Derpy sorti du magasin de meubles d’où elle était entré une heure plus tôt, la larme à l’œil. Elle venait, comme toutes les autres fois, de se faire refuser un emploi. Elle connaissait depuis maintenant quasiment un mois le chômage, elle avait du céder la plupart de ses objets pour avoir de quoi manger et pouvoir continuer à payer son loyer. Elle aurait fait n'importe quel travail, qu'il soit ennuyeux ou dangereux, pour sortir du pétrin dans lequel elle se trouvait. Mais toutes les tentatives d'avoir un emploi avait abouti à un échec, et toujours pour la même raison : on la trouvait maladroite.
Elle se dirigea, la tête légèrement incliné vers le bas, une expression de tristesse se dessinant sur son visage gris, vers son domicile. Elle traversa les rues sombres de Ponyville. Elle remarqua sur sa route, une poubelle. Elle se dirigea vers celle-ci, l'ouvrit, arracha l'ouverture du sac-poubelle et fouilla à l’intérieur pour en sortir, quelques instants plus tard, une part de pizza déjà entamée par les mouches. Elle les chassa d'un mouvement de sabot, regarda à droite et à gauche pour voir si personne ne l'observait, puis commença à manger la pizza. Elle se dégouttait elle-même mais savait qu'elle n'avait plus vraiment le loisir de manger de la pizza, et qu'il valait mieux en profiter. Une fois qu'elle eut fini son "repas", elle continua sa route, toujours d'un air déprimé. Après une marche de quelques minutes, elle arriva devant sa maison, la façade était sinistre, elle ne s'en soucia guère, prit une clé dans la sacoche qu'elle portait, l'enfonça dans la serrure et la tourna. Un déclic eut lieu, puis la porte s'ouvrit en grinçant, dévoilant une entrée peu décorée. Derpy entra, accrocha sa sacoche aux portes manteau, saisi le courrier qui était arrivé pendant son absence, puis se dirigea vers le salon, en passant par la cuisine, ou s'accumulait la vaisselle sale et la crasse. Une fois dans celui-ci, elle s'allongea dans le fauteuil, ouvrit les enveloppes et lisait son courrier à hautes voix :
-Mairie de Ponyville, Mademoiselle Derpy Hooves, nous n'avons toujours pas reçu l'argent des impôts que vous n'avez pas payé... Service Financier d'Equestria, Mademoiselle Derpy Hooves, il semble que vous n'ayez pas, et ceux depuis le début du mois, payé l’impôt national... Des dettes, des dettes...
Elle jeta le courrier sur la table basse et ferma les yeux. Sa journée avait été épuisante, du fait qu'elle s'était rendu partout dans Ponyville pour y chercher un emploi. Mais tout ces connards, comme elle le pensai, l'avais rejeté, même pour les boulots les plus nuls. Elle se demandai ce que serai un monde sans argent, ou les ressources seraient simplement partagées, et s’endormit sur cette interrogation.
La pégase fut réveillée subitement par un bruit de craquement dans l'entrée. Elle regarda l'horloge accroché au mur, même dans la pénombre, elle distinguai le positionnement des aiguilles. Minuit, elle souffla, elle tendit l'oreille et entendit des bruits de pas. Elle n'avait pas envisager une seconde que le bruit de craquement qu'elle avait entendu pouvait être le son que produisait... Une porte défoncé à coup de sabot. Elle se leva brusquement, les bruits de pas étaient à présent dans la cuisine, elle réfléchit quelques instants, que fallait il faire ? Appeler la police, mais le bandit serai déjà là, et si il était armé, et si il y en avait plusieurs ? Elle n'eu pas le temps de finir sa réflexion que la porte du salon s'ouvrit doucement, une forme sombre entra, puis une autre, et encore une autre. Derpy fit mine de dormir, elle senti un souffle chaud à coté de son oreille, une larme coula sur sa joue, elle était terrifiée. Puis sans prévenir, l'un des mystérieux individus tourna brusquement sa tête, sûrement pour voir si la pégase était bien endormi. Derpy hurla en donnant un coup de sabot dans la face de l'individu le plus proche, immédiatement, les autres lui sautèrent dessus, elle roula contre le sol en se débattant. Alors qu'elle continuait à lutter contre les deux personnages, elle ressentie un violent choc sur son crâne et une douleur atroce. Le coup à la tête qu'elle venait de prendre l'avait complétement étourdi, elle ne pu lutter plus et les deux individus qui l'avait attaqué l'empoignèrent et la jetèrent contre le canapé, puis se précipitèrent vers elle pour maintenir ses pattes contre le divan. Elle était à présent incapable de bouger, car immobilisé par les deux personnages, qui avaient vaguement la forme de poneys. Le troisième se dirigea lentement vers Derpy, sorti un pistolet semi-automatique de nulle part et posa l'engin contre son front, les larmes ruisselaient sur ses joues tandis que du sang tachait sa crinière blonde. La pégase implora ses agresseur sur un ton pittoresque :
-Pitié, prenait ce que vous voulez, je ne dirai rien à personne je vous le jure.
