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Five Nights at Ponies'

Une fiction écrite par Yoann95.

Chapitre 2 : Première nuit

     Lundi 10 juillet, 21 heures 30, maison de Tornado.

     Rentrer chez moi fut un véritable calvaire, mon stress était au maximum et je titubais sans cesse dans les escaliers. Ma tête était blanche et recouverte d'une bonne couche de sueur, et je subissais une énorme crise de panique. Pour me calmer, je me remis en question. En effet, ma discussion avec Rich Pizza fut des plus étranges ; non seulement je commençais mon boulot dès ce soir, mais en plus, il m'avait souhaité la bonne chance pour survivre. J'étais sûr d'une chose : ce patron n'était pas honnête. Il avait l'air sournois, mauvais et dangereux. Avais-je commis une grossière erreur en acceptant le poste de gardien de nuit ? Aucune idée ! Pour quelle raison devais-je travailler dans une heure ? Pourquoi ce soir ? Aucune réponse ne me venait à l'esprit depuis vingt minutes. En fait, tout cela m'échappait. D'habitude, quand un poney obtenait un boulot, il était fou de joie mais, pour ma part, j'étais stressé et malheureux. Cette première nuit à Ponies' Pizzeria, je la sentais mal... vraiment mal !

     J'avais eu le temps de prendre mon repas, d'envoyer une lettre à Eclipse et à QuickFire leur expliquant l'acquisition de mon métier, lire celle de Pinkie Pie, prendre une lampe-torche se trouvant dans l'armoire de mon salon et d'avaler deux pilules pour me calmer. Peut-être aurais-je dû en prendre trois, au cas où. 

« J'espère que vous survivrez mon cher Tornado ». Cette phrase revenait sans cesse dans ma tête, hérissant mes poils et me donnant la nausée. Que voulait-il dire par là ? Le métier était-il sûr ? Franchement, je n'en savais rien ! Pendant un long moment, je restais planté devant ma porte en me demandant si je m'inquiétais pour rien.

     « Oh mer... credi ! Il est 22 heures 20 ! Je vais être en retard ! Où ai-je bien pu mettre mon sac ? ». J'avais préparé un sac contenant mes affaires de gardien de nuit, données par Rich Pizza, et une bouteille d'eau. « Le voilà, dans la cuisine ! ». Je regardais une dernière fois à l'intérieur de mon sac pour vérifier son contenu. J'avais bien tout. Je fermais ma maison à clé et me dirigeais vers mon nouveau lieu de travail : Ponies' Pizzeria. Si seulement j'avais été au courant que je mettais ma vie en jeu. Jusqu'à aujourd'hui, jamais je n'avais été aussi proche de passer un moment en tête-à-tête avec la mort.

     22 heures 35. J'arrivais enfin au restaurant tout essoufflé. Les guirlandes étaient éteintes, on ne voyait plus le nom lumineux de la pizzeria, ni les personnages et les enfants. Cet endroit était incroyablement sombre, effrayant et menaçant. J'avais une raison de plus pour rentrer chez moi, dans ma confortable maison, et non dans cette foutue pizzeria. L'intérieur était plongé dans d'aveuglantes ténèbres, dans une nuit obscure où il était impossible de voir à plus de cinq mètres. Les couloirs étaient sombres et j'eus l'étrange et terrifiante impression d'être... surveillé. La frayeur envahissait mon corps et, d'un seul coup, BAM !! La porte d'entrée se ferma d'un seul coup, mes poils se dressèrent à mach 3 et mon cœur battit à la vitesse de la lumière.

