres et moi-même continuions de se regarder, ce que j'avais pris pour un monstre ressemblait plutôt à un enfant pétrifié par la peur et croyant que l'amitié ne lui servirait à rien. C'était celui que j'étais, plus petit. C’était sans doute ça, l'isolement. Le fait d'être bloqué dans une réalité où la timidité te domine et ne te pousse pas à discuter avec les poneys. Je voulais nager dans le bonheur, me sentir bien dans ma peau et avancer tout droit vers ma destinée. Sans doute que nos idées, nos émotions devaient fusionner pour ne créer plus qu'un seul et unique corps, maître de toutes ses émotions et de ses passions. Je levai mon sabot droit et celui-ci le remarqua, sachant ce que je voulais et rigola fortement. L'obscurité de ses globes oculaires se paralysa, réprimant son sourire et il courut vers ma position. Son expression montrait une immense colère, une rage folle et l'envie de me tuer. De se débarrasser d'une entité qu'il ne pouvait pas comprendre. Lorsqu’il arriva à moi, je le pris dans mes jambes et le cajolais, cherchant à réduire sa peine. Mes oreilles entendaient mon moi lugubre respirer considérablement et il me serrait vigoureusement. Son chagrin prit le dessus et je m'en voulais de l'avoir perdu dans les méandres de mon âme. « Ça ira, ça ira ! Je vais t'accepter en moi et nous ne serons plus seuls. Tu pourras me rendre compagnie et continuer à me hanter, si cela te chante.

- ...

- Ok ?

- Promets-moi... juste une chose.

- Laquelle ?

- Ne... Ne meurs pas dans ce restaurant, énonça-t-il en pleurant. »

      Ce qu'il me demanda me surprit beaucoup, venant de sa part. De celui qui voulait que j'abandonne tout et que je me renferme sur moi. Mon regard était triste et sérieux, je savais que je ne pouvais pas tenir cette promesse. Que tôt ou tard, j'allais décéder. En tapotant sur sa crinière cramée, je lui répondis honnêtement : « Je suis désolé, mais je ne peux pas l'accepter. Rien ne me permet de t'assurer que nous ne survivrons pas contre les robots.

- Mais... Alors pourquoi tu... ?

- La vie comporte de nombreuses défis qu'on devra relever. On connaîtra des moments qui seront forts, insoutenables, tristes mais aussi des expériences chaleureuses, incroyables et mémorables. Ces épreuves nous révèleront qui l’on est, elles nous mettent au défi de nous dépasser et de nous voir dans notre réalité. La tienne... et la mienne ! On se doit de faire face à la vie, ainsi on pourra grandir et être responsable de nos actes. C'est de cette manière que Ponyville sera protégée contre Rich Pizza, et qu'on sauvera tous les poneys qui nous sont chers. Mais tout seul, je n'y arriverai pas. C'est pourquoi j'ai besoin de toi ! Même si tout nous différencie, on doit arrêter ce monstre. Alors, aide moi !

- ... Je reste les ténèbres et ta folie me dépasse... mais ça ne m'empêchera pas de garder mon animosité envers cette créature... Tu auras mon soutien contre lui. On le retrouvera... et nous le tuerons pour ces crimes !

- Je pensais plutôt l'arrêter et laisser les Princesses décider de son sort.

- Comme tu le sens... »

      On se regarda pour la dernière fois et une aura blanche enveloppa le corps de ma pénombre. Celui-ci ferma ses yeux et sourit devant moi, lui rendant un sourire digne et honnête. Le halo fusionnait avec mon corps, me sentant en pleine harmonie avec mes émotions. Je me mis à marcher vers ces ombres, attendant que le réveil se terminait. D'ailleurs, était-ce un songe ? Une illusion ? Franchement, ma conscience ne savait pas et pourtant je m'estimais heureux cette discussion avec... mon autre moi.

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      De retour dans mon monde, des gouttes d'eau froide ruisselaient sur mon front et quelqu'un changeait mes bandages. Qui ? Pinkie ? Je ressentais une forte envie de la voir et de la serrer contre moi, lui montrant que j'étais en pleine forme. Je l'aimais toujours et souhaitais passer ma journée avec elle. Mais, lorsque mes globes oculaires s'ouvrèrent, ma vue me permit de voir QuickFire en train de changer mes pansements et Eclipse remplir un verre d'eau et préparer des cachets. Ce devait être mes médicaments. Quicky me regarda, l'air surpris, et fonça vers notre ami pour le prévenir de mon réveil. Ma vision n’était plus floue et je remarquais une serviette froide sur mon front. Ma température corporelle était-elle trop forte ? Mes potes s'approchèrent de mon lit et l'un d'eux me questionna : « Comment tu te sens ?

- Mieux, mais j'ai cette sensation d'être endolori. Au fait comment vous êtes rentrés chez moi ?

- On a trouvé tes clés dans la poche de ta veste de gardien.

- Et tu as eu encore chaud ! Tu étais à deux doigts de la mort. Heureusement qu'Applejack, Rarity et les Cutie Mark Crusaders étaient là.