A ces mots, les trois poneys rigolèrent, un rire malsains qui mit encore plus mal à l'aise la pauvre Derpy, qui, voyant de mieux en mieux dans l'obscurité, remarqua que ses agresseurs portait tout les trois des combinaisons noir, d'épais gilets, sûrement par balles, et des cagoules noirs leurs donnant un aspect démoniaque. Celui qui maintenait sa pattes avant droite avait dans son dos une sorte de fusil, en remarquant l'arme de mort, et l’accoutrement des poneys, la terreur monta d'un cran supplémentaire dans l'esprit de la pégase déjà totalement paniquée. Celui qui tenait sa patte gauche parla alors à ses collègues d'une voie caverneuse :
-Les gars, vu qu'ils s'en débarrasses, autant en profiter non ?
-De quoi tu parle ? Déclara le poney tenant l'arme contre le front de la pégase.
-Je croit qu'il veut dire qu'on pourrai, disons, se faire un petit plaisir. Déclara le poney tenant la patte droite de Derpy.
-Ah, je comprend ! Dit de nouveau le poney tenant le pistolet. Malheureusement on a pas assez de temps, y'a peut être la police civile qui patrouille dans le coin, ils font souvent des rondes de nuits, se serait con d'être choppé par nos propres collègues, mais vous inquiétez pas, il y en aura d'autres comme elle. Dit il en caressant la crinière blonde de Derpy tout en lui adressant un regards méchant.
-D’ac chef, répondit d'un air vexée celui de gauche.
-Ok, répondit d'un air blasé celui de droite.
-Bon voyage en enfer ma belle ! Déclara le poney au centre à l'attention de la pégase avant de lui asséner un violent coup de pistolet sur le crâne, bien plus violent encore que celui qu'elle avait subi tout à l'heure, si puissant qu'elle s’évanouit à l'instant ou le pistolet s'écrasa sur sa tête, la plongeant dans le noir total.
Elle se réveilla avec un violent mal de crâne, elle croyait en premier temps avoir fait un cauchemar, que les trois poneys masqué qui l'avait agressé et avaient manquer de la violer n'étaient autre que le fruit de son imagination, des démons ayant surgi de son esprit. La première chose qu'elle ressenti lors de son réveil fut un fluide chaud sur son crâne, et une douleur à cette endroit. Elle le tâta donc, il y avait belle et bien un liquide sur son crâne, elle ne voulait pas accepter que se soit le résultat des deux coups de pistolets qu'elle avait pris sur son crâne pendant son rêve, ou dans la réalité ? Elle rapprocha sa pattes avant de ses yeux pour essayer de voir ce que pouvait bien être ce fluide, elle n'arrivai pas à voir convenablement dans cette pénombre, elle se résolue donc à gouter le fluide. Elle pris une grande inspiration, ouvrit la bouche, en sorti sa langue et lécha le liquide. Ses yeux s'écarquillèrent subitement lorsque sa langue entra en contact avec le fluide, son rythme cardiaque s’accéléra et de la sueur commença à perler sur son front, du sang, c'était du sang, son sang. Elle se leva rapidement, affolée, et constata avec effroi qu'elle n'était pas dans son salon. De petite ouverture dans les parois de la pièce ou elle se trouvait dégageaient un faible rayon de lumière, ce qui lui permis de discerner l’intérieur de celle-ci. Ce qu'elle vit l'effraya encore plus : devant elle s'étalait des dizaines et des dizaines de poneys, certains empilé les uns sur les autres, tous endormis, ou morts. Derpy s'approcha de l'un des poneys et plaqua son sabot contre son torse, elle ressenti les battements réguliers de son cœur, elle fit la même chose pour un autres poneys, puis encore un autre. Elle arriva à la conclusion qu'il était fort probable que tout le monde ici soit endormi, et elle souffla, rassurée. Elle se remémora alors l'instant ou les bandits l'avaient attaqués, et si tout le monde ici avaient été enlevés par les même personnages macabres ? Ou par d'éventuels collègues ?