« OH MA CÉLESTIA, LE COUP DE FLIPPE !!! Ok, respire un bon coup, respire, respire, RESPIRE et tu verras que tout va bien se passer ! Si ces cinq nuits se déroulent de cette manière, je vais devenir fou ! Je veux rentrer ! » Je repris mon calme au bout de cinq minutes et je fis route vers la salle de surveillance à l'aide de ma lampe-torche. Je remarquais quelque chose de bizarre : les interrupteurs ne fonctionnaient pas et les pièces étaient juste éclairées par de faibles ampoules. Bonjour l'ambiance pour psychopathes ! Arrivé à ma salle, je testai les équipements : caméras, tablette, générateur de secours, téléphone et ventilateurs pendant vingt minutes. Seul le téléphone ne fonctionnait pas, il m'était impossible d'appeler mes amis ou de l'aide. Ayant fini les vérifications, je m'avançai vers les animatroniques. Freddy, Chica et Bonnie. Malgré le noir, je m'approchais facilement de ces robots. Ils étaient là ; devant mes yeux, obnubilés par leur aura horrifique, et mes lèvres tremblantes. Ils ne me fixaient pas mais une peur atroce s'emparait de mon organisme. Me voulaient-ils du mal ? Était-ce d'eux que je devais me méfier ? J'expertisai leurs câbles pour voir s'ils n'étaient pas en état de marche, puis retournai à la salle de surveillance.

" Début de la première nuit. Il est 23 heures. Bonne chance ! "

    23 heures. La première nuit démarrait enfin ! Maintenant, tout ce que je pouvais espérer était que tout allait bien se passer. Je l'espérais, pourtant...

" We're waiting every night to finally roam and invite

newcomers to play with us for many years we've been all alone. "

     Ma tablette indiquait le niveau de puissance du générateur de secours allant de 0 à 100%. Soudain, je passais à 99% en 2 minutes. « Quoi ? Cette machine se vide tout seul ou quoi ? Pourquoi il commence à perdre de l'énergie ? » Il me fallu quelques minutes pour comprendre que les caméras et les portes consommaient à eux seuls. Même sans ces composants, le générateur se vidait, mais lentement. QUELLE ARNAQUE !!! Le pire était que la tablette ne pouvait pas aller sur PonyTube. « C'est pas juste ! Bon bah, tant pis, à moi le job facile, me dis-je ». Cependant, le téléphone sonna : « Mais pourtant, il ne marchait pas. Et puis, qui pouvait m'appeler ? Peut-être le boss ? Euh... Allô, répondis-je en le décrochant.

- Allô ?... Allô, demanda la voix qui m'était inconnue.

- Euh oui ? Qui est à l'appareil ?

- Est-ce que ça enregistre ? Oui ? Parfait ! »

     Je compris que j'étais tombé sur une messagerie vocale, mais de qui ? Je sus que ça ne pouvait pas venir de Rich Pizza, j'aurais reconnu sa voix sinon. Je n'avais aucune idée de qui pouvait être l'interlocuteur mais je continuais d'écouter son message : « Euh, je voulais te laisser un message pour te préparer pour ta première semaine de travail. Sache que même si c'est un peu bizarre, je me dois de te dire que tu n'as absolument rien à craindre, ok ? Tu feras ton boulot correctement ! Si ça peut te rassurer, j'ai déjà travaillé ici en tant que gardien !

- Oh bah merci, émis-je à 23 heures 32, tout content malgré cette ambiance qui me terrorisait. Attend, il a déjà bossé ici ? Un ancien veilleur de nuit... ? On verra ça plus tard ! Écoutons ce qu'il a à nous raconter.

- Alors, par où commencer ? ...Ah oui ! Je dois te lire les droits légaux que m'a préparé l'entreprise. C'est un peu ennuyeux mais je suis obligé. Bienvenue à Ponies' Pizzeria. Un endroit magique pour enfants et adultes, où la fantaisie et le fun sont au rendez-vous pour votre plus grand bonheur.

- Il a vraiment besoin de lire ça ? C'est trop tordant et marrant, racontai-je en rigolant.

- Notre restaurant n'est pas responsable des dégâts causés sur vous et sur vos biens. Si nous découvrons que des dégâts ou la mort vous sont arrivés, un dossier sera déposé dans 90 jours, sinon la propriété et les locaux seront nettoyés à fond et blanchis et les tapis seront remplacés. En clair, vous serez oublié pour toujours !