- Elles t'ont retrouvé inconscient, dans la salle à manger de Ponies' Pizzeria. Elles t'ont ramené chez toi et, à l'aide de l'infirmière Redheart, ont stabilisé ton état, argumenta-t-il fermement

- Elle a dû te faire des points de suture et t'a prescrit des antidouleurs et des calmants pour ton trouble de stress post-traumatique, me confirma-t-il sérieusement.

- On... On est quel jour ?

- ... Lundi 31 Juillet, dit Eclipse tristement.

- Quoi ? J'ai dormi pendant deux semaines.

- Et tout le monde pensait que tu étais plongé dans un profond coma, que tu ne te réveillerais plus jamais. Pinkie était dévasté d'apprendre cette nouvelle.

- Pi... Pinkie Pie, répétai-je inquiet.

- Elle n'a pas cessé de pleurer et s'est enfermée dans sa chambre, à Sugarcube Corner. Sa crinière est devenue lisse et a perdu ses couleurs et sa joie de vivre.

- Non... Je-Je ne voulais pas ça, pleurais-jeen me rendant coupable de son état.

- Tu sais, les temps sont devenus difficiles pour nous tous. Cette endroit est devenu... un calvaire, articula QuickFire péniblement.

- Co... Comment ça ?

- Ce serait mieux que tu voies ça par toi-même.

- Découvre par toi-même ce qu'est devenue notre ville. Notre maison s'est transformé en enfer.

- Je vais aller vérifier vos dires, mais vous pouvez m'aider à me lever ? Mes blessures me font encore mal. »

      Ils attrapèrent mes sabots avant doucement ainsi que le haut de mon dos pour me faire basculer vers le haut. Les cicatrices grillaient ma chair et je poussais des petits gémissements de douleur. Je remarquais les larges coutures sur mon corps boursouflé, rendant mon regard attentif et sans émotions. Leurs ailes m'aidèrent à me soulever et à me poser par terre avec délicatesse, puis je me dirigeais pour voir Ponyville vers la fenêtre de ma chambre. Mes yeux s'écarquillèrent, mes pupilles diminuèrent de taille et ma respiration s'arrêta nette. Ce lieu... Mon paradis... était enfermé dans un immense dôme de verre et des tours de guet entouraient les abords de la ville. Je voyais des poneys en haut de ces drôles de bâtiments et qui tenaient... des armes ? Mais pas des armes blanches ou des objets contondants, mais une espèce de nouvelle arme que je n'avais jamais vu auparavant. « Euh, les gars, qu'est-ce qu'ils ont entre leurs sabots ?

- Ils ont nommé ça "des armes à feu". Des choses dont la puissance est redoutable et beaucoup plus rapide que les canons.

- Ça utilise des petits objets, appelées aussi "des balles", et ils transpercent la peau de n'importe qui. Ce qu'ils tiennent sont "des fusils" et ils peuvent nous tuer, de loin comme de près.

- Ces trucs sont donc plus dangereux que les armes blanches, pensais-je calmement. Mais pourquoi est-ce que-

- Dis-nous comment est Rich Pizza !

- Quoi ? Pourquoi cette question ?

- On veut vérifier quelque chose ! »

      Que devais-je dire à propos de cet enfoiré ? J'avais peur de leur dire la vérité, de leur expliquer que ce monstre veut la mort de chaque poney et que tout ça n'était qu'un jeu pour lui. Au début, mon esprit souhaitait leur mentir pour pouvoir les protéger, mais devant l'ampleur de la situation j’étais obligé de tout leur raconter. Etait-ce potable qu'il soit derrière tout ça ? Si c’était le cas, pourquoi avoir fait ça ? Que cherchait-il encore ? C'était l'heure des aveux et de tout leur raconter. « Ce type... est un fou furieux.

- Explique toi dans...

- ... les moindres détails, dirent-ils à l'unisson et attentivement.

- Il se fiche de qui nous sommes. C'est un démon qui ne cherche que la mort et la désolation dans son restaurant, d'où mon état. Il veut que le monde brûle et que tous les poneys meurent dans d'atroces souffrances. Comme s'il voulait nager dans un océan d'hémoglobine et il n'hésite pas à tuer tous ceux qui sont sur son passage. Il a massacré sa propre mère et n'a aucun respect pour quiconque. »

      Leur réaction fut la stupeur et la peur. La transpiration coulait abondamment et chacun tremblait. QuickFire était le plus surpris, il inspira fortement et n'arrêta pas de brasser l'air pour tenter d'obtenir un petit courant froid. C'était un vrai électrochoc pour lui, alors qu'Eclipse resta calme et stoïque. Il gigota légèrement et nous reprîmes la discussion : « Au moins, on comprend mieux ce qui se passe dehors.

- Qu'est ce qui s'est passé ici depuis mon évanouissement, les questionnai-je.

- Ton patron a pété un boulon et nous a séquestré dans cette bulle. Impossible de contacter l'extérieur et de demander de l'aide.