Elle arrêta de penser quelques instants et se contenta d'écouter. Elle entendait un bruit, depuis qu'elle était réveillé, celui-ci semblait provenir du sol. Elle plaqua sa tête contre celui-ci, le bruit mystérieux se fit plus intense. Elle reconnaissait le son, il lui rappela le train qu'elle avait pris parfois pour se rendre à Canterlot, un bruit de train. Elle se précipita vers l'une des ouvertures en planant légèrement pour éviter de marcher sur quelques poneys endormis, la tension remontait en elle. une fois arrivé, elle s'empressa de regarder au dehors. Elle vit des arbres, elle les reconnaissait, notamment grâce à leurs formes rappelant des monstres, la forêt Everfree, les arbres bougeait rapidement devant ses yeux, elle compris très vite que ce n'étais pas la forêt qui était animé, elle était dans un train. Elle alla se rasseoir, plaça sa tête entre ses sabot et pleura. d'abord agressé, puis maintenant, séquestrée dans un train en compagnie d'autres poneys, de beaucoup d'autres poneys. Derpy en avait assez, elle n'en pouvait plus, elle aurait voulu hurler, mais elle n'y arriva pas.
A ce moment précis, le bruit dont elle avait cherché la provenance il y a quelques instants s’arrêta subitement. Elle entendit un bruit de sifflet retentir, elle releva la tête et constata que certains poneys venaient de se réveiller. Quelques secondes plus tard, des deux coté du wagon ou elle se trouvait, des portes coulissèrent. Derpy s'était, sans le savoir, placé sur l'une d'entre elle, elle tomba sur l'herbe humide. La première chose qu'elle vit en se redressant fut un grand bâtiment un peu plus loin, entouré par les arbres menaçants de la forêt Everfree. On aurait dit un immense complexe industriel abandonné, plongé dans la nuit et dans les bois, se qui rendait son aspect encore plus terrifiant. Son observation des lieux fut vite interrompu par un poney qui l'empoigna brusquement et la tira vers le haut pour qu'elle se relève plus vite, la pégase le regarda quelques instants, le poney était vêtu d'un long manteau noir, surmonté par une ceinture à munitions, dans son dos était accroché un fusil d'assaut. Il portait également un casque métallique aux couleurs sombres. Un symbole était gravé dessus, il s'agissait d'un soleil avec en son centre, un épée, Derpy reconnu, à son grand étonnement, le symbole des forces armées d'Equestria. L'individu cria des ordres à l'attention de la pégases et des quelques poneys qui avait été réveillé par les quelques collègues du militaire, et qui été descendu du wagon :
-Mettez vous en ligne, plus vite que ça bande de merde !
Les poneys, fatigués se placèrent à peu près en ligne, Derpy les suivis. Peu à peu, tout les poneys sortirent du wagon. La pégase tourna légèrement la tête pour observer du coin de l’œil l’intérieur de celui-ci, pour s'assurer elle même que tout le monde était bel et bien sorti. Elle vit quelques poneys, toujours immobiles. L'un des soldats dans le wagon cria à l'attention des individus endormis :
-Réveillez vous les capés ! Réveillez vous !
Il n'y eu aucune réaction de la part des retardataires, pas même un mouvement. le militaire saisi alors son fusil d'assaut, pointa la tête de l'un des poneys inerte avec celui-ci, et pressa la détente. Son crâne explosa en une gerbe de sang et de cervelle et fit sursauter tout les prisonniers, faisant pleurer les plus sensibles. Puis il cria de nouveau :
-Levez vous maintenant bande d'abrutis, ou je vous explose tous la tête !