- Ok, je me tais et je ne rigolerais plus jamais sur un autre poney. C'est quoi ce bins ? C'est terrifiant ce truc !! »

     Ma boule au ventre était revenue et pesait lourdement. Mon stress grandissait et grandissait, envahissant chaque parcelle des cellules de mon corps, de la crinière jusqu'aux sabots. « Non ! Non ! NON !! C'est pas l'heure de faire un trouble de stress post-traumatique. Calme-toi en t'endormant et ta peur dégagera vite fait bien fait. ». Ce trouble est une réaction psychologique consécutive à une situation durant laquelle l'intégrité physique et/ou psychologique du patient et/ou de son entourage a été menacée et/ou effectivement atteinte (notamment accident grave, mort violente, viol, agression, maladie grave, guerre, attentat. Un peu comme le décès brutal de mes parents). Les capacités d'adaptation (ou simplement comment faire face) du sujet sont débordées. La réaction immédiate à l'évènement sera traduite par une peur intense, par un sentiment d'impuissance ou par un sentiment d'horreur. La seule technique que je connaissais pour retrouver calme et sérénité était de dormir sans me soucier de tout ce qui m'entourait. On arriva à minuit et ma conscience coupa la messagerie pour mon bien-être. Finalement, je finis par être bercé dans les bras de Morphée.

" We're forced to be still and play the same songs we've known that day.

An imposter took our life away. Now we're stuck here to decay. "

     2 heures 20. BOUUUM ! Un énorme bruit se fit entendre. Je me réveillai en sursaut, tellement violemment que je tombai de ma chaise. « Oh non, non, non, non, NOOOOOOOON !! C'était quoi ce son ? » Toute ma morphologie trembla ; chaque membre, chaque organe paniqua et mes sens furent troublés à cause de la fatigue. Reprenant mes esprits à 2 heures 23, j'attrapai la tablette et, à partir de cet instant, le cauchemar commença : Bonnie avait disparu ! J'étais angoissé, terrifié et la puissance du générateur était descendue à 75%. « Où est passé CE FOUTU LAPIN ?! ». Je ne comprenais tout simplement pas, Freddy et Chica étaient à leurs places respectives (sur l'estrade) alors comment s'était-il déplacé ? Il était éteint !! À l'aide du système informatique, j'ordonnai à l'animatronique de retourner à sa place, sans doute un bug mais ce système m'indiqua sans cesse : ERREUR ! ERREUR ! C'était clair désormais : des voleurs s'étaient infiltrés dans Ponies' Pizzeria pour voler les robots... ATTENDS ! DES VOLEURS ?!? OH NOOOOOOOOOOOOOON !!!

" Please let us get in ! Don't lock us away ! We're not like what you're thinking !

We're poor little souls who have lost all control and we're forced here to take that role.

We've been all alone. Stuck in our zone since 1987.

Join us, be our friend or just be stuck and defend. "

     2 heures 30. Je partis vérifier la scène où se trouvait les animatroniques ainsi que la salle à manger pour m'apaiser et pour être sûr que les caméras n'étaient pas défectueuses. La lumière de ma lampe se réfléchissait sur ces robots et, fort heureusement, ils étaient présents à part Bonnie. Sur ma tablette, je regardais toutes les salles pour connaître sa position. Favorablement, les équipements s'actionnèrent correctement et je vis alors une grande masse noire dans la salle du générateur principal et qui se rapprochait de cet élément. Si cette ombre coupait le générateur principal, je risquais d'avoir d'énormes problèmes avec la direction. Comme un idiot, je courus vers cette salle pour l'arrêter. Alors que je courais, je pensais fortement que c'était sans doute le voleur qui avait dérobé Bonnie. Mais comment avait-il fait ? Cet animatronique n'était pas léger ! Par magie ? Je ne savais pas vu que je n'avais jamais essayé d'en soulever un. De plus, comment était-il entré à l'intérieur de la pizzeria ? Ce voleur avait intérêt à me donner les réponses que je cherchais.