- Même pas aux Princesses ou aux licornes ? Je suis sûr qu'on peut la retirer !

- On y avait pensé mais il a tout manigancé. Les Princesses ne peuvent rien faire car il a décrété qu'il avait caché une bombe dans notre ville et que, si elles détruisent ce dôme, tout le monde mourra. Les petits comme les grands, il n'épargnera personne. Et concernant les licornes, il les a fait passer dans une espèce de portail où leur puissance magique resterait enfermée, comme pour les Jeux d'Equestria. Ils étaient obligés d'y entrer sinon... la mort.

- Mais il existe un seul poney qui a encore toute sa magie. Toi ! Pizza a cru que tu étais mort mais tout le monde a gardé le secret à propos de ton état. A chaque seconde, on risque de mourir à cause de lui et on a peur, les enfants pleurent tout le temps et on ne sourit plus.

- MAIS QUEL CONNARD, JE VAIS LUI FAIRE LA PEAU, ÇA SERA VITE RÉGLÉ, répliquai-je excessivement.

- Si tu veux le faire, vas-y. Mais tu vas avoir des soucis à cause d'eux, formula-t-il en posant un sabot sur mon épaule droite et me montrant des poneys en costards et cravates.

- Qui sont-ils ?

- Les costards-cravates ? Des enculés qui travaillent pour ton patron justement. Ils surveillent les habitants et contrôlent tout. Si tu cherches à t'enfuir ou à t'en prendre à Rich Pizza, ils te captureront et t'assassineront. Comme ils l'ont fait... pour... trois poneys, exprima-t-il avec un regard abaissé et attristé.

- Que... Qu-Quoi ?! Il... Il a... Non... C'est une blague ! Dites-moi que vous me faites marcher, criai-je frustré.

- ...

- ...

- DITES LE MOI !! QUI A-T-IL TUÉ ??

- Tu tiens vraiment à le savoir ?

- ÉVIDEMMENT QUE OUI !!!

- Derpy...

- ... et Dinky, répondirent-ils en larmoyant. »

      Mon cœur ne battait plus, ma réalité se fractura et j'avais l'impression que le monde ne tournait plus. Le chagrin et la tristesse anéantirent mes pensées et mes douleurs me frappèrent dans chaque coin de mon corps. Ces morts me pesaient sur ma conscience, puis je ne tenais plus debout et plaçais mes sabots sur mon visage, me mettant en boule et relâchant ma colère. Cette fois-ci, je voulais massacrer personnellement ce fils de ("insérer insulte ici") par mes propres moyens. Comme un idiot, je voulais en savoir plus : « Pourquoi, et comment, sont-elles mortes, demandai-je avec la crinière qui cachait mes yeux et mes larmes.

- C'était la semaine dernière, ton boss avait placé le dôme sur nous et tout le monde a pris peur avec les costards-cravates. Près de la forêt Everfree, il y a une porte où on peut recevoir de la nourriture et quelques objets, et Derpy voulait l'utiliser pour pouvoir s'enfuir avec sa fille.

- Elle désirait la protéger plus que tout au monde. Mais dès qu'elle l'avait ouverte, ça a déclenché des alarmes et ces salauds ont foncé sur elles pour les arrêter. Devant la mairie, sur une petite scène, Rich Pizza a tenu un discours comme quoi on ne peut pas fuir et nous les a présentées, conscientes et devant nous. Mais c'était horrible, dit-il en retenant ses larmes.

- La tête de Derpy était coincée dans un trou, elle n'arrivait pas à la retirer et elle pleurait abondamment, quant à Dinky, elle était sur une croix immense et nous regardait impuissante de ne pouvoir sauver sa mère. Et il a commis l'irréparable : Derpy, elle... elle... Snif, snif.

- ...

- Elle quoi ? Dites-le, par pitié, articulai-je alors que mes yeux se mouillèrent et mes lèvres tremblèrent.

- ELLE S'EST FAITE GUILLOTINÉE !!!

- Et Dinky a été brûlée vive. Tout ça s'est passé... devant nous... Snif. On s'en veut de n'avoir rien pu faire...

- Non... Non... Non ! NON ! NON ! NON ! NON ! NOOOOOOOONNNNNNN !!! Mais pourquoi la Maire de Ponyville n'a pas achevé ce massacre ? POURQUOI ??!!

- ... Dis-lui, je n'en peux plus.

- ... Parce que c'est elle, la troisième victime de cette bête. Elle avait accouru vers la scène pour tout arrêter, mais ils ont tiré sur elle... Cinq coups de fusil... Trois dans la tête... Deux dans son organe vital... Ces bruits, ces pleurs, ces cris, c'est indescriptible tellement c'est douloureux et traumatisant. Également, Pizza a sectionné sa tête et a déclaré que ce sera la mascotte de notre ville. Depuis, on est oppressés et paniqués, et tout le monde attend ton réveil.

- Pour... Pour quelle raison ?

- Parce qu'il n'y a que toi qui connaisse bien ce bâtard. On a besoin de toi pour l'arrêter... Et pour continuer les nuits...