Il n'obtint, encore un fois, aucune réponse. il redescendit alors du wagon, accompagné des quelques militaires qui étaient avec lui, contourna la ligne de prisonnier en bousculant une jument, et parla à son collègue qui pointait chaques poneys avec son fusil :
-Ça pue la mort la dedans.
-Ok, dit au chauffeur d'amener les cadavres au camps, on va faire une petite balade avec ceux là, dit il en pointant du sabot la ligne. Mais d'abord, inspection !
Il marcha jusqu'au bout de la ligne en dévisageant chaques poneys tandis que le train se dirigeait vers le mystérieux complexe, parfois il criait :
-Mollassons, met toi droit !
Puis arriva un moment ou le militaire passa près d'un poneys trop vieux pour se tenir droit, comme d'habitude, il le dévisagea, puis lui hurla dessus :
-Met toi droit vieux con ! Le vieillard répondit d'une voix faible :
-Je n'ai pas la f...
-Ta gueule ! Contente toi d'obéir et met toi droit !
-Je n'y arr...
Le vieillard n'eu même pas le temps de terminer sa phrase, la crosse du fusil du soldat venait de s'écraser dans son nez, le faisant tomber en arrière. Le sang coulait abondamment sur son visage ridé, il était assommé.
Un étalon à la droite du vieux poney, guidé par ses instincts, donna un grand coup de sabot dans le visage du militaire qui s'effondra à terre. Tout les militaires présent pointèrent le personnage robuste avec leurs armes, excepté un seul soldat qui se dirigea vers l'agresseur du vieillard pour l'aider à se relever. L'un des collègue du soldat maintenant à terre cria des ordres à l'intention de l'étalon :
-A plat ventre ! L'étalon ne fit rien si ce n'est qu'un regard noir au militaire qui le menaçait.
-A plat ventre, animal ! Surenchérit le militaire en tirant un coup de fusil en l'air qui effraya tout le monde.
L’Étalon s’exécuta, il s'allongea sur l'herbe humide et plaça ses sabots sur sa tête. Le soldat qui avait eu le droit à un coup de sa part, s'étant relevé depuis quelques minutes, se dirigea vers le prisonnier, le maintenu avec l'aide de son sabot. Il dégaina un revolver accroché à sa ceinture de munitions, plaça l'engin contre sa tempe, il fit un sourire malsain et chuchota à l'oreille de l'étalon :
-Alors mon salaud ? On fait moins le fier à présent, hein ? Je discerne tout de suite ton style "sauveur de la veuve et de l'orphelin", mettons ça à l'épreuve tu veut ? Le soldat releva sa tête et cria à l'attention de l'un de ses collègues :
-Amène le vieux !
Le militaire exécuta ses ordres, il se dirigea vers le vieillard qui reprenait peu à peu ses esprit, l'empoigna violemment et le jeta près de l'étalon. Les deux étaient allongés côte à côte. Le militaire qui avait agressé le vieux poney, le nez en sang, pointa son arme sur la tête du vieillard et parla à l'étalon :
-Si tu bouge, je te tue.
Il empoigna le vieillard, le souleva, ouvrit un étui accroché à sa ceinture à munitions et en sorti un couteau à dent. Il regarda d'un air sadique chaques prisonniers, dont la plupart avaient très bien compris ce qu'allait faire le militaire, et se cachaient les yeux. Puis, dans un mouvement violent, il planta son couteau en plein dans le ventre du poney qu'il tenait. Le sang du vieillard tachait sa lame et coulait le long de son ventre, celui-ci n'arrivait plus à respirer convenablement, et cracha du sang, il était sur le point de s'évanouir. l’Étalon ferma les yeux, conscient que si il bougeait, lui même en plus du vieillard serai tué. Les prisonniers ayant contemplé la scène pleurèrent ou s'évanouirent, Derpy, elle, pleurait. Puis le soldat acheva le vieillard en lui ouvrant complètement le ventre, laissant l’intérieur de son estomac se vider sur le sol. puis il lâcha le corps sans vie et se dirigea vers l'étalon tout en lui parlant sur un ton moqueur :
-Tu voit, finalement tu n'est pas un héros, tu n'est rien, rien qu'une pauvre merde comme tout ceux présents ici. Maintenant regagne la ligne, vite.
l’Étalon obéit et se dirigea, la tête incliné vers le bas, des larmes coulant le long de ses joues, vers les autres poneys. Puis, le militaire venant d'assassiner cruellement le vieillard cria un ordre :
-Marchez tous vers le camp, et pas de sottise sur le chemin ! Dit il en pointant le complexe qu'avait vu Derpy en sortant du wagon.