     2 heures 40. J'arrivai enfin à cette fameuse salle avec ma lampe-torche et ma tablette. De là où je me tenais, l'estrade n'était plus visible et ces robots métalliques ne bougeaient pas. De plus, j'entendais des bruits partout. Des bruits de pas, de voix et d'objets qui dégringolaient. J'entendis même un poney ou quelque chose qui rigolait intensément de cette manière : « HU HU HU ! HU HU ! HO HO ! HU HU HU HU HU ! ». Ce rire était tout simplement effroyable, j'étais paralysé et incapable de bouger le moindre sabot, le moindre poil. Qu'est-ce qui se passait dans cette entreprise de mer...credi ? L'atmosphère était pesante, écrasante, voire même... bestiale. Je sentais toujours cette horrible impression d'être observé par quelqu'un, mais par qui ? Pour quelle raison ? Des larmes se formèrent et coulèrent le long de mes joues, qui devinrent humides et trempées. Je pleurais à grosses gouttes en pensant à Pinkie Pie, à mes amis, à ma famille... à ma vie. J'étais exténué et abattu mais je refusais de laisser tomber. J'avais fait une promesse pour Ponyville et pour tous ceux auxquels je tenais. Pas question d'abandonner maintenant ! Je pouvais le faire ! « ALLONS-Y !! POUR TOUS CEUX QUI CROIENT EN MOI ! JE SURVIVRAIS, JE NE VAIS PAS MOURIR AUJOURD'HUI !! JE GAGNERAIS, QUOIQU'IL ARRIVE ! ECLIPSE, QUICKFIRE, PINKIE, STORM BYTES, SONATWILIPIE, DIAMONDARK, YINGYANG, RAPHIX, ESPECIEL, TOUT LE MONDE, AIDEZ MOI DANS CETTE ÉPREUVE !!! AIDEZ-MOI À VIVRE !!! » La douleur et la peine disparurent subitement, priant vivement la bienveillance de chacun, je me relevai malgré ma peur et l'atmosphère. « Merci mes amis ! Tous autant que vous êtes ! Je n'abandonnerais pas ! Croix de bois, croix de fer, si je mens, je mange mon fer. Attendez-moi encore un peu ! Je rendrais tout le monde heureux ! » Plus que jamais, j'étais déterminé à finir cette nuit de cauchemar. « Si un jour je dois écrire cette expérience, alors mon histoire aura pour nom : Five Nights at Freddy's. Ouais, ce nom colle bien ! »

" After all you only got Five Nights at Freddy's.

Is there where you want to be ? I just don't get it ! Why do you want to stay?

Five Nights at Freddy's.

Is there where you want to be ? I just don't get it !  Why do you want to stay ?

Five Nights at Freddy's. "

     La salle du générateur principal était froide et sombre. L'horreur absolue quand on était effrayé par quelque chose qui pouvait sans doute vous tuer mais j'atteignais enfin ce générateur. D'un point de vue esthétique, il n'avait pris aucun dommage. Quel soulagement ! Cette maudite boule au ventre devint moins lourde et mon trouble disparut instantanément. En faisant le contrôle technique, la machine continuait de fonctionner parfaitement mais j'étais en proie aux doutes : « Pourquoi est-ce qu'on m'a amené ici ? Et où est le voleur ? Quelque chose ne colle pas, mais où ? ». En me relevant, je sentis un objet froid et métallique derrière moi. Les yeux écarquillés, il me fut difficile de respirer, le stress et la panique s'étaient emparés de moi et je crus que mon cœur allait exploser. Je pris ma lampe sans aucun geste brusque avec ma magie et m'orientai vers ce truc. N'ayant pas eu le temps de l'allumer, il cria d'une telle force dans mes oreilles au point de m'étourdir et m'étrangla la gorge avec une seule main. La pression était incroyablement puissante, il était invraisemblable qu'un tel poney avait un tel pouvoir. Je manquai très vite d'oxygène  et fus à deux doigts de l'évanouissement. « AAAAAAAAARGH ! AAAAAAHH ! AAAH ! LÂ... LÂÂÂÂCHE-MOI !!! ». Pendant trois minutes, il me resserra la gorge avec ses deux mains et la seule idée qui me vint à l'esprit fut d'utiliser ma magie pour me délivrer de ce guet-apens. Je réussis à me libérer et fonçai me mettre à l'abri, dans la salle de surveillance, mais dès que j'eus ouvert la porte, une autre chose métallique et sombre tomba sur moi. Il en profita pour, lui aussi, chopper ma gorge et m'asphyxier avec une puissance prodigieuse tandis que celui qui était derrière mon dos me frappa et écorcha mon corps à l'aide d'un petit objet pointu. Mes sabots, mon ventre et mon dos devinrent rouge sang et je souffris atrocement, mes habits finirent en lambeaux. Je pensais que mon heure était venue, ma vie défila devant mes yeux : la maternelle, ma rencontre avec mes deux meilleurs amis, la primaire, le décès de mes parents, mon couple avec Pinkie Pie, les farces avec Discord, mes nouveaux amis, tout jusqu'à cet abominable instant.