- HEIN ?! Comment ça, réfutai-je surpris et étonné.

- Il nous a expliqués que le seul moyen de sortir d'ici... est que quelqu'un finisse les cinq nuits. Et tu es le plus proche. Les habitants… Ponyville a besoin d'un héros... Et on t'a tous désigné comme le héros pouvant stopper ce cauchemar.

- Un héros ? Moi ?? Comme si j'en étais un ! Pourquoi on me considère comme ça ?

- Parce que tu as survécu à deux nuits et tout le monde croit en toi. De plus, si plus personne n'y va, un poney mourra chaque jour. »

      Ce fut la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. En ignorant mes maux, je me relevais et sortais de ma chambre. Même si la douleur me piquait à chaque instant, je refusais d'abdiquer et courrais vers la porte d'entrée. QuickFire et Eclipse me suivirentpour me stopper alors que mon corps se dirigeait vers Ponies' Pizzeria. Je l'ouvris et sprintai vers Rich Pizza tandis que les poneys me regardaient et se mirent à galoper. Mes amis restaient derrière moi et m'attrapaient, nous faisant dégringoler, puis je restais coincé sur le sol car j'étais maintenu par leurs sabots. Ma colère débordait de mes poumons et tous me visaient, inquiets de mon état alors que mes pulsions contrôlaient mon cerveau et voulaient le tuer. Les citoyens essayaient de s'approcher de mon organisme, pourtant je me débattais comme un taureau et lançais des regards noirs vers eux. Je n'étais plus moi-même, ma rage explosait partout, et l'adrénaline faisait bouillir mon sang, mais je ne réussis pas à me remettre sur mes pattes. Ma bouche poussait des cris de colère et je respirais bruyamment. Ma conscience disait à Eclipse et à QuickFire : « DÉGAGEZ DE MON CHEMIN !! JE VAIS LE TRUCIDER !!

- Pourquoi faire ? Pour que tu meures bêtement ? TU N’ES QU'UN PAUVRE IDIOT !!! TU CROIS QU'ON VA TE LAISSER FAIRE COMME ÇA ?

- REGARDE AUTOUR DE TOI !!! TOUT LE MONDE SE RÉJOUIT DE TA RENAISSANCE, POURTANT TU FONCES VOIR CE MONSTRE. POUR QUELLE RAISON ? SI TU FAIS ÇA, IL VA TE CREVER !!

- MAIS... Mais... Mais je ne veux pas que ceux que j'ai connus meurent à cause de moi. Toute cette histoire est de ma faute, ils n'ont rien à voir là-dedans. Snif... Je ne veux pas... JE NE VEUX PAS QUE VOUS MOURRIEZ !!!

- Et bien, il en fait du bruit cette petite merde, proféra une voix qui m'était familière etma vision se tourna vers la direction du porteur de cette voix.

- RICH PIZZA !!! Pourquoi... Pourquoi avez-vous fait ça ?

- La raison ? Hum... Pour élargir mon terrain de jeu, me dit-il fièrement et en rigolant.

- QUOI ?? Le restaurant ne vous suffisait pas, maintenant vous vous en prenez à ma famille ? Ce problème est entre nous deux, laissez-les en dehors de tout ça.

- Au lieu de vous énervez contre moi, pauvre fou, vous devriez vous dépêchez de rejoindre votre garce. Elle ne va pas tarder à mourir. Tic-tac, tic-tac, l'heure tourne vite. On devrait entendre très bientôt des coups de fusil

- QU-QUOIIII ??!!

- HAHAHAHAHAHAHA, oui c'est ça, regardez-moi de cette manière. HIN HIN, pleurez, criez, suicidez-vous, votre petite copine va crever comme une merde. Vous mourrez tous atrocement, je l'ai décidé ainsi car je suis le nouveau maire de cette ville, et mes ordres sont absolus. »