Les poneys se mirent en marche, l'étalon qui avait défendu le vieillard portait à présent son cadavre. Personnes ne tenta de fuir sur le trajet, tous étaient brisés, physiquement et psychologiquement. Puis le groupe arriva devant le mystérieux complexe, Derpy remarqua un panneau indicateur collé au mur qui protégeait le complexe, et le lu dans sa tête :
COMPLEXE INDUSTRIEL "THE ROAD'S END", DÉFENSE D'ENTRER.
Les militaires firent une rapide inspections des prisonniers, puis l'un d'eux cria en regardant vers le haut des murs de protections :
-EH OH ! On est de retour avec la marchandise !
En haut du mur, une forme ressemblant vaguement à un poney apparu quelques instants, puis disparus. Quelques secondes plus tard, les lourdes portes métalliques du complexe s'ouvrirent, quand tout les prisonniers et les militaires furent entrer, celle-ci se refermèrent brusquement. l’intérieur du complexe ressemblait à une sorte de ville miniature, sans la décorations et la population qui vont avec. Un poney en tenue militaire attendait au milieux de la cour, derrière lui se tenaient au moins une dizaines de militaire, l'arme au sabot, les individus qui avaient accompagnés le groupe parlèrent quelques instant avec lui avant de rejoindre la ligne de soldat. L'individu, qui semblait être un officier en raison des nombreuses médailles accrochées à son uniforme vert, tenait dans une mains un mégaphone, il plaça sa bouche contre l'engin et parla, la machine amplifia le son de sa voix grave:
-Mesdames, Messieurs, bienvenu à Road's End, vous devez vous demander pourquoi nous vous avons amené ici, laissez moi vous expliquer. L'officier se racla la gorge et continua son discours : Nous vous avons amené ici pour vous donner une seconde chance, vous êtes pour la plupart des handicapés, des sans domiciles fixes, des chômeurs, voir des criminels. Nous allons vous redonner un seconde souffle, une nouvelle vie. Mais d'abord, veuillez vous séparer en deux colonnes, celle de gauche est réservé au étalons en bonnes santé, sans problème physique ou psychologique, celle de droite est réservé au handicapés, physique et mentaux, au juments et aux poulains. Placé vous convenablement s'il-vous-plaît, nous allons venir vous inspecter, vous compter et vous dire ce qu'il va se passer par la suite.
Les prisonniers se mirent en rang, Derpy ne croyait pas réellement que ces personnages allaient l'aider à réintégrer la société, ni à régler son handicap visuelle qu'elle avait depuis la naissance, surtout quand elle se rappelait comment l'un des militaires avait par pur sadisme, assassiné un vieillard, mais elle voulait y croire. Elle se mit dans la colonne de droite et regarda le rang opposé, elle remarqua l'étalon qui avait osé défier les militaires. Il tenait toujours le cadavre du vieux poney sur son dos. Quatre soldats se détachèrent de la ligne de militaire, ils tenaient des fiches dans leurs mains, deux se dirigèrent vers la colonnes de gauche et deux vers la colonne de droite, ils interrogeaient chaques poneys, elle vit l'étalon aller vers la gauche en lâchant le cadavre du vieillard, puis arriva son tour. L'un des soldats lui posa des questions sur un ton neutre :
-Derpy Hooves ?
-Oui ?
-Vous êtes au chômage depuis un mois, c'est ça ?
-Oui
-Et vous souffrez d'un problème oculaire, bien.
Les militaires interrogèrent de la même façon tout les prisonniers. Derpy était étonné que les militaires connaissent son état financier, pour son handicap, il était facilement visible. Puis, quand ils eurent fini leur besogne, ils revinrent dans la ligne de soldat, l'officier déclara alors dans son mégaphone :
-Vous avez collaboré sans discuter, c'est bien, les poneys de gauche vont allez vers l’hôpital ou nous allons vérifier votre santé, ceux de droite vont d'abord se doucher.