     

     « NOOOOOOOOOOONNNNN !! JE NE VAIS PAS MOURIR ! PAS APRÈS... TOUT CE QUE... J'AI VÉCU, affirmai-je en étant étouffé. Ils ne me laissent plus le choix, je dois utiliser... l'Onde de Choc, réfléchis-je. PRENEZ ÇA !!! ». Je rassemblai toute la magie dans ma corne et libérai un arc circulaire électrique puissant pouvant repousser n'importe qui, ou n'importe quoi. Ce sort me relâcha de l'emprise et des attaques des "monstres" et je courus jusqu'à la salle de surveillance, tout en ignorant la souffrance de mon corps. J'étais blessé, le sang coulait de tout mon corps et je respirais bruyamment. Mon pelage perdait de son éclat jaune et gagnait une couleur rouge sombre. Et j'avais un autre problème : mon trouble de stress post-traumatique. Cette fois-ci, je plongeais dans une immense détresse, j'étais confus et perdu dans mon esprit. « Par pitié, par pitié, par pitié, QUE QUELQU'UN ME SORTE DE CET ENFER ! AU SECOOUUUURRSSSS !! »

     4 heures 40. Le générateur était à 25 pourcent. Je courrais à une vitesse fulgurante grâce à l'adrénaline et pénétrais enfin la salle de surveillance. Dans ma course, ma tablette était saine et sauve mais pas ma lampe-torche, sans doute avait-elle été détruite par... par je ne savais quoi d'ailleurs. Après avoir pressé les boutons "DOORS", je me mis à hurler à cause de ma douleur et de ma peur. Aucun poney, que dis-je, personne ne devait subir cette épouvantable expérience. Absolument personne, pas même notre pire ennemi. Mes joues étaient tellement humides alors que mon sang giclait de partout, mais avec la Pinkie Promesse j'avais décidé de me battre tant qu'une petite étincelle de vie continuerait à animer mon corps pour ma survie. Aussitôt, j'entendis des bruits sur les portes métalliques, comme si on les frappait. Malgré mon corps tremblant, j'appuyai sur les boutons "LIGHT" et vit Bonnie, dans le Couloir Ouest, les pupilles noires et l'iris blanche, la frapper fortement alors que dans le Couloir Est se trouvait Chica, cognant la porte fermement. Je n'en revins pas : des robots aux regards froids et terrifiants avaient failli me tuer. Pourquoi ? Je n'en pouvais plus, psychologiquement mon esprit s'était éparpillé en des milliers de morceaux ! « Et si... Et si la réponse se trouvait dans le message de l'ancien gardien de nuit, dis-je ». C'était vrai, je n'avais plus entendu le message depuis un bon moment. Je me devais de l'écouter à nouveau mais en entier !

     

     5 heures du matin. Puissance du générateur : 19%. Les bruits cessèrent enfin. N'ayant plus rien à perdre, je le relançais en sautant l'introduction et écoutais attentivement : « Bla, bla, bla. Bon, c'est vrai, ça sonne un peu faux mais rassure-toi, tu n'as pas à t'inquiéter.

- Je n'ai pas à M'INQUIÉTER ? Tu te moques de moi ?!? Dehors, il y a des animatroniques qui veulent ma mort et tu me dis de rester calme ? Ces automates m'ont laissé des marques d'étranglement et des coupures, j'ai failli mourir plusieurs fois, m'énervai-je.

- Ensuite, tu dois bien te rappeler que ces robots ont une place spéciale dans le cœur des enfants et nous nous devons de leur montrer un peu de respect, tu comprends ?