      Mes oreilles n'écoutaient plus le discours de ce diable, mes poumons s'enflammèrent et je soulevais Eclipse avec ma magie. Je voyais les poneys se lamenter, se serrant chacun aux autres et être tétanisés. Je voulais tellement l'abattre mais mon corps se dirigeait hâtivement vers la boutique de gâteaux pour sauver Pinkie Pie. Je l'entendais rigolais puissamment, mais ça n'allait pas me paralyser, son aberration ne pouvait pas me stopper et ma détermination était bien plus forte que lui. Dans mon esprit, mes pensées me montraient d'horribles images sur les manières dont mon poney très spécial pouvait mourir. Cela créait une boule au ventre de taille incommensurable et un stress qui hérissait mes poils. Je priais, priais fortement que les Princesses l'aient mise en sûreté, qu'elle était encore en vie et que je ne risquais pas de vivre une nouvelle expérience traumatisante. Bizarrement, mes amis ne venaient pas, j'étais seul face à mon désespoir. Ceci dit, pendant que mon esprit détruisait ces absurdités, mon corps arrivait au Sugarcube Corner et défonçait la porte d'entrée. Ma gorge cria d'un ton intense le nom de ma copine, mais elle ne me répondit pas. Je redoublais d'efforts, mais toujours aucune réponse. Mes pattes se ruèrent vers sa chambre, mes sabots toquèrent à sa porte et ma voix l'appela, mais je n'eus toujours aucune réponse. D'un pas décidé, mais stressé, ma jambe droite tourna la poignée et poussa le portillon. Ce que je voyais était une abomination, un enfer juste terrible et insupportable. Du sang... du sang... et encore du sang qui recouvrait les murs et qui jonchait le sol. Les gros intestins étaient accrochés et les corps étaient décapités, ne possédant plus aucun organe et me faisant pisser. Mes larmes coulaient sans interruption et je vomis tout le contenu de mon estomac et poussait le plus fort de tous les cris. J'étais entrer... dans la chambre de l'Enfer. Néanmoins, mon organisme se dirigea vers les cadavres : Mr et Mme Cake étaient décédés. Pleurant sur mes genoux, je n'arrêtais de m'excuser devant eux, de leur dire... que j'étais désolé. Que tout ça était à cause de moi, puis je me mis à penser à leurs enfants : Pound Cake et Pumpkin Cake.

      Etaient-ils en vie ? Où se cachaient-ils ? Au moment où ma conscience m'aida à me lever, mes oreilles détectèrent du bruit dans le placard de Pinkie. Un costard-cravate ? Je m'empressai d'user ma magie pour attraper un petit bâton et mes sabots se dirigèrent doucement vers ce meuble. Mon nez inspira doucement l'air et ma bouche l'expira pour évacuer mon stress et pour rassembler mon courage. Je touchais la porte, préparant mon objet à l'attaque, et la poussais vite tandis que mon expression se figeait dans la colère et la rage. Le corps des cadavres me faisait tourner la tête mais mes pensées restèrent concentrées sur le poney qui était à l'intérieur de l'armoire. Dès l'ouverture, mon regard se bloqua, le bâton tomba sur le sol et ma respiration se coupa directement. Je n'en revenais pas... Pinkie, dont la crinière était belle et bien lisse et non ondulée, sanglotait en tenant les bébés avec les yeux fermés. Elle était dans un sale état avec du vomi sur son corps et suppliait de ne pas leur faire du mal, et je touchais son front en lui disant : « Pinkie, c'est moi... Tornado !

- Non, ce n'est pas vrai. Ne vous faites pas passer pour mon petit copain, maudit poney, dit-elle en gardant ses yeux clos.

- Je t'en supplie, regarde-moi. C'est bien moi, lui répondis-je pour la rassurer alors que je vis ses yeux se lever petit à petit.

- T... To... TORNADO !!! OUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!! »

      Je la serrais contre moi pour ressentir sa chaleur, sa détresse et sa peine. Elle avait dû subir une horreur que je ne pouvais pas décrire. La tension était insoutenable, plongée dans une grandiose tristesse et le poney ayant ternie sa couleur rose bonbon pleura durement, laissant ses sanglots ruisseler sur mon corps induit de blessures et de coupures. Elle les vit et paniqua sur mon état : « Qu'est-ce qui t'est arrivé ? Tu vas bien ? Tu as besoin de manger ? De boire ? Tu-

- Chuuuuuut, calme-toi je me porte comme un charme. Ne réveille pas les bébés, ils dorment comme de petits anges, lui chuchotai-je pour la calmer. On va les mettre dans leurs berceaux, près de nous, et on va discuter d’accord ?

- Ou... Oui. Snif, bouhouuuuu. »

      Nous nous orientâmes vers leur chambre pour prendre leurs lits respectifs à l'aide de ma magie, ce qui la surprit de voir encore de la puissance magique chez une licorne. Elle, et les petits bouts de choux, descendirent les escaliers alors que je portais ces objets. Pinkie Pie se mit dans le salon, quant à moi je les posait et allait voir un poney pour demander des secours pour Mr et Mme Cake. Celui-ci partit vite en courant en direction de l'hôpital et mon corps retourna voir la jument rose, dont la tristesse n'avait d'égale que la mienne. Mon regard vit les jeunes bambins dormir dans leurs grands paniers, ainsi que Pinkie se tenant la tête et se morfondre dans son chagrin. J'avançais vers elle et la câlinais pour la réconforter. « Je suis désolé... Snif... Tellement, tellement désolé...

- Ne t'excuse pas, ce... tu n'y es pour rien... Mais... Bouhouuuhooouu... Je n'arrive pas toujours à y croire... Si c'est un rêve, faites-moi sortir d'ici, articula-t-elle avec difficulté.

- Navré, mais on est bien dans la réalité. Une réalité sombre causée par... par un salopard... Qu'est-ce qui s'est passé Pinkie ? Peux-tu me le dire ?

- ...

