Le prologue...
Je ne pensais pas rencontrer un poney pareil...
Il m'avait l'air sympa, et maintenant, je me rends compte que je m'étais trompée.
Vous me direz peut-être où il se trouve ce poney ? Eh bien, devant moi. Il a un sabot posé sur un levier en bois. Je remarque d'ailleurs qu'il est légèrement pourri... mais bref, c'est pas ça le problème maintenant.
Alors que moi, je suis attachée par les sabots via des cordes à chaque coin d'une table... purée, comment ça fait mal ! Il a serré comme un fou, c'est pas croyable ! ... bref.
D'ailleurs... maintenant que je les regarde mieux... il y a des engrenages au bout des cordes ! Oh non, il va quand même pas... ooohhh... rien que d'y penser, ça me fait mal.
"Bon ?! Tu te décides de parler avant que j'enclenche ce levier ?!" me cria-t-il.
"Heum... je..." bouffouillai-je, mais j'essaie cependant de continuer. "Pourquoi vous me faites ça ?!" lui disais-je.
"C'est mon rôle ! Tout comme celui de la Princesse Célestia est de régner sur le Royaume d'Équestria, le mien c'est celui-ci," me répondit-il.
Je commençais à sangloter... mes pattes tremblèrent un peu. "Je vous en supplie... ne faites pas ça. Pitié..."
"Si, c'est mon rôle, je DOIS le faire ; je l'ai toujours fait, c'est pas maintenant que je vais m'arrêter !"
"S-s-s'il... vous plaît..."
"Tu vas souffrir..."
Je voulais crier, mais ma voix ne sortit pas de mes cordes vocales.
Il appuya sur le levier... mais il ne bougea pas.
"Hein ? Pourquoi c'est bloqué ?!"
"Ouf" pensai-je.
Il posa son autre sabot sur son menton. "Mmmmh..."
Puis il se mit à regarder les engrenages sous le levier.
Après quelques secondes de vérification... "JE SAIS ! Ce sont les rouages qui calent... ça va être simple à réparer, ça."
Je le vis aller dans vers une armoire pour en ressortir une boîte à outils et sortir des ustensiles tels que des tournevis ou un marteau ; je l'entendis frapper contre les rouages puis il remit les objets dans la boîte et posa son sabot sur levier.
"Le problème est réglé !" me dit-il en me regardant, sourire au visage.
"On va pouvoir continuer là où l'on s'était arrêtés."
"Trois..."
Pourquoi voulait-il me faire ça ? Je ne lui ai rien fait de mal pourtant. Avait-il un passé difficile ? Sûrement, c'est même très probable !
"Deux..."
Eh mais je vous ai pas dit comment je me suis retrouvé ici !
Je vais vous le dire... Allez c'est parti !
~~~~~~
Un train arriva à Poneyville. Il venait de faire le trajet de Jumanhattan jusqu'à Poneyville.
Il n'y avait pas beaucoup d'équidés à la gare... une petite cinquantaine peut-être... bref, ce détail est sans importance.
Le plus important dans ce tas de poneys, ce fut un poney... une licorne femelle pour être précis, qui sortait du train, valise en sabot, enfin, lévitant plutôt. Elle sortit donc du train quand le contrôleur s'approcha de lui.
"Madame ? Puis-je voir vos papiers s'il vous plaît ?" me demanda le contrôleur de train.
"Oui, bien sûr. Les voilà." À mes mots, je lui montrai mes papiers, donc le ticket de train et ma carte d'identité.
"Très bien, tout est en ordre, madameeeee... ?"
"Quick, je m'appelle Quick Boom !" lui répondis-je.
"Quick... tout est en ordre, madame Quick."
Je remis mes papiers à leur place. "D'accord."
"Désolé si dérangement il y a eu mais nous avons remarqué que le taux de clandestins dans les trains a augmenté de dix pour cent par rapport à l'année passé, nous devons donc être beaucoup plus vigilants cette année-ci."
"Ce n'est pas du tout un dérangement, voyons. Et puis, je comprends tout à fait votre travail et tout ce qu'il en retourne," lui disais-je.
"Fort bien... mais, désolé de filer ainsi mais je dois encore vérifier les papiers des autres poneys. Au revoir, madame Quick !"