- Oh oui, très bien même. Je dois être gentil et aimable envers des automates qui veulent me tuer. Tu as de la chance de ne pas me montrer ton visage, sinon je t'aurais retrouvé et je te botterais le cul, idiot va ! »

     Ce gardien, que je renommai Phone Poney, me rendait fou de colère. Être respectable avec ces "choses" qui ne pensent qu'à tuer sans aucune explication ? Et puis quoi encore ! D'un coup j'entendis, de nouveau, ces monstres frapper aux portes métalliques. Sur ma tablette, Freddy ne bougeait pas et impossible d'utiliser les caméras pour visualiser Chica et Bonnie. Ils étaient dans mon angle mort. Pas d'autres choix que d'allumer les couloirs est et ouest. Ils frappaient sans cesse et criaient avec une telle force, je ne tenais même plus sur mes jambes. Le générateur était à 10% et l'ambiance tellement pesante et effrayante. Je voulais arrêter, mais je me devais de tenir pour Ponyville, pour mes amis malgré ma tête qui était remplie de pensées négatives et les robots qui défonçaient les portes. Au moment où j'allais reprendre l'écoute, un petit son vint à mes oreilles. Quelque chose chantonnait un petit air effrayant : "Dah Dah Di Di Dah, Dah Dah Dum Dum Dah Dum...". Impossible de savoir à qui cette voix pouvait appartenir.


     5 heures 40. Je repris l'écoute du message encore une fois : « Il faut que je t'avertisse que ces personnages se baladent durant le jour et la nuit et n'ont fait de mal à aucun poney. Malheureusement, il y a eu La Morsure de 1987.

- La... La Morsure de 1987 ? Explique-moi ce que c'est et vite, répliquai-je.

- C'est impressionnant de... de savoir que le corps d'un poney ne peut vivre sans son lobe frontal, hein ?

- QUOOOIIII ?!?! Qu... Qu'est-ce que tu racontes, paniquai-je.

- Concernant la sécurité.

- Mais merde pourquoi il ne m'explique rien ? C'est quoi cette histoire de "lobe frontal" et de "Morsure de 1987" ? S'il ne veut rien me dire, alors je ferais des recherches dès demain. Et je connais l'endroit idéal pour pouvoir les effectuer mais pour l'instant, je vais faire attention à ce qu'il va dire sur un point essentiel de ce boulot : la sécurité.

- Le seul risque que tu encoures est que les animatroniques ne te reconnaissent pas. Enfin, ils le peuvent mais ils penseront que tu n'es qu'un squelette métallique et, à l'encontre des règles de Ponies' Pizzeria, ils essayeront probablement de... de t'enfiler un costume pour robots. Où plutôt t'y coincer dedans.

- Quoi ? Quoi ?? QUOI ??? Mais... Mais... Mais c'est quoi ce bordel ? Ils vont me faire quoi, dis-je alors que le stress et la panique reprirent le dessus et des larmes qui coulèrent le long de mes joues.

- À la limite ça pourrait aller, mais ces costumes sont remplis de crochets tranchants, d'équipements pointus et de fils bien aiguisés ; on les trouve surtout au niveau de la zone faciale. Tu n'as plus qu'à imaginer comment tu te sentirais à l'intérieur. Ce serait inconfortable, non en fait tu serais mort. Tout ce qui pourrait voir la lumière du soleil seraient tes globes oculaires et tes dents si tu meurs. »

     Entendre cela me rendit malade, à te point que je vomis partout dans cette pièce en me rendant compte que j'avais accepté le pire métier au monde. J'étais tombé dans un traquenard à cause de ma stupidité. « Comment peut-on être con à ce point-là. Papa, maman, qu'ai-je fait, pleurai-je du plus profond de mon âme. »

5 heures 56. Puissance du générateur : 6%. Le message se terminait de cette façon : « Quand tu signes le contrat, aucun des dirigeants ne t'explique les dangers. Surtout ce patron, tu sais, Rich Pizza. On raconte que ce poney est charismatique mais je pense plutôt qu'il cache un secret envers les robots et les gardiens de nuit, enfin je suis pas sûr.

- Moi aussi j'ai d'horribles doutes sur ce boss. Je crois que je mènerais aussi une enquête sur ce poney très étrange.

- Mais c'est ton premier jour alors tout ira bien. Ça sera facile pour toi !