- Tu n'y es pas obligée, si tu veux pas, je comprendrais et-

- Ça s'est déroulé il y a quatre heures. Je jouais avec les enfants dans ma chambre, le temps que mes patrons créent un gâteau pour Rich Pizza, tout ça "en l'honneur de sa gloire et de sa splendeur" mais c'était des conneries. Pound et Pumpkin s'étaient fatigués et avaient fini par s'endormir sur mes jambes. C'était les choses les plus mignonnes que j'avais vu et j'allais les emmener dans leur pièce. Mais j'ai entendu Mr et Mme Cake converser avec un drôle de poney qui parcourait le couloir et s'était approché de ma chambre. Prise de peur, je m'étais caché dans le placard avec les bambins et j’ai découvert une telle terreur. Il y avait un costard-cravate qui s'était énervé et qui leur avait demandé où j'étais passé. J'étais sûre qu'ils savaient où je me trouvais mais ils n'ont rien dit, je ne savais pas pourquoi. Et soudain, celui-ci a sorti un grand couteau de cuisine et a coupé la... Argh... la tête de Mr Cake. J'ai eu vraiment peur alors que les bébés étaient toujours avec moi et Mme Cake... a... hurlé et pleuré. Il n'a même pas hésité à se débarrasser d'elle... pour la faire taire, comme il l'a dit.

- C'est pas vrai... C'est un cauchemar, réfléchis-je en essayant de retenir mes larmes.

- Je voulais tellement pleurer, sangloter leur mort mais si j'avais fait ça, qu'aurait-il fait à ces chéris ? Et le pire... ne s'arrête pas là... Il les a éventrés, étripés, décapités, c'est un véritable carnage. Il jouait avec leurs cadavres, avec leurs organes et est reparti comme si de rien n'était. J'ai beaucoup vomi... Je... J'ai tout perdu... OOUUUUUUIIIIIIIIIIINNNNNNNNNN !!!!

- Je suis tellement désolé... Mais qu'est-ce qu'ils vont devenir, ces enfants ?

- Je... Snif... Je pensais les adopter. Ils auront besoin... de parents qui pourront prendre soin d'eux. Je veux dire... Je m'entends très bien avec eux et ma conscience me dit de les mettre en sécurité vu que tout est devenu extrêmement dangereux.

- Merde... Tout ça, c'est... c'est de ma... faute, affirmai-je en sanglots

- Ta faute ? En quoi est-ce ton délit ? C'est toi qui a créé ce dôme ? C'est toi qui nous a envoyé ces faucheurs ? C'est toi qui tuent tous nos amis ? À ce que je sache, ce n'est pas le cas !

- Mais je suis responsable de-

- BIEN SÛR QUE NON, cria-t-elle en me regardant. Tu n'as rien provoqué et personne ne t'en veut sur notre situation. Je suis au courant de comment on peut sortir de ce dôme : tu dois passer encore trois nuit dans ce restaurant n'est-ce pas ?

- Euh oui mais... Je n'ai plus la force de continuer...

- Ne dis pas ça, au contraire tu as encore beaucoup de vigueur et de puissance en toi. C'est toi qui m'as aidé à revenir à la réalité alors que j'aurais pu me suicider. Sans que tu le saches, tu aides énormément de poneys à tenir face à ces enfoirés. Tu es le plus courageux de nous tous, c'est pourquoi on te surnomme "le héros de Ponyville", et tu peux encore faire ces dernières soirées pour nous sortir d'ici. Si nous te considérons comme ça, ce n'est pas pour rien. Et si ça te rassure, on ne fait pas rien de notre côté. On a créé un groupe nommé "Les Assassins" et notre but est d'éliminer ces costards-cravates de merde qui oppriment nos vies. Ça laissera le champ libre aux Princesses dès que tu auras fini ces nuits, voilà pourquoi tout le monde compte sur toi, Tornado.

- ...

- Chéri ?

- ... Alors je vais finir ce que j'ai commencé, énonçai-je sérieusement. Pour tous ceux qui sont morts, je vais terminer ces foutues nuitées et secourir tous les habitants. Je formerai une équipe de trois poneys et nous arrêterons les projets de ce malade mental !

- Et je connais justement deux amis qui pourront t'aider, annonça-t-elle le sourire au visage.

- Qui ?

- Hihi, oh allez idiot, tu vois très bien de qui je parle. Eclipse et QuickFire. Les Trois Frères contre Rich Pizza et Ponies' Pizzeria !

- Ça sonne plutôt bien !

- Yup !! »

      Les secours arrivèrent enfin, courant vers la chambre de Pinkie, celle-ci se dirigea vers cette pièce alors que j'allais chez moi et que j'étais déterminé à stopper ce massacre. Ma conscience espérait que mes amis étaient toujours dans ma maison, mon esprit se concentra sur ce foutu patron et mes pulsions me donnaient envie de passer le troisième soir, en compagnie de mes potes contre les animatroniques. Je ne savais pas si je survivrais, mais si je mourrais dans cette endroit alors mes amis prendront la relève et referont revenir la paix dans cette ville. De retour chez moi, je vis mes amis et je leur racontais toute mon histoire : les robots, la Morsure de 1987, Xillia Pizza, les meurtres et le troisième parchemin qui se trouvait dans une poche cachée de ma veste de gardien. QuickFire l'avait trouvé par hasard et nous le déplions, il se transformait en une lettre qui m'étais destinée et nous le lisions.