Les dizaines de militaires placés derrière l'officier se séparèrent, l'un des groupes de soldat encadra ceux de gauche tandis que l'autre groupe encadra ceux de droite, dans lequel Derpy se trouvait. L'un des soldats qui accompagnait son groupe cria aux poneys :
-Suivez moi !
Les prisonniers s’exécutèrent, ils traversèrent des allées, autour d'eux se dressaient un décor cauchemardesque, mais ils se contentaient d'ignorer celui-ci. Après une minute de marche, ils arrivèrent devant un bâtiments glauques, les militaires les firent entrer. Il s'agissait d'une sorte de vestiaire semblable à ceux que l'on trouvait dans les piscines, à l’intérieur, d'autres militaires les attendaient, rasoir en mains, les prisonniers furent tondus. Derpy n'avait plus de crinière, comme tout les autres poneys, puis ont les délesta de toutes leurs affaires personnelles, on les déshabilla et ont les fit entrer dans les douches.
La salle était petite, ont se poussaient pour avoir de la place, finalement, tout le monde pu rentrer, Derpy repensait à l'étalon, un criminel ? se disait elle, elle repensait au moment ou le vieillard avait été éventré, elle repensait aux tripes dégoulinant le long de sont ventre, au sang qui coulait de sa bouche, elle ne pu s’empêcher de pleurer. Elle regarda la salle, elle entendit un rire derrière elle et se retourna, elle vit un terrestre qui aurai paru normal, si un long filet de bave ne s'écoulait pas de sa bouche, elle l'avait déjà vu et ne s'attarda donc pas à le regarder et continua à observer l'ensemble de la salle comme elle pu. Elle remarqua certains poneys dont une de leur pattes manquait à l'appel, d'autres, sûrement des licornes, dont les cornes étaient tordus, d'autres encore dont les ailes étaient toutes petites ou troués. Elle n'avait jamais vu de tel handicaps, des handicapés mentaux et physiques. Elle repensa au discours de l'officier, nous allons vous donner un second souffle. Elle se tourna vers le murs et remarqua qu'un hublot était implanté dans celui-ci, est qu'un poney vêtu d'une veste blanche ainsi qu'un militaire les observaient. La salle était saturé de bruits, des cris, des mots, des prières envers un dieu quelconque, la pégase repensa à la manière dont elle était arrivé ici, enlevé par des poneys aux allures de voyous, elle repensa à une phrase bien précise, une phrase qu'avait prononcé l'un de ses agresseur l'ayant assommé à coup de pistolet, bon voyage en enfer ma belle. Quelque instant plus tard, un vrombissement se fit entendre, tout les poneys firent silence, le bruit se fit de plus en plus intense. puis, les douches s'allumèrent, à la place de l'eau, se fut une pluie de particules mauves qui sorti de celle-ci.
Derpy se serra la gorge, elle étouffait. La pégase regarda rapidement la salle, tout les poneys avaient la même expression de terreur sur le visage, tout en se tenant la gorge. Certains tentèrent d'utiliser leur magie pour ouvrir la lourde porte en acier par laquelle ils étaient rentré, ils n'y arrivèrent pas. Certains s'effondrait sur le sol en hurlant, d'autres haletaient, d'autres encore s'envolaient pour tenter de trouver de l'air frais, mais il ne trouvèrent rien de cela. Derpy elle, s'envola comme elle pu vers le hublot, puis elle frappa de toute ses forces dans celui-ci, mais le matériaux dans laquelle il était fait avait beau être transparent comme le verre, il n'en était pas moins solide comme du béton. Derrière celui-ci, le scientifique regardait la scène en prenant des notes, tandis que le gardiens tournait la tête, ne supportant pas de voir tant de poneys mourir. Le scientifique et la pégase se regardèrent dans les yeux, celle-ci pleurait un liquide rougeâtre, du sang. Le scientifique recula légèrement, surpris, mais Derpy ne resta pas longtemps contre le hublot, elle s'effondra sur le sol, son cœur s’arrêta de battre, tandis qu'autour d'elle, déjà quasiment tout les poneys avaient décédés. Les derniers s’effondrèrent sur les cadavres, et moururent à leur tour. Derpy regarda une dernière fois le plafond de la salle, puis, les ténèbres la prirent.