- Fous-toi de moi ! C'est déjà assez éprouvant alors arrête de dire que tout est facile et que je ne risque rien !

- Je discuterais avec toi demain ! Bien, utilise les caméras et les portes en cas de nécessité absolue.

- COMME ICI, DUCON !

- Il faut que tu conserves de l'énergie. Bonne chance pour ta première nuit. Allez, je te laisse. Bonne nuit. Tut... Tut... »

     Je fus surpris de tout ce que je venais d'apprendre. Une bonne partie des rumeurs était vraie : les gardiens de nuit finissaient vraiment par se faire tuer à cause des animatroniques. J'étais même sûr que le chef était au courant de toute cette histoire. On aurait dit... une malédiction. Il m'avait piégé, ma conscience s'était brisée et je m'effondrai en larmes. Les automates étaient toujours là, frappant sans cesse les portes et voulant ma mort. Je me retrouvais coincé dans un coin de la pièce et faisant couler toutes les larmes de mon corps. Les caméras de surveillance étaient hors-service ; j'étais triste et effrayé, ma nouvelle peur était le restaurant tout entier. Leurs visages étaient en colère, avec leurs regards assassins. S'ils m'attrapaient ; ça serait fini de moi, de mon existence. « AIDEZ-MOI, PAR PITIÉ ! AU SECOUUUUUURRRSSSS !! »

6 heures du matin.

     J'entendis un ding dong fort, puissant et rassurant. Le son était  mélodieux, comme si j'atteignais enfin le paradis. J'étais vivant et les bruits se stoppèrent. Toutes les caméras fonctionnaient à nouveau correctement et je vis les robots qui retournèrent à l'estrade. C'était fini, enfin. Tout reprenait son cours normalement. Pour ma part j'étais anéanti, blessé, croupissant dans une mare de sang et de vomi et en larmes. Impossible de décrire l'état de mon corps vu les cicatrices, les hématomes et les coupures, j'étais de plus toujours sur le choc. Je croyais pouvoir voir certains de mes organes. Tout ce qu'il me restait à faire était de pousser le cri le plus fort que je pouvais pour me libérer de toute cette souffrance, de ma peine.

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!! »

" Première nuit finie. Vous avez survécu ! Encore quatre nuits. "

" We're really quite surprised. We get to see you another night.

You should have loocked for another job, you should have said to this place : Good-Bye. 

It's like there's so much more. Maybe you've been in this place before. We remember a face like yours.

You seem acquainted with those doors.

Please let us get in ! Don't lock us away ! We're not like what you're thinking !

We're poor little souls who have lost all control and we're forced here to take that role.

We've been all alone. Stuck in our zone since 1987.

Join us, be our friend or just be stuck and defend. 

After all you only got Five Nights at Freddy's.

Is there where you want to be ? I just don't get it ! Why do you want to stay ?

Five Nights at Freddy's.

Is there where you want to be ? I just don't get it ! Why do you want to stay ?

Five Nights at Freddy's. "

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Note de l'auteur

Voilà le deuxième chapitre de ma fanfic ainsi que la première nuit de Tornado. J'espère que vous aurez stressé, pleuré, voire même été apeuré. Je ne sais pas du tout mais j'espère que ça vous aura plu. Est ce que notre cher ami a survécu ou mourra-t-il à cause de ses blessures ? A vous de réfléchir !
Je remercie grandement et chaleureusement un bon ami IRL à moi qui m'aide énormément pour la correction des chapitres. En fait, sans lui, Five Nights at Ponies' n'aurait jamais vu le jour. Je m'occupe de l'histoire, des dialogues et des personnages alors que mon ami, lui, s'occupe de la correction de l'écriture. Il se reconnaitra dans cette description. J'ai ajouté les noms de fans dans ce chapitre pour leur remercier chaleureusement de leurs commentaires positifs et ils me donnent envie de continuer cette aventure qu'est FNAP. Vous êtes tous les meilleurs : mes amis, mes fans, vous qui lisez cette fic et je continuerai d'écrire.
Sachez qu'aujourd'hui je suis en deuxième année d'une classe préparatoire aux grandes écoles et que donc j'aurais beaucoup moins de temps pour écrire les chapitres. Pour résoudre ce petit problème, je propose que je vais essayer d'écrire et de publier chaque chapitre les samedis, mais je ne risque pas vraiment de tenir cette promesse si j'ai beaucoup de boulot, mais ne vous en faites pas je n'abandonnerai pas ma fanfic.
Ce qui est en italique et entre guillemet vient d'une chanson que j'adore particulièrement : celle de Five Nights at Freddy's par The Living Tombstone et trouvable sur Youtube. Cette chanson m'a aidé à avoir de l'inspiration pour ma fic et cette chanson appartient complètement à The Living Tombstone. Elle est utilisée que pour faire vivre la lecture et vous faisant découvrir une excellente chanson.
Si vous vous posez des questions, alors attendez le chapitre 3 où tout vous sera révélé et expliqué dans les moindres détails. Je vous souhaite une bonne journée, ou une bonne nuit selon l'heure à laquelle vous aurez lu ce chapitre. Dormez bien, petits poneys !