      « Cher Tornado. Nous sommes au courant que vous êtes l'actuel veilleur de nuit du restaurant "Ponies' Pizzeria" et que votre ville court un grand danger. En effet, votre ville est bloquée dans un dôme et les animatroniques cherchent à vous tuer par tous les moyens nécessaires. Ils ont engendré un grand nombre de décès sur les gardiens et nous cherchons à annihiler cet endroit devenu bien trop dangereux pour n'importe qui. Malheureusement, une bombe menace Ponyville et les preuves nous manquent pour fermer la pizzeria. Pourtant nous sommes au courant que Rich Pizza représente un danger de mort et sachez que vous n'êtes pas seul. Nous ferons tout notre possible pour faire sortir tous les habitants de cette situation, mais nous ne pouvons pas dévoiler nos identités, au cas où le message tombe entre de mauvaises mains. Si vous êtes en quête de vérité alors vous devez savoir ceci : en ce moment, ce taré mettrait en place un projet pour accueillir un nouvel automate, encore plus performant que les actuels robots ! Aujourd'hui, vous devez former une équipe pour les affronter et mettre un terme à ce plan machiavélique. Nous devons vous laisser mais comprenez que vous avez la bénédiction des citoyens d'Equestria. Bonne chance pour vos dernières nuits, vous devez survivre pour le bien de tous ! »

      Nous cognâmes tous trois nos cabosses sur la table de la salle à manger, la découverte d'un nouveau robot était un choc. Néanmoins mes amis me fixèrent et me sourirent comme des débiles, ils avaient bien compris que je les avais choisis dans mon équipe. Et de toute façon, vu que ces poneys étaient de vraies têtes de mules, je ne pouvais pas leur refuser de venir avec moi dans l'entreprise de la mort. À mon tour, je souris comme un crétin et, sans aucune raison précise, nous rigolâmes fortement et on se tapotait sans arrêt. J'avais vraiment besoin de mes amis dans ce genre d'affaire. Mon âme se sentait encore plus lié à eux et mon cœur brûla d'ardeur et d'excitation. C'était à ce moment que j'avais compris que c'en était fini... de mon isolement ! Eclipse relit la lettre et remarqua un point important : « Les potes, vous avez fait attention au passage sur le nouveau robot ?

- Pourquoi ?

- En fait, j'en ai déduit que si ce robot est plus efficace que les autres, cela signifie qu'il sera plus dangereux et, sans doute plus meurtrier que ce que tu as connu, argumenta-t-il avec sérieux.

- Oh, donc cela peut aussi dire que son système de fonctionnement sera bien différent des automates. Peut-être que ce truc pourra savoir tous nos faits et gestes, voire même qu'il possède ces « fusils » ou d'autres « armes à feu », répliqua Quicky.

- Le danger en sera alors plus grand mais ça ne nous arrêtera pas. On est plus forts, plus intelligents et plus perspicaces qu’eux. Je peux y arriver grâce à vous et à la ville. Vous m'avez donné beaucoup de confiance, de culot et d'énergie. Je n'ai plus du tout peur et on coincera ce patron qui nous casse les couilles.

- Les quoi ?

- De quoi tu parles ?

- Je sais pas, j'ai eu envie de dire ça soudainement. Bref, notre ingéniosité nous permettra de nous sortir des situations compliquées et nous protégerons tous nos copains et copines. Est-ce que vous êtes prêts ?

- Plus que jamais !

- Qu'est-ce qu'on attend pour casser du méchant ? Allons-y ensemble ! »

      Lundi 31 Juillet. 18 heures. La fine équipe était au complet : l'actuel gardien de nuit, un grand écrivain et le plus excellent des météorologues de Ponyville contre cinq animatroniques. Je me rendis compte à quel point mes amis étaient vraiment les meilleurs. Il faut dire que c'est avec eux que j'avais évolué et grandi dans ce monde, et que j'avais pu réussir à éliminer mes craintes et mes peurs. On ne souhaitait pas prendre d'autres membres car on s'était décidé qu'on s'occuperait de ce problème par notre force, par notre cran, par notre amitié. Au cours de la soirée, j'expliquai vite à mes amis comment les personnages agissaient ainsi que l'utilisation de la tablette puis de la perte de puissance du générateur de secours et de ce qu'il se passait lorsqu'on atteignait 0%. Je leur indiquai comment je recevais d'étranges messages venant d'un ancien veilleur ainsi que le déroulement des nuits et, à partir de là, on a commencé à élaborer des plans pour notre survie. Le problème était que ces automates étaient imprévisibles et que Freddy était le centre des opérations. Malencontreusement, on n'a rien pu trouver. 19 heures. Nous commençâmes à prendre un bon dîner en discutant de tout et de rien. Voilà un bon moyen pour reposer notre état. On parlait de nos relations amoureuses, de notre amitié, des Princesses, de Discord, etc. Puis la pression s'alourdit et devint dure à tenir, Eclipse ne supportait pas de se faire manipuler par Rich Pizza et, quant à QuickFire, il avait du mal car il pensait beaucoup trop à notre nuit. Je voulais leur donner un élan d'espoir et communiquais avec eux : « Ce monstre ne remportera la guerre !