Le scientifique se retourna et s'approcha du gardien pour lui parler d'un ton neutre, comme si il n'avait pas vu le massacre, ou qu'il s'en fichait royalement :
-C'est fini.
-O...Ok.
Le gardien se retourna, s'approcha du hublot, ses yeux s'écarquillèrent quand il vit les cadavres des prisonniers, baignant dans une sorte de brouillard violet caractéristique de la magie qui avait été employé pour massacrer ces poneys. Après avoir longuement observé la scène, l'étalon se tourna vers le scientifique et lui parla :
-Vous prenez quoi en note ?
-Des petites notes pour améliorer notre procédé de purification, notamment la magie qui n'agit pas assez rapidement sur les poumons.
-Purification ?
-Tu es nouveau, c'est cela ?
-Euh oui.
-Bien, suit moi tu va comprendre, dit le scientifique d'un air distrait en ouvrant une porte au fond de la salle.
Le scientifique sorti de la pièce, l'étalon lui emboita le pas. Ils arrivèrent dans un long couloir gris éclairé par des néons qui grésillaient de temps à autre, tout en marchant, le scientifique donna des explications au gardien :
-Quand Equestria était encore une jeune nation, la tradition voulait que l'on se débarrasse des handicapés, considéré comme faible. A l'époque, c'était des buchers que l'on faisait pour se débarrasser d'eux, la plupart se déroulait à l'endroit ou se tient le complexe aujourd'hui. Le but derrière tout ça étant de purifier la race de toutes ses erreurs pour assurer sa pureté. Au fil des siècles, les mentalités ont évoluée et on a cru que ce genre de pratiques, considérée comme barbare, avaient disparus. mais elle n'ont jamais vraiment disparu. Au début du siècle, Celestia a fait bâtir se lieu pour pouvoir se débarrasser des "impuretés" comme elle se plaît à le dire, et surtout pour faire des économies, un handicapés, c'est cher à entretenir. l'Objectif de ce complexe étant l'utilisation de méthodes industrielles pour éliminer un grand nombre d'impuretés à grande vitesse. Puis, l'on a décidé de vider les prisons en plaçant tout les criminels dans ce complexe, ainsi, ont donnait une bonne image de notre pays aux autres nations. Mais quelque chose tracassait toujours Celestia. Tout comme les handicapé, les pauvres lui revenaient chère, à nourrir, à loger. Elle c'est donc résigné à les aider et depuis tout les pauvres sont envoyés dans ce complexe. Les étalons robustes sont envoyés dans un pseudo hôpital ou on fait des expériences sur eux tandis que reste est envoyé dans cette salle.
-Donc tout ça, répondit d'un air abasourdit le gardien, tout ça, ce complexe, ces enlèvements, ces morts mystérieuses, c'est pour respecter une tradition qui date de plusieurs millénaires et indirectement, pour faire des économies ?
-Eh oui, mais pense que grâce à ça, il n'y a plus de pauvre dans les rues, plus de criminels, plus d'handicapés, nous abrégeons leurs souffrances !
-En gros, on supprime le problème au lieu de le régler, et ceux parce que l'état ne veut pas débourser un centime ?
-C'est un peu ça, mais dieu sait que c'est efficace !
Le scientifique ouvrit une porte qui donnait sur une petite salle avec une baie vitrée, le scientifique se dirigea vers une armoire, l'ouvrit et pris l'une des nombreuses fiches présente dans celui-ci, la lu quelques secondes, puis repris la parole :
-Par exemple, j'ai ici la fiche d'une pégase nommé Derpy Hooves, regarde moi ça, handicap des yeux, elle est désaxée, on n'a jamais vraiment pu l'attraper parce qu'elle était réputé à Ponyville, les gens la trouvait sympa, etc. Donc on a fait une croix sur elle pour un temps. Mais il y a un mois, elle à été licencié, notamment à cause d'une délocalisation dans l'empire des Zèbres. Elle a cherché du travail, mais tout les patrons du coin la rejetait, cause : maladroite, en fait ils n'avaient plus l'argent pour embaucher, donc il l'on rejeté avec un argument bidon tout ça parce que ses yeux partaient dans tout les sens. Pendant un mois elle a cherché mais elle à pas trouvé, sa situation s'est entre-temps dégradé au point qu'elle est devenu très pauvre, moment idéal pour nous. Il y a quelques heures, nos agents sont allé la chercher, sur le papier, elle à laissé le gaz allumé et sa maison a exploser avec elle. En vérité, ce sont nos hommes qui ont allumés le gaz, qui ont craqué l’allumette et qui ont couru, et paf, Derpy Hooves, pégase, décédé à cause de l'explosion de son domicile. Alors qu'en réalité, elle est morte à l'instant, dans les douches.