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diamondark
diamondark : #27569
de rien ! et pour mettre les lecteurs en questions tu as réussi ton coup !
Il y a 2 ans · Répondre
Yoann95
Yoann95 : #27563
Merci pour ça :) Je voulais pas vraiment faire bouger les animatroniques car je souhaitais mettre le lecteur en question sur les robots et les voleurs :P
diamondark07 septembre 2015 - #27562
Déjà je trouve que tu as bien respécté le thème du jeu et que tout comme dans le jeu tu as réussi à créer une ambiance assez pesante et oppressante ( je trouve que ça rend l'histoire encore plus réaliste ) mais ( il y a toujours un "mais" ) je trouve que tu aurais pus faire bouger les animatronics un peu plus. Si tu veux en savoir un peu plus sur les animatronics je t'es envoyer un messages privé avec une adresses.
Il y a 2 ans · Répondre
diamondark
diamondark : #27562
Déjà je trouve que tu as bien respécté le thème du jeu et que tout comme dans le jeu tu as réussi à créer une ambiance assez pesante et oppressante ( je trouve que ça rend l'histoire encore plus réaliste ) mais ( il y a toujours un "mais" ) je trouve que tu aurais pus faire bouger les animatronics un peu plus. Si tu veux en savoir un peu plus sur les animatronics je t'es envoyer un messages privé avec une adresses.
Il y a 2 ans · Répondre
Yoann95
Yoann95 : #27561
^^ Moi oui :P Puis je savoir en quoi tu as aimé ce chapitre pour pouvoir m'améliorer stp? :)
diamondark07 septembre 2015 - #27560
Ha ! oui ! C'est vrai ! Je m'en souvennais plus !
Il y a 2 ans · Répondre
diamondark
diamondark : #27560
Ha ! oui ! C'est vrai ! Je m'en souvennais plus !
Il y a 2 ans · Répondre
Yoann95
Yoann95 : #27558
Ah, l'interrupteur des portes ! Elles permettent juste d'allumer les ampoules des couloirs Est et Ouest pour savoir si les robots sont très proches de toi vu qu'il y a des angles morts sur les caméras ^^
diamondark07 septembre 2015 - #27557
Oups ! Je voulais dire l'interupteur ! Désolé je me mélange un peu les mots en ce moments !
Il y a 2 ans · Répondre
diamondark
diamondark : #27557
Oups ! Je voulais dire l'interupteur ! Désolé je me mélange un peu les mots en ce moments !
Il y a 2 ans · Répondre
Yoann95
Yoann95 : #27555
L'extincteur? Quel extincteur??
diamondark07 septembre 2015 - #27554
J'ai adorée même si le truc de l'extincteur ma paru un peu bizarre !
Il y a 2 ans · Répondre
diamondark
diamondark : #27554
J'ai adorée même si le truc de l'extincteur ma paru un peu bizarre !
Il y a 2 ans · Répondre
Yoann95
Yoann95 : #27550
Merci beaucoup alors :D Le chapitre t'a plu?
diamondark07 septembre 2015 - #27549
Je sais pas mais pour moi tu es trop cool !
Il y a 2 ans · Répondre

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