- Notre camaraderie l'emportera contre sa folie meurtrière.

- Ce dégénéré ne gagnera pas contre nous et on le lui prouvera !

- On ne le...

- ... laissera pas mener à bien...

- ... son nouveau projet !! »

      22 heures 10. Notre équipe était soudée, mes amis se préparaient mentalement en faisant un peu de yoga alors que je préparais mon corps. Je mis un grand bandage sur mes sabots pour pouvoir l'utiliser comme protection, au cas où. Puis, on se rendit vers Ponies' Pizzeria pour la troisième nuit. Tout le monde était prêt psychologiquement, tous les poneys nous regardaient attentivement, nous souhaitant bon courage et priant pour que nous revenions sains et saufs. Arrivé à ce restaurant, j'enfilais mon blouson de veilleur et leur montrait comment manœuvrer l'ordinateur et les lampes. Alors que mon organisme préparait les dernières mesures, Eclipse alla voir Freddy, Chica et Bonnie. Il cria fortement que nous n'échoueront pas, alors que QuickFire se déplaça et arriva à Pirate Cove où il admira Foxy. Il était intrigué par son fonctionnement, son esprit chercha à savoir comment cet automate pouvait vadrouiller alors qu'il était vieux, rouillé et troué. Ces deux-là revinrent à la salle de surveillance et se parèrent face à l’atrocité de cette soirée. Mais maintenant, j'étais dans un groupe et non seul. On pouvait gagner. C'était parti, pour de nouvelles horreurs.

Début de la troisième nuit ! Il est 23 heures ! Bonne chance !

Vous avez aimé ?

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Note de l'auteur

Cinquième chapitre vraiment long où je suis allé en total improvisation comparé à mon brouillon. Avez-vous trouvé toutes les références ? J'espère que ce chapitre vous aura plu. Maintenant, jouons à un jeu : à votre, avis que va-t-il se passer lors de cette nuit ? Répondez moi dans les commentaires et, surtout, qu'est-ce que vous pensez de la totalité des chapitres de Five Nights at Ponies' ? Adorez-vous cette fanfic ? La détestez-vous ? Fait-elle partie de vos histoires préférées ? Et en quoi aimez-vous cette histoire ? S'il-vous-plait, dites le moi et je vous souhaite un joyeux halloween. Dormez-bien, bande de fous.

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Yoann95
Yoann95 : #30686
En gros je te remerciai de ton commentaire et que le chapitre 7 sera le plus gros projet de FNAP vu que tous les fans auront un rôle ;)
diamondark22 novembre 2015 - #30685
ho dommage, j'aimerai bien savoir ce qu'il dit.
Il y a 2 ans · Répondre
diamondark
diamondark : #30685
ho dommage, j'aimerai bien savoir ce qu'il dit.
Il y a 2 ans · Répondre
Yoann95
Yoann95 : #30684
Désolé mais je n'arrive pas à démasquer ton commentaire. J'ai du faire une mauvaise manipulation et j'en suis extrêmement navré :'(
diamondark22 novembre 2015 - #30682
j'ai déjà essayé de démasquer un commentaire mais j'y arrive pas.
Il y a 2 ans · Répondre
Yoann95
Yoann95 : #30683
Pour tous ceux qui veulent faire partie du chapitre 7 de FNAP, envoyez un MP avec la description de votre personnage. PS : N'attendez pas à ce que le chapitre ressemble à Slice of Life et je risque de ne pas pouvoir prendre tout le monde
Il y a 2 ans · Répondre
diamondark
diamondark : #30682
j'ai déjà essayé de démasquer un commentaire mais j'y arrive pas.
Il y a 2 ans · Répondre
Yoann95
Yoann95 : #30681
Bizarre. Je suis sur de n avoir rien masqué. Tu saurais comment démasquer les commentaires? Moi non et caame dérange
diamondark22 novembre 2015 - #30679
Pourquoi tu as masqué ton commentaire ?
Il y a 2 ans · Répondre
Le commentaire a été masqué par l'auteur.
diamondark
diamondark : #30679
Pourquoi tu as masqué ton commentaire ?
Il y a 2 ans · Répondre
Yoann95
Yoann95 : #30677
Tu as bien trouve les references pour le JDG30673
Il y a 2 ans · Répondre
neobius
neobius : #30673
personnellement j'ai vu 2 références au jdg : le "insérer insulte ici" ( épisode famille adams) et le "Je sais pas, j'ai eu envie de dire ça ( épisode dragon lair)
apres je peut me tromper(c'est même sur) mais bon je trouve ca drole
Il y a 2 ans · Répondre

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