-Wow, s'exclama le gardien, stupéfait du travail effectuer par les agents, et surtout par le détail de la fiche, vous avez des fiches comme ça sur tout le monde ?
-Sur tout ceux qui sont entrer dans ce camp en tout cas, mais il existe un bureau aux affaires intérieurs qui possèdent des fiches sur tout les habitants.
-Oh merde ! Même moi ?
-Même toi.
L'étalon était à la fois surpris et à la fois effrayé, effrayé qu'un jour, il se réveille dans ce genre de camp, il repris la parole, car un détail le tourmentait :
-Mais pourquoi ont crée un camp alors qu'on pourrai les abattres chez eux, allumer le gaz, craquer une allumette et courir, il y aurai plus de réalisme, tu ne trouve pas ?
-Ah, ce camp à une autre fonction.
-Laquelle ?
-C'est une usine, une usine de savons, de carburant, de vêtements luxueux, d'agro-alimentaires et d'engrais, on vend tout ça aux entreprises, ça renfloue les caisses de l'état !
Le scientifique, qui semblait fière de l'horreur qui se passait en ces lieu, regarda par la baie vitrée le processus industriel en plein fonctionnement, il invita le gardien à regarder. Celui-ci s'approcha de la baie vitrée, ses yeux s'écarquillèrent quand il vit l'horreur en action : de la graisse de poneys coulait le long de tubes transparents, qui se divisaient en plusieurs parties. Un peu au dessus, c'était de la viande, elle aussi provenant de poney, qui avançait sur des tapis roulants, tranché de diverses manières par des licornes soulevant, grâce à leur magie, de lourd hachoirs couvert de sang. A coté, c'était des os qui entraient dans une grosse machines, un terrestre tournait une manivelle placée contre celle-ci, les os ressortaient sous forme de poudre. l’Étalon eu haut le cœur et se mit à courir vers les toilettes, le scientifique le suivi en lui disant d'un ton amusé :
-Et encore, tu n'a pas vu se que l'on fait aux cobayes !
Twilight Sparkle ouvrit la porte vitrée de la douche. Elle enleva la couronne de sa tête pour la poser délicatement sur la cuvette des toilettes. Elle entra dans la douche, puis elle tourna un levier métallique, l'eau se mit à jaillir, elle se laissa envahir par le plaisir d'une douche chaude. Puis, elle saisie le savon, l'étala partout sur son corps, puis se frotta énergiquement. Elle adorait l'odeur de se savon qu'elle avait récemment achetée, elle lui rappelai l'odeur d'un poney, la princesse de l'amitié fronça les sourcils.
l'Odeur de Derpy
FIN
Vous avez aimé ?
Coup de cœur
S'abonner à l'auteur
N’hésitez pas à donner une vraie critique au texte, tant sur le fond que sur la forme ! Cela ne peut qu’aider l’auteur à améliorer et à travailler son style.
Les créations et histoires appartiennent à leurs auteurs respectifs, toute reproduction et/ou diffusion sans l'accord explicite de MLPFictions ou de l'auteur est interdite. Ce site n'est ni affilié à Hasbro ni à ses marques déposées. Les images sont la propriété exclusive d'Hasbro "©2017 Hasbro. Tous droits réservés." ©2017 MLPFictions, version 1.2.7. Création et code par Shining Paradox, maintien par Sevenn.
Pour donner votre avis, connectez-vous ou inscrivez-vous.
Éliminer le problème au lieu de le régler...
Cette phrase me dégoûte.Qui peut penser une telle chose?
Parce que les personnes sont différentes,elles doivent être exécuté?
Le pire,c'est que leurs restes sont vendu...
Que Célestia aille au Tartare!
Elle qui prône la paix et la justice tue les innocent!
Sinon,excelente fiction.