"Oui, au revoir." Je lui fis signe un bref instant, ensuite je quittai le quai pour rejoindre la ville.
"Aaah... Poneyville... j'ai toujours rêvé y aller, et maintenant j'y suis. C'est vraiment génial ici, ça change vraiment de Jumanhattan !"
Je trottais gaiement vers la Mairie. Elle était encore un peu loin, j'avais donc le temps d'admirer les alentours avant de rentrer chez moi. Enfin, si Madame le Maire a réussi à trouver une maison pour moi...
Ah tiens... une boulangerie, je vais m'acheter un pain.
J'entrai dans la boulangerie, faisant sonner la cloche en ouvrant la porte. "Bonjour ?"
"Bonjour madame, comment puis-je vous aider ?" répondit la boulangère.
"Eh bien..." Je me rapproche de la vitrine, située devant la boulangère. "Je voudrais bien ça." Je pointais du sabot un pain qui me semblait bien au vu de la présentation.
"Je vous emballe ça de suite." Elle prit un emballage en papier rigide et mit le pain dedans et posa le tout devant moi, sur la vitrine.
"Ça fera deux pièces."
Je sortis de mon sac-à-selle deux pièces et les déposai sur la vitrine avant de prendre l'emballage avec ma magie.
"Au revoir !" Je me tournai vers la sortie et m'y dirigeai.
"Au revoir, et bonne journée à vous !" me dit-elle, mais la porte se referma derrière moi avant que je puisse répondre...
Je repris mes repères et me dirigeai vers la Mairie.
Après plusieurs minutes, je finis par me retrouve face à face à la porte du bâtiment.
Je frappai à la porte.
Une voix féminine se fit entendre. "Ouiiiii, j'arrive."
J'attendais patiemment sur le pas de la porte. Puis, je vis la porte s'ouvrir et une jument à robe beige et crinière grise juste derrière, tenant la porte.
"Mais vous ne seriez pas Quick ?" me dit-elle.
"Oui, en effet," répondis-je.
"Enchantée !" Elle me tendit le sabot. "Je suis la Maire de cette ville."
Je me mis à serrer le sabot de la Maire.
"J'ai trouvé une maison pour toi, je vais te chercher la carte."
Elle se retourna, puis entra dans la Mairie pour en ressortir avec une carte.
"Tenez !" Elle me donna la carte. Je fis briller ma corne afin d'entourer le parchemin de ma magie et le déposa dans mon sac-à-selle.
"J'ai fait le plus simple et clair possible, vous ne pourrez pas vous tromper." Je hocha la tête en guise d'un "oui".
La Maire ajouta "Ah ! Au fait, vous avez un voisin. Et il est très sympathique, croyez-moi ! C'est vrai qu'il n'est pas très coopératif au début, mais au fil du temps, il sera beaucoup plus amical et ouvert. D'ailleurs, nous nous entendons merveilleusement bien !"
"D'accord !" disais-je.
"Bon, ce n'est pas que je vous chasse mais j'ai encore beaucoup de travail administratif. Bonne journée à vous !" Elle rentra dans la mairie et referma la porte.
"Bo-..." Bonne journée, j'allais dire... Heureusement que mon museau n'était pas collé à la porte...
Je descendis les marches et me mis à lire la carte, tout en avançant devant moi en suivant celle-ci tout en faisant gaffe de là où je mettais mes sabots ; il ne faudrait pas que je me prenne un poney ou autre chose sur mon museau tout de même...
-*- FIN DU PROLOGUE -*-
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Sinon c'est pas mal, une histoire qui retourne dans le passé.
Tu aurais un peu plus décrire dans les émotions et sentiments.
Mais la jument femelle, est-ce le personnage attaché au début ?
Ainsi qu'une petite faute :
"Tenez !" Elle me donna la carte. "J'ai fait le plus simple et clair possible, vous ne pourrez pas vous tromper."
Ah au fait, vous avez un voisin. Et il est très sympathique. C'est vrai qu'il n'est pas très coopératif au début, mais au fil du temps, il sera beaucoup plus amical et ouvert.
Le dialogue est fini avant qu'elle n'est fini de parler.
Voilà !